Sortir du Nucléaire

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Le progrès aujourd’hui, c’est de sortir du nucléaire

"S'accrocher au nucléaire, c'est comme s'accrocher au Minitel alors qu'il y a Internet"

(Eva Joly, de retour de Fukushima, le 24 octobre 2011)
Aujourd'hui, tout autour de nous, des démocraties européennes prennent la décision politique de sortir du nucléaire : d'abord l'Allemagne en mai 2011, puis la Suisse et l'Italie en juin. Et depuis dimanche, le 30 octobre 2011, c'est au tour de la Belgique de prendre cet engagement historique.

En période de crise, avons-nous les moyens de sortir du nucléaire ?

L'Allemagne, la première puissance d'Europe, est en train de le prouver : "La révolution énergétique accélère la sortie de crise". La révolution énergétique est bien une révolution industrielle. Si en 1999, les Allemands avaient la même consommation par habitant que les Français, ils consomment aujourd'hui 28 % d'électricité de moins que les consommateurs français. Cela passe par une meilleure isolation des bâtiments, une meilleure efficacité des appareils électriques, et une politique tarifaire privilégiant les économies d'énergie.
Les consommateurs allemands sont parvenus au même budget que les français, avec un tarif plus élevé qui leur permet d'investir dans le développement des énergies renouvelables. C'est un formidable débouché d'emplois, durables et non-délocalisables. C'est un pari industriel pour une nation qui a décidé d'investir et d'exporter les nouvelles technologies liées au renouvelable.
En dix ans, depuis que la loi allemande garantit aux producteurs d'énergies renouvelables un tarif d'achat préférentiel, 300.000 emplois ont été créés dans le secteur. Aujourd'hui Siemens, par exemple, investit des milliards dans le renouvelable.
En France, c'est l'inverse qui se produit depuis 2008, depuis que le gouvernement a d'abord décidé de baisser le prix de rachat de l'électricité solaire photovoltaïque, puis de réduire de moitié le crédit d'impôt (ramené à 25%) accordé pour l'installation de panneaux solaires par la loi de finances de 2011, et enfin de décréter un moratoire en décembre 2010.
Franck Le Borgne, gérant de la société One Networks Energies, spécialisée dans l’installation de panneaux photovoltaïques, - qui en juillet 2011 est devenu le porte-parole des victimes des volte-face du gouvernement en matière d’énergie photovoltaïque en menant une grève de la faim -, s'insurge : « On nous a dit que les tarifs étaient trop élevés et qu’il fallait remettre à plat la filière. Le résultat, c’est qu’après nous avoir encouragés dans ces technologies innovantes, le gouvernement a obligé des dizaines d’entreprises à mettre la clé sous la porte ». L’association « Touche pas à mon panneau solaire » considère qu’une société sur deux serait affectée par les effets du moratoire, entraînant le licenciement de 14 000 personnes !

Sortie du nucléaire nous coûtera cher. Et pourtant cela coûtera bien moins cher que de s'accrocher à cette vieille technologie.

Il faut le comparer, comme le fait très justement le physicien Bernard Laponche, avec le coût du maintien du nucléaire. Les coûts seraient équivalents (lire le limpide "En finir avec le nucléaire : pourquoi et comment" paru en octobre 2011)
Il restera de toute façon la question du démantèlement, de la gestion des déchets, et plus que tout, le coût inassurable du risque d'accident majeur. C'est à l'Etat, au contribuable, et à la population qu'il reviendra alors de prendre en charge ce coût, incalculable, d'un accident majeur : "Ce coût cumule en effet des coûts de vie humaine et de santé, des coûts de stérilisation de surfaces agricoles, des coûts d'atteinte à la biodiversité, des cous industriels, etc., qu'il n'est pas simple de déterminer sans conteste."
"Les scénarios de sortie du nucléaire par contre, ne supportent que les aléas économiques beaucoup plus faibles de l'apprentissage industriel des filières de production d'électricité renouvelable ou d'économie d'électricité."
"S'affranchir du nucléaire au profit de l'économie d'électricité et des renouvelables ne revient donc pas à lâcher la sécurité économique, comme on le croit souvent, mais bien au contraire à réduire les marges de risque économique et financier pour les décennies qui viennent."
"Finalement, concluent Bernard Laponche et Benjamin Dessus (ingénieur et président de l'association de scientifiques Global Chance), contrairement à ce que l'on pourrait croire, les scénarios de poursuite du nucléaire présentent plus d'aléas économiques et financiers que les scénarios de sortie du nucléaire."
Le mythe de l'électricité en abondance et bon marché est en train de s'éloigner du quotidien des français. Comme le mythe de la sécurité des installations nucléaires, qui a volé en éclats à Fukushima. Bien entendu, tous les écologistes font de ce thème un enjeu phare.
C'est désormais une vision qui est partagée par des pays de plus en plus nombreux : Le Japon dans les conditions terribles de la catastrophe qui le ruine et laisse le pays dévasté pour des décennies. L'Allemagne sort du nucléaire, l'Italie sort du nucléaire, et maintenant c'est au tour de la Belgique de sortir. C'est une responsabilité historique qui est prise par les gouvernements et les populations, qui voient là l'occasion de sortir par le haut et d'investir dans un, dans LE secteur d'avenir.

