Alain Loeb

Ce tag est associé à 1 articles

conseil municipal du 27 mars : compte-rendu controversé et fact-checking vidéo

Avant d'attaquer les choses sérieuses du conseil municipal - les délibérations -, attardons nous un instant sur le compte-rendu de la séance précédente, celle du 12 décembre 2012.
Le directeur adjoint des services de la CASE est venu en personne nous présenter le rapport d'activité de la CASE. Aprs cette présentation, il invitera le conseil municipal à poser des questions, et le rapport d'exercice 2011 du service cycle de l'eau - pôle eau et assainissement à fait l'objet de beaucoup de questions.
Mais c'est bien le compte-rendu de cette séance publique de conseil municipal qui est bien controversé.
Le maire, Alain Loëb, écrit dans son compte-rendu : "Monsieur le Maire informe monsieur Régis PETIT qu'un élu a contesté les choix de la CASE sur les contrats d'affermage estimant qu'ils étaient illégaux. Un flot de questions de Monsieur Bourlet de la Vallée sera fait sur cette allégation."
Bien entendu, c'est faux. Et la vidéo de l'intégralité de cette présentation est des questions/réponses est disponible ici et là.
Tout d'abord, ce n'est pas Jérôme Bourlet qui affirme ou pose la question d'une éventuelle illégalité des contrats d'affermage. C'est bien Alain Loëb. Et ensuite, ses questions, si elles sont nombreuses ne sont en rien basées sur ce postulat.
Je vous propose un "fact-checking" en vidéo, où l'on entend par deux fois Alain Loëb poser cette question.
Ce que demande Jérôme, par contre, c'est qu'étant donné qu'il y a des lois qui sont passées, qu'il y a un arrêt "Olivet", c'est qu'en 2015, on ne reste pas dans l'administratif, et que le choix concernant l'eau et l'assainissement soit porté sur le champ politique. C'est ici, à la minute 24.
Je vous laisse regarder le vote du compte-rendu, suivi de la vidéo de vérification de ce compte-rendu. Une petite chose : la délibération ne portait pas sur "un avis sur le fonctionnement de la CASE", comme le dit le maire, mais sur "l'approbation du rapport d’activité de la CASE 2011".
Regardez la vidéo, à partir de la 13ème minute. Que dit Jorge Pinto, alors 1er adjoint et secrétaire de séance de ce conseil : "Je suis en train de vous dire que vous maintenez. Vous êtes un menteur, voilà. Et là on a la preuve."
"Ta preuve", répond Mme Kaaouche. Et oui, elle n'a pas regardé la vidéo. Et qui plus est, elle n'était même pas présente à ce conseil. Le plus cocasse, c'est qu'elle vote pour approuver ce compte-rendu, alors qu'elle n'était pas présente et qu'elle refuse de regarder "ce blog".
Alors... petite vérification de qui a dit quoi. Fact-checking" :
C'est donc bien Alain Loëb qui pose la question de l'illégalité des contrats d'affermage. Pas Jérôme Bourlet. Vous pouvez bien sûr regarder l'intégralité du sujet concernant le cycle de l'eau, eau et assainissement. C'est ici.
J'ai aussi ajouté les passages ou M. Petit explique pourquoi il n'y a pas illégalité : il y a un avant-loi Sapin et un après. Et il y a un avant-arrêt "Olivet" et il y aura un après.
Un second point contesté dans ce compte-rendu. Nous lisons :
"Monsieur Schwartz fait un parallèle avec les emplois fictifs, nos salariés ne sont pas des emplois fictifs. Monsieur Bourlet de la Vallée illustre cet argument par le poste d'un cadre de la CASE qui a un salaire convenable et dont les missions ne sont pas justifiées. Il interpellera avec véhémence Monsieur le Maire pour le défier de poser la question au Président de la CASE. Monsieur le Maire lui fait remarquer qu'il a autre chose à faire que de colporter de telles allégations. Monsieur Bourlet de la Vallée demande à consulter les différentes fiches de postes. Monsieur le Maire lui répond que ça n'est pas une obligation et que lors des recrutements les profil de poste sont connus des services."
Je n'étais pas là, j'ai pris congé de la séance avant la fin. Aussi ne puis-je témoigner ni en vidéo, ni par moi-même de ce qui a réellement été dit.
Aussi, ai-je interrogé à ce sujet Jorge Pinto, Jérôme Bourlet, Laetitia Sanchez et Pierre Denis qui étaient présents. Selon chacun d'eux, lorsque M. Bourlet parle de l'emploi du responsable de la relation avec les élus à la CASE, pour dire que son poste est un poste politique plutôt qu'administratif, la séance était terminée. Close. C'est en ramassant les documents, au moment de partir, et après que la séance ait été levée que Jérôme Bourlet a tenu les propos qu'il rappelle encore.
Bien sûr qu'il a eu tort de rebondir sur les propos de M. Schwartz qui demandait (pas de vidéo, donc mais de mémoire des élus :"Vas-y [ou "tant que tu y es"], dis que ce sont des emplois fictifs !". Il parlait des postes de secrétaires, où Jérôme regrettait que l'on emploie des personnes à la retraite à la place de renouveler les emplois vacants. Mais ne parlait pas d'emplois fictifs.)
Alors, si les témoignages des conseillers qui m'ont parlé sont exacts, et je n'ai pas de raisons de ne pas les croire, puisqu'ils corroborent ce que j'ai filmé dans un premier temps, et je rappelle que Jorge Pinto était secrétaire de séance et premier adjoint à ce moment, que la municipalité a déjà montré dans le passé que les compte-rendus contredisaient ce qui figure pourtant dans la vidéo mise à disposition du public., le compte-rendu est mensonger.
J'attend que les personnes présentes attestent ou contestent l'une ou l'autre version. J'ai les témoignages de Jérôme BOURLET, Pierre DENIS, Laetitia SANCHEZ, et Jorge PINTO, dont la version contredit celle défendue par Alain LOËB, Pascal SCHWARTZ et Claude LA ROCHE.
Accessoirement Juliette KAAOUCHE et Murielle PIONNIER, mais elles n'étaient pas présentes lors du conseil cité. Donc, bon.
Pascal JEDEAU et Chantal SANTIAGO étaient présents, eux à ce conseil. Je suis impatient d'entendre leurs versions.
Alors pourquoi ces mensonges ? Le but visé est-il que messieurs Martin et Taconet viennent tirer les oreilles de l'opposition à Saint-Pierre ? Sincèrement, je ne vois pas où cela va mener le conseil municipal. Mais cela ne relève pas la dignité de celui-ci.
Est-ce grave de mentir ? A qui ment-on ? C'est bien là la question. Le conseil municipal représente les habitants. Le compte-rendu est le document par lequel les conseillers rendent compte de leurs débats, leurs décisions, leurs actions.
Les représentants des habitants mentent aux autres représentants des mêmes habitants, et face caméra, aux habitants, les yeux dans les yeux. Et affiché sur les affichages municipaux. Est-ce si grave, dans ces jours où à tous niveaux, on ment aux gens en les regardant dans les yeux ?
Faut-il que je revienne sur les propos de m. Loëb, me traitant à plusieurs reprises d'homme de main ? Ou sur ses menaces de poursuites, ou ses courriers obscurs ?
...
Allez, bonjour chez vous !

Conseil municipal du 27 mars 2013 : l’ex-premier adjoint Jorge Pinto explique les raisons de sa démission

Il y a eu conseil municipal le 27 mars 2013.
Ce fut un long, et aussi un conseil très dur, peu respectueux. Je le diffuserai dans son intégralité, cependant découpé en morceaux, par l'exceptionnelle longueur de ce conseil : près de 3 heures et demie.
Lors de ce conseil, le point le plus important, et le plus long aussi (environ une heure et demi), a été le vote de la délibération sur l'attribution de la mission de maîtrise d'oeuvre relative aux travaux de réhabilitation de la salle des fêtes de Saint-Pierre du Vauvray, pour un montant de 404 073,74 €.
Ce qui est étonnant dans cette délibération, c'est que pour un tel montant, les conseillers municipaux n'ont aucun document pour fonder leur décision et voter en conséquence.
Le maire dit au début de la délibération : "Vous avez reçu les documents."
Bien sûr, un compte rendu (contesté) ainsi que le registre des délibérations de la séance de conseil municipal du 12 décembre 2012, ainsi que la convocation au conseil de ce mercredi 27 mars 2013.
Dans celle-ci, on peut lire : 1. CASE : Mission de maîtrise d'oeuvre relative aux travaux de réhabilitation et d'extension de la salle polyvalente.
C'est tout ? C'est tout.
mission-et-repartition-des-honoraires-thumb
> cliquez pour agrandir. <
> cliquez pour agrandir. <
Sur place, nous le verrons lorsque je mettrai la vidéo de cette délibération en ligne, un - et un seul - document leur sera proposé pour soit-disant apprécier le sens, la portée et la validité de ces projets. Vous pouvez cliquer sur les images sur la gauche pour les consulter.
L'article L. 2121-13 du Code Général des Collectivités Territoriales établit que tout membre du Conseil Municipal a le droit, dans le cadre de sa fonction, d'être informé des affaires de la commune qui font l'objet d'une délibération.
Cette information doit être assurée dans des conditions permettant aux Conseillers Municipaux de remplir normalement leur mandat.
Les pièces à communiquer sont non seulement les projets de délibérations, mais également tous les documents nécessaires pour apprécier le sens, la portée et la validité de ces projets, notamment les études financières, techniques, l'impact des projets, les rapports juridiques et administratifs indispensables (Conseil d'Etat, 29 juin 1990, commune de Guitrancourt c/Mallet et autres).
Ainsi, en ce qui concerne les contrats pour lesquels le Conseil et appelé à donner au Maire l'autorisation de signer, c'est le texte complet du contrat qui doit être soumis aux Conseillers (Conseil d'Etat, 27 octobre 1989, de Peretti c/Commune de Sarlat).
Les Conseillers Municipaux n'ont pas le droit d'intervenir dans l'administration de la commune et ne peuvent obtenir directement des services municipaux la communication de renseignements ou documents préparatoires. Il appartient donc au Maire de définir les conditions dans lesquelles ces informations doivent leur être fournies, mais il ne peut porter atteinte à leurs droits et prérogatives (Conseil d'Etat, 9 novembre 1973, commune de Pointe-à-Pitre).
Ce droit à l'information ne peut être refusé à des Conseillers Municipaux qui refusent de participer à certaines commissions municipales (Conseil d'Etat, 29 juin 1990, commune de Guitrancourt c/Mallet et autres).
Les délibérations adoptées par le Conseil Municipal n'ont de valeur juridique que si les Conseillers ont reçu une information complète. Dans le cas contraire, le juge prononce l'annulation des décisions incriminées.
Or, qu'a dit et promis le maire pour convaincre les conseillers lors du conseil municipal du 16 octobre 2012 ? "Pour faire une demande de subventions, on fait très large au départ, et puis il faut qu'on fasse une demande de subventions pour voir la crédibilité du dossier, s'il peut se réaliser. On fera après un appel d'offres."
"Sur cette question là, je m'engage à vous tenir informés. Il y aura une commission d'appel d'offres, et à chaque étape des informations qu'on aura : l'appel d'offres, l'ouverture et le truc, on fera une réunion, je demanderai à ce qu'il y ait une réunion, on verra comment on pourra faire avec la CASE, et tous les élus seront conviés pour éventuellement que chaque architecte présente son projet. Pas chaque architecte, mais on va voir comment ça se fait.
Mais au moins l'appel d'offres, qu'on en discute. Des critères déjà. On mettra des critères, je vous présenterai des critères que je veux pas faire tout seul. Y a des techniciens qui savent proposer des critères, et on en discutera. et je vous tiendrai informés. Ca c'est clair. Je vais pas m'engager, je vais pas engager la commune dans une impasse."
Et bien, il n'y a pas eu de réunion. Tout du moins les conseillers n'ont pas été conviés à une réunion, et même pas l'ex-premier adjoint, inscrit à la commission pourtant, qui a appris son existence par hasard. Y figuraient Alain Loëb et Claude Laroche...
Que dit Alain Loëb le 27 mars 2013 :
"Vous avez reçu les documents [faux, NdR]. On a fait un appel d'offres [les conseillers n'ont pas été conviés à cette commission d'appels d'offres, ni avertis ou informés de celui-ci, contrairement aux engagements pris, NdR]. Aujourd'hui vous êtes [invités ?] à voter pour commande publique - marchés publics - mission de maîtrise d'oeuvre relative aux travaux de réhabilitation et d'extension de la salle polyvalente de Saint-Pierre du Vauvray - procédure adaptée - attribution - autorisation."
Quand Laetitia rappelle les engagements pris,le maire répondra : "Vu votre comportement en permanence depuis 2008, on est filmés, on est harcelés, par beaucoup de choses [...]"
Outre que le maire ment lorsqu'il dit "on est harcelés" - en tant que maire, il connaît bien la signification juridique du harcèlement -, il a pris ces engagements devant la caméra le 16 octobre 2012. En connaissance du fait que la séance publique du conseil municipale était filmée. Et en connaissance du "comportement" - que je juge moi exemplaire - des conseillers. Il leur avait donc menti ce jour-là. Il y avait eu 5 abstentions ce jour-là, et un vote contre.
Je reviendrai plus en détails plus tard sur ce sujet. Pourquoi ?
Le maire n'a pas tenu ses engagements pris pour tenir informés les conseillers.
Et il reste que ce 27 mars, pour voter l'attribution du marché, tous les documents nécessaires pour apprécier le sens, la portée et la validité de ce projet, notamment les études financières, techniques, l'impact des projets, les rapports juridiques et administratifs indispensables n'ont pas été fournis aux conseillers. Encore une fois : Pourquoi ?
Les conseillers municipaux, sensés être les représentants des habitants, n'ont eu le droit qu'à un rapport oral, souvent sous la forme de questions/réponses.
En tant qu'habitant, cela ne me suffit pas. Alors, pour des conseillers qui représentent ici tous les habitants, comment - sans documents fournis ni à l'avance ni sur place, sans informations et sans avoir été avertis de réunions qui se seraient déroulées on ne sait quand et donc sans y avoir participé - pourraient-ils avoir connaissance des éléments suffisants pour faire les bons choix.
Je n'ai rien, pas plus que les conseillers : pas de débats publics, ou de propositions auxquelles je pourrais contribuer, comme chacun d'entre nous. Pas de documents, pas de procès-verbal, pas de plan, de plan financier et je n'ai même pas accès aux offres concurrentes.
Je suis habitant, citoyen, contribuable, je ne suis pas qu'une simple carte bleue pour payer un projet que je ne connais pas. Démocratie entendé-je ? Pas démocratie participative, quand même ? Ben je serais conseiller sans documents, je commencerais à m'interroger sur la suite des événements...
Mais avant cela, à tout seigneur, tout honneur, c'est à Jorge Pinto, ex-premier adjoint, d'expliquer les raisons de sa démission à ses collègues.
Jorge Pinto m'a donné le document de son allocution, comme à chaque membre du conseil ou du public qui l'acceptait, et a souhaité que je le diffuse sur ce blog. C'est chose faite :
rapport-du-registre
Jorge Pinto a insisté sur sa loyauté envers le maire, dans son rôle de conseiller, et celui de 1er adjoint.
Il rappelle son ras-le-bol de voir sans cesse l'opposition harcelée. Mais il dit que ce n'est pas pour autant qu'il rejoint l'opposition.
C'est le traitement du personnel de secrétariat de mairie qui a emporté la décision de Jorge Pinto. Il dénonce les problèmes que le maire rencontrait avec son personnel ; la gestion autocratique du personnel par le maire ; et aussi les méthodes de fonctionnement de la municipalité : le maire, Alain Loëb, qui passe au domicile du futur ex-premier adjoint pour dénigrer les compétences des secrétaires sans donner d'arguments solides.
Un maire qui juge que la secrétaire a fauté parce qu'elle a envoyé une invitation à tous les conseillers municipaux pour le banquet des anciens.
"Tous", cela veut dire aussi à l'opposition. Et Jérôme et Laetitia s'y sont rendus, avec le plaisir en plus de partager un bon moment avec des amis. Quelle faute, nom d'une pipe !
Le maire répondra à Jorge : "S'il n'y avait que ça !" (C'est donc bien une faute que de faire correctement son travail ?)
L'autre faute que relève Jorge est que la mairie était fermée à 14h alors que la mairie n'ouvre qu'à 15h. Seulement, le maire est arrivé à 14h et il pleuvait. Bisque rage !
Au nom de ce que j'imagine être la protection fonctionnelle, le huis clos sera prononcé.
Pourtant, celui que j'entends dénoncer le personnel, c'est bien Alain Loëb. Outre la phrase du dessus ("s'il n'y avait que ça !"), il dira à propos de la personne que défend Jorge : "Moi, je n'ai pas à m'exprimer sur le personnel. J'ai des choses très graves, si j'ai pris cette décision, j'avais des justificatifs que vous avez pas voulu entendre, je vous ai convoqué, vous avez refusé, c'est pour ça que je pense..., rien..., je suis désolé."
Avec de tels défenseurs de la protection fonctionnelle, est-il besoin de faire sortir ceux qui pourraient y contrevenir ? Il y avait moi, qui suis interpellé pour sortir illico, et menacé de poursuites si je mets ces images en ligne, et... la soeur du maire.
Il y a les bons, et il y a les méchants. Jorge Pinto est passé du côté des lamentables - pour Alain Loëb. Ne t'inquiète pas, c'est un honneur pour d'aucuns ;-)

