Jérôme Bourlet

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Le lièvre et la tortue.

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Un tout petit rectificatif sur l’article de la Dépêche du jeudi 20 mars : le nom de la liste emmenée par Jérôme Bourlet, (et Linda, Claude, Laetitia, Pierre, France, Lydie, Jean-Luc, Pascale, Claude, Martine, Jorge Aminata, Benoît, et moi-même) n’est pas « Tous pour Saint-Pierre » mais « Avançons ensemble ».
Les lecteurs auront corrigé par eux-mêmes.
On lit dans la presse que la campagne est restée assez soft.
Sereine même, et agréable.
Nous étions les seuls candidats sur le terrain, depuis plusieurs mois. Nous avons pris le temps de questionner et d’écouter les habitants.
Nous avons pris le temps d’échanger ensemble, de faire des propositions, d’en débattre, et de préparer notre programme, en concertation avec toutes les personnes qui ont voulu y participer.
Nous continuerons de vous informer et de vous consulter lorsque vous nous aurez élu, si c'est là votre choix.
En allant à la rencontre des Saint-Pierrois, nous avons entendu beaucoup d'entre vous proposer des solutions, parfois à des petits problèmes, parfois à des problèmes plus complexes. Et toujours des solutions raisonnables et raisonnées. Nous sommes habitants et contribuables.
Ces solutions, nous sommes prêts à les mettre en place, d'autant que beaucoup ne relèvent que du simple bon sens, et ne sont pas forcément coûteuses.
Nous sommes prêts à nous mettre au travail et agir dès notre arrivée.
Au cours de cette campagne, nous sommes allés au contact des habitants, nous avons arpenté les quartiers, organisé des rencontres citoyennes.
Et il y a une chose que l'on a entendue : "nous sommes exclus de Saint-Pierre, on ne s'occupe pas de nous".
Nous l'avons entendu aux Longchamps. Nous l'avons entendu à l'île du bac, et nous l'avons entendu au Vieux-Rouen.
Ce n'est pas normal. Evidemment, le centre bourg mérite une attention toute particulière, car c'est le coeur du village. Et c'est là que se déroule l'activité commerciale, il y a l'école, et l'essentiel de la vie associative.
En tout point du village, on est Saint-Pierrois. Sans exclusion. Nous sommes allés vous y rencontrer parce qu'il s'agit de Saint-Pierre du Vauvray. Et nous y resterons présents, car il s'agit de Saint-Pierre du Vauvray. A l'écoute. Comme nous l'avons fait durant la campagne.
Je lis dans l'article de presse que pendant ce temps-là, le maire communiquait assez peu. Est-il à ce point coupé de ses administrés qu’il a voulu ne présenter sa liste qu’à la limite légale ? Que les membres de sa liste aient été si absents pendant toute la campagne. On ne les rencontrera tous que ce soir, 2 jours avant l’élection !
Ils n’ont même pas eu à rédiger de programme, il n’y avait qu’à se servir dans le nôtre.
Pas eu même de textes à écrire, il n’y a eu qu’à se servir sur un site camarétois.
Le maire prédit : « C’est l’histoire du lièvre et de la tortue ».
Oubliant sans doute que la morale que nous tirons de cette histoire, c’est que « rien ne sert de courir, il faut partir à point ».
Le maire revient sur le passé, 2008, lorsqu’il a retiré les délégations de ses adjoints, ceux-là mêmes qui l’avaient mis en place.
Ils ont payé leur erreur. Cash. Et pourtant, ils ont continué leur travail, celui pour lequel ils ont été élus.
Est-ce une trahison de voter contre des décisions lorsqu’elles ne sont pas bonnes, ou bien de demander d’en prendre, lorsqu’elles ne sont pas prises ? Et aussi de voter pour lorsqu’elles sont justifiées...
Nous ne ressassons pas le passé, nous sommes tranquillement et résolument tournés vers l’avenir.
Nous avons bâti un programme, ambitieux et raisonnable. Et nous aurons besoin de beaucoup de travail et de concentration pour le mettre en place, en accord avec les habitants.
Le mot de la fin ? Lorsqu’il faudra travailler avec d’autres après les élections, pour Jérôme, « cela ne posera pas de problèmes ». Pour Alain Loëb, « ce sera difficile ». Tout est dit.
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L’association “Non à l’autoroute” A28-A13 a fait salle comble pour son débat public : les prochaines actions

Il a fallu rajouter des chaises, et de nombreuses personnes sont même restées debout, dans l’Auditorium de l’école de musique de Val de Reuil, ce mercredi 12 mars 2014.
A l’invitation de l’association « Non à l’autoroute », environ 250 personnes se sont déplacées pour avoir des informations et débattre du projet de liaison A28-A13.
Merci à tous les militants de l’association qui depuis des semaines ont distribué des milliers de tracts, dans les communes, à la gare, sur les marchés.
L'association 'Non à l'autoroute' A28-A13 a fait salle comble pour son débat public : les prochaines actions. Droit à l'image : © Olivier Sinombre

Un projet ressorti des cartons il y a quelques mois.

