C'est le printemps ! Primevères, jonquilles, jacinthes, forsythias, violettes et giroflées, saules pleureurs, prunelliers, c'est une explosion de fleurs, d'odeurs, de couleurs.
Les agneaux sont nés, les oiseaux s'égosillent à l'aube, et même
les hirondelles sont de retour... Seules les abeilles sont curieusement absentes de la fête... (
vivement l'interdiction, enfin, des insecticides néonicotinoïdes qui les déciment).
Mais quelle frénésie s'est emparée de nos édiles qui font couper les arbres partout dans le village ? Saule majestueux qui embellissait et maintenait la berge ; allée de peupliers qui asséchait le terrain de sport, tout en masquant l'énorme silo de béton qui n'embellit guère la promenade du halage ; deux arbres qui ombraient la sortie de l'école en été ; cerisiers fleurs... tout y passe.
D'accord pour débroussailler les bords de Seine et de chemins : d'accord, mais pourquoi s'attaquer à tous les arbres ?
Encore un coup pour faire chier les petits chiens et les écolos ? Ou bien y a-t-il une raison, genre : "Une belle allée béton-graviers, c'est quand même bien plus propre que de la nature ?"
Ah, vivre à la campagne... KAÏÏÏÏÏ !
Les travaux de la salle des fêtes de Saint-Pierre du Vauvray commencent. Près de 600 000 euros, ce n’est pas donné pour une rénovation thermique. C’est même plus cher que du neuf.
Nous nous y sommes opposés, démocratiquement, et nous avons expliqué pourquoi : certes, la salle sera plus confortable. Pour le prix, c’est bien le moins qu’on puisse avoir.
Mais le coût est énorme par rapport aux besoins.
Rappelons que la salle reste très peu utilisée. Pour l’essentiel, ce sont les activités associatives en soirée : gymnastique, danse, judo, et autres.
La salle des fêtes est utilisée également pour les repas des anciens, et plusieurs expositions et animations au cours de l’année : les expositions de l’A.P.U.R.E, l’exposition de peintures, la bourse aux vêtements, la fête de l’IMA (association musicale de Saint-Pierre, Saint-Etienne et Andé), le marché de noël, et la cérémonie des voeux.
La municipalité estime les dépenses de chauffage actuelles à 6000 € / an.
On oublie donc toute notion de rentabilité pour ce projet.
Si on arrive à baisser la consommation de 60%, nous pourrons économiser 3600 € /an.
En « seulement » 165 ans, nous aurons rentabilisé cette rénovation thermique.
On ne dilapide donc pas l’argent public, on investit à très, très long terme.
Oui, mais ça va être mieux, et il y aura une cuisine. Oui mais 165 ans !
C’était le projet de la municipalité avant les élections, restons démocrates.
Nous sommes favorables à la rénovation thermique, en privilégiant le plus possible les lieux les plus occupés, et ceux qui permettent de vraiment réaliser des économies, comme les écoles. Ou pour le département, dans la rénovation thermique des collèges, lorsque le chauffage représente la moitié du budget de fonctionnement d’un collège. Là il y a de vraies économies à faire.
On peut s’interroger néanmoins sur ce qui a provoqué cette inflation dans le coût démesuré de ces travaux au regard du retour sur investissement impossible :
Pour pouvoir se faire financer les travaux, il a fallu que la municipalité s’engage dans la « course aux subventions ».
Et le système, malheureusement, oblige à des montants plafonnés, mais oblige aussi à des planchers d’investissement.
Ce n’est pas un système qui incite à faire les économies nécessaires, mais au contraire peut obliger à dépenser plus que nécessaire.
C’est ainsi qu’on a vu le devis augmenter, augmenter pour atteindre ce plancher, en passant par exemple d’un chauffage, à 15 000 euros (plus n’aurait pas été rentable, selon l’architecte) à plus de 80 000 euros. C’est un exemple.
Le département et l’État vont en payer une partie. Si la subvention a été refusée pour 2014 par le département, celui-ci a proposé de redemander la subvention pour 2015. Et puisque les travaux commencent, il y aura dérogation pour pouvoir l’obtenir.
La commune pourra puise dans les fonds de concours de la CASE pour une partie. Les communes disposent dorénavant d’un budget fixé jusqu’en 2020 selon le nombre d’habitants (120 €/habitant) pour investir selon leurs choix.
L’État encore au travers des fonds de réserve du député.
La région apporte aussi une contribution, et puis la commune.
Tout le monde semble satisfait.
Dans ces moments où l’argent public est rare et où l’efficacité de chaque euro investi est demandée, on peut espérer que les travaux seront amortis d’ici la fin du 22ème siècle.
Bien entendu, la promesse de ne pas augmenter les impôts doit être tenue. Il n'y a plus qu'à espérer que la rénovation thermique d'une salle des fêtes, pour près de 600 000 € favorise l'emploi et relance la croissance. Parce que pour ce qui est des économies...
Nous vous faisons découvrir une voie désormais communale, donc publique : le Val Liard. Une nouvelle route pour les Saint-Pierrois...
Une impasse un peu absurde, en sens interdit, on ne peut pas y accéder. Elle est réalisée sur fonds publics.
Partons tout de suite à sa découverte :
Nous "nous" sommes offert une très belle route. Pourtant lors du vote du 12 juillet 2012, les arguments n'étaient pas nombreux.
En gros, l'habitant payait ses impôts, et nous nous serions collectivement engagés en laissant un propriétaire construire cette habitation et l'agrandir.
Les arguments développés ce jour là :
- C'est un citoyen qui paye ses impôts comme tout le monde (répété plusieurs fois).
- Cela devait permettre de réparer les ornières dans le chemin vicinal.
- Le maire y était déjà allé, pour faire demi-tour avec un véhicule, déjà, c'est pas facile.
- Le passage de la voie privée dans le domaine communal ne devait pas forcément entraîner les travaux. Forcément, ils sont faits.
- "Historiquement, on a laissé construire cette habitation, a l'a laissée s'agrandir, c'est des choses qu'il faut régler à un moment. On peut pas dire : ça risque de nous coûter cher !" Ce n'est pas nous, citoyens, qui l'avons laissé construire ou s'agrandir.
- "On va pas lui faire une voirie avec du bitume comme ça. Même si je demande un camion à l'agglomération, même pour faire un rebouchage, ils n'interviendront pas parce qu'elle n'est pas communale."
vous pouvez regarder ci-dessous, ou dans son intégralité
ici.
Bilan des courses :
- L'accès aux services de Veolia, qui intervient 1 ou 2 fois/an, n'est, semble-t-il, qu'un prétexte. Les ornières qui devaient être rebouchées sont dans le même état qu'avant, pas de parking pour eux en haut, un arbre au milieu du chemin en démontre l'intérêt. A-t-on demandé à l'entreprise quels en étaient l'urgence et le besoin ?