Le JVI lance un pavé dans la mare : “Y a-t-il vraiment une volonté municipale de conserver une activité sportive pour les enfants des communes du Vauvray ?”

fete-de-fin-d-annee-judo
Le club et judo a été secoué, et l'association mise en péril. Je n'invente rien, je lis le bilan moral de l'année 2012 du JVI, Judo Vauvray Incarville.
Depuis 6 ans, Eric Delannoy le dit aux municipalités du Vauvray : "le manque d'équipements sportifs dans nos communes est préjudiciable à la vie associative."
Eric Delannoy tire le signal d'alarme sur le Vauvray : "Il nous manque un équipement pour pratiquer du sport. Cet équipement pourrait servir pour "temps libre", "judo", "écoles" et voir accueillir d'autres disciplines telles que le "renforcement musculaire" - aujourd'hui disparu de Saint-Etienne."
Le constat est sévère. Et Eric Delannoy le rappelle : "J'espère de tout coeur que je serai entendu à la veille d'élections municipales. Car si l'on ne peut accueillir correctement et suivant les normes de sécurité, ce sont vos enfants qui en pâtiront. Il faudra faire des kilomètres pour qu'ils puissent se défouler (et au prix où sont les carburants...)."
Comment en est-on arrivés à ce constat alarmant en six ans ?
Soulignons d'abord la chute des effectifs, avec 158 licenciés en 2010, et 128 licenciés en 2012.
Des départs de professeurs : Yvain Delannoy est parti entraîner l'élite du judo français. L'annonce tardive de la Ligue de Normandie de la création de son poste, et l'interdiction qui lui a été faite de continuer à s'occuper du club ont compliqué l'arrivée de Yann Le Boulch.
François Langlet a pris la suite de son professeur - qui prend sa retraite - à Pîtres et Alizay. Il lui était impossible de continuer sur Incarville pour des raisons d'horaires.
Ses cours ont été repris par Yann, et sur les trois cours il n'y a eu aucune baisse d'effectifs. Au contraire, ils ont augmenté.
Plus grave, Laurent Gringoire, un professeur très apprécié de ses élèves, a décidé d'arrêter à la fin de la saison. Ses raisons : les difficultés de plus en plus grandes à dispenser un enseignement convenable. Parmi ses raisons, des salles inadéquates.
Le plus terrible est que très peu de candidats se sont manifestés pour travailler avec des tapis qui bougent, et, pour Saint-Pierre, dans une salle mal configurée, avec des gros poteaux en bordure des tatamis.
Les cours ont donc été supprimés le jeudi, et reportés sur les mardis et vendredis.
partir à la reconquête de nouveaux adhérents
Partir à la reconquête de nouveaux adhérents.
Des actions de communication :Comme tous les ans, Eric et des bénévoles ont procédé à une opération de boîtage fin août. Cette année, a eu lieu en plus une campagne d'affichage dans les abribus.
Une présence dans les manifestations sportives, associatives et commerciales : le club a répondu présent aux championnats de France de canoë-kayak handisport à Val-de-Reuil, au forum des associations à Louviers, à la fête du sport de VDR ou dans le hall du supermarché Leclerc.
Un stage technique de haute volée : Patrick Roux est un technicien reconnu dans le monde entier. C'est un homme de terrain dont l'objectif est de transmettre les bases techniques et les principes, et d'aider les professeurs et les ceintures noires à découvrir tout le patrimoine qu'a laissé Jigoro KANO - l'inventeur du Judo - à travers ses écrits et ceux de ses élèves.
Les adhérents ont peu suivi ce stage qui a été sauvé par des clubs eurois, normands et picards...
L'élément fondamental qui conditionnera l'avenir de l'activité sportive et du judo, c'est l'équipement.
Le sujet n'est pas nouveau, nous en parlions il y a 3 ans déjà : la municipalité condamne-t-elle la pratique du judo sur son sol ?
A l'époque, le maire avait tenu à rappeler que la municipalité avait voté une subvention de 300 euros, qui était exactement la même que celle qu’a accordé la commune de Saint-Etienne du Vauvray pour l'achat de tapis (sur un total de 1.710 € d'investissement). Si la volonté de la municipalité était de ne pas payer plus que son voisin parce que l'association est intercommunale, en mettant en péril l'association, la question se repose aujourd'hui dans les mêmes termes :
C'est Eric Delannoy qui la pose. "Y a-t-il vraiment une volonté municipale de conserver une activité sportive pour les enfants des communes du Vauvray ?"
La réponse de la municipalité a été assez laconique lors de la présentation de ce bilan morose . L'adjoint Pascal Schwartz a demandé si le problème de ces pertes d'adhérents ne venait pas plutôt du mauvais choix des horaires des cours par les responsables de l'association ?
C'est un refus de voir la réalité. La salle n'est pas adaptée aux pratiques sportives. Elle n'est physiquement pas adaptée. On a entendu la volonté de la municipalité de rénover la salle des fêtes au prix du neuf, ce qui ne résoudra pas le problème d'une forme inadaptée, de la présence de ces gros piliers dans la pièce qui gênent certaines pratiques sportives, l'absence de vestiaires, la difficulté d'accueillir du public pour y réaliser des manifestations ou compétitions. C'est du mercurochrome sur une jambe de bois.
Il est urgent d'écouter les associations, et de comprendre qu'elles sont indispensables pour le bien-être des habitants, le développement des enfants, et aussi l'attractivité de notre commune.
Et il est nécessaire d'avoir une vision cohérente pour le développement de la commune, de la vie associative et la vie du village. A l'heure où nous nous apprêtons à vivre une petite révolution avec la loi de refondation de l'école, nous savons qu'il y aura besoin d'inventer de nouveaux services, de mobiliser toutes les compétences et les énergies, et de développer une synergie entre associations, services municipaux, services publics et habitants.
Cela ne passera sûrement pas par l'éclatement géographique de tous les services, dans des endroits disparates et des structures inadaptées, mais plus sûrement en recentralisant nos structures, des structures adaptées aux activités qui s'y déroulent, et s'y dérouleront ; en favorisant la coopération et la mutualisation, et en créant des ponts entre les services, activités et habitants, et avec l'école.
Est-ce si aberrant de penser qu'un gosse qui va faire du sport ou de la musique dans un lieu enfin adapté, voudra aussi s'arrêter pour emprunter un livre à la bibliothèque à côté ? Est-ce sidérant de penser que des professeurs dans les associations viennent aussi intervenir dans les écoles pour un enseignement de la musique, ou du sport, des activités culturelles ou artistiques, et parce qu'ils y ont été sensibilisés, que les enfants puissent aller exercer ces activités en sortant de l'école ?
Pour pouvoir recentraliser toutes les activités et services, les friches Labelle seraient idéales, en plein coeur de ville, en bordure de Saint-Etienne, avec des possibilités d'accès, de parking - à voitures et à vélos pour une fois ? Et si on faisait un peu preuve d'écoute et d'inventivité ?
Et en attendant que cela se fasse, trouver, avec les responsables d'associations, les solutions d'urgence pour éviter que la situation ne se dégrade encore, et même redresser la situation. En attendant des équipements qui permettront de vraiment pouvoir développer un vie associative et une offre de services la plus complète et efficace possible. Six ans de surdité, c'est long...

