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Dimanche, je vais voter pour Macron, contre Le Pen

Comme nous tous, j'ai assisté à cette campagne électorale. Je vois, et j'entends autour de moi la colère, le ras-le-bol des gens. Il y a ceux qui votent FN pour tout foutre en l'air, renverser la table. Tous pourris, disent-ils.
La faute en incombe aux politiques qui perpétuent la tradition de taper dans la caisse, de pratiquer le clientélisme, de suivre les voies des lobbies.
Je vais aller voter pour mes enfants. Nous allons leur laisser une dette abyssale, pas seulement en milliers de milliards d'euros, mais aussi un changement climatique incontrôlé, alors qu'il est encore temps d'agir. Mais ni Le Pen ni Macron ne prennent le sujet pour prioritaire. Pire, Le Pen rejette simplement l'accord de Paris, comme Trump.
Nous devons déjà combattre les attentats barbares qui ont causé plus de 2 200 morts en Europe depuis 2001. Mais nous ne nous attaquons pas à la pollution de l'air qui cause 48 000 morts prématurées chaque année en France. Chaque année, 48 000 morts en France, et on n'agit pas ? La violence routière nous coûte chaque année près de 3 500 morts. Dont des centaines de piétons et de cyclistes. Les plus jeunes et les personnes âgées sont particulièrement touchées. Pourquoi les chiffres des victimes augmentent-ils chaque année ?
Si l'on veut parler sécurité, il faut inclure toutes ces victimes, et ajouter les 10  000 suicides par an en France. des victimes de la dépression, de l'isolement, de la pauvreté, la souffrance au travail, du chômage, des violences sexuelles... 200 000 tentatives de suicide chaque année.
On n'a pas besoin de haine ou de rejet, mais plus sûrement d'amour, d'amitié, de reconnaissance et d'un revenu pour vivre, habiter, se chauffer, manger, se vêtir, éduquer ses enfant.
On va laisser à nos enfants des poubelles nucléaires sur nos rives et nos rivages, qu'ils auront pour mission de démanteler... au 22ème siècle ! Parce qu'on ne sait pas faire avant, et pourtant, on continue. Il est urgent d'arrêter ! Pas de moratoire sur les énergies renouvelables, bon sang de bois. C'est totalement idiot.
Nous avons vu lors du débat entre les deux candidat-e-s une candidate lire des fiches, et même se tromper dans ses fiches, infichue de nous sortir une explication raisonnable et raisonnée du passage de l'euro à l'écu, tout en gardant une monnaie "patriote".
Les monnaies locales et fongibles, nous y sommes ouverts et très favorables, quand ce ne sont pas nos copains qui en sont eux-mêmes les artisans. Mais là, c'est du grand gloubi-boulga.
Sortir de l'Europe, ce mécanisme totalement imparfait qu'il reste à construire par nous, citoyens européens, et nos enfants, ce serait priver nos enfants de disposer demain d'un outil de contrôle et de prévention des risques. De tous les risques : guerre, famine, pollution, transports, chômage, pauvreté, terrorisme.
Oui, l'Europe est en panne de démocratie. Ce sont les États-nations qui y gouvernent, au sein de la commission, et après des tractations de porte-à-porte. Et non le Parlement Européen.
Et même dans ce parlement, nous trouvons des députés qui ne font que venir pointer pour gagner plus. On ne peut que repenser à l'Assemblée nationale pour Fillon, mais attention, c'est légal. Qui fait la loi ?
il y a soupçons d'emplois fictifs au Parlement européen. Selon le Parlement européen, le préjudice représenterait près de 5 millions d'euros de nos impôts, rien que pour le FN. La demande de levée de l'immunité parlementaire de madame Le Pen est faite.
Quant à Fillon, plutôt que montrer profil bas avant de passer devant les juges, il fait une clé de bras à son parti avec l'argent de la campagne, les 3,3 millions d'euros qui n'ont pas été utilisés parce que ses électeurs ne veulent plus de lui, ou de son parti. Il n'aura pas franchi le second tour promis, parce que les électeurs réclament des gens qui ne se sont pas fait piquer la main dans le sac.
Triste bilan.
Y-en a des bons ? oui, il y en a. Moins dans les prédateurs, et pourtant les électeurs votent peu pour les plus honnêtes, parce qu'ils les trouvent trop naïfs. Trop bisounours...
Alors, voter maintenant pour un candidat qui n'est pas le mien, et l'autre dont je refuse la violence et l'absurdité, avec l'éclairage de notre histoire, je choisis Macron : il me laissera l’occasion de me battre contre lui demain, sans trop de répression policière, on l'espère. Il fera fi de la démocratie participative, et nous lui balancerons nos arguments et notre farouche volonté de résistance.
Elle, elle nous foutra l'extrême-droite et le mépris des citoyens français qui bougent, avec la violence en plus. La violence cause souffrances et morts.
Le choix entre une bande qui ne montre son incapacité à gérer, à expliquer même ce qu'elle veut faire, qui veut tout casser, se moquant des conséquences pourvu qu'il y ait des bénéfices, on vite de l'argent public ou étranger après tout,
et la bande d'en face, assez triste, se glorifiant d'argent, mais qui au moins sait le gérer, qui se moque des pauvres comme de leurs kleenex...
c'est assez vite fait : on fout le FN à la porte, puis on apprend aux autres qu'ils n'ont pas tous les pouvoirs. Le peuple, c'est pas le FN. C'est tous ceux qui se bougent pour faire changer l'avenir de leurs enfants.
Alors, en musique s'il vous plait, on remet les pendules à l'heure sur le sort funeste du front national et de l'avenir de misère qu'ils nous promettent : votez Macron si vous le voulez bien, et puis, allez le combattre dès lundi, si vous le voulez aussi.
Au moins, ce sera encore possible sans trop prendre de coups. Hommage à Rémi Fraisse et à tous les militants morts ou blessés pour la cause.
Macron demain, et après-demain, on se remet autour de la table, ou à défaut, dans la rue. Mais moins pauvres.

