Depuis le mois de décembre 2011, nous attendions des nouvelles de notre dernier envoi de livres en Côte d'Ivoire. Enfin, les livres vont bientôt pouvoir quitter le port d'Abidjan et, grâce à
notre correspondant du Rotary Club d'Abidjan, parvenir au village de Tabagne.
Pendant ce temps, les choses s'organisent au village. Lors de sa visite à Tabagne, Henri Sobowiec, alors président de "Lire et faire lire" sur Louviers-Val de Reuil, avait
présenté l'action de l'association aux jeunes "encadreurs" du collège. Grâce au premier don de livres de 2010, une bibliothèque avait pu commencer à
se mettre en place.
Nous remercions la
Région Haute-Normandie, le
Rotary Club de Louviers, l'association "Femme 2000 " pour leur contribution à ce projet. Nous remercions également la mairie de Val de Reuil, qui met à notre disposition des locaux de tri et de stockage, et permet à la "Ferme des Jeunes" de nous apporter un précieux soutien logistique. Enfin, nous remercions tous nos donateurs, écoles, médiathèques, le Centre de Documentation Pédagogique de l'Eure, la FCPE et la PEEP de l'Eure, Amnesty International.
Trente quatre organisations citoyennes – associations, syndicats, mouvements sociaux et citoyens – appellent à la mobilisation les 21 et 22 mai au Havre contre le G8 - qui réunira à Deauville les 26 et 27 mai les huit chefs des États les plus puissants.
Les révoltes populaires dans le monde arabe et au Proche-Orient exigent justice sociale et démocratie. Au Japon, la catastrophe de Fukushima impose de réorganiser les choix énergétiques. En Europe, les citoyens s’opposent massivement aux plans d’austérité qui conduisent au démantèlement des services publics et des protections sociales, comme les peuples des pays pauvres exigent que les États les plus riches mettent fin au pillage de leurs richesses et tiennent leurs engagements en matière de solidarité internationale. Sur tous les continents, les populations s’organisent pour faire respecter leurs droits.
Tout au long du week-end, la ville du Havre sera ouverte à toutes celles et ceux qui refusent qu’une minorité autodésignée décide au nom des peuples, et qui veulent démontrer, à travers leurs pratiques et leurs propositions, que des voies alternatives existent. Des représentants des mouvements sociaux et citoyens du monde entier participeront à ce week-end de mobilisations pour porter la voix des peuples et de leurs résistances pour la paix et la démocratie, la justice sociale et écologique.
Au programme :
du 20 au 29 mai : village autogéré au camping de Montgeon.
samedi 21 mai à partir de 15 heures : Marche internationale dans les rues du Havre (rendez-vous à la gare SNCF).
en soirée : meeting international et concerts au "Champ de foire".
dimanche 22 mai toute la journée : Forums citoyens autour de l’Université.
- Les peuples, pas la finance
- Femmes : l'égalité des droits reste à conquérir
- Entre les peuples, des ponts, pas des murs !
- Nourrir les peuples, pas le capital
- Le nucléaire et les choix énergétiques, parlons-en ensemble !
- Contre l'austérité imposée aux peuples
- Face aux urgences écologiques et sociales, quelles transitions ?
- Quelle production pour quelle consommation ?
- Révolutions arabes, contre l'impérialisme, quelles solidarités internationales ?
- Bas les pattes d'internet !
Liste des organisations membres du collectif national :
AC !, AITEC (Association internationale de techniciens, experts et chercheurs), AEC (Association européenne des citoyens), Attac France, CADTM (Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde), CCFD - Terre Solidaire (Comité catholique contre la faim et pour le développement), CEDETIM ; Confédération Paysanne, CRID (Centre de recherche et d’information pour le développement), Emmaüs International, Euromarches, Fédération Artisans du monde, Fondation Copernic, France Amérique Latine, FSU (Fédération syndicale unitaire), IPAM (Initiative pour un autre monde), CGT (Confédération générale du travail), La Cimade, Le Mouvement de la Paix, Les Amis de la Terre France, Ligue des Droits de l’Homme, Oxfam France, Peuples Solidaires, RECit, Réseau Foi et Justice Afrique-Europe, Réseau Sortir du nucléaire, Ritimo, Survie, Transform !, Uncut France, Union SNUI SUD Trésor Solidaires, Union syndicale Solidaires, Vamos !, Vision du Monde.