Etude urbaine du centre-bourg de Saint-Pierre du Vauvray, l’ébauche du PLU…

L'étude urbaine du centre-bourg de Saint-Pierre du Vauvray a été présentée au public le 7 février.
L'étude urbaine du centre-bourg de Saint-Pierre du Vauvray a été présentée au public le 7 février. Tout la population était invitée à y assister. Et le public a été nombreux à répondre à cette invitation. De cela, tous pouvions nous en réjouir.
Cependant, là où les habitants espéraient un débat public, il s'est agit plutôt d'une présentation, suivie de questions/réponses.
Cette étude intéresse au plus haut point les habitants. Ils l'ont prouvé en se déplaçant nombreux. Ce n'est guère étonnant, pas un projet n'a vu le jour en cinq ans, et là, ils tombent en pluie : un plan de circulation, des projets immobiliers, des projets d'équipements, une école, un projet de village d'artisans, des projets sportifs et touristiques, une base nautique, un stade rénové, la gare réaménagée, comme la rue de la gare, des transports doux, chemins piétons, pistes cyclables, et les friches Labelle quui disparaissent enfin du paysage.
Ce n'est plus une pluie, c'est la drache.
Ces projets, on les vu sur le rétro-projecteur, et c'est vrai que les slides étaient très jolis. Ils défilaient l'un après l'autre, sans qu'il nous ait été possible de poser des questions sur chaque plan. Je ne les ai vus ni sur le site de la CASE, ni sur le site de la mairie. Aussi, je vous propose de les revoir, projet par projet, et de pouvoir agrandir les images pour bien les comprendre, à tête reposée.
Pour ça je vous ai mis un menu, en haut et en bas de page, avec les six zones définies comme étant des espaces mutables, et pour lesquelles des projets ont fait l'objet de plans.
Il vous suffit de cliquer sur une des zones pour en obtenir le détail.
le centre-bourgl'usine Labellela gare et l'accès au centre-bourgl'hôtel de villele stade et les bergesla ferme rue Gourdon et les écoles
Quel est le but de cette étude, tout d'abord, et de cette réunion publique de présentation ? Voyons ce qu'en dit Franck Martin, président délégué aux finances de la CASE :
"La communauté d'agglomération Seine-Eure a financé cette étude pour le compte de la commune de Saint-Pierre du Vauvray." Franck Martin a d'abord félicité le cabinet d'études, Ataub, pour la qualité du travail accompli. "A quoi sert cette étude, et pourquoi la CASE, financeur de cette étude, a décidé qu'elle ait lieu ? On sait bien, nous a dit Franck Martin, que dans ces réunions publiques où l'on présente un projet d'aménagement, c'est une occasion en or, et c'est très bien ainsi, c'est la vie démocratique, pour que chacun amène son petit grain de sel, son petit point de vue. Qui est important. Et en profite pour dire devant tout le monde, et aux élus, en particulier au maire, ce qu'il pense de l'état de la ville.
Le but de cette étude n'est pas là.
Cette étude a pour but d'apporter des propositions, en aucun cas, il ne s'agit d'un plan d'action cadré, ou phasé, ou financé, ça c'est du ressort de la municipalité. C'est d'abord un instrument de réflexion préalable au PLU. Avant de faire un plan local d'urbanisme, il faut des études de ce type, qui sont là pour amener des idées. Beaucoup d'idées ont été amenées, beaucoup de propositions, qui sont, lui semble-t-il, cohérentes. Certain disent qu'il ne faut pas mettre de zone 30 parce qu'il faut que les voitures passent, d'autres veulent des zones 30... L'un des objectifs de cette étude, c'est aussi d'articuler les futurs développements de Saint-Pierre avec des documents d'urbanisme plus larges notamment le Plan Local de l'Habitat [PLH, NdR] qui, lui, porte sur l'ensemble des territoires de la CASE, et il était donc dans les objectifs de cette étude de trouver des endroits où l'on pouvait densifier l'habitat [...]"
Autrement dit, habitant(e) intéressé(e) par l'avenir de ta commune, avec tes idées, tes avis, tes propositions... passe ton chemin. On t'a laissé parler, arrête de dire des bêtises et passe moi le sel... Le travail a été fait par des spécialistes, on s'occupe de tout.
Et si c'est une ébauche de PLU, rien ne dit que quoi que ce soit sera fait. Ce sont des propositions, des orientations dont les équipes municipales à venir pourront s'inspirer. Pas un projet.
La méthodologie.
Le diagnostic a été réalisé en marchant. Franck Martin, président délégué de la CASE, nous a expliqué le pourquoi de cette étude. Si vous voulez savoir comment elle a été faite, je vous invité à lire la méthodologie ici.
Vous trouverez peut-être cela un peu général, mais c'est intéressant, et j'abonde dans le sens de chacun des points cités, en vrac : repenser les déplacements, et notamment les déplacements doux, la circulation, le stationnement, les trottoirs ; re-dynamiser les commerces dans le centre-bourg ; valoriser les paysages, le patrimoine, les espaces de détente et de promenade ; valoriser les services et des équipements collectifs ; développer le bourg à partir de son centre, et le centre c'est aussi et surtout les friches Labelle...
C'est vrai qu'aujourd'hui, c'est une ruine encombrante. Demain, cela pourrait devenir un nouveau lieu de rencontre, de vie, et ce pourrait être l'agrafe entre Saint-Pierre et Saint-Etienne qui lierait les deux communes.
Les Orientations d'aménagement ne sont pas en reste. On y parle de : Conforter et requalifier le centre-bourg autour de son espace marchand ; engager la reconquête urbaine à partir des espaces mutables ; améliorer l'habitat dans le centre-bourg ; faciliter les déplacements sur la commune ; reconquérir les espaces identitaires ou en mutation ; conforter la vocation d'habitat ; valoriser le cadre de vie ; favoriser le développement des modes de déplacements doux ; garder l'environnement et le patrimoine comme axe transversal à chacune des actions ; requalifier l'espace public et le cadre de vie.
Qui est contre ? Personne ? Unanimité donc.
Ca ne vous rappelle rien d'ailleurs ? C'était au coeur du programme de 2008, élaboré notamment par Jérôme, Laetitia, Benoît... Manifestement, celui-ci a été oublié pendant 5 ans. Ou raillé par exemple lorsque Jérôme reparlait du réaménagement des berges de Seine... Et là, cela devient de nouveau possible ?
Voyons maintenant les espaces mutables ou aménageables qui ont été identifiés, et surtout, regardons de près toutes ces propositions. Il y 6 zones identifiées comme étant des espaces mutables : les friches Labelle, le centre-bourg (la grande rue et ses commerces), la gare, le stade, l'Hôtel de ville et l'ancienne ferme rue Gourdon.
Au cours de l'actuel mandat, rien n'a été fait sur ces espaces. Le bilan de ces cinq ans a été fait par la municipalité elle-même, dans ses voeux 2013. Qu'est-ce qui a été fait en cinq ans :
  • La voirie sur l'île du Bac,
  • la réfection du parking face au "bon accueil", avec 3 places de stationnement matérialisées au sol,
  • l'effacement des réseaux rue Gourdon, mais sans le passage de la fibre,
  • des partenariats avec le Moulin d'Andé,
  • et le passage de la voirie des Longchamps dans le domaine public. J'y ajoute le passage en domaine public de l'accès à une maison au Val Liard.
Maigre bilan...
Parmi ces 6 espaces mutables, il faudra bien que les candidats aux élections de 2014 nous disent les projets qu'ils retiendront, ceux qu'ils délaisseront, et qu'ils nous indiquent le phasage. C'est-à-dire qu'une fois déterminé les priorités, dans quel ordre les projets seront mis en oeuvre, et le calendrier de mise en oeuvre.
En 2008, la liste élue avait fait des projets et pris des engagements pour la commune. Quasiment aucun n'a vu le jour, hormis la bourse aux vêtements, et la suppression d'un poste d'adjoint, par démission. Au jeu du "Qui qu'a dit ?", qui a dit "Il y a là une urgence qui doit maintenant se traduire non pas en mots mais en actes" ? Gagné ! c'était le maire actuel, Alain Loëb. Sauf qu'on a été payés en mots, pas en actes.
En 2014, pas la peine donc de venir chanter "demain, on rase gratis", les citoyens seront vigilants à ce que les candidats proposent des projets ambitieux et réalistes, et s'y attellent vraiment, cette fois.
rue-gourdon-thumb
> cliquez sur l'image <
L'école
La proposition d'une école sur les friches Labelle, qui a été proposée, écrite, puis... retirée. Même si l'architecte trouve l'idée bonne. La raison ? il a été demandé au cabinet d'études de réfléchir à une implantation rue Gourdon, une réflexion qui serait déjà sur la table.
Ah bon ? Il y a un projet de nouvelle école sur la table ? Pourtant, assistant fidèlement aux conseils municipaux, je n'ai jamais vu l'ébauche d'un projet sur la table du conseil ! j'entends, quand au conseil d'école il est demandé de faire des travaux, "c'est pour ça qu'il y a un projet de nouvelle école"... Donc il est inutile d'entreprendre des travaux dans "l'ancienne école". Dans l'école, quoi.
Pour la première fois, avec cette étude, je vois l'école figurée sur un plan, dessiné par le cabinet d'architecte, à la demande de la municipalité. Sans aucune concertation avec les conseils d'école, ni avec le conseil municipal, ni avec la population.
Les enfants et les parents (Saint-Pierrois mais aussi hors commune) trouveront-ils leur compte avec une école placée à cet endroit ?
Au niveau circulation, les habitants arrivent aujourd'hui par des chemins différentes, à pied, et aussi en voiture. Avec un parking (plein) derrière la maternelle d'un côté, et de l'autre, les véhicules qui se garent rue Gourdon. L'étude constate qu'aujourd'hui, c'est déjà le foutoir avec une partie seulement des véhicules ? Ne pourrait-on craindre un bazar total à vouloir y faire passer tous les flux, tous les piétons et toutes les autos ?
Avec la loi de refondation de l'école, et la réforme des rythmes scolaires, municipalités, parents et Education Nationale devront mettre en place un projet éducatif territorial. Si nous avons repoussé la réforme en 2014. Mais nous n'avons pas encore défini les besoins des écoles pour s'y adapter. Nous n'avons pas encore les retous d'expérience des communes qui appliqueront cette réforme dès 2013. Est-il raisonnable de poser les plans d'une école avant que ces besoins aient été identifiés et les solutions définies ?
Cliquez sur l'image pour en savoir plus, ou bien cliquez ici.
le centre-bourg
> cliquez sur l'image <
Le centre-bourg
Je vous propose de cliquer sur l'image pour avoir le détail des solutions que l'étude apporte aux diagnostic établi.
D'emblée, quand on voit le powerpoint projeté à l'écran, on est tout de suite conquis par les images fournies. Avec des trottoirs qui vont jusqu'à 3,25 m de chaque côté de la rue, plus des places de stationnement de chaque côté, avec des arbres pour paysager, et des véhicules qui roulent correctement dans les deux sens, on se prend à rêver de ces nouveaux champs Elysées de Saint-Pierre. Cela vaut peut-être le coup de regarder dans le détail pour comprendre comment on arrive à faire tenir tout ce petit monde dans l'espace que l'on connaît.
Un mot sur la zone 30dont Franck Martin a relevé les dissensions entre d'un côté des habitants qui la demandaient lors de cette présentation, ainsi que le cabinet d'études qui conforte cette nécessité, et de l'autre la municipalité, ou du moins la conseillère générale, Leslie Cléret, qui semblait parler pour le maire.
Que nous a dit madame Cléret : "C'est vrai que quand il y a un centre bourg avec ses commerces, on est tenté de dire : il faut mettre une zone 30. Il y a des gens qui pour aller d'un point à l'autre, y compris pour aller à l'école, ou pour aller de la mairie à d'autres rues, sont obligés de passer par ce centre-ville C'est un avis tout à fait personnel. Il y a des endroits où c'est tout à fait possible, dans des villes comme Louviers ou comme Val-de-Reuil, au niveau d'un centre-bourg comme Saint-Pierre, ça me paraît extrêmement compliqué pour les habitants, et également pour les habitants de Saint-Etienne et d'Andé qui viennent faire leurs courses, ce serait peut-être un peu dangereux, encore une fois c'est une hypothèse, qu'on mette une zone 30,et ça effraierait peut-être quelques habitants de communes avoisinantes pour venir dans le centre."
Je tiens à rassurer madame Cléret et la municipalité avec des chiffres qui parlent d'eux-même : A une vitesse limite fixée à 50 km/h, la vitesse moyenne réelle n’est que de 18.9 km/h. Car si la pointe peut être de 50 km/h, on ne passe son temps qu’à ralentir, freiner, tourner, laisser passer. On roule jusqu'à 50 km/h, et c'est là que le risque est présent.
A 30km/h, la vitesse moyenne est de 17.3 km/h ! Cela ne rallonge le temps de trajet au kilomètre que de 18 secondes au kilomètre. 18 secondes au kilomètre seulement, avec un risque de mortalité lors d'accident, et un risque d'accident même, qui s'effondrent.
Heureusement, si l'on peut dire, la situation est de fait bloquée : parce que les stationnements ne laissent pas passer deux véhicules en même temps, la circulation est automatiquement ralentie. Avec une circulation rendue plus fluide, la vitesse moyenne ne risque-t-elle pas d'augmenter ?
Peut-on risquer la sécurité des enfants et des séinors pour seulement 18 secondes au kilomètres ? La réponse est dans la question, dans un village où l'on parcourt en auto rarement plus d'un kilomètre.
Quelques chiffres clés :
  • Les piétons sont la première catégorie d’usagers victimes d’accidents mortels en milieu urbain, avec 32 % des tués.
  • Deux catégories de piétons sont particulièrement vulnérables :
    • les jeunes de moins de 18 ans, très nombreux à être blessés,
    • les personnes âgées de plus de 75 ans, nombreuses à être victimes d’accidents mortels.
  • Le pourcentage de piétons tués de moins de 25 ans est de 17%. Le pourcentage de piétons tués de 65 ans et plus s'élève à 49%.
  • Le pourcentage de piétons blessés de moins de 25 ans est de 38,5%. Le pourcentage de piétons blessés de 65 ans et plus s'élève à 22%.
  • Le taux de mortalité par accident est considérablement plus élevé pour les séniors.
(source : prévention routière, 2011)
Pour aller plus loin, il pourrait même être possible de créer une zone de rencontre sur l'arc que représente le virage de la rue grande au niveau de la Poste et du bar-tabac jusqu'au commerce en face. Et le continuer même rue Gourdon, parce que là, la rue largement empruntée par les enfants n'a qu'un trottoir de près d'un demi-mètre, une rue qu'il faut partager avec les voitures qui sont prioritaires sur la route...
Cela voudrait dire traverser en sécurité pour accéder de la poste à la boulangerie, à la pizzeria, au médecin, de l'école à la boulangerie, sans avoir à faire un détour pour trouver un passage piéton. Une idée en l'air ?..
La voiture est indispensable. Les zones 30 aussi : ville30.org
le centre-bourg
> cliquez sur l'image <
Des beaux projets, d'autres dont il faut revoir la copie, d'autres encore carrément plus douteux...
Des beaux projets, il y en a. Le projet immobilier à la place de l'agence immobilière est un beau projet, par exemple. Et Jérôme l'avait identifié dès 2008 - avant que cela ne devienne une agence immobilière - pour en faire ce que l'on appelle aujourd'hui "papyloft". C'est une place de choix au pied des commerces. Une belle vue, une situation idéale, pour un projet valorisant pour la commune.
L'aménagement des berges et la création d'une aire de pique-nique, de jeux et aussi base nautique est aussi une excellente idée. Qu'il faut compléter par un cheminement le long de la berge pour les promeneurs. Je ne comprends toujours pas pourquoi le projet d'aménagement des berges que portait Jérôme, projet qui avait été primé, a été rejeté par le maire. Il y avait du financement pour cela. Mais je suis heureux de voir qu'il resurgit.
Je note qu'astucieusement, le silo qui s'y trouve a été "effacé". Peut-être est-il encore tôt pour cela, car il fonctionne encore pour l'instant...
Il y a des projets indispensables, mais dont je pense qu'il faut les remanier. Je pense par exemple au cas du cheminement le long de la gare et sur la D110. Oui, les trottoirs sont dans un état lamentable. Comme les aires de stationnement qui feraient pitié dans les coins les plus reculés d'une zone industrielle. C'est l'image que donne notre commune aux automobilistes qui empruntent la départementale. Quelqu'un pense que cela donne envie de s'arrêter, ou de rentrer dans le centre-bourg ? Seulement voilà, le projet de stationnement dans cette rue, si c'est joli, ne tient pas compte de la clientèle du restaurant "la Teurgoule", dont l'activité risquerait d'être condamnée. Un beau projet, mais à adapter aux besoins de l'activité actuelle. Faute de quoi l'activité économique en pâtira, et on risquerait de créer du chômage ?
Des projets plus douteux, il y en a. J'ai parlé de l'école déjà, mais il y a un autre projet que je ne trouve incompréhensible : Sur la photo ci-contre, on voit un projet de "papyloft" situé derrière la mairie. On déménagerait les services municipaux ailleurs - au soleil - pour construire des logements à l'ombre d'une falaise surplombée de grands arbres. Pour faire passer la pilule, on a mis une herbe plus verte qu'ailleurs, on voit le terrain formidablement éclairé, avec un gazon qu'on croirait provenir d'un golf en floride. Il n'en est rien. Ce terrain ne voit pas le soleil à l'ouest ou au sud, et est un des plus froids et les plus ombragés de la commune. Et c'est cet endroit qu'on choisirait pour parquer nos ainés ?!.
On pourrait reparler de la remise aux normes de la salle des fêtes, un projet de 400.000 euros, dont le financement par le Conseil Général pourrait aujourd'hui être en cause du fait qu'il n'atteindrait pas la somme plancher de 460.000 euros d'investissement. On en a parlé là, lorsque cela a été discuté au conseil municipal, et vous le trouverez toujours dans le projet de rénovation de l'Hôtel de ville.
Et 400.000 euros plus tard, est-ce que cela répondra bien aux vrais besoins d'une salle des fêtes ? Après des travaux d'isolation thermique, il restera toujours 7.500 € d'investissement dans des appareils de chauffage. Bien isolé, alors ? Ou bien la structure est-elle déjà caduque ? Avec une forme en trapèze, une situation au pied des immeubles, un éloignement des autres structures, répond-il à nos besoins en matière de salle des fêtes ? Quand on sait que les cours de musique de l'IMA sont donnés dans la petite salle à côté des toilettes de la mairie, ou dans l'école maternelle, est-il cohérent de rénover cette salle, au prix du neuf ?
Je vous laisse vous balader entre ces projets. Vous y trouverez toutes les images de cette étude, que vous pourrez agrandir en cliquant dessus.
Pour vous balader entre les projets, il vous suffit de cliquer sur la vignette correspondante en bas de page. N'hésitez pas à apporter votre grain de sel, et tant pis si vous renversez vous aussi la salière...
Les réactions du public :
Selon la presse, en l'occurrence "La Dépêche" qui était présente, "ces grands projets n'ont pas convaincu la majorité et le public a fait part de ses impresssions".
Comment de tels projets ont-ils su ne pas convaincre ?
C'est compréhensible : Ce qu'on lit en creux dans cette étude, c'est que si l'on a identifié beaucoup de projets, la plupart étaient identifiés déjà, avant 2008. Et aucun n'a été réalisé, voire même seulement entamé, durant ces 5 dernières années.
Jérôme, Laetitia, Benoît et Pierre avaient largement fait part de ces sujets :
  • Un "papyloft", non pas derrière la mairie, mais à la place de l'agence immobilière, au coeur de la zone commerciale ;
  • la réflexion sur les friches Labelle ;
  • la re-dynamisation des commerces ;
  • la nécessité de repenser la circulation ;
  • la remise aux normes des trottoirs ;
  • les modes de transport doux ;
  • l'accès aux commerces et aux écoles ;
  • la sécurité des transports pour les plus fragiles - les enfants et les personnes âgées - ;
  • le développement des offres culturelles et sportives ;
  • le tourisme et la promenade par la revalorisation des berges ;
  • la création d'une aire de sport, de jeux et de pique-nique derrière le terrain de foot ;
  • des cheminements doux permettant de re-découvrir les paysages et d'accéder des berges aux commerces ;
  • le développement du périscolaire qui va faire cruellement défaut avec cette petite révolution des rythmes scolaires qui nous attend
  • et ça c'est entre autres, j'aimerais évoquer le partage des compétences, la démocratie participative, l'information régulière des habitants sur les actions de la municipalité (c'est peut-être normal, ça ?!), les commissions ouvertes aux habitants, la commission "finances" ouverte, l'éco-tourisme, les spectacles vivants, qui ont disparu avec l'éviction de Benoît, les transports collectifs, cyclables, pédibus, j'en passe, n'en jetez plus...
La gare n'avait pas été identifiée. Mais ça, c'était avant la mise en place du cadencement fin 2008, la fermeture de la ligne Saint-Pierre - Paris, et la fermeture de la gare.
Il y a de quoi calmer les ardeurs. Le diagnostic reste donc le même au bout d'un mandat presque complet.
Si l'on ajoute que ces projets ne sont pas un plan d'action cadré, ou phasé, ou financé, selon les propres termes du président délégué de la CASE ; que les propositions et objections faites par les quelques personnes n'ont pas forcément été retenues ou prises en compte ; que cette étude n'a vocation qu'à être un instrument pour préparer le PLU - qui est désormais passé dans le champ de compétences de l'agglo - en accord avec le PLH de l'agglomération ; que de débat public, il n'est que l'occasion en or pour nous tous d'apporter notre petit grain de sel, notre petit point de vue, ça peut amener un peu de doute et d'amertume sur les changements qu'attendent les habitants.
Cette étude relance la volonté des habitants de faire bouger leur commune. Ne ratons pas cette occasion de débattre et de choisir une vision partagée de l'avenir de notre commune. Et qu'on commence enfin à la mettre en place. Mais pas n'importe comment, on n'a pas le droit au ratage.
A Saint-Pierre, nous avons peut-être des tout petits points de vue. Eh, nous avons aussi de magnifiques panoramas. Quand à notre petit grain de sel que nous pouvons apporter à postériori, j'ai envie de dire aux habitant(e)s : sortez les salières !
Ah, oui, dernière petite chose : Le contrat d'agglomération 2011-1013, c'est 72 millions d'euros pour toute l'agglo. Soit environ 1.200 euros par habitant.
Le contrat d'agglomération 2011-2013 pour Saint-Pierre du Vauvray, c'est 120.000 euros pour la commune. Soit 50 euros par habitant. 24 fois moins.
C'est sûr qu'on n'embête pas la communauté d'agglomération. On peut continuer comme ça, et continuer à regarder notre commune se détériorer. Ou alors prendre aussi notre part. Il sera temps. Tout ploucs que nous sommes, nous participons à la vie et au développement de l'agglomération.
Pour remplir ces objectifs, tant que faire se peut, voici les 6 zones qui ont été identifiées. Cliquez sur une image pour en savoir plus :
le centre-bourgl'usine Labellela gare et l'accès au centre-bourgl'hôtel de villele stade et les bergesla ferme rue Gourdon et les écoles
Pour voir les propositions d'aménagement de chacune de ces zones, il vous suffit de cliquer sur une des images. Pour zoomer sur une image, cliquez simplement dessus. N'hésitez pas à apporter votre grain de sel...