En juin dernier, la parution du Schéma National des Infrastructures Terrestres a placé la liaison A28-A13 dans le premier lot des investissements d’infrastructures prioritaires.
Or, le dernier débat public sur le sujet date de 2005.
La validité d’un débat public est normalement de 5 ans.
Pourtant, nous avons appris il y a quelques semaines qu’il n’y aurait pas de nouveau débat public, mais 9 réunions de concertation, vraisemblablement au début de l’été.
Avec une différence de taille entre un débat public et une concertation :
  • le débat a pour objet de se prononcer sur l’opportunité et l’acceptabilité d’un projet ;
  • la concertation est une information sur la mise en place du projet, avec les « compensations » éventuelles à y adjoindre.
L’association « Non à l’autoroute » dénonce cette absence d’un nouveau débat public : les données ont évolué depuis dix ans, avec notamment un nouveau tracé, et un projet autoroutier global, en lieu et place de la rocade et du « barreau eurois » dont il était question en 2005.
C’est à ce titre que l’association a souhaité organiser elle-même un débat. Nous remercions Denis Cheyssous, l’animateur de l’émission de France Inter « CO2 Mon Amour », pour l’intérêt qu’il porte à ce sujet. Nous le remercions d’avoir accepté notre invitation à venir animer le débat, à titre de « citoyen engagé ». Il a ainsi rappelé à la salle mobilisée les deux pollutions majeures qui minent nos sociétés modernes : l’indifférence et la résignation.
Les élus locaux, informés de cette réunion, ne se sont pas déplacés, hormis le maire de Val de Reuil, Marc-Antoine Jamet, la conseillère générale Janick Léger (la conseillère générale Leslie Cleret s’est excusée), plusieurs membres du conseil municipal de Léry, et des candidats à l’élection municipale des communes de Val de Reuil, Louviers, Léry, Igoville, Pitres…
Plusieurs intervenants ont répondu aux questions de Denis Cheissoux et de la salle :
  • Francis Bia, administrateur de « Haute-Normandie Nature Environnement », mobilisé depuis de très longues années sur le sujet du contournement Est de Rouen ;
  • René Hamon, président d’honneur de l’association ;
  • Jérôme Bourlet, conseiller régional et membre actif de l’association ;
  • Jean-Luc Léger, membre du CESER de Haute-Normandie et vice-président de l’association ;
  • François Merle, élu à la Communauté d’agglomération Seine-Eure et membre de l’association ;
  • Sophie Ozanne, membre de l’association ;
  • Christine Buquet-Collen, membre de l’association ;
  • La présidente de l’association « Non à l’autoroute », Valérie Demoget, n’a pu être présente pour raisons de santé. Remets-toi bien, Valérie.

Les diaporamas des intervenants.

Pour répondre aux questions de la salle sur le tracé, une carte a été montrée. A la question de l'emprise de 300 mètres, qui sera inscrite dans les PLU, Marc-Antoine Jamet a expliqué que l'autoroute ne serait pas centrée, induisant le fait qu'à un endroit du tracé un riverain de gauche pourrait être à 5m et celui de droite à 295m !

Après les questions de la salle, nous nous sommes mis d’accord sur les actions suivantes :

  • Un rendez-vous le 15 avril à l’installation du nouveau conseil de l’agglomération Seine-Eure-Bord, pour questionner les nouveaux élus sur leurs intentions de voter le financement du futur projet A28-A13 ;
  • La volonté de porter un recours en justice, en s’appuyant sur l’article 1 de la loi Grenelle de 2009 ;
  • La stratégie à adopter pour les réunions de concertation du début de l’été ;
  • La participation à différentes manifestations, notamment sportives (trail des 2 Amants) ;
  • Une nouvelle action au péage d’Incarville.

Et n’oubliez pas, plus nous serons nombreux, plus nous serons entendus !

Pour cela vous pouvez :
Pour la préservation de notre cadre de vie. Merci.