Contournement Est : la contribution de HNNE (France Nature Environnement pour la Normandie)

HNNE est la fédération régionale des associations de protection de la nature et de l'environnement en Normandie.
Les adhérents sont historiquement très impliqués dans les infrastructures à risques pour la nature et l'environnement, et ont été présents et actifs sur le dossier du contournement Est depuis les premières ébauches.
Avec une telle connaissance du dossier, même si, encore une fois, deux mois seulement sont trop courts pour pouvoir répondre précisément à un dossier extrêmement fourni, 4000 pages plus les avis,
  • comme ceux des Directions régionales de l’Équipement,
  • la synthèse de l'AURBSE sur le contournement Est (2012),
  • les avis de l'Autorité environnementale, très critique à l'égard du projet autoroutier, et fournissant une liste exceptionnellement longue d'interrogations et de préconisations,
  • celui du CGI (Commissariat Général à l'Investissement), qui alerte sur les risques, le risque financier présenté comme systémique, mais aussi les surévaluations des apprts, des trafics, et les sous-estimations de nombre d'impacts,
  • et puis ben sûr, il y a toute la connaissance accumulée sur l'environnement, la géologie, les plans de déplacements, les pollutions et leurs effets sur la santé, le cadre de vie et la qualité de vie, et sur la biodiversité, faune, flore, rivières et bien sûr les ressources en eau.
HNNE fournit une contribution exceptionnelle, qui interroge sur les avantages, les inconvénients et les risques.
HNNE interroge l'utilité du projet, pour les habitants, l'activité et l'emploi, les déplacements, l'agriculture, la logistique.
Les trafics sont analysés, et comparés. Les impacts environnementaux scrutés, avec des conséquences sur la nature, les paysages, les forêts et l'agriculture, et la biodiversité. Qualité de l'air, qualité de l'eau, et par conséquent qualité de vie, sont évaluées, et non seulement les risques, comme ceux sur l'eau potable, mais les effets prévus qui sont déjà très négatifs pour notre territoire et la région.
France Nature Environnement conclut : "Le projet de contournement Est de Rouen ne présente pas un intérêt tel qu’il justifie les atteintes environnementales, le coût financier et les atteintes sociales qu’il va occasionner. Sa déclaration d’utilité publique nous parait par conséquent inopportune."
Merci à HNNE pour ce document éclairant, et toute ma considération va à ses auteurs, que je salue avec respect.

Hervé Morin, tête de liste aux régionales : L’Orne est-elle le “fin fond du trou du cul du monde” ? Et l’Eure à peu près la même chose ?

C'est pour ça que son taux de participation au séances du Conseil régional était de 0% ?
Zéro pourcent de participation !
Petite PME au fin fond du trou du cul du monde dans l'Orne...
Je peux le dire, je suis issu d'un territoire [l'Eure, NDR] qui est à peu près la même chose [à peu près le fin fond du trou du cul du monde, NDR].
On ne peut pas évoquer l'idée que ce soit péjoratif...
Pas péjoratif pour Hervé Morin. J'habite l'Eure, je dois me faire à l'idée de pouvoir passer pour un un plouc, habitant Ploucville.
Les mots ont sûrement fusé plus vite que sa pensée. On lui pardonne.
Après avoir été élu conseiller régional de Haute-Normandie, sans avoir siégé une seule fois, il avait décidé de démissionner, au bout de 6 mois, pour rejoindre l'Assemblée Nationale, dans la capitale, la ville lumière, un avenir autrement plus glorieux.
Cela n'a pas empêché le site nosDéputé.fr de l'épingler, là encore pour sa faible participation. (11 semaines d'activité, et seulement 13 réunions en 12 mois).
M. Morin semble privilégier la qualité à la quantité.
La question que se posent les électeurs de Ploucville dans le fin fond du trou du cul du monde : Et cette fois, siègera-t-il ?
Salut confraternel du plouc des champs - même pas vexé - au gars de la ville, en laissant la plume aux Frères Jacques, sans péjoration aucune.
Tous les quarts d'heure, un paon siffleur
Nous traite de péquenots, de vendus, d'abrutis,
De vieux débris et j'en oublie
Comme on est très sourds, on n'répond rien du tout...