Saint-Pierre du Vauvray : le premier adjoint démissionne et accuse les méthodes du maire, Alain Loëb [mise à jour : réponse des adjoints Juliette Kaaouche, Pascal Schwartz et Claude Laroche. © La Dépêche du 8 mars 2013.]

Suite à la réponse des adjoints Juliette Kaaouche, Pascal Schwartz et Claude Laroche, j'ai mis à jour le billet en publiant la réponse parue sur la Dépêche du 8 mars 2013. Merci à la Dépêche.
la-depeche-demission-1er-adjoint-jorge-pinto-2
Après seulement 6 mois, Jorge Pinto donne sa démission. Il l'avait annoncé à Alain Loëb lors de la cérémonie des voeux, et ce dernier refuse d'y croire : "Ce sont des bruits de couloirs de l'opposition", répond-il à la journaliste de la Dépêche.
Euh ? C'est quoi ce truc d'opposition ? Son ex-premier adjoint lui a annoncé directement, il ne le croit pas. La presse lui annonce, il ne la croit pas plus. Donc, Alain Loëb accuse son opposition. Il faut assumer.
Pourtant, Jorge Pinto dénonce les méthodes. Il explique qu'il démissionne parce que "[ses] valeurs, [ses] engagements ne sont plus compatibles avec avec monsieur le maire qui agit seul et prend des décisions sans aucune concertation avec ses adjoints et de façon autoritaire."
Mais la goutte qui a fait déborder le vase du premier adjoint, c'est la gestion du personnel. Les six mois passés dans le rôle de premier adjoint lui auront permis de se rendre compte des méthodes managériales du maire. Il tire sa révérence. Mais ne démissionne pas de son rôle de conseiller municipal, dans un souci de responsabilité. Respect. On sait ce qu'il en coûte de démissionner et de se retrouver, de facto, dans l'opposition. Parce qu'il n'y a pas de solution intermédiaire, pas de nuances de gris, c'est noir ou blanc : soit on est pour le maire, loués soit-on, soit on se retrouve dans l'opposition, et voué(e) aux gémonies.
Enfin, à part l'irrespect du maire envers son opposition, ses attaques permanentes contre Jérôme Bourlet, la dernière raison que l'ex-premier adjoint donne à la journaliste est la façon dont le maire transforme ce qui s'est passé lors des conseils pour bricoler ses compte-rendus. On en a parlé, ici, , ou encore là.
Et encore, par chance, la caméra qui est présente permet de rétablir la vérité de ce qui s'est dit ou fait. Mais dès que celle-ci n'est plus là, peut-on dire ou écrire ce qu'on veut ? Suffit-il de disposer de l'autorité du titre de maire - et du pouvoir de police - pour réécrire l'histoire ?
En attendant, le maire nie la démission, Alain Loëb nous dit : "Je n'ai pas de commentaire à faire. je ne connais pas tous les tenants et aboutissants [...]".
N'est-ce pas clair ? Ou bien faudra-t-il trouver un autre responsable ?
La journaliste prédit un prochain conseil municipal agité. Peut-être que cela pourrait, hypothétiquement, être l'occasion de enfin faire un conseil normal, sans autoritarisme, un minimum de respect, un soupçon de politesse, de l'écoute, de l'intelligence, et de la bonne intelligence ? J'ai, c'est vrai, un peu de mal à y croire, mais pourquoi pas ?..

Coup de tonnerre aux voeux du maire de Saint-Pierre du Vauvray pour 2013 : le premier adjoint annonce sa démission