Conseil municipal du 16 octobre à Saint-Pierre du Vauvray, jardins ouvriers, projet immobiliers et 400.000 € H.T. de travaux à la salle des fêtes

Si dans le précédent conseil, il n'y avait aucune résolution un tant soit peu importante qui fût prise, au cours de celui-là, on va parler gros sous. Autrement dit, on va parler de décisions sur lesquelles l'erreur n'est pas permise.
Trois délibérations - ou débats - intéressants au programme :
  1. l'orientation des cultures et les jardins ouvriers,
  2. les projets immobiliers et les méthodes de travail de la majorité,
  3. une isolation et remise aux normes d'une salle des fêtes inadaptée aux besoins, pour 400.000 €.
Chuuuut !!! Le monsieur il te dit de te taire - image © Luc Besson
Avant de rentrer dans le vif des délibérations, j'ai envie de vous parler un peu de démocratie. La démocratie, ce n'est pas qu'un mot dans lequel on se drape. On voit la frustration des citoyens face à la foire qu'en font certains. La démocratie, c'est le quotidien de tout le monde, c'est une garantie et un combat permanent pour ne pas la perdre ; sinon pour la rendre meilleure.
Depuis quelques semaines, le spectacle qu'offre l'UMP est une pitié à voir. Pas pour les militants, ou les sympathisants seulement. Pour tous les français qui voient les équilibres s'effondrer. Et qui voient que des partis qui s'appellent de gouvernement se fichent comme d'une guigne des voix de chaque militant. On peut se poser la question de ce qui en sera des voix de ceux qui ne militent pas pour eux ?!
Sincèrement ? Arrêtez, on veut plus vous entendre. Réglez vos affaires, si possible par le haut. Ou par le bas si vous le voulez vraiment, ce sont vos affaires
Si on ne veut pas que cette démocratie nous échappe, il faut en rappeler les règles à nos élus. Pour la politique tout en haut, il y a un principe de séparation des pouvoirs qui nous protège, c'est la séparation des pouvoirs éxécutif, legislatif et judiciaire. Cette séparation de l'exécutif et du législatif est un peu gommée aujourd'hui par le calendrier des législatives et de la présidentielle.
Et puis il y a les contre-pouvoirs : la presse, l'économie - les deux sont parfois très liés-, les associations, les partis, les syndicats... Et puis les gens, même s'il est trop souvent rappelé que ce n'est pas la rue qui gouverne.
La valeur de l'exemple ne brille pas par le haut, regardons par l'autre côté de la lorgnette, et allons voir ce qui se passe en bas.
Parlons de la démocratie locale, celle qui pourrait rattraper les erreurs d'en haut : je vais vous parler de celle que je cotoie, que je vis au jour le jour dans mon bourg de moins de 1.400 habitants, Saint-Pierre du Vauvray.
La démocratie locale, c'est quoi ? D'abord, avant d'être quoi, c'est qui ? Ce sont tous les gens qui y habitent, adultes, responsables, contribuables. C'est tous les gens qu'on croise, à qui on dit bonjour, ou pas si on n'est pas poli. Les gens, ils habitent - il n'est pas normal de ne pas pouvoir habiter -, travaillent ou pas, votent ou pas, participent ou non aux activités, font vivre ou non les associations, vivent ici simplement.
Evidemment, pour tous, la démocratie locale, c'est avant tout nos institutions. C'est d'abord la communauté d'agglomération qui assure l'essentiel des services aux habitants, surtout pour les petites communes.
Et puis les premier barreau, le relais entre le citoyen et l'agglo : la municipalité et le conseil municipal.
Le maire dispose d'un grand pouvoir dans les petites communes. En assume-t-il toujours les responsabilités qui vont avec ?
Pour que les habitants puissent contrôler la politique municipale, il y a le conseil municipal. C'est une séance publique à laquelle tous les citoyens peuvent assister. On peut y écouter les débats, s'il y en a, concernant la politique municipale. C'est donc à priori un moment et un endroit où l'on débat, où l'on prend - ou devrait prendre - des décisions, et où l'on accueille le public. Et où l'on répond aux questions.
Comme d'habitude, je m'y suis rendu, à ce conseil municipal. J'ai entendu les habituelles brimades, entendu le maire dire à Jérôme : "Et comme vous vous engagez aujourd'hui de pas me couper la parole, et bah c'est bien, on sera filmés, on verra. J'espère que vous allez tenir vos engagements et pas me couper la parole." ...avant de lui couper la parole !?.
Après tout ce qui s'est passé déjà, c'est encore assez comique, à répétition. Tout va bien ;-)
Et j'ai entendu le maire parlant de gens qui sont mouillés dans la politique.
Hum, là, ça ne va plus, et j'en reparlerai plus loin.