Pour soutenir l'organisation du contre G8, vous pouvez adresser un don (déductible d'impôt) à :
Contre G8 - Maison des syndicats - 119 cours de la République - 76600 Le Havre ou par
Paypal
Vous connaissez le
care ? C'est ce qui a valu des moqueries à Martine Aubry au printemps dernier, grossièrement caricaturé comme
« nunucherie américaine »,
« considérations pseudo-philosophiques » ou encore
« maternalisme réactionnaire » - par le journaliste Jean-Michel Aphatie,
le philosophe Michel Onfray, mais aussi des collègues masculins du PS comme Manuel Valls ou Jack Lang... Plus habilement, à droite, on a préféré envoyer une femme en la personne de Nathalie Kosciusko-Morizet :
"Rien de nouveau sous le soleil, sinon le retour à un discours de l'assistanat social et des bons sentiments, dont je doute qu'il rende justice aux femmes".
Care : qu'y a-t-il exactement derrière ces 4 lettres ?
Le mot care, très courant en anglais, est à la fois un verbe qui signifie « s’occuper de », « faire attention », « prendre soin », « se soucier de », et un nom qui, selon le contexte, peut être traduit par « soins », « attention », « sollicitude ». Sous la forme négative – I don’t care –, il indique une indifférence, un refus de responsabilité : je m’en fiche, ça ne me concerne pas ! Mais aucune de ces traductions prises isolément ne traduit parfaitement l'idée de care, qui renouvelle profondément depuis une vingtaine d’années les façons de penser l’éthique, le politique, et pourquoi pas l'économie...
Le concept de care vient effectivement du mouvement féministe américain des années 1960. En 1982, dans son livre In a Différent Voice, l'universitaire Carol Giligan définit le care comme une forme de "moralité des femmes", centrée autour du soin donné aux autres, qu'elle souhaitait enseigner à l'ensemble de la société et aux hommes.
La théorie de C. Gilligan a fait l'objet de débats passionnés. Elle a été qualifiée de "différentialiste" - y compris dans les milieux féministes -, parce qu’elle soutiendrait qu’il y aurait une nature féminine différente de celle des hommes, en valorisant des « vertus » attachées aux stéréotypes féminins – l'amour, la compassion, la sollicitude, le souci d’autrui... Ces débats mèneront ensuite à de nouvelles compréhensions du care.
La notion a notamment été modernisée en 1993 par une autre universitaire américaine, Joan Tronto, dans son livre Un monde vulnérable, pour une politique du care. Joan Tronto a voulu sortir la notion de care de la sphère du "genre" pour la replacer dans la sphère de l'éthique et de la politique.
Elle s’appuie sur une analyse des conditions historiques qui ont favorisé une division du travail cantonnant les activités de soins dans la
sphère domestique, traditionnellement réservée aux femmes, et donc exclues de la
sphère publique et socialement dévalorisées. Il s'agit de toutes ces activités humaines ignorées, sous-estimées voire méprisées parce que privées, intimes, quotidiennes, banales, sans importance ou encore « sales » : soins aux enfants, aux malades, aux personnes dépendantes, mais aussi ménage, traitement des déchets, bref tout ce qui concourt à rendre notre monde vivable.