Le remède à la crise et au chômage : la chasse au fraudeurs du RSA !

Une vidéo qui vaut son pesant de cacahuètes : le jeune maire très républicain de Gisors, Alexandre Rassaërt, nous fait un pastiche du discours de Chirac sur le voisin de palier, "le bruit et l'odeur"... On en rit ou pas. 25 ans après, les ficelles fonctionnent-elles encore ?
On attend des preuves de ces assertions. "C'est au pied du mur qu'on reconnaît le maçon". Pour l'instant, le mur n'a pas l'air bien solide, voire ressemble à un gouffre.
Le conseil départemental est au bord du gouffre financier.
Le RSA pèse 77 M€, soit 17,31% du budget de fonctionnement du département de l'Eure.
Sur les 13 350 allocataires, 5000 bénéficient d'une orientation vers l'emploi (via pôle emploi), 2000 d'une orientation socioprofessionnelle, 2500 d'une orientation sociale, et pour tous les autres, le département n'a pas les moyens humains nécessaire pour leur faire bénéficier de leur droit d'orientation prévu par la loi.
Le nombre de RSA a augmenté de 25% en 4 ans, suivant la logique du chômage de longue durée.
Si l'on ne peut permettre des retours à l'emploi, il est tout de même possible de sortir du régime social ceux qui n'en n'ont pas le droit : les fraudeurs au RSA ! Les contrôles seront renforcés avec la CAF, mais un service départemental "anti-fraudes" sera créé, chargé de contrôler les avis d'imposition, attestations bancaires, mais aussi la situation de famille de chaque personne.
Qu'est-ce qu'un fraudeur au RSA ? Il sera demandé une attestation de la banque de non détention de produits de placement.
Peut-il y avoir des requins de la finance ou des rentiers qui toucheraient le RSA ? Ou bien des livrets A et autres trésors planqués sous le matelas ?
Ou bien des gens qui travailleraient par ci, par là, ou au noir, ou qui coucherait avec un autre allocataire en se déclarant personne seule...
Nous verrons rapidement les résultats de cette traque aux fraudeurs.
Si cela n'est pas probant, alors il faudra peut-être enfin considérer que le remède à la crise, au chômage et à la pauvreté n'est pas l'exclusion, mais au contraire l'intégration, la formation, le partage.
En attendant, cette vidéo vaut son pesant de cacahuètes par le détournement du discours de Chirac sur le bruit et l'odeur, et des voisins de palier qui deviennent fous en constatant que le trèspauvre est plus riche qu'eux. Selon les élus.
Bien sûr, les droits seront suspendus en cas de non fourniture des justificatifs demandés.
En attendant, c'est près du tiers des allocataires qui ne bénéficient toujours d'aucun suivi.
Le département est-il responsable mais pas coupable ?
Et vice-versa, selon les formes : Les allocataires du RSA sont-ils coupables, mais néanmoins irresponsables ?

Incapables d’apporter des solutions aux français, le gouvernement multiplie les atteintes à la vie privée et aux libertés