Coup de tonnerre aux voeux du maire de Saint-Pierre du Vauvray pour 2013 : le premier adjoint annonce sa démission
cliquez sur l'image pour agrandir
Comme il n'y a pas eu de publicité autour des voeux du maire de Saint-Pierre du Vauvray, la commune n'a pas les honneurs de la presse. J'étais présent, je vais donc vous raconter cette soirée comme je l'ai vécue.
J'ai ressenti beaucoup de dépit lors de ces voeux du maire, samedi dernier. Du dépit parce que c'est une population séparée, coupée d'elle-même, parce que le maire a préféré limiter les personnes qui étaient présentes plutôt que d'inviter toute la population. Ces moments ne devraient-ils être l'occasion de rassembler toutes et tous, de tous âges ? De rassembler le village, simplement  Que reste-t-il de la volonté affichée en 2008 de créer du lien entre les générations ?
J'étais déçu de voir que le nombre de sièges était quasiment prévu pour les seuls avertis. J'étais désolé pour les 3 pauvres enfants qui étaient là, malheureusement un peu punis parce qu'il n'était pas prévu simplement qu'il pourrait y avoir des enfants.
Obligés de faire silence, avec rien à faire, pas une petite table avec des jeux, ou de la lecture, pas même de chaises prévues pour eux, c'est une purge pour les enfants. J'ai un souhait pour la prochaine municipalité : s'il vous plaît, si l'on veut que tous les habitants puissent être présents, il serait bien de prévoir l'accueil de tous, et aussi des enfants. certes ils ne sont pas électeurs. Ils sont cependant citoyens. Et bien sûr, d'assurer une publicité correcte. C'est ça aussi la solidarité, le respect et la convivialité.
J'étais dépité de voir que l'on coupait les liens entre les générations, et qu'on n'ait voulu qu'il n'y ait quasiment que les anciens du village, le personnel municipal et une équipe municipale en très petit nombre, et de voir que je figurais parmi les plus jeunes, à part quelques uns, très rares.
Ce n'était pas la fête du village, samedi soir. C'était une soirée électorale, une soirée politique, avec les invités politiques là aussi, François Loncle, député de la circonscription, Leslie Cléret, conseillère générale, les maires de Saint-Pierre, Saint-Etienne et Vironvay, et... on a un peu - euphémisme - oublié qu'il y avait un conseiller régional. Mais, qu'on ne s'inquiète, ce sera sa fête à lui.
Evidemment, les voeux sont un moment politique, où les élus expriment toute la satisfaction de ce qu'ils ont pu faire l'année passée, et de se donner des claques dans le dos, font des discours que le public souhaite les plus courts possibles...
Mais dans un petit village comme le nôtre, ce n'est pas que ça. Ou ça ne l'a pas toujours été. C'est aussi l'occasion de prendre le verre de l'amitié, de rencontrer les voisins, les parents, les enfants, les jeunes, un peu tout le monde quoi. Pas là. Alors, oui, déçu.
Un petit tremblement de terre s'est produit lors des voeux du maire à Saint-Pierre du Vauvray. Un tremblement de maire, devrais-je dire. Le premier adjoint, qui n'était pas présent dans l'assemblée des élus, a été présent parmi le public. A la fin des discours, on a appris qu'il démissionnait de son poste de premier adjoint.
Cela fait beaucoup d'adjoints ou de conseillers démissionnaires ou "démissionnés" depuis le début de ce mandat. M. Jorge Pinto ne démissionnant pas de son poste de conseiller municipal, il continuera d'assumer ses responsabilités au conseil municipal. Sa décision de démissionner est donc un geste responsable, pas un abandon.
Reste que, devant un parterre composé essentiellement de nos ainés, c'est un discours plutôt à leur intention qu'a fait Alain Loeb. Il a expliqué qu'il y avait eu deux départs en retraite au secrétariat de mairie.
"Madame Poudérou, une personne avec une grande expérience, qui vient nous donner un coup de main pour essayer de passer le relais sur certains dossiers, il y a des dossiers qui sont quand même plus sensibles que d'autres, notamment les dossiers concernant les cimetières, il faut avoir une bonne mémoire, et pas laisser ça à l'abandon. Même si certains trouvent pas ça normal de faire appel aux anciens, à des gens qui sont en retraite. Mais dans les contrats d'avenir, on fera appel à des anciens pour former des jeunes. Donc on est parfois contents de trouver des anciens qui ont de l'expérience [...]"
Je suis un peu étonné tout de même, car je n'ai pas entendu de personne qui ne trouvaient pas normal de faire appels aux ainés pour former les jeunes, et les faire profiter de leur expérience. Au contraire. On peut quand même aussi s'étonner, non pas de l'embauche d'une personne à la retraite pour passer le relais, mais que la jeune personne qui devait la remplacer n'a pas vu son contrat aboutir au stage qu'elle espérait. Pour passer le flambeau, faut-il encore une personne pour prendre le relais ?
Ce n'est pas à nous de juger de ses capacités, ni d'estimer si elle a commis des fautes, c'est la responsabilité du maire. De fait, il n'y a pas de relais pour l'instant. Et je n'ai constaté chez personne une quelconque volonté de s'opposer aux séniors, de les rejeter, ou je ne sais quoi...
Le maire a fait son bilan aussi : "on a fait l'île du bac". Tant mieux. Il est heureux qu'avec l'agglo, on rénove aussi la voirie, celle-ci en avait sacrément besoin.
Et puis il s'est félicité d'avoir eu la calèche au marché de noël (on se rappelle qui a mis en place ce marché de noël ?). Mais qu'il ne fallait pas être dans l'utopie, en parlant de ce projet d'asinobus qui était au programme en 2008. A Louviers, par contre, on a adopté ce modèle pour deux lignes, ce qui a permis de restaurer le pédibus dont l'usage s'effritait. Louviers est donc conduite par des utopistes.
Enfin, ce programme élaboré en 2008, Alain Loëb était présent lors de son élaboration. S'il s'agit de dire que c'était le fait des seuls Jérôme, Laetitia et Benoît, pourquoi pas ? Mais pourquoi se faire élire sur un programme pour le rejeter ensuite au motif qu'il faut avoir les pieds sur terre ? Aujourd'hui, on voit que les questions qui sont posées, les débats proposés par l'opposition, les propositions faites, sont des propositions concrètes, responsables, et d'avenir. Des réponses ? C'est plutôt : ce n'est pas le sujet du jour..., taisez-vous..., le sujet est clos..., vous faites de la politique politicienne... De l'esquive, donc.
Quoi d'autre ? Nous avons appris que l'étude urbaine du centre bourg serait rendue publique le 7 février à 18 h 00 à la salle des fêtes. Venez nombreux ! J'espère que cette étude fera une large part au reclassement des friches (l'usine) Labelle, cette verrue qui pourrait être l'agrafe entre Saint-Pierre et Saint-Etienne, et non plus une ligne de démarcation. Il y a un contrat d'agglomération 2011-2013 lié à ces friches industrielles que sont l'usine Labelle. J'espère qu'il sera mis en action. Nous y reviendrons après le 7 février, au vu de l'étude...
Nouvelle école ? De ce projet qui fleurit parfois dans les discours, fort à propos lorsqu'il s'agit de différer des travaux de l'actuelle école, il n'en sera pas fait mention. Alors, nouvelle école ?
Le maire remerciera le personnel municipal. Je les remercie aussi d'assurer du mieux qu'ils peuvent leurs missions quotidiennes.
Il félicitera les associations, citant l'IMA, Saint-Pierre pour tous, l'association de la municipalité, laquelle a tenu un stand de vente de crêpes à laquelle Leslie Cléret a participé lors du marché de noël, l'union commerçante, les anciens, l'atelier d'arts plastiques aussi, peut-être. J'ajouterai que je félicite aussi les assos sans lesquelles notre village serait bien tristounet. Et je remercie particulièrement celles qui agissent au quotidien pour les grands et les petits. Évidemment l'IMA fait un travail formidable pour l'animation et l'apprentissage de la musique. Mais je ne veux pas oublier les arts martiaux, le club de foot, la danse, la gym, qui sont là toutes les semaines. Et puis toutes les autres aussi. Merci aussi à l'Apure, pour ce qu'elle fait pour défendre nos berges, bien sûr, mais aussi pour les actions auprès des jeunes, comme berges en Seine qu'Anne-Marie organise tous les ans. C'est utile pour notre environnement et nos paysages, et c'est aussi une activité pédagogique, utile et ludique pour les enfants qui participent.
Et puis il y en a une que je voudrais remercier tout spécialement, parce qu'elle n'est jamais, jamais citée, et pourtant, elle est très utile pour le bon fonctionnement de nos écoles : l'association de parents d'élèves. Toutes nos actions, ventes de gâteaux, carnaval, loto, kermesse, tombolas nous permettent chaque année de reverser nos bénéfices aux écoles, et aussi d'offrir des cadeaux aux enfants lorsqu'ils quitte (un dictionnaire pour ceux qui quittent le CM2, et un livre pour ceux qui entrent en CP). L'an dernier, nous avons pu reverser plus de 2.000 € aux écoles. Si le loto est la plus grande rentrée d'argent - merci Magali -, toutes nos actions sont des petits plus pour créer de l'activité pour les familles et financer les projets des enseignants.
Nous avons organisé une tombola de noël. Et nous étions aussi présents sur le marché de noël pour vendre des boîtes de chocolat. Merci à tous, tous ceux qui ont acheté des boîtes, et toutes et tous qui ont aidé à l'organisation et à la vente des tickets de tombola. Alors merci les enfants et parents qui ont participé, merci à Jean-Luc et Aminata, à Magali, à Agnès, Sandra, tous les membres de l'association qui ont participé, et merci aux ados qui nous ont aidé à vendre des chocolats sur le marché de noël. Tout est parti, et nous avons réalisé plus de 500 € de bénéfice, qui sera intégralement reversé aux écoles.
Enfin, à la fin de son discours, Alain Loëb a voulu partager son émotion en évoquant la mémoire de Bernard Houssaye, qui a disparu l'an dernier. On a vu son émotion aux larmes qu'il n'a pu retenir. Nous respectons la douleur, mais fallait-il dans la foulée critiquer très vivement son opposition qui s'en prendrait à lui et son équipe, qui ferait de la politique politicienne, etc, etc.
Je n'ai pu m'empêcher de repenser à ces voeux de 2011, où étreint là encore par l'émotion du fait de la situation en Tunisie, il n'a pas pu retenir ses larmes. Avant de critiquer très fortement son opposition qui s'en serait prise à lui et à son équipe, qui aurait fait de la politique politicienne, etc, etc.
Après Alain Loëb, c'est Leslie Cléret, conseillère générale qui prend la parole.
Il y a deux sujets que je n'ai pas vraiment compris, seules pouvaient comprendre les personnes concernées, je pense. L'un concerne un discours réclamé au lendemain de l'inhumation de M. Houssaye, alors que la personne n'était pas présente lors de l'inhumation. "Ce n'est pas noble, ça ne se fait pas, ce n'est ni humain, ni respectueux", dira la conseillère générale.
L'autre est plus mystérieuse encore pour moi. Des propos d'une grande légèreté qui ont été transmis par téléphone relèvent du mépris à l'égard des élus. Qui, quand, quoi ? Mystère et boule de gomme. Mais bon, tout cela est trop privé pour que je m'y intéresse.
Madame Cléret nous donnera ensuite des informations sur deux sujets qui concernent la collectivité :
La salle des fêtes. Tout d'abord, la conseillère "regrette que l’État et le Département n'aient pas trouvé de solution, et surtout de réforme définitive. Ce projet a été bâti avec les élus et des professionnels, il a été adapté aux besoins de la population, adapté à l'accueil du public, et aussi aux normes environnementales." La conseillère générale continuera donc de défendre ce dossier auprès du Département, et elle souhaite qu'il aboutisse.
On peut néanmoins se poser des questions sur la nécessité de certains de ces travaux- pourquoi une cuisine en liaison froide ? -, comme sur le montant total des travaux estimés. 400.000 € pour une salle dont les principaux inconvénients ne seront pas résolus : accès, parking pour la salle principale, localisation au milieu des immeubles...
D'autant qu'apparemment, le Département ne peut pas cofinancer.
L'autre sujet que la conseillère aborde nous concerne tous : la RD 6015. Nous en avions parlé ici en 2011, et le sujet de la complétude de l'échangeur d'Heudebouville avait été rappelé en conseil municipal en mai 2012.
Pour la RD 6015, "ce ne sera pas le giratoire de Saint-Pierre, comme nous n'avons pas aménagé cette année le giratoire d'Heudebouville, les deux aménagements sont des aménagements intercommunaux, et même régionaux et départementaux puisqu'il s'agit d'une ancienne nationale 15, en très mauvais état. [...] Cet aménagement a été inscrit au budget primitif 2013 du Conseil Général, le dossier technique est aujourd'hui bouclé, validé. Un certain nombre d'enquêtes et de documents d'utilité publique sont en Préfecture et devraient être validés prochainement. Et il reste à acquérir 7 propriétés. 3 propriétés privées et 4 qui appartiennent à l'Etat. Cela demande des démarches et du temps, mais elles sont identifiées. Cela fait partie du noyau un peu difficile. En tous cas : Inscription au budget 2013, aménagement prévu, [dès qu'ils seront ?] validés par le Conseil Général. Moi, mon rêve, ce serait qu'on puisse inaugurer le giratoire 1, le giratoire d'Heudebouville, et de poser la première pierre de celui-là ensemble."
une année qui commence en fanfare
Pour moi, pour l'emprunter, le giratoire d'Heudebouville était quasiment terminé, même s'il manque encore l'aménagement paysager. A inaugurer très bientôt, donc. Son coût ? 700.000 €, dont 157.500 € pour la commune d'Heudebouville (22,5% de l'investissement). Celui de Saint-Piere du Vauvray coûtera moins du double, et prendra donc apparemment du retard.
Avant de laisser la place à François Loncle, Leslie Cléret voudra rappeler que la commune, comme le département, est une valeur refuge dont nous avons tous besoin. Le travail municipal, il faut à la fois le respecter et le défendre. et qu'il nous faut tous maintenir la confiance, la solidarité et la convivialité. Ici tout existe, a-t-elle dit. Il faut compter sur la Conseillère Générale pour rappeler s'il manquait par hasard une de ces trois valeurs.
J'entends tout cela. Sages paroles. Je me permets toutefois de relativiser ces propos : la commune n'est pas qu'une valeur refuge pour les habitants. C'est un territoire où l'on vit et où l'on vivra, où les gosses vivront. Vivre, ça veut dire défendre le présent, la démocratie, la convivialité, oui. Et bien je ne suis pas sûr qu'elle soit présente en ce moment, ne serait-ce qu'à voir le déroulement des conseils. L'avenir, c'est prévoir le développement de la commune pour le jour où nos enfants seront en mesure de prendre la relève. L'avenir, ça se prépare, et pas en glissant la poussière sous le tapis.
Respecter et défendre le travail municipal, c'est beau. Encore faut-il savoir ce qu'est le travail municipal. Respecter, c'est comprendre. Défendre, c'est être d'accord au moins sur une de ces choses : les objectifs, les moyens, la manière. N'est pas Voltaire qui veut, n'est-ce pas ?
A propos de manière, justement. Tout le monde est remercié. Ca s'appelle le protocole Républicain. Beaucoup d'élus semblent y être attachés. Pas à Saint-Pierre du Vauvray en tous cas. Si le président de l'agglomération a fait un discours, le député aussi, la conseillère Générale, le maire... mais pas le conseiller régional, le seul conseiller régional présent. Conseiller régional et conseiller municipal de la commune.
D'ailleurs, ce n'est pas que la prise de parole. Il n'est pas cité, pas remercié, pas salué. Juste ignoré, et c'est bien la seule commune où c'est le cas, et ignoré de tous les élus.
Cela s'appelle un vent républicain. Et ce qui est bien avec le vent : il tourne.
Allez, pour vous souhaiter une bonne journée, et une bonne année, et pour me faire pardonner de la piètre vidéo filmée avec mon smartphone, je vous offre celle qui suit. Bonne année à tous.