"Prises en considération, ces activités se révèlent centrales et il apparaît que leur invisibilité ou leur discrétion est aussi le lot de ceux, et surtout de celles, femmes, étrangères, travailleurs des classes pauvres, qui les effectuent." (source :
Delphine Moreau, De qui se soucie-t-on ? Le care comme perspective politique)
Prendre la mesure de l’importance du care pour la vie humaine suppose de reconnaître que la dépendance et la vulnérabilité sont des traits de la condition de tout un chacun. Brisant l'image monolithique et fausse d’une société constituée d’adultes compétents, égaux, autonomes et en bonne santé, l'éthique du care nous pousse à reconnaître que tous, à différents moments de notre vie, nous avons été, nous sommes ou nous serons dépendants des autres : lorsque nous avons été enfants, lorsque nous serons vieux, lorsque nous tombons malade, lorsque quelqu'un prend en charge nos enfants, nettoie, traite nos déchets ou nous permet de nous déplacer... Collectivement, nous sommes tous interdépendants. "L'autonomie" n'est qu'un mythe politique, accouplée aux péjoratifs "assistanat" et "dépendance"...
Ces services dont nous bénéficions tous à différents moments doivent être
pris en charge collectivement : les cantonner dans la sphère privée du travail gratuit est un déni de responsabilité. L'accueil des jeunes enfants, l'accompagnement du handicap, de la maladie, de la vieillesse, sont des responsabilités collectives, qui font qu'une société se porte bien, dans le respect de la dignité de chacun. Cela correspond d'ailleurs à la définition que
l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé, donne de la santé elle-même, comme
"état de complet bien-être physique, mental et social".
On pourrait y ajouter "environnemental" : Joan Tronto définit le care comme « une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre « monde » de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. Ce monde comprend nos corps, nous-mêmes et notre environnement, tous les éléments que nous cherchons à relier en un réseau complexe en soutien à la vie ». Ne croirait-on pas une très belle définition de l'écologie ?
Au temps de la mondialisation et du développement du commerce international, alors que certains d'entre nous peuvent se déplacer sans visa, sans difficultés, d'autres se voient interdits de voyage, expulsés, renvoyés dans leur pays et même, avec la nouvelle loi Besson, bannis, parce que considérés, traités, comme des citoyens de seconde zone, de deuxième catégorie dont les droits sont moindres.
C'est dans ce contexte que
la Cimade organise, comme chaque année, dans la deuxième quinzaine de novembre, dans toute la France, un festival culturel consacré aux migrations, un
"regard croisé sur les migrations".
Cette année la thématique choisie pour le festival est celle-ci :
Alors que, de tout temps, les régions d'Afrique du Nord et du Centre/Ouest ont été marquées par la mobilité de leurs populations, aujourd'hui, les politiques migratoires européennes cherchent à confiner les populations africaines à l'intérieur de leurs propres frontières, risquant à terme de détériorer les réseaux historiques de solidarités et de mobilité.
Des systèmes de surveillance, coûteux et sophistiqués ont été mis en place par l'union européenne dans certains de ces pays, pour les inciter à renvoyer chez eux, par tous les moyens, ceux qui traversent leur pays. Quitter son pays n'est plus choisir la route de l'aventure, mais celle d'une mort risquée, anonyme, par des chemins de plus en plus périlleux, en contournant les espaces contrôlés.
C'est cette histoire que vous présente le film "Barcelone ou la Mort !" de Idrissa Guiro (Sénégal/2008)
le 24 novembre 2010 à 20 heures au cinéma L'ARIEL à Mont saint Aignan
La projection sera suivie d'une discussion animée par Gérard ROSSET (responsable des relations avec l'Afrique sud Sahara au pôle "Solidarités Internationales" de la Cimade).
Venez nombreux.
La CIMADE
P/ Geneviève AMPE
45 rue de Buffon ROUEN
Organisée par la CASE en partenariat avec la Région Haute-Normandie, cette soirée s'inscrit dans le cadre de la Semaine de la Solidarité Internationale.
La projection du film “Expérience africaine” de Laurent Chevallier sera suivie d'une table ronde “L’Afrique en Mouvement”.