Arguant de la lutte contre le terrorisme suite à l'attentat contre Charlie, justifiant l'espionnage - dite intelligence - économique, le gouvernement s'apprête à mettre en place une loi sur le renseignement préparée de longue date, en procédure accélérée.
"Mais enfin écoutez face à la menace que nous connaissons, dans le monde particulièrement trouble dans lequel nous vivons, menaces terroristes, drames migratoires en Méditerranée, défis climatiques, défis économiques, un pays comme le nôtre qui en plus s'est construit à travers un État fort mais qui garantie les libertés, doit se donner les moyens de lutter notamment contre le terrorisme. C'est quoi ce débat sur les libertés ?", s'était insurgé Manuel Valls.
1 - lutter contre la terreur en espionnant tous les suspects (tout le monde).
Le 1er ministre a ajouté : "Je n'ai pas peur de ce débat, au contraire, puisque c'est la liberté que les terroristes ont voulu atteindre, mais là nous avons un cadre qui nous permet de donner plus de moyens à nos services de renseignements tout en garantissant nos libertés."
Le gouvernement, l’Élysée, les entreprises françaises, et aussi les citoyens français sont espionnés. L'affaire de l'espionnage allemand pour le compte de la NSA n'a semble-t-il pas ému les dirigeants français plus que ça. Sans doute, un prêté pour un rendu.
Mais que diable aller espionner les messages les plus secrets et les plus intimes de toute la population, au travers d'une surveillance massive, à l'instar de ce qui se fait la NSA qui espionne les citoyens américains comme le reste du monde ?
Tout sera traqué : mails, conversations téléphoniques, déplacements, cercles de connaissances, vie privée et professionnelle, intime - qui couche avec qui ? - médicale, politique, syndicale...
Ouf pour eux, les parlementaires qui votent la loi en seront exclus. Mais quasiment tous les français seront suspects. On ne se méfie jamais assez de son prochain !
Bernard Cazeneuve, le front tout plissé et l'air grave, admet qu'il y aura atteinte à la vie privée, mais pas aux libertés fondamentales, qui sont de pouvoir aller et venir.
Nous risquons, en prime, de voir s'enfuir nombre d'entreprises des TIC hors de France, et de voir de plus en plus de citoyens se tourner vers les dispositifs d'anonymisation (TOR, P2P, proxys, PGP..., VPN, etc).
Au lieu d'une aiguille dans une meule de foin, nous la chercherons dans un champ de meules...
2 - supprimer les manifestations en interdisant les manifestants :
Las ! Les proctologues de nos pensées intimes ont décidé de pouvoir revenir sur ces libertés fondamentales, justement, en limitant la liberté de manifester, en introduisant un dispositif interdisant à un ou plusieurs individus de manifester.
Les proctologues de nos pensées intimes ont décidé de pouvoir revenir sur nos libertés fondamentales: aller et venir, et manifester...
C'est à la suite de la mort de Rémi Fraisse que les écologistes ont obtenu une commission d'enquête parlementaire, que présidait Noël Mamère. Et selon Mediapart, le rapporteur PS Popelin a réussi à imposer une vision plus sécuritaire, suivi par le PS, l'UMP, et l'UDI.
La droite, en quelque sorte...
Manifester, même pacifiquement, même pour les libertés et nos droits est dangereux désormais.
Pour Noël Mamère, "il y aurait dès lors un contrôle a priori et systématique de toutes les manifestations, ce qui entraînerait une restriction manifestement disproportionnée du droit de manifester."
Du point de vue des autorités, c'est plus sûrement la seule présence des manifestants qui est responsable de leur propre mort : Rémi Fraisse serait mort parce qu'il se trouvait sans autorisation pile-poil sous une grenade offensive.
3 - la hausse du chômage est due au nombre de chômeurs. Supprimons-les !
La préoccupation première des français, c'est la lutte contre le chômage. Les gouvernements PS et UMP (RPR, UDF) successifs ont été incapable de trouver une solution contre le chômage. La nouvelle solution pourrait être de réduire le chômage... administrativement.
C'est une chose en passe d'être accomplie, grâce à la création de 200 postes de surveillants pour contrôler que les 5,6 millions de chômeurs sont bien occupés à trouver un emploi.
Au fait, qu'en est-il de la promesse de créer 1 million d'emplois du Medef, et de celle de l'inversion de la courbe du chômage (ou de la baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeurs) ?
Il suffirait que ces contrôleurs aient accès à nos données et nos métadonnées pour prouver que les demandeurs d'emploi ne travaillent pas à plein temps à chercher leur emploi perdu. Pire, il s'écrivent des conneries entre amis, en pleine journée, se téléphonent, et même passent du temps sur internet sur d'autres sites que pôle emploi. Va-t-on les désinscrire ?
Toutes ces lois sont liberticides, inégalitaires, et fratricides.
Face à la dérive inquiétante de ces néo-cons, agitant la peur, la xénophobie et la suspicion pour s'assurer l'alternance du pouvoir au motif de sécurité nationale, c'est la langue de bois, la menace de la terreur, le mode accusatoire contre les plus démunis, le sourcil froncé, le ton bravache et accusatoire, le poing levé et la mâchoire en avant qu'il conviendrait de limiter. Pas interdire, juste se contrôler.
Le rôle de l'État, c'est de protéger les citoyens, pas les espionner. Libérer, pas contraindre ni empêcher.
Apprendre, comprendre, inventer, vivre, laisser vivre et vivre ensemble.
4 - les français votent de moins en moins pour le PS ou l'UMP : doit-on interdire le vote à certains votants ou empêcher des candidatures ?
Peut-être à l'étude ?.. Déjà, le non-cumul des mandats a du plomb dans l'aile.
Sinon, dirigeants au pouvoir ou s'apprêtant à l'être, vous n'aviez pas évoqué des priorités ?
  • défi climatique,
  • guerre et terrorisme,
  • défi économique,
  • drames migratoires...
Ce à quoi j'ajoute quelques "petits" oublis :
  • chômage et emploi,
  • éducation, formation, conditions de travail, retraite,
  • réforme fiscale, disparition des services publics,
  • pic pétrolier,
  • pollution, santé, transports,
  • risque nucléaire, déchets,
  • démographie,
  • disparition des insectes pollinisateurs, de la paysannerie, etc, etc.
Ah oui, c'est pour après 2017, quand on aura voté pour vous, vous n'aviez pas le temps pour cette fois-ci.
Mais promis, dès 2017, celui qui sera président...