Jeudi 20 octobre 2011 à Rouen : venez débattre de la sortie du nucléaire avec Bernard Laponche, physicien nucléaire et expert en politique énergétique

Dans le cadre des "Jeudis de l'écologie", Europe Ecologie Les Verts invite le public à venir débattre de la sortie du nucléaire avec le physicien nucléaire Bernard Laponche et des animateurs d'associations écologistes et anti-nucléaires locales. Rendez-vous au café "LE TROIS PIÈCES" - 49bis, place du Général de Gaulle à Rouen, de 18h30 à 20h30.

Sortir du nucléaire, ça commence maintenant !

Bernard LAPONCHE est physicien nucléaire, expert en politique énergétique, ex-conseiller de Dominique Voynet au Ministère de l'Environnement, ancien directeur de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) et auteur du livre «En finir avec le nucléaire», co-écrit avec Benjamin Dessus (édition Seuil)
L’urgence de la transition énergétique n’est plus à démontrer, son évidence s’impose de jour en jour.
Mais les changements dans les manières d’agir et de penser tardent à se concrétiser.
L’objectif est double :
  • Trouver les alternatives permettant de sortir de la dépendance aux énergies fossiles et nucléaire
  • Agir pour que les retombées de ces nouvelles sources bénéfi cient aux territoires et aux habitants, notamment à travers la créations de filières spécialisées, d’emplois nouveaux et de solutions économes pour l’habitat.
Ce «jeudi de l’écologie» apportera des éléments d’informations précis sur la situation énergétique actuelle, et sur les alternatives concrètes existantes.

Samedi 15 octobre 2011 : manifestations inter-régionales contre le nucléaire et pour l’arrêt immédiat des chantiers EPR et THT

Le samedi 15 octobre auront lieu 5 grandes manifestations régionales ou inter-régionales organisées par des coordinations régionales, avec le soutien du Réseau "Sortir du nucléaire" : à Rennes, au Bugey, à Bordeaux, à Dunkerque et à Toulouse.
Lire le Communiqué de presse de la COORDINATION ANTINUCLEAIRE OUEST du 12 Juillet 2011 :
"Le gouvernement va prendre dans les prochaines semaines une décision lourde de sens. Après l’avis positif de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, le redémarrage de la centrale de Fessenheim serait un choix catastrophique pour notre avenir à tous.
Alors que la plupart des grandes puissances économiques tracent leur chemin vers l’indépendance énergétique grâce aux énergies alternatives, alors que le parc mondial, très vieillissant, des centrales électronucléaires diminue, il serait aberrant de poursuivre la fuite en avant que nous impose la nucléocratie française.
Prolonger la filière nucléaire serait la garantie pour la France de se retrouver seule à mettre en œuvre cette technologie du XXème siècle, avec les risques inacceptables qu’elle comporte pour la santé publique. Pour lot de consolation, nous aurions des stocks de déchets toujours plus importants, toujours plus ingérables…
Récemment l’Italie et l’Allemagne ne s’y sont pas trompées en réaffirmant l’abandon du nucléaire. L’Allemagne a prévu d’atteindre en 10 ans 40 % d’électricité verte. De même, la Suisse a acté de ne pas renouveler son parc.
Il faut non seulement fermer Fessenheim, mais dans la même logique, stopper la filière du réacteur EPR et donc le chantier de Flamanville et sa ligne Très Haute Tension.
La Coordination Antinucléaire Ouest* réitère son appel à manifester massivement le 15 octobre prochain à Rennes pour obtenir l’arrêt immédiat des chantiers EPR et THT et invite toutes les organisations concernées à la soutenir.
Fukushima témoigne : sortons du nucléaire !"

Fukushima, gros coup de gueule d’un expatrié français

No comment !