Le parking de l'église, les escaliers du village - église, cimetière -, parking de l'école, trottoirs en très mauvais état dans des endroits stratégiques (rue de la gare, école, chemin de halage, le bout de l'allée du Roule, etc) étaient peut-être des priorités ?
Il suffit de voir l'état des pauvres escaliers, qu'empruntent les personnes de tous âges pour aller à l'église ou au cimetière : ils sont glissants, dangereux, mal entretenus, pas éclairés, pleins de mousses et de végétations, les feuilles s'y accumulent.
- Sur le panneau "sens interdit" : c'est idiot, il place chaque jour les riverains dans l'illégalité, leur faisant risquer à chaque passage une peine de 4 points de permis et 135 € d'amende.
- Le maire ne pouvait pas y faire demi-tour facilement, rien n'a changé sur ce point.
- Historiquement, en tant que contribuables, nous n'avons pas à être responsabilisés et nous ne sommes pas engagés sur le fait qu'on (la municipalité, quelle qu'elle soit) ait laissé la maison se construire et s'agrandir (sous-entendu, sans autorisation), et donc de nous mettre devant le fait accompli de devoir régulariser une situation, même et surtout si cela doit nous coûter cher.
Nous précisons que nous n'avons rien contre ce riverain. Tant mieux pour lui si son bien est valorisé, et son confort amélioré.
Nous nous demandons pourquoi privilégier une route si peu usitée, par si peu de personnes, et de mémoire pas en si mauvais état, quand des besoins sont criants dans les passages, voies et trottoirs du village, pour un grand nombre ?
En 14 secondes, juste pour sourire...
Jean-Luc, Philippe & nono
Le bruit court depuis longtemps que le Mutant de la commune de Saint-Pierre du Vauvray pourrait fermer.
Les coopérateurs, sociétaires du groupe COOP, les habitants et clients du magasin, et bien sûr des employé-e-s du magasin sont très inquiets sur son devenir. Sur leur avenir...
Leader Price, enseigne du group Casino a racheté 47 « le Mutant » et en affilie 90 autres en Normandie et en Picardie.
Mais le mutant de Saint-Pierre du Vauvray ne fait pas partie des 47 mutants rachetés. Il fait « malheureusement » partie de la liste des 18 magasins de l’enseigne « le Mutant », qui disparaît, pour lesquels aucune solution n’a pas encore été trouvée.
Une réunion locale des coopérateurs a eu lieu le mardi 13 mai à la salle des fêtes de Saint-Pierre du Vauvray.
Eric Lemoine, responsable communication du groupe Coop, a d’abord dressé le bilan du groupe. Il est sévère : après une perte (résultat d’exploitation) de 12,4 millions d’euros en 2012, le groupe affiche une perte de 11,5 millions d’€ en 2013.
- En conséquence, le groupe a présenté un troisième plan social en 3 ans. 260 emplois avaient été supprimés lors des 2 plans précédents. Pour ce troisième Plan Social de l’Emploi (PSE), ce sont 382 emplois qui sont menacés - les chauffeurs sont licenciés et la logistique est confiée à 2 opérateurs extérieurs ;
- Le groupe cesse ses activités de pure proximité (MUTANT EXPRESS, C’EXPRESS et POINT COOP) ;
- L’activité discount ne cessant de diminuer, le groupe espère augmenter l’activité drive ;
- et 47 magasins « le Mutant » revendus à l’enseigne Leader Price, 90 affiliés, et 18 dont le sort est sur le fil du rasoir. Dont le magasin de Saint-Pierre...
Monsieur Lemoine a voulu se montrer rassurant : pour les 18 magasins qui ne font pas partie du plan de rachat ou d’affiliation, une solution serait en train de se dérouler. Mais dans le secret, pas le droit d’en parler.
Le responsable de la communication s ‘est dit quasi-certain que le magasin serait encore ouvert dans les 2 ans à venir. On devrait le savoir entre juin et septembre, c’est promis.
Le groupe s’engage à informer.
Elus, CASE et municipalité en tête, ne doivent pas détourner le regard !
Je regrette que la mairie ou l’intercommunalité n’aient pas été invités à cette réunion. Ce sont les grands absents, alors que ce commerce est essentiel pour les habitants de la commune, et au-delà, des communes environnantes : Muids, Connelles Herqueville, Andé, Saint-Etienne et alentours, sont aussi concernées.
C’est essentiel, et il n’y avait aucun élu, hormis Jérôme Bourlet et Linda Lamot.
C’est une question de survie pour le pôle secondaire que nous sommes sensés représenter !
Pour les habitants du coin, c’est un commerce indispensable et complémentaire des autres commerces.
Pour les personnes âgées, pour ceux dont la mobilité est réduite, mais aussi pour tous : l’accueil est de qualité, de proximité, et qui permet d’assurer la totalité des besoins quotidiens localement.
Les élus – CASE et municipalité en tête - ne doivent pas détourner le regard !
Tout le monde ne peut pas aller au drive, commander sur internet, ou sinon... augmentez les transports en commun, donnez des accès et des formations internet ?!.
Le groupe COOP se veut rassurant, les sociétaires, les clients, les habitants et les employés restent inquiets.
M. Lemoine s’est voulu rassurant, s’estimant quasi-convaincu que cette surface ne fermerait pas dans les 2 ans.
Et pourtant, à une question sur la clause de 5 ans pour pouvoir récupérer ses parts, il explique à l’assistance que les sociétaires pourront récupérer leur dû plus tôt... dès la fermeture du magasin.
Il y a de quoi être raisonnablement très inquiet.
Il y a de quoi se mobiliser pour que cela n’arrive pas.
Nous avions vu que le programme était copié-collé. Le programme, c'est une partie du nôtre, qu'on avait distillé au cours de la campagne, puis distribué bien avant celui du maire sortant. Pour le programme, le maire a donc été piocher ses idées chez nous. Et pour le texte des articulations, il a été sur servir sur une liste d'opposition de Camaret, en Bretagne. Ca ne se verrait pas trop, pensait-il.
Ils savent pourtant qu'une simple recherche sur Google ne prend que quelques instants, et qu'on le verra. Le maire en a fait l'expérience lors de ses voeux, quand, à 2 reprises, il pompe allègrement ses collègues, changeant juste le nom de la commune, mais sans bouger une virgule.
J'aurais moins l'impression d'être pris pour un imbécile si les mots étaient plus simples, certes, mais s'adresseraient à moi.
C'est un peu comme les vacances : on écrit des cartes postales à ses amis, sa famille. Et on fait toujours attention toujours d'avoir une petit mot différent et personnel pour chacun des destinataires.
Ecrit par la liste de Camaret : Une forte démocratie locale.
[...] Un soutien financier, technique et humain à toutes les associations qui dynamisent notre Commune, dans tous les secteurs et relaient les attentes des habitants.
Un effort accru de communication pour faire circuler l’information, expliquer les décisions, recueillir les propositions.