Des millions de personnes ont manifesté pour la liberté. Vive la liberté !

Des millions de personnes ont manifesté pour la liberté. Vive la liberté!
Après la douleur, après la sidération, la fierté. Les français se sont levés, depuis le début du massacre, pour dire "OUI" à la tolérance, "OUI" au partage, et "OUI, OUI" à la liberté. "Oui" à la paix.
Je suis vert, je suis blanc, je suis noir, je suis jaune, je suis arabe, je suis homme et je suis femme, je suis athée, je suis musulman, je suis juif, chrétien, bouddhiste, je doute, je suis policier, je suis caricaturiste et intellectuel, je suis journaliste, je suis Charlie. Nous sommes tous Charlie. Merci à nous tous.
Y a-t-il eu récupération politique? On s'en fout comme d'une guigne, aujourd'hui. La parole appartenait au peuple.
Ils n'avaient pourtant pas l'air rassurés, tous ces dirigeants internationaux, réunis là, dans la rue. Et même s'il y avait des forces de police et autres tireurs d'élite. Mais ils ont fait le job. A eux de mettre en acte demain les mots d'aujourd'hui. Pour défendre les libertés. Pour gagner la paix.
Et puis, dès qu'ils ont libéré le terrain, ce sont les foules de citoyens qui se sont donnés rendez-vous pour se rencontrer.
Nous avons chanté que nous allons vivre dans la dignité et en liberté, pas dans la peur, pas dans la honte. Nous sommes tous debout, nous sommes tous ensemble, et nous disons que c'est possible de vivre ensemble, en paix.
Merci à tous et à chacun pour ce moment de partage, de confiance et d'espoir. Gardons les précieusement.
Charlie est mort. Vive Charlie !
Vive la liberté ! Vive l'égalité ! Vive la fraternité !

Des connards, des barbares tentent d’assassiner la liberté d’expression. Ils ont tué Charlie.

On peut mourir pour écrire, pour mettre en images. Des criminels ont exécuté Charlie Hebdo. Je suis Charlie Hebdo. Nous sommes tous Charlie Hebdo.
Des dessinateurs, des journalistes, des membres du personnel et des policiers ont été exécutés. Par des humains armés de haine et d'armes de guerre.
C'est un choc. Le peuple se lève.
Je suis Charlie. Nous sommes Charlie. Et si nous avons peur de tant de barbarie, de stupidité et de violence, nous sommes debout. Debout face à la haine et au meurtre.
Les criminels s'en sont pris à la liberté, à la gauche, à l'écologie, aux idées, aux Français et à l'humanité.
Wolinski, Cabu, Charb, Tignous, Bernard Maris ont été tués pour leurs idées, et les autres pour accompagner ces idées, ces images, la laïcité, la liberté de penser et de vivre. Les autres parce qu'ils croyaient le rendre possible.
J'ai un vide et une douleur en moi.
Enfoirés ! On reste debout, sans haine, et il faut tout reconstruire, et interdire les armes de guerre. Salops.
Des connards, des barbares tentent d'assassiner la liberté d'expression. Ils ont tué Charlie.

Manuel Valls, Jean-Marie Le Guen et consorts sont sur un bateau : “barre à droite toute !”