De la révolution écologique, à l’évolution des consciences, à l’écologie politique, ou comment sortir du nucléaire ?

L'écologie, à 40 ans, enfin la majorité ?
"Un printemps de cerisiers en pleurs". A la façon d'un haïku japonais, l'image de mon ami Louis-Marie résume ces révolutions qui marquent l'actualité. Il y a l'espoir dans les révolutions démocratiques arabes. Et dans le même temps la dévastation s'abattait sur le Japon.
Nous avons tous vu ces images terribles du tsunami qui a tout emporté, hommes, animaux, arbres, autos, baâteaux et bâtiments. Nous avons vu la terre bouger, et toutes nos pensées se sont tournées vers nos amis japonais. Et puis il y a eu Fukushima. A la désolation et la dévastation, s'est ajouté cette sinistre catastrophe. Et tous les yeux du monde se sont tournés vers Fukushima.
Il y a avant Fukushima. Et il y a un après Fukushima.
Depuis 40 ans, des écologistes combattent le nucléaire. La sortie du nucléaire civil a été décidée dès 1978 en Autriche qui, dans sa constitution, interdit l'utilisation de l'énergie nucléaire. 25 ans après Tchernobyl, la crise nucléaire de Fukushima amène plusieurs pays de la communauté internationale à remettre en question leur politique nucléaire. Le 23 mars dernier, Angela Merkel, la chancelière allemande a déclaré : la crise nucléaire au Japon "est un événement qui bouleverse le monde et va le changer. Et c'est pourquoi je pense qu'il est juste d'observer une pause de réflexion." Sa conclusion : "Plus tôt on sortira de l'énergie nucléaire, mieux ce sera."
En France, c'est l'omerta qui règne sur le nucléaire depuis 40 ans. Les citoyens ont toujours été écartés du débat, simple consommateurs d'une électricité qui, de toutes façons, augmente, augmentera, et l'entrepreneur français, comme son principal actionnaire, l'Etat, fera tout pour mettre le prix du courant de monsieur toulemonde au prix du marché européen. Le risque en plus, et la facture, salée, qui nous sera adressée lorsque nous démantèlerons les centrales en plus. Ou pire, l'accident contre lequel nous ne sommes pas, ou si peu, assuré.
Si l'augmentation demandée par EDF, entre 7% et 11% des tarifs réglementés, n'a pas eu lieu, il y a fort à parier que celle-ci reviendra sur le tapis après certaine élection.
La France présente la particularité de présenter une rente nucléaire : l'essentiel du parc nucléaire, financé par l'effort collectif de tous les français, est désormais amorti.
La loi NOME programme la disparition des tarifs vert et jaune pour les entreprises. Les professionnels dont le compteur présente une puissance souscrite supérieure à 36 kVA devront aller s'alimenter sur le marché.
Comment être compétitif par rapport à une filière électronucléaire ? EDF sera contraint de céder 25% de sa production d'énergie, soit soit 100 TWh, à ses concurrents privés (GDF Suez, Poweo, Direct Energie, Alpiq, Altergaz, Enel, E.ON, Gaz de Paris, Vattenfall). Ces derniers espèrent pouvoir récupérer près du tiers de ménages dans leurs portefeuilles. Ils estiment que la fixation du prix auquel sera vendu le nucléaire historique est "un débat politique qui ne doit pas provoquer un rejet de la loi NOME dans son ensemble."
Les opérateurs privés vont donc récupérer à moindre coût 25% de l'électricité produite par l'électricien français, sans l'obligation de procéder au provisionnement des démantèlements à venir, ou des investissements qui garantiront la meilleure qualité de service possible, avec une sécurité maximum.
Un amendement qui vise la production d'énergie alternative, éolienne et photovoltaïque, a été adopté grâce au sénateur Poniatowski : les frais de branchement des nouveaux producteurs d'électricité se feront à leur frais, et non plus à ceux d'ERDF. Les énergies renouvelables coûteront donc plus cher !
L'énergie, et l'énergie électrique en France, est considérée comme un produit comme un autre, soumis à la concurrence et aux lois du marché. Ce n'est pas l'intérêt général qui guide la filière, mais l'offre et la demande. Dans cette perspective, il n'est pas rentable d'organiser l'abondance, qui fait baisser les prix. Nous ouvrons le marché à la concurrence, et c'est cette ouverture à la concurrence qui va nous conduire mécaniquement à une hausse des prix !