Repris sur la profession de fois de M. Loëb : Une démocratie locale.
avec Un soutien financier et une aide technique à toutes les associations, [avec votre participation à nos projets majeurs (aménagement du centre bourg), avec une consultation de la population lors de décisions touchant votre cadre de vie (éclairage public)], avec un effort accru de communication pour expliquer les décisions, recueillir les propositions et faire circuler l’information.
C'est vrai qu'au milieu du texte de Camaret, le maire à inséré 2 de nos propositions. Ce n'est donc pas entièrement pompé sur le site de Camaret.
Ecrit par la liste de Camaret : nous élaborerons une solide stratégie budgétaire et économique, soucieuse de la bonne gestion, à court, moyen et long terme, des finances communales, tout en répondant aux besoins essentiels et immédiats de l’ensemble des habitants.
Repris sur la profession de fois de M. Loëb : Une solide stratégie budgétaire et économique soucieuse de la bonne gestion des finances communales tout en répondant aux besoins essentiels et immédiats des habitants.
Ecrit par la liste de Camaret : une politique du cadre de vie ambitieuse, réfléchie et concertée en matière de voirie, d’eau et d’assainissement, de transports, de logements de développement économique, du maintien du commerce et de l’artisanat local.
Repris sur la profession de fois de M. Loëb : Une politique du cadre de vie ambitieuse, réfléchie et concertée pour permettre le traitement des dossiers en matière d'eaun d'assainissement, de transport, de maintien du commerce local, [de sécurisation du centre bourg est des entrées de village et de la valorisation de notre patrimoine et de notre environnement naturel.]
Pompé. Entre crochets, les arguments ajoutés, sortis tout droit de notre programme.
Ecrit par la liste de Camaret : La solidarité bien sûr : Afin d’ apporter aux Camarétoises et Camarétois les solutions les plus appropriées à leurs problèmes, tout en assurant le lien et le dialogue entre les générations (petite enfance, scolarité, adolescence, vie familiale et sociale, troisième âge).
Repris sur la profession de fois de M. Loëb : Une continuité de la solidarité, pour vous apporter les solutions les plus appopriées qui accompagnent chaque étape de la vie : petite enfance, scolarité, adolescence, vie familiale, troisième âge.
Les électeurs peuvent-ils douter de l'insincérité du candidat à l'élection ?
Ce sont juste des mots copiés sur le web, et des idées piochées dans notre programme qui nous sont servis. On fait une campagne et on présente un programme. On ne vend pas de la soupe aux électeurs...
On peut douter de la sincérité, et aussi de la capacité de travail...
Sur notre liste, quatre ex-adjoints, dont deux premiers adjoints, et un conseiller municipal, qui ont bien compris les erreurs à ne pas répéter. Nous travaillons en équipe et nous nous répartirons les compétences pour le conseil municipal.
Il n’y aura qu’une seule adjointe aussi : nous ne sommes pas là pour des places.
Nous sommes là pour faire avancer la commune, ensemble.
Je cite l’ami Denis :
« Le fait de ne savoir ni parler, ni écrire, d’être dans l’incapacité d’exprimer une pensée structurée, de prendre une décision constitue en soi un handicap insurmontable. »
Jérôme et Laetitia seront nos représentants à la CASE. Ils savent s’exprimer sans s’emporter, ni balbutier, animer un débat, négocier avec les autres maires, les institutions, les entreprises, et tous les partenaires. Ils savent prendre la parole en public, et nous l’avons tous constaté, sont plutôt doués pour faire des discours, c’est une chose, écrire et traiter les dossiers. Ils savent écrire, structurer leurs pensées et mettre en avant leurs arguments.
La CASE, son président Patrice Yung le rappelait cette semaine, c’est 75% de la vie des gens.
Nos représentants à la CASE ont deux rôles à jouer. Et il est intéressant de constater que sur le bulletin de vote, ces 2 rôles sont très clairement séparés :
-
Ils seront élus par les habitants pour défendre les intérêts des habitants et de la commune, faire avancer les projets pour Saint-Pierre du Vauvray, et défendre les intérêts des Saint-Pierrois. Nous avons développé un programme que nous avons élaboré avec les Saint-Pierrois. Parce qu’une fois élu, on devient le maire de tous les habitants.
Et évidemment, l’agglomération a un rôle prééminent à jouer pour aider la commune dans son développement.
Les élus de la commune sont aussi à pour être des médiateurs entre les habitants de la commune et l’agglomération, le Conseil Général ou la Région. On se doit de les aider dans leurs démarches, ou leurs dossiers.
-
Le deuxième rôle, c’est l’élu du conseil communautaire. Là, l’élu agit dans l’intérêt de tous les habitants de l’agglomération. Ce qui profite aux uns doit profiter à tous.
Patrice Yung a posé de bonnes questions : la compétence jeunesse doit elle revenir à la CASE pour aider les petites communes à réussir la réforme des rythmes scolaires ?
Comment aider à l’égal accès pour tous, sur tout le territoire, à la santé ?
Faut-il reprendre en régie publique le service de l’eau ?
Faut-il instaurer un bonus pour ceux qui produisent moins de déchets ?
D’autres questions se poseront, sur
l’énergie, et l’aide aux économies d’énergie, sur les transports aussi, où le rôle de conseiller est de réfléchir globalement aux transports pour les habitants du territoire ; et celui de l’élu local qui est un travail de proximité et de terrain, qui connaît les besoins des habitants de la commune et doit défendre leurs intérêts. Et bien d’autres questions encore...
Quelle expérience, et quelles qualités sont requises pour nos élus, à la mairie et à la CASE ?
Jérôme a été adjoint, mais très vite, Alain Loëb avait retiré toutes les délégations et tous pouvoirs d’agir à ses 3 adjoints. Depuis plus de 5 ans, il a néanmoins assumé son rôle au sein du conseil municipal. Comme Laetitia, comme Pierre, Jorge et Benoît. Les choses de la commune, ils les connaissent très bien.
Pour avoir voulu mettre en œuvre le programme pour lequel ils ont été élus en 2008, ils ont été soit démis de leurs délégations, soit démissionnés de leurs postes d’adjoint. Malgré cela, ils ont choisi de continuer à défendre les affaires de la commune. En désaccord avec les méthodes du maire. Mais qu’a fait le maire en 6 ans ?
A la CASE, il a été Président du SCoT jusqu’à la fusion CASE-Seine-Bord.
Lorsque le maire a voulu prendre la présidence du SCoT, à la place de Jérôme Bourlet, c’est le Président de la CASE, Franck Martin, qui s’y est opposé. Non par choix politique, mais uniquement pour une raison de compétence. Bien lui en a pris. On se souvient de l’opposition que le SCoT avait soulevé. Jérôme a écouté. Il a fait œuvre de pédagogie, il a négocié, il a pris en compte les intérêts de tous. Et le SCoT a effectivement été voté, et mis en place.