Sur la défensive, mais aussi pour des raisons tactiques, le premier ministre et le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, accusent la dérive "gauchiste" des écologistes et leur irresponsabilité.
Après M. Le Guen, c'est Manuel Valls qui prend Cécile Duflot pour cible, torpillant ainsi tous les écologistes.
Le jour où Duflot a choisi de quitter le gouvernement, elle a perdu tout sens des responsabilités et elle est partie en vrille. Elle est retombée dans la maladie infantile de l'écologie : le gauchisme.
Il est vrai qu'on ne pourra pas accuser Manuel Valls de dérive gauchiste. C'est même tout le contraire qui se produit.
Le rapprochement avec les centristes et François Bayrou lui permet de s'isoler des dissidents de la gauche du PS, ces dangereux frondeurs qui s'opposent à la réorientation du parti socialiste, ou quel que soit le nom dont il souhaiterait l'affubler pour assumer la réorientation libérale. (une idée en passant : "Sociale Démocratie Française". Pas mal, non ?)
Exit le surmoi marxisme, donc. Que nous dit ce brave homme ?
Il faut en finir avec la gauche passéiste, celle qui s’attache à un passé révolu et nostalgique, hantée par le surmoi marxiste et par le souvenir des Trente Glorieuses. La seule question qui vaille, c’est comment orienter la modernité pour accélérer l’émancipation des individus.
Manuel Valls
Emancipation des individus, ou enrichissement des uns, même du fait de leurs mérites, au détriment des autres, est une chose. Manuel Valls se revendique pragmatique :
[...] l’idéologie a conduit à des désastres mais la gauche que je porte garde un idéal : l’émancipation de chacun. Elle est pragmatique, réformiste et républicaine.
Réformiste, le mot est lâché, rabâché, ressassé et usé jusqu'à la corde. Bienvenue à Léon Blum et Jaurès, et en même temps, adieu à leurs aspirations. La réforme et le progrès social devaient se faire parallèlement à l'évolution du capitalisme, avant de changer absolument, jusqu'au régime même de la propriété.
C'est la réforme, elle même, est mise en cause. On adapte les institutions, l’État et nos lois pour promouvoir notre marché dans la mondialisation. On ne cherche plus à contrôler et adapter les marchés à nos lois, nos usages, notre culture et notre histoire.
Selon le 1er ministre, le socialisme est une vision passéiste de notre avenir ? Bienvenue dans le pragmatisme politique. Que reste-t-il de l'héritage socialiste ? L'ordre ! C'est Clemenceau qui est mis à contribution :
j’ai mis du temps à admettre que j’aurais plus facilement applaudi le Tigre que le fondateur de l’Humanité, maintenant j’assume.
Mais l'ordre, ce n'est pas que donner et répondre aux ordres. Nous avons une armée, mais nous ne sommes pas une armée, ni tous des soldats.
L'ordre est aussi de gauche. Protéger les faibles, et pas seulement les puissants. Protéger la nature, pas seulement le béton et la gabegie. Partager et propager la culture. La gauche, c'est la justice pour tous et le bien commun. Et l'ordre, c'est aussi une part de désordre, la capacité à organiser le désordre pour trouver des solutions : cela s'appelle le débat. Le débat, c'est la raison.
Le premier ministre fait le choix de la droite. Il le fait pour le PS et pour les militants socialites. Et il le fait contre celui des français contre nombre de français de gauche, ils sont très nombreux, qui ont voté socialiste au moment du second tour par choix philosophique, par choix de vie et d'avenir.
La gauche n'appartient pas au PS, monsieur le 1er ministre Elle appartient aux français, et à tous les citoyens du monde. C'est la lutte contre l'esclavage, la lutte pour les droits de chacun, la lutte pour des valeurs, c'est la lutte pour la vie. Pas la vôtre et comment vous la gagnez. On s'en fout pas totalement, mais on ne se fait pas trop de soucis.
Je me fais du souci pour mes congénères, mes amis, mes enfants, à vouloir les abandonner dans un monde cynique, sans buts et sans avenir.
La gauche, ce ne sont pas les élites sensées représenter le peuple. C'est le peuple.
Mal représenté, à mon avis.
Faites-vous élire si vous le pouvez, ce sera sans moi la prochaine fois. Salut citoyen.