Cinquante ans après les indépendances, il est temps de dépasser les clichés misérabilistes sur l'Afrique, et de considérer son rôle central dans les nouveaux équilibres mondiaux. Savons-nous que les économies africaines connaissent, depuis le tournant du XXIème siècle, une croissance économique annuelle bien supérieure à celles des Etats-Unis ou de l’Europe ? En ce début de XXIème siècle, tandis que des acteurs émergents des relations internationales s’intéressent aux évolutions de l’Afrique et à leurs relations avec ce continent, l’Europe semble abdiquer. Sans surprise, ce sont les acteurs les plus « jeunes » de notre société mondiale – Chinois, Indiens, Brésiliens – qui saisissent les opportunités de l'aventure africaine. La société de la rive Nord de la Méditerranée, et en premier lieu ses acteurs économiques, lui tournent le dos. N'est-il pas maintenant temps de reconnaître l’Afrique ?
Dès la rentrée, tous les partenaires de Toumaï se sont mobilisés pour poursuivre notre collecte solidaire.
Merci à Mme Puche de la FCPE qui nous met de côté les manuels du lycée remplacés pour cause de réforme des programmes (hier, un beau lot de manuels de sciences). Merci aux lycéennes et aux lycéens qui nous ont prêté leurs bras et leur bonne humeur !
La même opération s'est déroulée au collège Pierre Mendès France de Val de Reuil, avec la bénédiction du nouveau Principal, M. de Bellis, pour qui "c'est une bonne chose de pouvoir rendre à ces ouvrages leur utilité." Merci aux collégiens de 3ème d'Insertion et d'autres classes, ainsi qu'à Audrey, une ancienne de PMF qui passait par là ;-) Merci à Sylvie Lesage du CDI, aux professeurs MM Leclair, Roullé et Démare, pour le bon coup de main, ainsi qu'à M. Lottin, Principal adjoint, et à Sandra Doignes pour leurs dons de livres.
Merci à Azad et Manu de la Ferme des Jeunes qui nous ont apporté leur sens de l'efficacité. Vive le travail à la chaîne ! Papoter en se passant des kilos de livres de mains en mains, c'est sympa et très efficace. Merci à Pierre Motte, un voisin du RERS, pour son aide.
Merci à Michèle Pastor et à Rosa Boucat de la Médiathèque Le Corbusier, qui nous mettent de côté de très nombreux livres en excellent état. Merci aussi à Amnesty International, qui nous fait régulièrement des dons de livres.
Merci à Michèle Combes et à Marcel Ntari de nous accueillir au RERS (avec quelques pâtisseries orientales en récompense de nos efforts : merci aux dames qui les ont préparées, c'était excellent !)
Merci à Gilbert Matongo, qui met tout en œuvre pour que notre prochaine expédition au Congo Brazzaville soit un succès.
Merci à Adayé Kouakou, notre contact ivoirien, qui garantit la sécurité de nos expéditions à Tabagne et oeuvre localement avec le Principal du collège de la ville, pour que soit mis en place une bibliothèque et un système de prêt des livres. Voici son dernier message, en date du 8 septembre dernier :
"Bonjour Henri,
J'ai pu avoir accès aux affiches. J'ai même eu l'occasion de discuter avec Monsieur le principal du collège de Tabagne pour l'ouverture de la bibliothèque du collège. Il m'a promis de t'écrire.
Comme tu le vois la détermination est de mon côté pour faire aboutir le projet.
Je te disais la dernière fois que les ouvrages les plus utiles pour le scolaire, ce sont les livres de mathématiques, Sciences physiques et naturelles, les ouvrages de français(grammaire, vocabulaire, dictionnaire ect) et ceux de la littérature générale ou de culture générale. Egalement pour les classes de 3eme et Terminale les annales seraient les bienvenues.
Par ailleurs j'ai discuté avec un membre de mon club Rotary Abidjan Lagunes qui a des connaissances dans certains clubs rotary en France qui pourraient parrainer notre projet et apporter le financement nécessaire.