De quelles qualités Jérôme a-t-il fait preuve ? D’abord d’une grande capacité de travail, la maîtrise des dossiers, et l'écoute, qui lui ont permis de jouer son rôle de médiateur et de négociateur.
Ces qualités d’ouverture, d'écoute et de compréhension, nous en avons vraiment très, très, besoin aujourd’hui.
Laetitia Sanchez est à l’aise dans les réunions, et elle travaille énormément (plus que de raison, à mon humble avis). Habile en résolution de conflit – normalement -, elle y échoue étonnamment à Saint-Pierre. On verra pourquoi… rien qu’en regardant les vidéos en bas du billet.
J’ai dit plus haut qu’elle s’en sortait très excellemment, même en débat avec des pointures, ou bien lors de grands congrès, où elle peut, où elle sait se faire applaudir, à l’instar de personnes plus connues qu’elle, devant des centaines de personnes..
Mais regardez
ces vidéos de France 3 pour vous convaincre.
Qui est le plus à même de défendre les intérêts de la commune ?
Oui pour la CASE, mais pour la commune et ses habitants ?
Première et seule adjointe, Linda Lamot fait preuve d'une très grande capacité d'écoute et d'empathie.
C'est une femme de caractère, elle est très organisée, attentive et au service des autres. Aujourd'hui, son temps libre elle l'offre à l'école maternelle où elle réalise bénévolement des ateliers informatiques avec les petits.
Elle connaît le village, elle en connaît les gens, elle a le sens de l'équipe et du partage. Son esprit d'écoute, sa cordialité, son sens de l'organisation, elle veut les mettre désormais au service de tous les habitants. C'est tout naturellement que nous lui avons demandé de bien vouloir être l'adjointe de Jérôme. Nous sommes heureux qu'elle ait accepté.
Nous l’avons dit : cette mandature sera placée sous le signe de l’équipe. Nous ne sommes pas là pour des places, mais pour nous mettre au service de la commune et de ses habitants. Chacun de nous a des aptitudes et des qualités diverses.
Il n'y aura pas d'autre adjoint, car chacun d'entre nous pourra orienter chaque personne vers l'élu qui sera le plus à même de résoudre une situation.
Nous profiterons des compétences de chacun, en matière de gestion, de communication, de négociation, en matière de gestion des ressources humaines, d'éducation, d’urbanisme, de connaissance du territoire et des institutions, pour relancer l'élan de la commune.
C’est vrai, on a des projets. On peut ne pas être d’accord, mais les compétences pour les mettre en place sont avérées. Nous vous promettons la transparence, et l'ouverture. Nous ne mènerons pas nos projets seuls, nous vous inviterons à en débattre et à y participer si vous le voulez. Et nous les mènerons à terme.
Dimanche, nous élirons un maire pour les six ans à venir. Le maire se doit d’être respectueux, poli, et à l'écoute de tous les habitants. Nous voterons aussi pour une équipe et des personnes capables de monter des dossiers, de les défendre, et de les faire aboutir, et qui ont envie d'animer le village. Nous en avons tous envie. Nous tisserons des liens entre les habitants, nous créerons des solidarités, en respectant les libertés de chacun.
Ce n'est pas un pari, c'est un pacte que nous passons avec nos concitoyens. Nous prenons nos responsabilités.
Bravo si vous avez réussi à tenir jusqu'à ces lignes.
Si vous aviez besoin d'une piqure de rappel pour vous rappeler le mandat précédent, et le pourquoi du fait qu'on n'ai rien obtenu et que tout soit enlisé, je vous invite à regarder, dans l'intégralité, ces vidéos issues du dernier conseil municipal. C'est long, certes. Mais ça ne dure pas 6 ans !
"L'argument, les personnages, le détail des aventures, le titre même, j'avais tout emprunté à un récit en images paru le trimestre précédent. Ce plagiat délibéré me délivrait de mes dernières inquiétudes : tout était forcément vrai puisque je n'inventais rien."
Jean-Paul Sartre (Les mots)
Et pour le lancement de son programme, Alain Loëb a tenu à rendre hommage à notre programme : à force de nous suivre, de nous lire, de nous écouter, il a finalement compris la justesse de nos arguments.
Je ne peux que l'en féliciter !
Il y a une conseillère municipale qui avait indiqué à Jorge qu'ils savaient qu'ils n'avait pas la subvention pour la salle des fêtes. Cela a été confirmé par un autre adjoint proche de M. Loëb.
La même lui avait aussi confié qu'ils n'avaient pas fait de programme, et que c'était grosso-modo le même que le nôtre.
Considérons cela comme un hommage du maire à nos idées. Pas grave M. Loëb, vous avez apprécié notre programme, nous vous en remercions.
Et puis un programme, ce n'est pas que des idées : c'est aussi des titres, une mise en page, et une façon de se présenter dans les rues, aux portes des habitations, avec toute son équipe rassemblée et unie...
Dring ! dring !... Ah, c'est mon pote Google en qui me dit que non, les titres ne viennent pas de chez nous. Mais... de Camaret.
Camaret est une jolie petite ville de Bretagne, popularisée par ses alignements de menhirs, son joli petit port et la tour Vauban - qu'on distingue en arrière-plan sur la photo, et une chanson, disons-le, quelque peu grivoise.
Dans cette jolie petite ville, il y a une jolie petite liste qui a fait un ... site de campagne :
une alternative pour Camaret Qu'y peut-on lire ?
Sur le site de Camaret : "[...] nous élaborerons une solide stratégie budgétaire et économique, soucieuse de la bonne gestion, à court, moyen et long terme, des finances communales, tout en répondant aux besoins essentiels et immédiats de l’ensemble des habitants."
Sur le programme de M. Loëb : "Notre stratégie budgtaire économique. Une stratégie soucieuse de la bonne gestion des finances communales tout en répondant à vos besoins essentiels et immédiats".
Sur le site de Camaret : "[...] une politique du cadre de vie ambitieuse, réfléchie et concertée en matière de voirie, d’eau et d’assainissement [...]"
Sur le programme de M. Loëb : "Une politique de cadre de vie ambitieuse réfléchie et concertée qui permet de : suivre les dossiers en matière d'eau, d'assainissement (gérés pas la CASE) afin de vous servir au mieux.".
Sur le site de Camaret : "La solidarité bien sûr : Afin d’apporter aux Camarétoises et Camarétois les solutions les plus appropriées à leurs problèmes, tout en assurant le lien et le dialogue entre les générations [...]"
Sur le programme de M. Loëb : "Une continuité de la solidarité. Pour vous apporter les solutions les plus appropriées à vos problèmes particuliers qui accompagnent chaque étape de votre vie.".
Il n'y a pas écrit "Camarétoises et Camarétois", ça se serait vu . En même temps, ça s'est vu !
Sur le site de Camaret : "Une forte démocratie locale."
"Un soutien financier, technique et humain à toutes les associations qui dynamisent notre Commune, dans tous les secteurs et relaient les attentes des habitants."