François Hollande rate sa prestation à la télé mais se cramponne

François Hollande rate sa prestation à la télé mais se cramponne
Près de 8 millions de français ont écouté le président de la République.
Ils ont cherché le sens, cherché les préoccupations et les réponses du pouvoir à toutes les questions auxquelles nous sommes, ou allons être, confrontés.
En chute perpétuelle dans les sondages, François Hollande a cherché a se montrer empathique, mais la sauce ne prend pas. Ce n'est pas sur son image qu'il en est à 12%. C'est sur le bilan, les promesses non tenues, le reniement et le revirement.
Il était attendu sur le chômage, la justice sociale, l'éducation, l'économie, l'environnement, les méthodes de gouvernance et la rénovation de nos institutions, l'Europe, la politique internationale, la finance, la fiscalité, le climat, et les perspectives d'avenir, la guerre, le terrorisme, la bouffe et la santé.
La plupart des français se moquent de ses histoires de coeur, pour rester poli. Quand les présidents qui ont incarné la Vème République l'ont fait en incarnant le pouvoir et la France, ils l'ont fait avec intégrité. Le général De Gaulle payait les factures d'électricité de ses appartements à l'Elysée, et ses repas donnés à titre privé. Et il avait renoncé à ses retraites de militaire comme de Président de la République.
Nous étions, à l'époque, bien loin du bling-bling de Sarkozy, de la dépravation du candidat Strauss-Kahn, du financement des partis, du financement des campagnes que tous les français payent - tous les français payent pour Bygmalion, pas seulement les militants -, ou des ministres et politiques en place qui jurent aux Français, droit dans les yeux, qu'ils n'ont pas d'argent dans les paradis bancaires et fiscaux, et qui se font prendre la main dans le pot de miel.
Les français peuvent avoir le sentiment que cette 5ème République se roule dans la fange au lieu de s'attaquer à leurs conditions de vie et à leurs perspectives d'avenir.
Les questions de vie privée, ça se balaie d'un revers de main.
Ce que nous voulons, c'est de la transparence dans la gestion de l'argent public, les attributions de marchés publics, les emplois publics, et la gestion des affaires publiques.
La démocratie commence par la connaissance des choses publiques. C'est ça qui nous permettra de faire des choix politiques raisonnés basés sur des arguments, et plus sur des mots, des paroles et des promesses.
C'est sur les promesses du candidat Hollande qui n'ont pas été réalisées que j'aurais voulu qu'il s'explique, et sur ce que les dirigeants allaient faire dans la seconde période de son mandat.
C'est ça la politique : pourquoi et comment nous en sommes arrivés là. Comment et pourquoi nous pouvons choisir d'avoir un avenir. Si possible partagé, c'est le lot de la démocratie.
Le président et le meurtre de Rémi Fraisse : "Une tragédie pour la famille et un drame pour le pays", nous a-t-il dit. Le président Hollande a promis la vérité et les résultats de l'enquête devront être délivrés d'ici 8 jours.
Le président n'a pas dit la vérité quand il a annoncé que les grenades offensives dites F1 n'avaient jamais tué jusque là. Rémi est le deuxième militant écologiste qui a été tué par une grenade offensive. 300 grenades lacrymos ont été lancées le jour du meurtre, et 30 grenades offensives. 30 de ces grenades tueuses d'écolos.
Nous attendons les résultats de l'enquête. De manière non violente. Puisque le gouvernement en appelle à la responsabilité, nous attendons tous que toutes les responsabilités soient assumées.
Le président et le chômage : 40 Mds € d'aides aux entreprises, soit près de 12 000 € par chômeur, vont ou ont été versées, sans contreparties. Et ça ne marche pas.
L'ennemi n'est plus la finance une fois l'élection passée. Le gouvernement est "pro-business". L'ennemi a gagné, sans combat, sans coup férir, en un jour.
Pro-business et aussi pro-banques et produits dérivés : le gouvernement socialiste a réussi à déjouer l'Europe en empêchant la taxe sur les transactions financières. Le gouvernement français, pour préserver les intérêts des principales banques françaises, notamment sur les fameux produits dérivés qui auraient pu être taxés à 0,01% (vous avez bien lu).
Et ce n'est pas tout : aujourd'hui, ce sont les Etats et les contribuables qui garantissent les actifs des banques. les cinq plus grosses banques françaises contrôlent des actifs consolidés qui pèsent plus de 300% du PIB de la France. La faillite de l'une entraînerait la faillite du pays. L'Europe retenu la création d'un fonds de sauvetage des banques, abondé par une taxe sur les banques afin de garantir une éventuelle défaillance. Le gouvernement français s'y est opposé.
Mais ce n'est pas tout : Michel Sapin a reconnu que les services de Bercy travailleraient sur la déductibilité des sommes versées à un tel fonds de sauvetage européen.
Les contribuables et l'Etat français resteront donc les garants des banques.
Alors, les socialistes ? Ennemis ou valets de la finance, contre l'intérêt des contribuables et des français ?
Le président n'a plus qu'à espérer que "la roue tourne". Sinon, il ne pourra pas se représenter en 2017. En attendant, il se "cramponne". Il n'a plus qu'à espérer qu'une banque, une de ces "too big to fail", ne se trouve pas mise en défaut.
Les sujets d'avenir : pas de hausse d'impôts, c'est LA promesse de la deuxième moitié du quinquennat. Cela signifie aussi qu'il n'y aura pas de fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, qu'on va adoucir le sort des riches, qu'on va gentiment privatiser pour trouver du cash, et avoir la paix des possédants. Va-t-on augmenter la TVA ? Les collectivités locales vont-t-elles être acculées à augmenter les impôts locaux ? Il n'est pas pour demain, le grand soir fiscal.
Réforme des institutions : M. Hollande a été incapable d'expliquer la décentralisation et le rôle des régions, incapable d'expliquer la nécessité de supprimer l'échelon inutile du département coincé entre l'intercommunalité et la région.
Le président a expliqué que la promesse de procéder à la réforme vers la proportionnelle était caduque. Fin.
Nous devrions pourtant en finir avec le clientélisme, la corruption, la fraude, le cumul des mandats et l'appropriation des pouvoirs et des décisions. Ce ne sera pas pour ce mandat. Ce ne seront pas une mesure ni des lois socialistes.
Le programme jusqu'en 2017 : Du foot. C'est d'abord l'euro 2016.
Puis le président souhaite les jeux olympiques à Paris en 2024. Rappelons-nous que ce sont précisément les jeux olympiques qui ont plongé la Grèce dans la crise de la dette en 2004. Les équipement réalisés alors sont pour beaucoup en ruines, comme l'est l'économie.
Et en 2025, il veut que la France organise une exposition universelle. " On a besoin de grands événements, on a besoin de se projeter." Incapables de réduire la dette, allons-nous nous lancer dans des dépenses titanesques ?
M. Hollande aura eu une phrase sur l'exposition de "l'excellence environnementale" de la France, en citant la conférence sur le climat, en 2015 à Paris.
Le GIEC a prévenu, c'est maintenant qu'il faut agir si l'on veut sauver la planète. Les dirigeants des pays du monde entier, scientifiques, ONG, mais aussi lobbyistes et industriels, vont se rencontrer et négocier pour tenter de sauver ce qu'on peut sauver de notre monde.
Face à cet enjeu - majeur, existentiel, de vie ou de mort -, la conférence ne peut pas être une grande expo faire-valoir de la France, avec des grands posters. Ce ne peut pas être une simple phrase glissant la conférence sur le climat au milieu des manifestations sportives et autres événements à la gloire de Paris.
La peu contraignante loi de transition énergétique manque d'ambition, les lois sur le logement sont détricotées, l'énergie, on change rien, à part reparler de saccager les sous-sols pour le gaz de schiste, le gouvernement ne s'en sort pas du nucléaire, la France est une foire aux grands projets inutiles et imposés, et on continue de privatiser les routes, et maintenant les barrages hydroélectriques. Il va être bien difficile d'aller faire les beaux lors de la conférence sur le climat l'an prochain.
Les socialistes seront-ils les fossoyeurs de l'écologie et de la planète ?
Des pains et des jeux. C'est bien tout l'espoir que le Président et son gouvernement nous laissent à l'issue de ce show pathétique.
Je n'attends pas d'enquête sur le suicide du socialisme et le naufrage de la cinquième République.
On attend les résultats de l'enquête sur le meurtre de Rémi Fraisse. L'Etat et ses dirigeants doivent savoir prendre leurs responsabilités.
Il faut savoir se décramponner, parfois.
les-gardes-mobiles-chargent