Certains n'hésitent pas à parler de hold-up, en obligeant EDF à revendre 25% de son électricité à des intermédiaires qui la paieront au prix du nucléaire, et qui la revendront à des clients qui la paieront au prix du charbon, cette fois. Alors que ce sont eux-mêmes qui en ont réalisé l'investissement.
Dormez braves gens, on s'occupe de tout ! Denis Baupin, adjoint écologiste au maire de Paris, dénonce "l'aveuglement scientiste" des politiques à l'égard du nucléaire.
Claude Allègre en est la parfaite illustration. On connaissait ses positions sur le réchauffement climatique, réfutées par un rapport de l'Académie des Sciences en octobre 2010.
C'est lui encore qui, le 17 mars dernier, déclarait sur RTL : « il n’y a pas pour l’instant au Japon de catastrophe nucléaire. », qualifiant "d’indécent" le débat ouvert en France sur le maintien ou non du nucléaire. Il précisait : "sans donner de leçon à qui que ce soit, nos centrales françaises sont beaucoup plus évoluées que les centrales japonaises". "Aucun pays n’a autant de compétence que la France en matière de nucléaire." Depuis son passage en radio où il annonçait qu'il n'y avait pas de catastrophe nucléaire, l'évaluation de la gravité de la catastrophe est passé au niveau 7, soit celui de Tchernobyl.
Et à la question de Jean-Michel Apathie : "est-ce que les intérêts économiques n'ont pas primé dans les implantations des centrales sur les nécessité de sécurité ?", on note la réponse de M. Allègre : "Les nécessités économiques et même plus les nécessités militaires priment toujours sur tout le reste. C'est une constatation."
Dans un tout autre registre, Alain de Halleux nous interpelle en parlant de son excellent, et terrifiant, documentaire qui nous plonge au cœur d'une industrie électronucléaire qui rend l'information confuse, minimise les risques, mais se gargarise de sa maîtrise technologie. Et nous assure que le risque est calculé, et accepté. Nous en somme tous responsables, car en acceptant le risque, nous devrons aller nous-mêmes liquider nos centrales lorsqu'un accident majeur se produira.
Ce reportage, RAS Nucléaire, rien à signaler est disponible dans son intégralité sur Arte.
Claude Allègre invité le 17 avril à l'émission c/politique, sur France 5 :
Claude Allègre se dit aujourd'hui écologiste, mais un "vrai écologiste", pas celui du retour aux cavernes, celui de sa fondation "écologie d'avenir". Militant de la voiture électrique, d'un mix écologique incluant le charbon de la capture du CO2, et surtout l'humanité fonctionnera à l'hydrogène dans 20 à 30 ans. L'ancien ministre socialiste s'est encore montré un très docte professeur lors de l'émission c/politique sur France 5, dimanche soir, pour nous expliquer que nous somme peureux en Europe, par ignorance. Alors qu'on n'est pas peureux en Chine. Pour lui, "il faut arrêter de fantasmer sur cette chose-là". Fukushima n'est pas une catastrophe, c'est au plus un accident grave. Les rejets en mer ? peccadille ! Les accidents de Saint-Laurent des Eaux (en 1969 et en 1980), avec une fusion partielle du cœur du réacteur, et à Blaye en 1999. Dues à des erreurs humaines ? Comme l'erreur de ne pas avoir su prévoir une inondation qui dépasserait la digue ?..)
"Non je ne crois pas" [qu'il y aura un accident nucléaire en France], assure Allègre. Et d'abord parce que c'est public, et non privé. Donc sous le contrôle de l'Etat.
Et bien pas pour longtemps, car Areva souhaite se coter en bourse, dès juin 2011. L'Etat ne sera plus alors le décideur, mais restera la garantie en cas de problème. Pour mediapart, il ne s'agirait que d'un portage déguisé. Enfin EDF est privatisé, et la loi NOME va l'obliger à revendre 25% de sa production au privé.
Allègre se montre donc défenseur du nucléaire, et aussi de l'exploitation du gaz de schiste. Sous conditions bien sûr... "Je ne trouve pas bien de courir derrière les écologistes", affirme-t-il. "Le socialisme ne peut renier sa croyance dans le progrès, progrès scientifique, et progrès humain qui va avec". "Le centre c'est l'homme, ce ne peut pas être la planète", ajoute-t-il. "Toute déviance par rapport à ça, ce n'est pas socialiste".
La réponse du lobby nucléaire s'appuie... [lire la suite]

Chernobyl Days : 25 jours d’actions internationales du 2 au 26 avril 2011 – Fukushima, Tchernobyl, plus jamais ça !