"Un effort accru de communication pour faire circuler l’information, expliquer les décisions, recueillir les propositions."
Sur le programme de M. Loëb : "Une démocratie locale."
"Favoriser le bon fonctionnement de la vie associative en lui assurant notre soutien financier et technique."
"[...] faire un effort accru de communication pour expliquer nos décisions."
"faire circuler l'information par l'édition d'un bulletin municipal mensuel déposé chez nos commerçants."
Pour une bonne nouvelle, c'est une bonne nouvelle ! Après près de 2 ans sans le recevoir, nous en avons reçu 2, coup sur coup, à l'orée des élections. Et désormais, on va en recevoir un tous les mois.
Par simple politesse, j'aurais trouvé plus juste d'écrire : "Comme à Camaret, nous élaborerons une solide stratégie budgétaire et économique, soucieuse de la bonne gestion, à court, moyen et long terme, des finances communales, tout en répondant aux besoins essentiels et immédiats de l’ensemble des habitants. Comme à Camaret, etc, etc."
Pour le reste du programme, nos propositions ont été saluées par le maire sortant. Puisqu'il les reprend à son compte.
Toutefois, toutefois, il y a des différences derrière les propositions des uns ou de l'autre. Et pas seulement sur le fait de ne l'avoir pas fait durant 6 ans, et de proposer de le faire dès l'élection passée. Le diable est dans les détails :
Pour ce qui est de suivre les dossiers en matière d'eau et d'assainissement, c'est tout de même un minimum pour une municipalité.
Mais ça ne suffit pas. il faudra faire voter à la CASE une compétence qui est peut-être un détail pour vous, mais qui pour certains veut dire beaucoup (oui, moi aussi je plagie... Michel Berger - mais je le dis) : le service public d’assainissement non collectif (SPANC).
Tant que la compétence du SPANC sur la réhabilitation n'est pas votée par la CASE, l'Agence de l'Eau se trouve dans l'incapacité à venir aider à la rénovation de l'assainissement non collectif, autrement dit l'assainissement individuel (fosse septique). Des aides qui peuvent atteindre 60% pour la réhabilitation d'un assainissement individuel.
-
Demander une ligne de bus Herqueville-Andé-SaintPierre du Vauvray-Val de Reuil, c'était une demande très forte de Jérôme Bourlet. Content de voir que le maire sortant adhère enfin à cette idée.
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Ca, c'est une idée originale, pas à nous : veiller à la reconduction des aides dont peuvent bénéficier nos commerces.
Il serait tout de même assez farfelu d'aller s'opposer à ces aides, en même temps ;-)
Ah ! Mais c'est sa seule proposition pour le commerce. Mince !
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Des fois on se demande qui est le maire du village !
Le maire sortant est tout de même maire depuis 6 ans. Et il nous propose de faire dans une semaine ce qu'il n'a pas fait en 6 ans.
Sécuriser le centre-ville et les entrées du village. Centre-bourg, mais bon, je chipote.
Zone 30 : il y était opposé lors de ses voeux en janvier. En février, nous avons sorti le résultat du questionnaire, c'était la sixième priorité des habitants... Et il en vient à proposer d'"engager une réflexion" sur l'entrée en zone 30... Le temps de compter Π (Pi) jusqu'à la dernière décimale, 2 fois de suite ?
Supprimer le sens interdit du pont submersible... Ben facile : il reste une semaine pour le faire. Un arrêté, une scie à métaux (un sac plastique noir ?). Ca peut être fait dans la journée. Ce sera bon pour 17h ?
Arrêts-minutes, signalétique, et pour l'île du bac, prévoir un passage piéton aussi, pour aller à l'arrêt de bus. Et dans la montée un minuscule ouvrage pour que les voitures ne puissent pas verser dans le fossé en cas de verglas. Vous aimez nos idées ? Votez pour nous.
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Réhabilitation de nos bâtiment communaux. Promesse de 2008, tout de même. On en est où, cela devrait être fini, non ?
Au lieu de dire : pour l'école, c'est pas la peine, je vais construire une nouvelle école dans le champ au bout de la rue Gourdon - et puis quoi, elle est où ? - ; ensuite la rénovation de la salle de fêtes, on fait pas comme vous dîtes parce que ça va coûter, et de vouloir trouver une subvention d'un demi million d'euros qu'on a pas - forcément ! - pour rénover simplement une petite salle des fêtes ; de totalement isoler la mairie qui est une passoire thermique, et au final il y a quoi ? Un algéco dans la cour ? Allons...
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Restaurer la salle polyvalente (salle des fêtes).
Confirmé, pas de subvention. Oups, pas d'aérothermie à 86 000 euros. Oups, pas de cuisine à 112 000 euros. On repart sur ce qu'on disait : isoler, changer le chauffage, mettre peut-être des puits de lumière, réaménager, restaurer, et le faire en collaboration avec les parties prenantes.
Réinventer l'occupation des lieux aussi. Et donner un lieu, une maison des associations.
Alain Loëb veut poursuivre la pause de mobilier urbain. Cette proposition est plaisante, et même contraire à la nôtre : nous, nous proposons d'installer des bancs et des poubelles, retirées par la municipalité.
Nous, nous voulons très vite quitter le mode "pause" pour passer au mode "play" et très vite, en réaliser la pose. Il n'y a pas de lapsus sans révélation...
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Le fleurissement ? On est pour. Regardez nos propositions. Paillage, des légumes aussi, et puis surtout, quand je vois ce que font les habitants - et Jérôme, patron de la Teurgoule, sans aide, sans prêt de matériel... Sans remerciements. Euh, si : merci Jérôme :-)
Mais quid des jardins familiaux. Zut, pas copiés-collés.
Les fleurs ne doivent pas cacher la misère, non plus.
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Des aires de jeux au coeur de notre village. C'est fort de café !
C'était impossible. On pourrait pas le faire. Et c'est devenu une promesse du maire sortant. Il est ?
Ah, oui : maire depuis 6 ans !
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Adapter les rythmes scolaires !..
Comme quoi ils ne sont pas bons. Et pourtant ! On avait réussi à travailler sur un projet ambitieux, et pas ruineux. Enseignants, parents, associations, tous ensemble nous étions d'accord. On a eu des réunions efficaces. Nous avons tous fait des compromis, toujours dans le seul objectif de l'intérêt des enfants.
Monsieur le maire, vous aviez dit qu'enseignants et parents n'avaient pas le droit d'inviter les associations (et la CASE, l'éducation nationale, et vous-même et les élus), que vous les "convoqueriez vous-même. Ni invités, ni "convoqués".
Vous avez dit que vous présenteriez un projet : Rien ! pas une ligne. Vous avez juste contré tous ceux qui ont bossé. Dans l'intérêt des enfants et de la collectivité. Il y en a eu de l'intelligence, et de la compréhension des uns et des autres, autour de la table.