Conseil municipal du 12 décembre 2012 – approbation du rapport d’activité de la CASE 2011

Les 12 décembre, c'est un conseil municipal un peu particulier qui nous est proposé : un invité de marque, puisqu'il s'agit de M. Régis Petit, Directeur Général Adjoint des Services à la CASE, qui vient en personne présenter dans son village le rapport d'activité de la CASE 2011. Nous l'en félicitons, et nous l'en remercions.
Le sujet principal de ce conseil sera donc le rapport d'activité e la CASE. Il y aura deux parties :
  • Le rapport d'activité, qui traite de toutes les compétences de l'agglo, et que vous visionnerez dans la vidéo ci-dessous,
  • Des questions/réponses qui porteront sur le pôle eau et assainissement de l'agglomération, du contrat d'affermage avec Veolia, et de l'arrêt "Olivet", qui fera un sujet en soi, du fait de sa longueur et de sa richesse.
    Je dis bien riche car c'est une vidéo très informative et pédagogique que vous pourrez écouter et regarder, et devant tant d'informations, j'ai sous-titré la quasi totalité de ces échanges.
Comme d'habitude, puisqu'il y a eu une séance publique du conseil municipal, un ordre est établi, Alain Loëb, maire de Saint-Pierre du Vauvray, traite de l'ordre du jour, pose une question sur l'eau, de la part d'un élu qu'il n'a pas nommé :
"J'ai eu des questions qui ont été posées sur l'eau", dit Aain Loëb, "une question notamment disant qu'on aurait renouvelé ou prolongé les contrats, et que ce serait pas légal. Puisqu'on aurait dépassé certaines durées. Donc la question, je vous la pose."
Dans un souci de clarté, je dois préciser que ni Jérôme Bourlet, ni Laetitia, qui savent tous deux que lorsque qu'une collectivité signe un contrat avec un délégataire comme Veolia les contrats sont plutôt "bétonnés", n'a posé cette question. Mais des questions ils en auront d'autres, et des réponses aussi.
Pourquoi je tiens à préciser que ce n'est ni Laetitia, ni Jérôme ? Parce que dans le compte-rendu de conseil, qui est d'ores et déjà placardé dans les panneaux d'affichage de la commune, on peut lire :
"Monsieur Le Maire informe monsieur Régis PETIT qu'un élu a contesté les choix de la CASE sur les contrats d'affermage estimant qu'ils étaient illégaux. Un flot de questions de Monsieur Bourlet de la Vallée sera fait sur cette allégation."
Un lecteur pourrait faire le lien entre les deux phrases de ce paragraphe, et penser que Jérôme estime que les choix de la CASE seraient illégaux. Il n'en n'est rien. Cependant, de vraies questions d'ordre administratif ou politique seront posées. Et aucune question ne sera basée sur cette allégation, comme vous pourrez l'entendre.
Début du conseil et rapport d'activité de la CASE 2011 :
En route sur cette première partie du conseil donc, avec :
  • des questions diverses sur des travaux de l'école à Saint-Pierre de Laetitia,
  • un rappel des droits à l'opposition de Jérôme, à laquelle le maire réplique : "Monsieur Bourlet de la Vallée, et madame Sanchez, je ne vais pas faire de droit, mais la dernière fois que vous avez pas accepté de siéger aux élections, de participer comme assesseurs, y a un texte qui dit qu'on aurait pu aussi vous faire démissionner, suite à cette... Vous aviez aucun motif légitime la dernière fois, vous avez pas voulu tenir le bureau [...]"
    Pas légitime ? les deux étaient tout de même candidats dans leurs circonscriptions aux législatives. Et Laetitia avait envoyé une demande de dispense à ce motif, sans réponse du maire. Il est assez étonnant de parler de motif illégitime, surtout que ces deux élus répondent toujours présent-e-s, sauf cette fois où ils étaient candidat-e-s dans leurs circonscriptions. Et avec demande de dispense.
  • le rapport d'activité 2011 de la CASE, compétence par compétence, qui sera présenté par monsieur Régis Petit,
  • une question sur les fonds de concours de la CASE de Jérôme,
  • une question sur le règlement intérieur de la CASE au sujet des élus qui peuvent ou non assister aux commissions, la réponse sera une réponse politique, et non réglementaire,
  • une question de Pascal Jedeau sur le pôle métropolitain (comme quoi, il n'y a pas qu'envers l'opposition qu'il y a des lacunes dans la communication, puisque nous avons trois délégués dans ce pôle). La question est très pertinente, et la réponse de M. Petit pédagogique. On ne parlera pas de la représentativité des commissions, mais nous en avons parlé ailleurs. Et Ici ou là.
Pour information, vous pouvez lire le compte rendu de la municipalité sur cette séance de conseil municipal, en cliquant sur le lien ci-dessous. Puisqu'il est déjà affiché sur les panneaux, malgré les demandes de rectification faites par Jérôme. Si toutefois celui-ci venait à être modifié, ce qui ne saurait manquer, je l'espère, , nous vous donnerons le lien vers le nouveau document en lien à ce moment là.
Outre la phrase citée plus haut sur le "flot de questions de Monsieur Bourlet de la Vallée [qui] sera fait sur cette allégation", ce qui ne correspond pas à ce qu'on peut vérifier facilement dans les vidéos, Jérome conteste un autre passage de ce compte-rendu :
"Monsieur Schwartz fait un parallèle avec les emplois fictifs, nos salariés ne sont pas des emplois fictifs. Monsieur Bourlet de la Vallée illustre cet argument par le poste d'un cadre de la CASE qui a un salaire convenable et dont les missions ne sont pas justifiées.
Il interpellera avec véhémence Monsieur le Maire pour le défier de poser la question au Président de la CASE."
Malheureusement, je n'ai pu filmer tout le conseil ce soir là, ayant été obligé de partir. Et ce moment n'y figure pas. Aussi je fais part de la réponse de Jérôme :
L’exemple du poste de la communauté d’agglomération Seine-Eure me permet d’illustrer la nécessité d’une fiche de poste. La fonction réalisée par ce cadre est utile. Mais elle est politique. Dans une institution, une telle fonction est réalisée par le cabinet du président.
Par conséquent ma remarque n’est pas de dénoncer, mais de clarifier les besoins d’un poste.
(Jérôme Bourlet)

Conseil municipal du 16 octobre à Saint-Pierre du Vauvray, jardins ouvriers, projet immobiliers et 400.000 € H.T. de travaux à la salle des fêtes