26 avril 1986 - 26 avril 2011 : 25 ans de mensonge de l’industrie nucléaire, de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des autorités. Fukushima, Tchernobyl, plus jamais ça ! Changeons d’ère, Sortons du nucléaire.
Dans le cadre du 25ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, "Sortir du nucléaire 27 ", association affiliée au Réseau pour sortir du nucléaire, organise des actions tout au long du mois d'avril.
samedi 2 avril à Bernay :
de 9h à 10h présence sur le marché avec un tract, puis discussion autour d'une animation organisée par le groupe de Bernay.
samedi 9 avril :
présence sur les marchés de Louviers et d'Evreux, avec un tract, sensibilisation, discussion, information aux passants.
mercredi 13 avril :
salle Jules Janin à Evreux, à 20h, soirée-débat organisée autour de deux thèmes : d'une part la question de la transposition possible d'un accident en France, et la question de la sortie possible et nécessaire du nucléaire. Ce moment de présentation sera suivi d'une discussion avec le public. D'autre part une information sur l'association "Enfants de Tchernobyl" et la diffusion d'un diaporama. La discussion avec la salle se fera au fur et à mesure de la diffusion des diapos.
jeudi 21 avril :
à Vernon, salle Philippe Auguste, à 20h30. Diffusion du diaporama sur les enfants de Tchernobyl. Discussion avec le public.
mardi 26 avril :
rassemblement à Evreux, place Mandel, devant la Poste, à 17h30. Puis déambulation jusqu'à la gare, avec les portraits des travailleurs qui sont intervenus aussitôt dans la centrale de Tchernobyl, les liquidateurs, qui ont sacrifié leur vie pour sauver celle des autres. Tout au long du parcours nous lirons des passages pour leur rendre hommage, et ne pas oublier. Arrivée à la gare vers 18h30. Distribution de tracts.

Manifestation “Sortir du Nucléaire” à Louviers (27400) le mercredi 16 mars 2011 à partir de 18h (parvis de l’Eglise)

A l'appel de Jean-Claude Mary pour SDN27, venez nombreux manifester à Louviers en faveur de la sortie du nucléaire.
Dans un communiqué du 12 mars, Europe Ecologie Les Verts a apporté "tout son soutien aux victimes du séisme et du tsunami qui ont dévasté les côtes du nord est du Japon. Nous sommes toutes et tous sous le choc de l’accident nucléaire en cours qui vient dramatiquement aggraver la situation.
Le Japon est un pays extrêmement bien préparé au risque sismique et nucléaire mais l’accident majeur qui le frappe aujourd’hui nous rappelle qu’il est impossible de garantir un risque zéro.
Cet accident souligne la gravité du manquement à la sûreté sur les 34 réacteurs français, pour lesquels l'ASN a déclaré le 7 février un incident avec cette phrase particulièrement inquiétante : « En situation accidentelle, pour certaines tailles de brèche du circuit primaire principal, l’injection de sécurité à haute pression pourrait ne pas permettre de refroidir suffisamment le cœur du réacteur. » Les défaillances des groupes électrogènes de secours relevées quelques semaines après sont aussi préoccupantes."
Laure Leforestier a déjà cité dans son billet "Fuck Fuck Fuck U Shima" le tweet de Cécile Duflot samedi 12 mars : "pense aux regards narquois des gens "sérieux" lors des débats sur le nucléaire. Suis bouleversée. On voudrait tellement avoir tort."
EELV demande que les leçons de l’accident de Fuckushima soient immédiatement tirées et que les réacteurs français pour lesquels le système d’injection de sécurité est incertain soient arrêtés par principe de précaution et responsabilité.
Hier, l'euro-députée Michèle Rivasi, auteur de la tribune "Nucléaire : le Japon a joué à l'apprenti sorcier. Et la France ?" dans Rue 89, a demandé l'arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim en Alsace, construite sur une faille sismique, vieillissante et peu fiable.
En Allemagne, la décision de prolonger de plusieurs années la durée de vie des centrales nucléaires allemandes, prise l'an dernier par le gouvernement d'Angela Merkel, va être suspendue à la suite de l'accident nucléaire survenu au Japon.
Dans un sondage du Parisien le 12 mars, à la question : "Avez-vous confiance en la sécurité des centrales nucléaire françaises ?" 62.6 % des 4961 votants ont répondu NON.
Suivez heure par heure les informations sur #Fukushima sur le site de Greenpeace.

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