Mais vous avez contré, seul, toutes nos propositions. L'école n'est pourtant pas l'ennemie de la mairie, au contraire.
Désolé de vous le dire : sur le sujet de la réforme, sur l'école et la jeunesse en général, vous n'êtes pas, ou plus, crédible.
Rénover un terrain de tennis. De qui se moque-t-on, depuis le temps qu'on en fait la demande ! Que ce ne sont pas de gros travaux, et qui sont indispensables. On le propose, et là, vous faites la proposition dans votre programme.
Et oui, nous, citoyens, sommes vraiment des gogos.
Une dernière pour la route : activer les relations avec les services sociaux pour aider les familles en difficulté ou les parents isolés.
Mais ça existe : vous ne cessez de diminuez le budget tous les ans, par 2 par an, parfois. Il est caché, inutilisé, et nous en parlons souvent. Cela s'appelle : le C.C.A.S., centre communal d'action sociale. Vous l'avez mis à terre, monsieur le maire.
Nous vous avons proposé un débat, vous l'avez refusé.
Je vous ouvre donc mes colonnes pour répondre. Comme elles sont toujours ouvertes, d'ailleurs.
Vous avez eu un comportement inadmissible en distillant vos courriers de corbeau, et en utilisant le compte et les fichiers de la mairie. Ce n'était pas signé, mais c'était vous.
Ayez ici la courtoisie de faire amende honorable, et répondez. Vous n'avez pas eu le courage de faire un site, ni votre propre programme. Je vous promets que votre réponse sera intacte dans les commentaires. Sinon...
Monsieur Le maire, puisque vous appréciez nos idées et nos propositions, et puisque vous n'avez pas su les mettre en place durant 6 ans, si vous voulez qu'elles voient le jour dans notre commune : votez pour nous le 23 mars !
Venez rencontrer les membres de la liste "Avançons Ensemble" à la salle polyvalente le samedi 15 mars à 10h30. Nous vous avons rencontré déjà dans les cafés de Saint-Pierre, pour des débats citoyens :
Le 24 janvier au Central Bar, nous avons présenté le résultat de l'enquête aux citoyens, et les priorités qui se sont largement dégagées.
Le 5 février, nous avons débattu sur les aménagements à la Teurgoule, où nous avons fait salle comble et enfin nous avons échangé sur la vie du village le 14 février au Bon Accueil, où la encore, la salle était pleine à craquer.
Au cours de nos échanges et des débats, fructueux, vivants, et qui se sont déroulés dans une excellente ambiance, nous avons écouté nos contictoyens, et bâti ensemble notre programme que nous avons résumé dans un tract que nous sommes allés vous remettre. Là encore, cela a été l'occasion d'échanger encore.
La réhabilitation du centre-bourg, des trottoirs, et des accès, et aussi la sécurité routière, le plan de circulation et les stationnement, la zone 30. Nous avons parlé aussi des lieux pour les jeunes et pour les séniors, des aires de repos, des aires de jeux, de sport, et des chemins, négligés durant des années. Et aussi des lieux d'avenir pour Saint-Pierre, avec le site Labelle.
Nous avons parlé de mobilité et de transport : des déplacements sécurisés, des arrêts de bus dans les différents quartiers, d'une ligne directe vers Val-de-Reuil, du raccordement à la voie verte.
Nous avons parlé du soutien à la vie associative, et des lieux dédiés aux associations. Et nous avons parlé de la réforme scolaire que l'on doit réussir sereinement, dans l'intérêt des enfants.
Et nous avons parlé de l'indispensable distributeur de billets.
Et comme on ne rase pas gratis, et que nous vous avons pour objectif de ne pas augmenter les taux d'imposition, nous vous proposons de venir participer à notre débat sur le budget, et le financement des projets.
Nous répondrons à vos questions. Venez nombreux samedi.
Enfin on connaît le nom de la liste du maire sortant : « Tous pour Saint-Pierre » (et pas « Pierre pour tous saint » « Saint-Pierre pour tous »…). A quinze jours des élections, les membres de la liste ont distribué, non pas un programme, mais un bilan des six ans de mandat.
Quoique. Sur ce bilan, les noms des personnes ne sont pas écrits sur le tract. Il est écrit : « Alain Loëb et sa liste ». C'est donc le programme d'un seul, et de sa liste...
Entrons dans le vif du sujet, et regardons donc chacun de des points du bilan :
Des voies privées sont passées dans le domaine communal.
Cela s’est fait au conseil municipal. Prises à l’unanimité dans la plupart des cas (sauf un : le val Liard), cela a permis de verser la voirie dans le domaine public, et c’est l’intercommunalité, la CASE, qui hérite donc de la charge..
C’est logique - et juste - dans le cas de nombres de résidents qui ont vu une faillite de la SCI et héritaient de la gestion des voies, qui ne devait pas être à leur charge au départ.
Pour le Val au Queu et pour l’île du Bac cités dans le bilan, il convient de rappeler que c’est Pierre Clérout qui a lancé les chantiers..
Et par la suite, c’est Jérôme Bourlet qui a finalisé les dossiers. Les habitants pourront se rappeler des réunions publiques qui ont eu lieu sur ces deux sujets (oui, oui, il y a eu des réunions publiques à l’époque où Jérôme, Benoît et Laetitia étaient adjoints, rappelez-vous…), avant de boucler ces projets.
Quant aux Matrais, c’est bien le conseil municipal cette fois qui a voté le passage en domaine communal. Mais contrairement aux autres quartiers, si c’est bien la CASE qui sera maître-d’œuvre, c’est à la commune d’assumer la charge des travaux de drainage et d’assainissement avant de faire l’enrobé. Et donc, rien n’a été fait. Ca a été voté, c’est tout.
Bilan : une compétence CASE, des chantiers entrepris par la municipalité précédente, et finalisés par Jérôme Bourlet.
Pour le quartier de la Laiterie un plan d’aménagement devait être présenté aux habitants. Mais cela n’a pas eu lieu. Il met donc en cause la Siloge.
Bilan : Rien ! Rien... Pourquoi donc aller mettre ça au bilan ? Remplir de mots ?
Le rond-point sur la RD 6015 est clairement une compétence du Conseil Général. Nous parlons depuis des années de l’importance de ce chantier. Ainsi que de l’importance de la complétude de l’échangeur d’autoroute pour permettre aux camions d’emprunter l’autoroute au lieu de la nationale. Là, le maire n’a pas souhaité faire même un vœu. Le dossier a pris du retard, nous attendions le début des travaux dès 2013. Mais, rendons à César…, le maire n’est pas responsable de ce retard. Cela dit : pas plus qu’il ne l’est de l’ouvrage ! Le premier à avoir lancé le dossier était encore Pierrot Clérout. Désolé. Il faut toutefois accélérer ces travaux, car le site Ecoparc 2 continue de se développer.
Bilan : ce n’est pas une compétence communale, mais du Conseil Général, et le chantier a pris du retard.