Si dans le précédent conseil, il n'y avait aucune résolution un tant soit peu importante qui fût prise, au cours de celui-là, on va parler gros sous. Autrement dit, on va parler de décisions sur lesquelles l'erreur n'est pas permise.
Trois délibérations - ou débats - intéressants au programme :
  1. l'orientation des cultures et les jardins ouvriers,
  2. les projets immobiliers et les méthodes de travail de la majorité,
  3. une isolation et remise aux normes d'une salle des fêtes inadaptée aux besoins, pour 400.000 €.
Chuuuut !!! Le monsieur il te dit de te taire - image © Luc Besson
Avant de rentrer dans le vif des délibérations, j'ai envie de vous parler un peu de démocratie. La démocratie, ce n'est pas qu'un mot dans lequel on se drape. On voit la frustration des citoyens face à la foire qu'en font certains. La démocratie, c'est le quotidien de tout le monde, c'est une garantie et un combat permanent pour ne pas la perdre ; sinon pour la rendre meilleure.
Depuis quelques semaines, le spectacle qu'offre l'UMP est une pitié à voir. Pas pour les militants, ou les sympathisants seulement. Pour tous les français qui voient les équilibres s'effondrer. Et qui voient que des partis qui s'appellent de gouvernement se fichent comme d'une guigne des voix de chaque militant. On peut se poser la question de ce qui en sera des voix de ceux qui ne militent pas pour eux ?!
Sincèrement ? Arrêtez, on veut plus vous entendre. Réglez vos affaires, si possible par le haut. Ou par le bas si vous le voulez vraiment, ce sont vos affaires
Si on ne veut pas que cette démocratie nous échappe, il faut en rappeler les règles à nos élus. Pour la politique tout en haut, il y a un principe de séparation des pouvoirs qui nous protège, c'est la séparation des pouvoirs éxécutif, legislatif et judiciaire. Cette séparation de l'exécutif et du législatif est un peu gommée aujourd'hui par le calendrier des législatives et de la présidentielle.
Et puis il y a les contre-pouvoirs : la presse, l'économie - les deux sont parfois très liés-, les associations, les partis, les syndicats... Et puis les gens, même s'il est trop souvent rappelé que ce n'est pas la rue qui gouverne.
La valeur de l'exemple ne brille pas par le haut, regardons par l'autre côté de la lorgnette, et allons voir ce qui se passe en bas.
Parlons de la démocratie locale, celle qui pourrait rattraper les erreurs d'en haut : je vais vous parler de celle que je cotoie, que je vis au jour le jour dans mon bourg de moins de 1.400 habitants, Saint-Pierre du Vauvray.
La démocratie locale, c'est quoi ? D'abord, avant d'être quoi, c'est qui ? Ce sont tous les gens qui y habitent, adultes, responsables, contribuables. C'est tous les gens qu'on croise, à qui on dit bonjour, ou pas si on n'est pas poli. Les gens, ils habitent - il n'est pas normal de ne pas pouvoir habiter -, travaillent ou pas, votent ou pas, participent ou non aux activités, font vivre ou non les associations, vivent ici simplement.
Evidemment, pour tous, la démocratie locale, c'est avant tout nos institutions. C'est d'abord la communauté d'agglomération qui assure l'essentiel des services aux habitants, surtout pour les petites communes.
Et puis les premier barreau, le relais entre le citoyen et l'agglo : la municipalité et le conseil municipal.
Le maire dispose d'un grand pouvoir dans les petites communes. En assume-t-il toujours les responsabilités qui vont avec ?
Pour que les habitants puissent contrôler la politique municipale, il y a le conseil municipal. C'est une séance publique à laquelle tous les citoyens peuvent assister. On peut y écouter les débats, s'il y en a, concernant la politique municipale. C'est donc à priori un moment et un endroit où l'on débat, où l'on prend - ou devrait prendre - des décisions, et où l'on accueille le public. Et où l'on répond aux questions.
Comme d'habitude, je m'y suis rendu, à ce conseil municipal. J'ai entendu les habituelles brimades, entendu le maire dire à Jérôme : "Et comme vous vous engagez aujourd'hui de pas me couper la parole, et bah c'est bien, on sera filmés, on verra. J'espère que vous allez tenir vos engagements et pas me couper la parole." ...avant de lui couper la parole !?.
Après tout ce qui s'est passé déjà, c'est encore assez comique, à répétition. Tout va bien ;-)
Et j'ai entendu le maire parlant de gens qui sont mouillés dans la politique.
Hum, là, ça ne va plus, et j'en reparlerai plus loin.
J'ai entendu Jorge PINTO s'en prendre à Pierre pour dire que s'il n'a pas d'information, c'est qu'il ne chercherait pas vraiment à s'informer.
Jérôme a donc expliqué qu'il passe toutes les semaines prendre des informations à la mairie, il n'a rien. Et dire que même à la CASE, il leur serait interdit de lui communiquer des documents.
Si les éléments sont là comme dit le premier adjoint, et que les conseillers ne les ont pas, comme dit Jérôme, s'ils disent la vérité tous deux, ça veut dire qu'il n'y a pas de matière.
J'ai entendu les adjoints qui, au nom d'une prétendue clarté, disent qu'ils ne veulent pas travailler avec l'opposition. Et d'expliquer que l'opposition casse ce qu'ils ont fait derrière.
Je vais m'efforcer à mon tour de faire un peu de clarté : du haut de leurs quatre voix bien minoritaires, ont-ils pu, ou auraient-il pu empêcher quoi que ce soit ? Ou forcé à le faire ? Malheureusement non.
Ils posent des questions. Ca semble bien embêtant de répondre.
Je rappelle que nous devons être une des rares communes de France, sinon la seule, où les documents ne sont pas envoyés aux élus AVANT le vote du budget, où ils ne sont pas fournis PENDANT le vote du budget, et où le premier adjoint, Jorge Pinto, propose de voter et d'envoyer les documents APRÈS le vote du budget. C'est là. De la façon de mener les débats, on peut dire que la municipalité n'atteint pas les sommets himalayens de la démocratie et du savoir-vivre.
Au cours de ce conseil, Pierre va poser une question sur la transparence des informations. Jérôme avait déjà dit précédemment que le maire a demandé à la CASE d'INTERDIRE que les documents concernant l'étude de la CASE sur l'aménagement du centre bourg soient communiqués à Jérôme.
"Nan, il y a de la transparence", lui répond le maire, "parce que j'ai répété. Monsieur Pierre Denis, c'est que vous étiez peut-être absent à ce conseil, mais ça fait plusieurs fois que j'ai annoncé que la communauté d'agglomération avait, sur plusieurs communes, elle a un budget pour six communes à faire une étude du centre bourg. Heudebouville s'est portée candidat, et Saint-Pierre du Vauvray pour l'instant. Donc, 'tendez ! Je l'avais dit plusieurs fois : c'est la CASE qui pilote l'étude urbaine, pour nous aider, enfin ça nous aidera, parce que maintenant, dans un PLU on est obligé de faire un PADD [Projet d'Aménagement et de Développement durable, Ndr] et caetera, de faire des études plus... paysage et caetera [...] Personnellement, l'information avait été donnée, hein, l'information avait été donnée. C'est la CASE qui pilote et ELLE CHOISIT le bureau d'études, en tant que maire, on m'a demandé si je trouvais intéressant de faire une étude 1èere phase en marchant, j'ai dit oui, on m'a dit faites un groupe d'habitants et pas d'élus, parce qu'ils sont adjoints, ils ont participé à prendre des notes et caetera, on a pris des habitants de Saint-Pierre, avec un échantillon, même avec des gens qu'avaient, qui venaient d'arriver dans Saint-Pierre, et puis ça a été très riche, ça s'est très bien passé, le bureau d'études est très satisfait de ce qu'il a pu recueillir comme remarques. Donc y a de la transparence."
Ouf, quelle phrase ! Je reprends son souffle :
D'accord. C'est la CASE qui pilote le projet. Jamais nous n'avons prétendu que ce projet venait de la municipalité. Pas plus que d'autres travaux. Simplement, des élus demandent des informations.
Selon Jérôme, le maire a interdit à la CASE de lui communiquer des documents concernant cette étude, il n'a pas prévenu certains des élus, ni en amont de la démarche, ni en aval quant aux résultats. Il n'y a aucune transparence. CQFD.
Et le maire continuera de ne pas répondre aux conseillers. "Pour l'instant, c'est pas l'sujet, alors, heu, hein !"
Jorge PINTO à Pierre Denis : "Monsieur Pierre Denis, je crois que je vous l'ai dit en aparté, mais je sais pas si je vous l'ai dit en conseil, mais en tant que conseiller, c'est aussi à vous de venir au devant des informations à la mairie de Saint-Pierre, et d'interroger les élus, on attend pas que tout arrive comme ça, c'est important. Je pense que les gens qui sont intéressés, qui souhaitent être au courant, ils viennent, ils s'informent, c'est votre rôle aussi de venir prendre des informations et pas arriver simplement à un conseil en tant que, comme un, excusez-moi, j'ai rien contre les profs, comme un prof qui demande à ses élèves s'ils ont bien fait leurs devoirs".
Jérôme rappelle qu'il passe toutes les semaines, et qu'il n'a jamais aucun courrier.
Venons-en à ce qui semble intéressant au maire : "Moi ça me parait intéressant d'avoir des gens qui sont pas mouillés dans la politique tous les jours, qui tirent des plans sur la comète, je veux dire, donc, c'est des gens qu'ont des besoins, le sentiment de citoyens"
Ca veut dire quoi des gens mouillés dans la politique ?
C'est quoi ce terme de "mouillé" ? Comme on dit "des politiques mouillés dans des affaires" ?
Nos élus d'opposition ne sont mouillés dans aucune affaire. Et ils auraient du mal à l'être : ils ne peuvent pas faire d'appels d'offres, ils ne peuvent donc toucher de commissions de-ci, de-là ; n'ayant pas le pouvoir d'influer sur des places ; ne pouvant exercer par leurs fonctions de pressions sur quiconque ; ni octroyer des avantages à certains ; n'ayant aucun pouvoir sur les finances, ils ne peuvent pas non plus détourner d'argent à des fins autres que le service public. Donc "mouillés", c'est un terme qui me semble bien inapproprié, voire insultant.
Mouillés ? Le maire utilise ce terme apparemment pour dire qu'ils font de la politique. Bigre ! Les gens du parti dans lequel il fait de la politique ou qu'il côtoie au sein de l'agglo, François Loncle, Franck Martin, Marc-Antoine Jamet sont-ils aussi mouillés en politique tous les jours pour notre maire ?
Mouillés en politique... Je vais pas titiller les points virgule, je ne vais prendre ni mouchoir ni gants pour essuyer l'humidité et les postillons qui collent à l'adjectif. Soit le maire s'est trompé dans le terme, il s'excuse et ce n'est pas grave, soit il considère que tous les politiques sont mouillés, soit c'est de de l'insinuation ou de l'insulte.
Oul, il parle à des personnes impliquées en politique. Alain Loëb déborde. Les élus d'une opposition qu'il s'est lui-même construite sont honnêtes. Ah, zut, dommage.
Jorge PINTO : "Il faut qu'on soit clairs, il faut qu'on soit clairs ! Attends, je finis ! Il faut qu'on soit clairs. On est dans un conseil, on a une opposition. J'ai pas envie de travailler avec l'opposition. Donc les éléments ils sont là, ils sont à votre disposition parce que vous êtes conseillers, vous avez le droit de les consulter et de venir en prendre connaissance, c'est pas à moi d'aller mettre dans votre casier... Vous pouvez vous intéresser, interroger, venez, mais pas du tout. Mais effectivement, moi je le dis, j'ai pas honte de le dire, si je veux monter un groupe de travail, si je dois..., j'ai pas du tout envie de parler avec une opposition qui va être constamment en train de me ... de... de casser tout ce qu'on fait derrière ou de titiller sur un point virgule. Non mais faut être clair, je fais pas de politique."
Je vais laisser Jorge PINTO titiller son propre point virgule. J'ai eu l'occasion de m'exprimer sur les écrits du maire ici. Donc le premier adjoint ne fait pas de politique... Il n'est pas élu en train de s'en prendre à ce qu'il nomme leur "opposition" ? Une opposition qu'ils ont fabriquée eux-mêmes pour avoir mis les quatre élus trop entreprenants à l'écart.
Soit. C'est quoi "faire de la politique" ?
Jérôme est conseiller régional, et il fait bien son boulot de conseiller. Président du SCoT. Il se bat pour mettre en place un EPTB pour gérer les berges de Seine. Président de l'Agence de l'Eau. Conseiller municipal. Professeur de physique au Lycée.
Laetitia est secrétaire régionale de son parti, EELV, une mission à laquelle elle se donne à fond, et je pense que les militants lui en sont gré. Elle enseigne le français au collège et je sais la passion qu'elle y met. Elle est conseillère municipale, et elle s'est présentée aux suffrages aux cantonales et aux législatives. Déléguée syndicale aussi.
Benoît est directeur d'un théâtre qui est un phare culturel dans notre agglo, conseiller municipal. Proposer de la culture à tous, avec talent et de brio, c'est un acte culturel. Donc politique.
Pierre, professeur des écoles, et conseiller municipal. Il est pertinent tout autant qu'il peut paraître impertinent. Pas de travers, pas de faux-semblants, ça va tout droit. Sur l'école il est compétent. Quand Juliette Kaaouche dit "Alors, c'est vrai que maintenant quand on va travailler sur l'école, moi, j'ai pas envie de t'inviter. Voilà c'est clair et c'est net !", forcément je m'interroge. Il est professeur des écoles dans le bourg voisin. Son travail est apprécié. S'il y a bien une compétence qu'il a, c'est l'école. Et la municipalité décide de lui interdire de participer à l'élaboration des projets concernant l'école.
Mais de grâce, monsieur PINTO, ne venez pas dire que les choix que l'on propose aux citoyens ne sont pas politiques. Les choix en matière de gestion, d'économie, de partage, de solidarité, de développement du territoire, de préservation des paysages, de qualité de vie, d'éducation, de l'emploi, d'environnement, de transport, d'habitat SONT des choix politiques. Et citoyens. Contrairement à ce que pense le maire, quand on fait de la politique, on est avant tout citoyen.
Monsieur PINTO, pour faire de la politique - quel que soit le terme que vous utilisez pour dire ce que vous faites dans une assemblée élue -, vous êtes payé. Ou indemnisé, si vous voulez. Benoît, Laetitia, Pierre le font bénévolement. Pour la collectivité, si tu veux bien. La morale à deux balles, excuse-moi, mais tu te la fais pour l'auditoire. Jérôme, pour toutes ses activités, c'est 700 € de différence entre être conseiller régional, président du SCoT, président de l'agence de l'eau ET prof, ou simplement professeur. Nous n'avons pas les mêmes objectifs. Allez, je te revouvoie, si ça peut vous faire plaisir.
La politique, pour moi, c'est confronter des projets d'avenir, en débattre, et par consensus, avec les élus et la population, faire des choix. Ce n'est pas refuser d'écouter, mettre l'information sous scellé et faire les choix qui engagent tout le monde à l'insu de tous.
Dans le parti où la municipalité milite, le PS, on ne fait donc pas de politique ? Ce n'est pas dégradant, contrairement à ce qu'en pense M. Pinto, la politique. C'est dégradant que de participer aux équilibres entre les gens, et aux équilibres entre les habitants et leur territoire ? C'est dégradant que de vouloir se battre pour ses valeurs, de proposer aux citoyens et aux électeurs d'autres choix de société ou de vie, de proposer des projets ? Les électeurs choisiront, ou pas d'y adhérer, de toutes façons ; et de participer ou pas à la vie publique.
Dites-nous : où sont les promesses faites aux électeurs en 2008 ? On va parler des jardins ouvriers plus bas, mais l'aménagement des berges, le jardin public, le lieu d'accueil pour la jeunesse, je ne parle même pas du centre de loisirs, mais simplement de la promesse de développer les activités périscolaires, de développer l'offre sportive et culturelle, c'est où dans les cartons ? La création du service jeunesse, initiée par Benoît - qui se fera exclure de la majorité pour ça -, elle en est où ? Il est où le conseil municipal jeune ? Elles sont où les commissions ouvertes aux habitants ? Quant à la commission finance ouverte, n'en parlons même pas.
Cyberbase pour ceux qui n'ont pas la chance d'être équipés, ou qui n'ont pas de formation, pistes cyclables, syndicat mixte de la gestion des bords de Seine, vous en pensez quoi ? Qu'en est-il du PLU ? Et si la CASE s'empare du projet de l'aménagement du centre-bourg, c'est tant mieux, parce qu'il a grand besoin d'être refait à neuf.
On parle des transports ? Du train ? Du bus ?
Mieux rendre compte de l'action des représentants de la commune à l'agglo, ça aussi c'était une promesse. On ne sait même pas ce qu'ils votent, nos délégués. Ni pourquoi.
Parlons des projets maintenant. Très bien que les travaux soient faits par la CASE sur les fonds de concours. Mais les projets vraiment initiés par la commune, ils sont où ? Le projet de trois ou quatre T2 dans le "château", auquel nous ne pouvions pas croire et auquel nous n'avions pas cru ? Il est caduque. C'est le maire qui le dit, et il semble le reprocher à Laetitia. Tant mieux si le projet est enterré, c'était irréalisable. Que reste-t-il ?
Est-ce parce que l'opposition a bloqué les dossiers ? Avec seulement 4 voix contre 10 ? Ils ont le dos large.
Je préfère les gens qui tirent des plans sur les comètes à ceux qui tirent des croix sur leurs promesses.
Je ne vais pas épiloguer sur les propos de l'adjointe Kaaouche, qui ne dit rien de moins que la même chose que Jorge PINTO. Elle ne veut pas travailler sur du vent ? Il y a tous les sujets cités plus haut sur lesquels ils peuvent travailler. En tous cas, elle non plus ne veut pas travailler avec l'opposition. S'il vous plaît, arrêtez de faire croire que c'est leur faute. C'est le bilan de la majorité municipale que je viens de faire, pas celui de l'opposition, du haut de ses quatre voix. Quatre.
La démocratie locale, elle tient aussi pas son activité associative. C'est une main d'oeuvre gratuite la plupart du temps. J'en sais quelque chose, j'en fais partie.
Ce sont aussi tous les gens des associations qui permettent le sport pour tous, la culture, la musique, le nettoyage, l'entretien des équipenments collectifs, qui offrent une vie plus épanouie et plus sociale.
Aussi je vois d'un drôle d'oeil la démission de tout le bureau de l'EAV, pour raison d'ingérence de la municipalité. Les assos, c'est les assos. Ils bossent pour rien ou presque, mais produisent une très grande richesse. Il faut aider, pas prendre la main.
Les associations, il faut les rassembler, pas les contrôler. Ca ne sert à rien. Sauf à faire partir les gens de bonne volonté et qui font vivre la commune.
Les adhérents et responsables des associations sont des personnes adultes et responsables. Il serait bon de les respecter comme tels, et de respecter leur travail.
Avant de rentrer dans le vif du sujet de ce conseil, je voudrais dire un mot sur cette petite phrase qu'a prononcée Alain Loëb, maire, et qui passerait presque inaperçue : "Comme c’est vrai qu’on a peu de foncier, mais ce foncier là, il permettra d’avoir du foncier, puisqu’il y a quand même une friche industrielle qui est dans les paramètres, dans l’étude, puisqu’elle est financée à 120.000 euros, mais par la Région et l’EPFN, donc il y a quand même en foncier, pour l’avenir, y a des réserves suffisantes et qu’y faudra phaser pour pas déséquilibrer, disons, la démographie de la commune trop brutalement, comme certaines communes se trouvent en difficultés pour leurs équipements collectifs."
Pardon ?
Dans des heures où le risque d'une fermeture de classe pèse sur l'école, il souhaite phaser le foncier pour éviter de déséquilibrer la démographie ? De quelles communes parle-t-il ? C'est Saint-Etienne du Vauvray qui est en difficulté pour ses équipements ? Parce qu'ils ont trop de gamins ? Si c'est ça, il nous faudrait éviter d'avoir trop d'enfants comme à Saint-Etienne ?
Mais nous c'est le contraire. On risque une fermeture de classe parce qu'il manque quelques enfants à l'école. La situation "démographique" sera rétablie très bientôt dans les écoles de Saint-Pierre, grâce à la bonne volonté des enseignants. Et notamment des enseignantes de maternelle.
Les équipements collectifs ça coûte trop cher ? Il faudrait peut-être considérer que l'éducation, ce n'est pas qu'un coût, c'est un investissement. Si on croit en l'avenir.
cliquez pour aller sur la video