Je te donne son email pour que tu rentres en contact avec lui et je pense que nous pourrions arriver à de bons résultats. car je voudrais te faire savoir que de nombreuses écoles même en ville ou à Abidjan n'ont pas de bibliothèque. Cela pourrait être une action internationale d'intérêt public.
Bonne journée et à bientôt
Adayé"
Merci aussi bien sûr à la municipalité de Val de Reuil, qui soutient très généreusement notre action, par l'attribution de lieux de tri et de stockage, le prêt de véhicule pour le transport, l'impression d'affiches.
Merci encore au sculpteur
Alain Le Boucher, le concepteur de notre beau logo (également de l'astrolabe de Val de Reuil), pour ses encouragements :
"Cela me fait plaisir de savoir que les idées de l'association Toumai continuent à vivre, et de porter, peut-être de manière différente, les mêmes idéaux."
Merci enfin à Henri Sobowiec, le très efficace secrétaire de Toumaï, qui par son expérience associative et ses réseaux rolivalois permet le lien entre tous ces partenaires.
Laetitia Sanchez, présidente de l'association Toumaï
A la fin de l'année scolaire, de nombreux livres ont été collectés sur Val de Reuil, de la maternelle au lycée, en passant par la primaire et le collège, sans oublier la médiathèque Le Corbusier et les bibliothèques des communes avoisinantes : merci à tous les établissements donateurs ainsi qu'à la FCPE du lycée Marc Bloch.
Merci à tous ces acteurs d'une commune résolument orientée vers la solidarité ! Du local - avec le RERS (Réseau d'Echange Réciproque de Savoirs), la Ferme des Jeunes et la FCPE - au global, par ces actions de solidarité avec l'Afrique, c'est un bel élan de générosité qui s'exprime et se donne ici les moyens d'exister.
Notre souhait serait que
cet élan s'étende à tout le territoire de l'agglomération, et que Toumaï soit connu et reconnu comme le moyen de donner une seconde vie à tous ces livres qui font défaut aux enfants africains. Nous en avons l'exemple à Rouen avec l'association
Livres sans frontières, dont le sérieux et l'efficacité sont reconnus depuis près de 15 ans.
Concrètement, il s'agit pour nous aujourd'hui de mettre les livres collectés en cartons puis de les emmener à la Ferme des Jeunes pour y être stockés jusqu'au prochain acheminement vers l'Afrique.
Pendant l'été, la mairie de Val de Reuil et la directrice du CCAS acceptent de mettre à notre disposition le local du RERS, 1 rue Pierre Première, pour le tri et l'empaquetage - les activités du RERS étant suspendues pendant la période estivale. Ce local se situe sous le CCAS : entrée par la voie buissonnière (entre le commissariat et le gymnase Alphonse Allais).
Que vous soyez jeunes ou moins jeunes, si vous voulez donner un peu de votre temps pour une action solidaire, vous serez les bienvenus cet été au RERS : le local est frais, le thé à la menthe et la bonne humeur sont garantis ;-)
Nous organisons 1 à 2 heures de tri chaque après-midi du mois de juillet :
de 16h à 17h30 la semaine du 12 au 16 juillet ;
de 15h à 17h les semaines du 19 au 30 juillet.
Pour plus de renseignements, laissez vos questions
ici ou appelez le 06 15 52 08 25.
Amicalement,
Laetitia, pour l'association Toumaï
Le Centre communal d'action sociale (CCAS) est un établissement public autonome, qui dispose d'un budget propre alloué par la municipalité lors du vote du budget (Lire
Budget 2010 de la commune de Saint-Pierre du Vauvray). Le CCAS est administré par un conseil d'administration, composé d'élus et d'habitants de la commune, dont le maire est président. Le CCAS assure différentes missions directement orientées vers la population : aide et accompagnement aux personnes âgées ou handicapées, aux enfants et familles en difficulté, lutte contre les exclusions, accès au droit (procédure de domiciliation administrative, aide aux démarches administratives...)