L’embellissement du centre-bourg, une promesse en 2008. Non tenue. Ah : l’effacement des réseaux. Lancé, là encore, par Pierre Clérout. Il y avait à faire pourtant : on aurait pu en profiter pour revoir les trottoirs. On aurait dû en profiter pour installer un fourreau vide – pas cher - pour prévoir de tirer la fibre dans l’avenir, afin de ne pas devoir creuser de nouveau. Nous l’avions expliqué, encore, et encore. Et à la fin des travaux, les trottoirs étaient en pire état encore qu’auparavant. Mais quels trottoirs ont été prévus pour l’enfouissement et la réfection des éclairages ? Rue du Château, rue Gourdon et rue Grande. Soit, en allant de son domicile à la mairie, le maire a l’impression que l’éclairage est refait dans le village. Mais non. Partout ailleurs, l’éclairage a été laissé à l’abandon.
Bilan : alors que dans les villages environnants, les municipalités en ont profité, en collaboration avec le SIEGE, pour refaire tout l’éclairage des communes, le maire en a profité... pour seulement faire les 2 rues qu’il arpente quotidiennement. Et sans penser au numérique.
Les espaces verts : oui il y a le paillage, promu par la CASE, et oui le traitement est thermique évitant le recours aux produits phytosanitaires dangereux. Comme dans les cinq communes pilotes de la CASE retenues pour cette expérience. Et c’est très bien, même si le maire en a profité pour réclamer des traitements chimiques sitôt que la chaudière est tombée en panne.
Très bien le fleurissement des Longchamps, proposé dès le début de mandat. En attendant l’aménagement de la plaine des Longchamps.
Très bien le (petit) fleurissement à la gare. Mais que dire de l’état du parking de la gare. C’est pas Verdun, mais les trous sont là. Comme ça l’est sur tout le trottoir de la rue de la gare.
Rue de la gare, encore, sur un emplacement qui appartient certes à la SNCF, mais dont tout le monde profite, Jérôme, patron de la Teurgoule, a demandé à débroussailler l’aire - enfin plaisante, merci qui ? -, en face de son restaurant. « C’est pas à nous. » Oui, mais à nous ou pas, c’était la jungle. Alors Jérôme a demandé un prêt de matériel pour le faire lui-même. Et face au refus, il l’a entièrement fait lui même. Merci à lui.
Et le trottoir, c’est aussi à Jérôme de le refaire ?
Bilan : des fleurs, comme il était prévu en début de mandat. C’est bien. On continuera et on essaiera d’en faire plus, de systématiser le paillage de lin sur les massifs fleuris et le broyat de déchets d‘élagage. Et comme à Louviers, et d’autres communes ou grandes villes, on placera des légumes dans les massifs.
Où sont les jardins familiaux promis en début de mandat ? Et est-ce que les fleurs ne sont pas là pour cacher la misère des trottoirs misérables ou aménagements manquants ?
L’école : l’enrobé a été refait sur le chemin sur le côté par Pierre Clérout. L’enrobé devant a été refait au cours du mandat. Mais quoi de plus normal ? Une mairie doit entretenir et sécuriser l’accès de l’école – même si j’estime que les accès pour les enfants ne sont pas sécurisés à l’entrée ou à la sortie de l’école. Une pompe de relevage - on a bataillé pour faire constater que les toilettes sentaient vraiment très mauvais. Par contre, l’instauration du service unique à la cantine, sans aucune concertation avec les parents, et contre leur avis, a conduit à une détérioration du service lors du temps du midi. C’est devenu insupportable pour les enfants et les familles.
Quoi d’autre : ils ont remplacé la literie, car « la sieste de « nos » petits est primordiale ».
Vous avez fait quoi comme travaux au cours de ces six ans ? On a changé de literie...
Allons ! Et encore ! Les parents l’ont obtenu de haute lutte. Il a fallu batailler pour l’avoir, pour ne pas avoir des lits superposés, au conseil d’école comme au conseil municipal.
L’école ? On dirait qu’il s’agit pour le maire d’un haut lieu de résistance et d’opposition. Tous, enseignants, familles, enfants dans le même sac : des opposants qui veulent coûter de l’argent et ne pas remercier le maire de sa glorieuse générosité.
Pas un mot sur l’ENR et le parc informatique de l’école, dont les parents sont à l’origine ou en collaboration avec les enseignants. Soit on récupère, soit on fait des affaires formidables, mais de merci : rien. Normal, c’est pour les enfants. Mais pour la photo, le maire est là.
Kermesses, carnavals, spectacles, on fait un gros boulot, mais toujours avec cette impression d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Toujours dans l’invective et le reproche. Alors que qu’est-ce qu’on fait ? On bosse. Ils donnent un coup de main ? Non.
Ils contrôlent, vitupèrent ou pire.
La réforme scolaire ? Refus de participer au travail collectif. Des problèmes sur le temps du midi, « c’est pas vrai », « vous avez pas de preuve ».
On connaît tous les problèmes financiers, mais on cherche de vraies solutions. Pas forcément chères. Mais des solutions qui ne visent pas à vider plus encore l’école.
Mince, 2 classes fermées depuis 2008 !
Il faut désormais penser une école agréable, pour que les enfants puissent réussir leur scolarité dans de bonnes conditions. Il faut renouer très vite des relations normales avec l’école, les enseignants, le personnel et les familles. Ce sont tous des gens de grande qualité, capables de comprendre les enjeux, et surtout, les manières d’engager des chantiers structurants et économiques.
Les terrains de sport : Je ne parle pas de celui de basket, ni des terrains de tennis. Sports honnis et terrains à l'abandon !
Non, on parle seulement foot. Ben, ça tombe bien qu’il en parle. Nous avions été remettre à neuf les vestiaires avec les copains. On avait pris un samedi, des habits de chantier, des rouleaux et des pinceaux. Et la mairie avait "gracieusement" offert la peinture.
On a passé un moment rigolo, on a discuté le rouleau à la main, et puis quand on a eu fini, on a pris une bière avec le sentiment du travail bien fait. Même les fils de Bruce ont participé, c’était classe, et il faisait beau. Merci qui ?
Merci personne. On a juste trouvé les pots de peinture devant les vestiaires. On les a remis au même endroit. Tout était rénové et nettoyé. Si ça a été refait l’an dernier, je n’y étais pas. On ne m’a pas demandé, en même temps...
On peut aussi se poser la qestion du public/gratuit, avec une équipe privée - dont les joueurs n'habitent pas la commune - et qui ne participent pas à l'entretien.
La salle des fêtes : 508 000 euros. Un budget pharaonique pour une rénovation d’une salle de moins de 300 m2. « Voté en conseil municipal, ce projet verra son aboutissement dès l’obtention des subventions. »
Une petite histoire : Jorge fait ses courses dans un supermarché surmonté d'un Grand L à Incarville. Il y rencontre Chantal, et surtout Murielle Pionnier, conseillère municipale et co-listière de la liste de M. Loëb. Ils parlent de choses et d'autres. Puis Jorge évoque la salle des fêtes. Il demande à la conseillère si elle ne considère pas que ce projet de rénovation - un demi million d'euros, se rend-on compte ? - et que l'on n'avait aucune assurance d'avoir les subventions claironnées.