Conseil municipal du 5 septembre 2012, du côté de Saint-Pierre du Vauvray

Les quatre vont-ils continuer à perdre leur temps dans des conseils municipaux stériles, ou vont-ils démissionner ?
Les séances du conseil municipal commencent toutes un peu de la même façon : "Je vous demande de retirer votre pied professionnel", "vous vous mettez pas là", "reculez-vous"...
On passe ensuite à l'ordre du jour des délibérations, puis le conseil approuve le compte-rendu. Quelques sornettes qui soient écrites dedans.
Je suis de plus en plus interpellé publiquement au cours des séances de conseil, sans pouvoir répondre ; Laetitia, Jérôme, Benoît et Pierre sont la cible de l’agressivité du maire, et ses adjoints disent que s'ils n'ont pas d'informations, c'est parce qu'ils ne veulent plus travailler avec eux. Ils se font couper la parole, on ne tient compte en rien de leurs remarques ou de leurs propositions.
Quoiqu'il arrive, quelle que soit la délibération, le maire a sa majorité derrière lui et fait le plein de ses voix. S'ils dérogent, il y a suspension de séance, et ils se rangent dans le rang. Ou bien, Alain Loëb ne tient pas compte des demandes de sa propre majorité, comme au cours du scrutin qu'on verra à la fin de ce conseil.
Et les compte-rendus, Loëb y écrit ce qu'il veut. Ça ne le dérange pas de tordre la vérité pour faire sa promo. Ils seront reproduits sans doute dans le journal de la commune, et on peut penser qu'il doit déjà réfléchir à l'écriture de ses voeux.
Au final, les anciens adjoints et conseillers qui ont aidé à faire élire le maire, ont été virés pour une majorité plus docile. Ils ont accepté de rester dans l'opposition pour apporter leur contribution au développement des projets de la commune et la conduite des affaires de la commune.
Peine perdue. Non seulement ils ne sont pas écoutés, non seulement leurs propositions ne sont pas prises en compte, mais en plus on entend que la majorité actuelle aimerait bien qu'il n'y ait plus d'opposition pour pouvoir travailler.
L'heure des comptes est peut-être arrivée pour les conseillers d'opposition ? Vont-ils continuer à perdre leur temps dans des conseils municipaux stériles, ou vont-ils démissionner ? Ils seraient peut-être plus utiles à formuler leurs propositions et leurs projets avec des gens ouverts au dialogue.
Zut ! A défaut d'être sympas, ne pourraient-ils être courtois ? Et à défaut d'être courtois, ne pourraient-ils être au moins respectueux ? Rien. Pas sympas, pas courtois, pas respectueux, ils s'adressent à nous par voie de recommandés avec avis de réception, mais ne répondent pas. A part envoyer les gendarmes ou les avocats de temps à autres. Les insultes, le mépris, l'incorrection, les réponses aux avocats (j'ai pas les moyens de la mairie, c'est moi qui répond à son avocat),les emmerdes pour dire court, si le maire a l'habitude de citer Sarkozy qui cite Mitterrand - je ne suis pas votre élève -, je vais citer Chirac : "cela m’en touche une sans faire bouger l’autre".
Ce qui me chagrine, ce sont les ratés de la commune. L'ambiance de plomb. Les classes qui ferment. Le peu de soutien à l'école, c'est un euphémisme. Les trottoirs refaits à neuf pour l'enfouissement des réseaux, tout rikiki, dans un état pas possible. Sans la fibre en plus. L'état des berges. La gabegie. Le peu de collaboration du pôle de communes. L'abandon des projets. L'absence de communication, ou presque. Et quand ils communiquent, c'est pour dire ça. Enfin, tout plein, tout plein de choses, mais son antipathie envers moi et les amis, je m'en fous un peu.
Des compte-rendus de conseils municipaux
Il n'y a bien qu'un compte-rendu de séance. Mais il y a deux documents qui sont édités. Il y en a un qui ne contient que les délibérations, il est tamponné par la mairie, le maire certifie que les délibérations qui y figurent ont été déposées en Préfecture. Il contient le minimum.
Et il y en a un qui est destiné aux habitants, et qui est seulement tamponné des initiales AL pour Alain Loëb.
Les remarques lui sont remontées par courrier pour les intégrer dans le compte-rendu pour corriger "les erreurs". Il ne ne répond pas. Il ne corrige pas. Il écrit ce qu'il veut.
Il le droit d'écrire ce qu'il veut mais il écrit surtout n'importe quoi lorsqu'il qu'il dit qu'il veut éviter un recours comme Monsieur Bourlet de la Vallée en a l'habitude. C'est faux.
Lorsque Benoît préfère s'abstenir pour un vote. Un scrutin secret pour une suppléance avec un seul candidat. Bigre ! « Y a un vote à bulletin secret, vous devez respecter votre fonction. »
Le conseil ne voulait pas du scrutin secret, son premier adjoint le premier.
Ce sera l'occasion pour le maire de s'en prendre un peu à Benoît et pour ça, il fera une implacable démonstration par l'absurde :
"C'est que comme y avait un vote à bulletin secret, monsieur Benoît Geneau ne peut pas s'abstenir. Soit qu'il allait voter... [Laetitia dit que c'est une abstention, le maire poursuit] Nan, c'est un refus de vote. Nan, nan. Nan, nan. Vous... Nan, nan, vous interprétez mal l'article. Vu qu'il a pas voté, qu'il a pas été dans l'isoloir, si il voulait s'abstenir, il allait voter, et dans ces cas là, il mettait un blanc ou une enveloppe vide, donc il ne participait pas au vote. Là on avait un vote à bulletin secret, on est obligé d'aller à l'urne sinon, c'est un refus de vote. Le citoyen qui ne vient pas voter, c'est un refus de vote. Je suis désolé, c'est pas de l'abstention."
Exit l'abstention en france, Il ne faut plus parler de taux d’abstention, de records d’abstention, ou autres abstentionnistes. Nous avons des taux de refus de vote, des records de refus de vote, et autres refuseurs de voter. CQFD.
Y en a d'autres des comme ça au cours du conseil et dans le compte-rendu ? Des omissions de choses qui sont bien présentes, des additions de choses qui n'y figurent pas, on est dans l'interprétation très libre.
Vous pourrez découvrir une séquence des plus cocasses là encore : Jérôme avoue là son ignorance. Plutôt que de passer pour un imbécile à donner son avis sur des questions qu'il n'a pas comprises, il s'enquiert de savoir ce que cela veut dire. Effectivement il connaît les logements locatifs sociaux ou le prêt locatif social, mais il en ignorait les acronymes. Dans ce cas là on demande pour éviter de dire n'importe quoi.
Réponse cinglante du maire : "Alors monsieur Bourlet de la Vallée, vous siégez en tant que Président du SCoT à ces commissions, je vous ai vu régulièrement. Je vais pas faire le glossaire, monsieur, mes collègues me l'ont pas demandé. Vous connaissez parfaitement la réponse."
"Non", dit Jérôme. (Quoi ! Il ne sait pas tout ?)
"Je suis pas votre élève, donc j'ai pas à vous répondre là-dessus. Vous connaissez parfaitement le sujet, alors expliquez-le."
"Mais non", répond Jérôme, "quand je ne connais pas les choses, ça ne me dérange pas de le dire. Je vous demande, je ne connais pas. Je ne connais pas"
"Bah si vous connaissez, vous connaissez."
Jérôme continue d'affirmer qu'il ne connait pas.
Le maire se tourne alors vers son premier adjoint, qui hoche la tête négativement en disant à voix basse "Je connais pas."
Je m'attends donc à ce qu'Alain Loëb donne publiquement une leçon à l'élu. Mais ça ne vient pas...
Il trouvera finalement la réponse sur le web... Allez, c'est ici, et vous trouverez aussi les vidéos, qui elles, ma foi, ne disent pas tout à fait la même chose que le compte-rendu officiel du maire.
On dirait bien que la campagne du maire est bel et bien lancée, et j'ai comme dans l'idée qu'en guise de projets, on risque d'avoir le droit à de l'attaque personnelle. Le conseil, c'est par là...

Ordre du jour et approbation du précédent compte-rendu.

Cherchez Charlie (une question à huis-clos, sa réponse à lui clot)


A Saint-Pierre du Vauvray, la municipalité change d’avis sur la fibre optique. Mieux vaut tard que jamais…

A Saint-Pierre du Vauvray, la municipalité change d'avis sur la fibre optique. Mieux vaut tard que jamais...
Cette question est portée par Laetitia depuis le début des travaux d'enfouissement des réseaux. Elle a été posée à plusieurs reprises depuis 2010, par Laetitia ou Jérôme, sans qu'ils soient écoutés, entendus ou compris.
Bien qu'il ne s'agisse pas dès maintenant de passer la fibre, il s'agit de coller au plan de l'Etat, de la région et de la communauté d'agglomération en matière d'infrastructure numérique. Pour l'instant, on plante des fourreaux vides, très peu coûteux, prêts à recevoir la fibre quand la question sera posée : "voulez-vous la fibre ?" [oui] "Où sont les fourreaux pour la poser ? [euh ?]
Ces plans sont en quelque sorte des poupées gigognes, où quand on ouvre un plan, il y en a un autre à l'intérieur, plus petit, imbriqués, toujours un peu moins disant, et pourtant, ils restent complémentaires.
La dernière poupée, c'est la commune, celle qui s'ouvre ou ferme le réseau. Par méconnaissance, on peut ne pas comprendre l'intérêt de la fibre optique, parce que l'ADSL semble déjà bien suffisant à l'heure actuelle pour tous les besoins numériques.
Si aujourd'hui, l'offre et le débit semblent suffisants, les besoins de demain seront bien moins couverts, et la fracture numérique coupera de nouveau les territoires, les plus denses bénéficiant des avantages du réseau THD (très haut débit), les zones moins denses ou les communes rurales restant en retrait quand elles ne se seront pas préparées. Et elles ne répondront plus aux critères de choix d'implantation, tant des particuliers, que des entreprises.
Quels services quand on a accès déjà à Google, aux sites internet, au réseaux sociaux, à la vidéo, et qu'on peut regarder la télé via sa box, téléphoner, et même échanger avec ses collègues ou sa famille via skype, ou autre outils de communication et de partage ?
La télévision, déjà pas encore entièrement en HD, et les services vidéo réclament toujours plus de débit pour plus des résolutions toujours plus hautes, la 3D. Pas seulement pour la TV, pour les vidéos on-demand, en streaming, les vidéos sur internet, les communications, la messagerie unifiée,... On a besoin de débit pour les images, dont les résolutions et les tailles augmentent aussi, pour la télémédecine, le télétravail, la visioconférence, pour l'internet, les réseaux sociaux, les échanges de documents, le stockage en ligne, la télésurveillance, les jeux, le e-learning, l'éducation, les ENT, le e-commerce, les services administratifs... Et tout cela ne vaut que pour les services actuels, d'autres services verront le jour d'ici 2025, qui nécessiteront des débits toujours plus importants.
Tout élu ou responsable du territoire doit prendre ces données en compte pour que les habitants, comme les professionnels, ne soient pas des exclus du numérique demain, pour que nos communes ne soient pas défavorisées, en perte de valeur.
Le 3 mai dernier, donc, pour la municipalité, les arguments en défaveur de la fibre, selon la municipalité, étaient :
  • Non. Pour l’instant ce n’est pas prévu. Alain Loëb, maire, pensait que si France Telecom avait prévu de faire de la fibre, c’est France Telecom qui aurait prévu de faire des réserves.
  • "Je pense que ce sont pas les municipalités qui ont la main-mise sur la fibre optique", avait-t-il ajouté.
  • "la fibre optique arrive là [Alain Loëb désignait les baies outdoor, NdR], et en général, la fibre optique, ils l’amènent pas chez les particuliers. Ils l’amènent sur les têtes de centrales."
  • “Vous êtes ingénieur en telecom ?”, avait-il demandé à Laetitia et Jérôme, moi je suis pas ingénieur en telecom, j’ai posé la question aux techniciens des centraux.
    C'est donc un technicien s'occupant de ces baies qui aura fourvoyé le maire, lui laissant accroire que la fibre n'avait pas vocation à venir jusque chez les particuliers.
Aujourd'hui, ça évolue, et "il y a une volonté des conseils d'adopter la ... fibre optique"
Pour suivre la teneur du débat, et constater comment on rate une opportunité, vous pouvez faire clic-clic ici...

Suivez nous

suivez-moi sur facebooksuivez-moi sur twitterabonnez-vous en RSS