L'action du CCAS se décline dans deux domaines : la prévention et le développement social dans la commune.
Outre ses compétences obligatoires, il met en place la politique sociale de la commune.
Ses missions obligatoires
- Solidarité envers les personnes âgées et handicapées (aide et accompagnement) ;
- Transmission des demandes d'aide sociale légale aux autorités ayant le pouvoir de décision (conseil général, préfecture, sécurité sociale,…) : le CCAS reçoit les demandes et participe à l'instruction des dossiers ;
- Lutte contre les exclusions, accès aux droits : procédure de domiciliation administrative, aide aux démarches administratives, accompagnement social, etc.
Le Centre Communal d'Action Sociale est chargé d'informer les habitants sur les démarches qui relèvent de dispositifs départementaux ou nationaux : Les personnes âgées, les personnes handicapées, les personnes en difficultés, la justice, le RMI, la santé.
Ses missions facultatives : quelques exemples mis en place dans d'autres communes
- Intervention au moyen de prestations en nature : aide alimentaire ; aide au transport (sur présentation d'une convocation d'un médecin ou d'un employeur) ; aide à l'accès, au maintien et aux impayés d'énergie et de téléphone ; distribution d'entrées piscine, cinéma et spectacles...
- Prise en charge des difficultés financières rencontrées par les personnes en situation de précarité ;
- Politique de Prévention Santé sur la commune ;
- Distribution de bons d'achats aux personnes âgées de plus de 70 ans ;
- Bons d'accès aux activités sportives et culturelles pour les jeunes ;
- Exercice de compétences déléguées par convention avec le Conseil Général.
Accès aux droits
L’aide à l’accès aux droits consiste à offrir, dans le cadre de l’accompagnement personnalisé, des services :
- d’information sur les droits et devoirs des personnes;
- d’orientation vers les organismes, les services ou professionnels chargés d’assurer ou de faciliter l’exercice des droits;
- d’aide à l’accomplissement des démarches nécessaires à l’exercice d’un droit ou l’exécution d’une obligation;
- d’assistance au cours de procédures non juridictionnelles.
Au regard de ces objectifs, l’aide à l’accès aux droits contribue à réduire les tensions sociales, les risques d’exclusion et elle permet de prévenir les litiges. A ce titre, elle est un facteur de cohésion sociale.
Des
informations locales très pratiques sur le site de la commune voisine de Saint-Etienne du Vauvray.
Adressez vos demandes au secrétariat de mairie, à l'attention du CCAS.
Chinez solidaire sur plus de 4500m2 !
De 9h à 19h.
Entrée : 1 euro solidaire au profit de la Fondation Abbé Pierre pour une action en Haïti.
Hier, nous avons reçu un courrier électronique de notre contact en Côte d'Ivoire, Kouakou Adaye, originaire de Tabagne, actuellement chirurgien et membre du Rotary Club à Abidjan. Adaye nous informe de la livraison officielle de nos livres au
Collège Moderne de Tabagne. Ci-joint une photo prise après la livraison à la gare routière et avant chargement pour Tabagne.
Cette excellente nouvelle nous encourage à poursuivre la collecte des livres pour l'Afrique, par le biais de
l'association Toumaï, qui a été enregistrée en Sous-Préfecture le 22 mars dernier.
La prochaine action devrait avoir pour destination le Congo, le pays d'origine du vice-président de notre association, Gilbert Matongo.
N'hésitez pas à nous contacter pour tout don de livres ou pour quelques heures de bénévolat.
Un grand merci encore à Henri Sobowiec pour l'efficacité de ses contacts !
Merci aussi aux jeunes filles qui ont su faire preuve de générosité et de solidarité en participant à cette action. Rendez-vous l'année prochaine au lycée ? Rêvons que leur exemple serve de modèle à leurs jeunes camarades...