Il faut que Juliette Kaaouche porte plainte !

Nous avons passé une magnifique journée à Andé, pour la fête de l’IMA, ce samedi 17 mai. Concert des élèves, concert des professeurs, puis chorale de Gospel. C’était brillant, gai, vraiment splendide.
Bravo à l’IMA, aux professeurs, aux participants. La soirée devait se terminer autour d’un repas canadien, malheureusement trop tardif pour mes filles, surtout pour la plus petite.
Nous avons aidé à installer quelques sièges avec les amis présents là-bas. Puis nous sommes repartis, mes deux filles et moi, à pied, comme nous étions venus. Véronique m’a demandé si nous voulions qu’elle nous raccompagne, mais avec ce temps, la balade était trop jolie.
En sortant j’ai bien entendu, au bout du parking à gauche, madame Kaaouche crier qu’elle pourrait porter plainte, mais ce qu’elle fait dans la sphère privée m’intéresse autant qu’une guigne. Elle ne m’adresse de toutes façons pas la parole, nous partons mes filles et moi dans l’autre direction, le pont, pour aller faire à manger aux filles, lire une histoire et direction les beaux rêves.
Dimanche allait être une autre belle journée, au Havre, pour aller défendre la réserve naturelle de l’estuaire et observer les oiseaux migrateurs.
C’est sur le retour que j’ai reçu un coup de téléphone de Jérôme, qui m’avertit qu’après mon départ, cette femme était rentrée dans la salle pour crier que j’avais commis des dégradations sur sa voiture. Cela après notre départ bien sûr.
Et affirmer qu’elle allait porter plainte.
Elle a donc fait un pataquès, à ce que m’ont raconté les personnes présentes, gâchant la fête, pour prétendre qu’en sortant avec mes filles, je serais allé rayer sa voiture.
Elle ment.
Je n’ai, ni moi, ni mes filles, approché sa voiture, j’ai passé l’âge de faire de telles conneries de quelques décennies, et il y a quelques décennies, on ne pratiquait pas ce genres de conneries. Mes filles sont trop bien élevées pour ne serait-ce qu’y penser, et si je leur apprends à observer les oiseaux, à lire, à compter et à bien travailler à l’école, il ne me vient pas à l’esprit d’aller leur apprendre à dégrader les biens d’autrui.
Je leur apprends au contraire à respecter l’environnement, à ramasser les déchets, à aider. Nous éduquons nos enfants, nous leur donnons l’exemple.
Même si toutes les personnes qui nous connaissent savent que madame Kaaouche a menti, c’est une calomnie. A mon égard, et à l’égard de mes enfants.
C’est minable.
Madame Kaaouche n’a d’autre choix désormais que d’aller porter plainte. Les gendarmes nous interrogeront, comme les personnes présentes.
Et on ne pourra que constater que madame Kaaouche est une menteuse.

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