"T'as raison, il les ont pas !", répond Murielle Pionnier, sur le ton de la confidence. Mais assumé.
Ils n'ont pas les subventions, c'était évident. Et ils le savent. Mais ils contnuent à nous les promettre, et peut-être vont-ils commencer le chantier - oui ou non ? - engageant, endettant chaque habitant dans des dépenses somptuaires ?
Je suis Saint-Pierrois, comme vous. J'aimerais bien avoir un système de chauffage plus écolo. Mais pas à 86 000 €, qu'on ne pourra jamais rentabiliser. C'est un gouffre financier ! Et l'architecte lui-même ne dit pas le contraire. L'écologie doit être en premier lieu rentable. Sinon, elle n'intéressera personne. Soyons, pour nos finances, et nos projets, ambitieux, mais raisonnables. Vous avez envie de payer de vos poches un projet de plus d’un demi million d’euros ? Le prix du neuf, mais d'occasion ?
il n’y a pas de neuf.
Je récapitule :
- Des projets de voirie, pour la plupart lancés par Pierrot Clérout, le maire précédent, et bouclés par Jérôme ;
- S’il n’y a rien dans le quartier de la Laiterie, ce n’est pas sa faute, mais la faute de la Siloge ;
- Le rond-point de la RD 6015 lancé là encore par Pierrot, mais de la compétence du Conseil Général, et qui a pris du retard ;
- Le maire peut aller de son domicile à la mairie à la mairie en bénéficiant d’un éclairage remis à neuf, sans gestion globale de l'éclairage, mais les trottoirs du centre-ville et le numérique (fibre internet) ont été oubliés, comme le reste du bourg ;
- L’école, un chantier à revoir de A à Z, et tout reste à faire (mais on le fera) ;
- Le stade de foot : les filets sont neufs, les pinceaux sont propres, mais toujours pas d’aménagements pour les petits, les seniors, les familles… ;
- La salle des fêtes : il n’y a pas de subvention, donc soit on paye, et c’est une gabegie, soit c’est une promesse de papier !
Et c’est tout : 6 ans. Et le maire d'énumérer ses investissements :
- Un camion-benne à moteur thermique (très largement sous-utilisé) ;
- Une remorque ;
- Une tronçonneuse ;
- Une tondeuse ;
- Une pompe hydraulique ;
- Un algéco ;
- Du matériel informatique ;
- Des photocopieurs ;
- Des systèmes de téléphonie ;
- Et 3 ratons-laveurs.
Le maire se défend préventivement de toute ingérence dans les associations. On ne va pas refaire six ans d'histoire du village en un paragraphe.
Mais il est évident pour nous que les associations ne sont pas au service de la commune, et ce n'est nullement à la municipalité de diriger les associations. Elles sont l'émanation d'un collectif, et appartiennent et sont au service de leurs membres. De fait, elles rendent service à tous les habitants, et elles participent à la vie et l'animation du village.
Alors pas d'ingérence, naïvement je veux bien le croire. Mais.
Il confond association de parents d'élèves avec les parents d'élèves élus à l'école. Tous ça, c'est de l'opposition. BRRRRRRR les vilains pas beaux (qui rapportent de l'argent à la commune, eux) !
Et si on a eu toutes le peines du monde à obtenir la salle 2 heures au cours des derniers mois, mais attention pas la salle des fêtes : la pièce du haut (!).
La liste du maire, "tous pour saint pierre", disposera, elle, de la salle le 21 mars à 19h.
Je lis :"Aucun de nous n'est président, secrétaire ou trésorier au sein de ces associations."
Ben tiens!.. "C'est pas moi, c'est ma soeur, qu'a cassé la machine à vapeur..." En attendant, il n'a rien fait, ou si peu, en 6 ans ! Avec l'impression sûrement qu'assurer la gestion - et mal selon moi - du quotidien était la quintessence de la gestion publique.
Des projets il y en a eu. Quand il y a eu des travaux à faire à l'école : un projet de nouvelle école dans un endroit improbable. On n'en parle plus.
Du logement ? Un projet - partagé cette fois - pour les séniors, en plein coeur de ville, à proximité des commerces et services. C'est voté... et c'est devenu un garage.
Pas un projet n'a tenu la route, ni vu le jour. Et c'est au tour de la salle des fêtes de prendre l'eau. Ecole, réfection du centre-bourg, logements, les projets sont apparus comme des lubies, et ont tous subitement disparu.
Bilan du bilan ? Nous en avons fait l’expérience, et nous n’avons plus du tout confiance.
Qu’il est taquin notre adversaire politique !
Il ne reste que 3 semaines avant les élections. Toujours pas l’ombre d’un projet, et une liste que les citoyens ne découvriront que cette semaine, jeudi étant la date limite officielle.
Pas de projet, mais… un bilan de l’opposition durant six années.
Comment ça ? Un maire sortant ne fait pas son bilan ? Il préfère donc faire celui de ses opposants.
Je préfère d’ailleurs le terme de proposants, parce que nous, nous proposons des vrais projets pour Saint-Pierre.
Tout d’abord, dans ce document adressé, non pas à tous les Saint-Pierrois, mais à une liste de diffusion plus restreinte, en détournant l'outil informatique de la mairie (!!!), pas l’ombre d’une faute d’orthographe – les bras m’en seraient presque tombés ! Mais quel tissu de fadaises...
Et tout ça pour nous dire qu'il engage des procédures inutiles qui coûtent des fortunes à la commune, qu'il perd en procès ; ou bien tenter de faire croire que c'était Laetitia qui était violente envers lui - alors que c'était bien évidemment le contraire...
Ca va être ça la campagne de l'opposition ? Enfin : d'opposition du maire sortant ?
Et bien nous, nous n'emploierons pas de méthodes de corbeau pour faire campagne.
Nous continuerons d'aller à la rencontre des habitants pour présenter nos projets, continuer d'écouter et d'échanger. Pour ça, il faut aimer les gens.
Et pour présenter des projets, il faut comprendre de quoi la commune a besoin, de quoi les habitants ont besoin. Il faut aimer sa commune et travailler.
Nous ne nous cachons pas. Nous nous sommes présentés aux habitants il y a plusieurs mois. C'est avec les habitants que nous avons élaboré notre programme.
Nous voulons continuer de faire une campagne digne et respectueuse, et dans la transparence.
Et nous faisons une proposition :
Nous, nous nous mettons autour de la table, et on pose les choses sur la table.
Alors plutôt que de pourrir la campagne, nous proposons au maire de venir s’installer autour de la table, et d'y défendre son projet, s’il en a un.
Un vrai débat public : projet contre projet.