J'ai entendu Jorge PINTO s'en prendre à Pierre pour dire que s'il n'a pas d'information, c'est qu'il ne chercherait pas vraiment à s'informer.
Jérôme a donc expliqué qu'il passe toutes les semaines prendre des informations à la mairie, il n'a rien. Et dire que même à la CASE, il leur serait interdit de lui communiquer des documents.
Si les éléments sont là comme dit le premier adjoint, et que les conseillers ne les ont pas, comme dit Jérôme, s'ils disent la vérité tous deux, ça veut dire qu'il n'y a pas de matière.
J'ai entendu les adjoints qui, au nom d'une prétendue clarté, disent qu'ils ne veulent pas travailler avec l'opposition. Et d'expliquer que l'opposition casse ce qu'ils ont fait derrière.
Je vais m'efforcer à mon tour de faire un peu de clarté : du haut de leurs quatre voix bien minoritaires, ont-ils pu, ou auraient-il pu empêcher quoi que ce soit ? Ou forcé à le faire ? Malheureusement non.
Ils posent des questions. Ca semble bien embêtant de répondre.
Je rappelle que nous devons être une des rares communes de France, sinon la seule, où les documents ne sont pas envoyés aux élus AVANT le vote du budget, où ils ne sont pas fournis PENDANT le vote du budget, et où le premier adjoint, Jorge Pinto, propose de voter et d'envoyer les documents APRÈS le vote du budget. C'est là. De la façon de mener les débats, on peut dire que la municipalité n'atteint pas les sommets himalayens de la démocratie et du savoir-vivre.
Au cours de ce conseil, Pierre va poser une question sur la transparence des informations. Jérôme avait déjà dit précédemment que le maire a demandé à la CASE d'INTERDIRE que les documents concernant l'étude de la CASE sur l'aménagement du centre bourg soient communiqués à Jérôme.
"Nan, il y a de la transparence", lui répond le maire, "parce que j'ai répété. Monsieur Pierre Denis, c'est que vous étiez peut-être absent à ce conseil, mais ça fait plusieurs fois que j'ai annoncé que la communauté d'agglomération avait, sur plusieurs communes, elle a un budget pour six communes à faire une étude du centre bourg. Heudebouville s'est portée candidat, et Saint-Pierre du Vauvray pour l'instant. Donc, 'tendez ! Je l'avais dit plusieurs fois : c'est la CASE qui pilote l'étude urbaine, pour nous aider, enfin ça nous aidera, parce que maintenant, dans un PLU on est obligé de faire un PADD [Projet d'Aménagement et de Développement durable, Ndr] et caetera, de faire des études plus... paysage et caetera [...] Personnellement, l'information avait été donnée, hein, l'information avait été donnée. C'est la CASE qui pilote et ELLE CHOISIT le bureau d'études, en tant que maire, on m'a demandé si je trouvais intéressant de faire une étude 1èere phase en marchant, j'ai dit oui, on m'a dit faites un groupe d'habitants et pas d'élus, parce qu'ils sont adjoints, ils ont participé à prendre des notes et caetera, on a pris des habitants de Saint-Pierre, avec un échantillon, même avec des gens qu'avaient, qui venaient d'arriver dans Saint-Pierre, et puis ça a été très riche, ça s'est très bien passé, le bureau d'études est très satisfait de ce qu'il a pu recueillir comme remarques. Donc y a de la transparence."
Ouf, quelle phrase ! Je reprends son souffle :
D'accord. C'est la CASE qui pilote le projet. Jamais nous n'avons prétendu que ce projet venait de la municipalité. Pas plus que d'autres travaux. Simplement, des élus demandent des informations.
Selon Jérôme, le maire a interdit à la CASE de lui communiquer des documents concernant cette étude, il n'a pas prévenu certains des élus, ni en amont de la démarche, ni en aval quant aux résultats. Il n'y a aucune transparence. CQFD.
Et le maire continuera de ne pas répondre aux conseillers. "Pour l'instant, c'est pas l'sujet, alors, heu, hein !"
Jorge PINTO à Pierre Denis : "Monsieur Pierre Denis, je crois que je vous l'ai dit en aparté, mais je sais pas si je vous l'ai dit en conseil, mais en tant que conseiller, c'est aussi à vous de venir au devant des informations à la mairie de Saint-Pierre, et d'interroger les élus, on attend pas que tout arrive comme ça, c'est important. Je pense que les gens qui sont intéressés, qui souhaitent être au courant, ils viennent, ils s'informent, c'est votre rôle aussi de venir prendre des informations et pas arriver simplement à un conseil en tant que, comme un, excusez-moi, j'ai rien contre les profs, comme un prof qui demande à ses élèves s'ils ont bien fait leurs devoirs".
Jérôme rappelle qu'il passe toutes les semaines, et qu'il n'a jamais aucun courrier.
Venons-en à ce qui semble intéressant au maire : "Moi ça me parait intéressant d'avoir des gens qui sont pas mouillés dans la politique tous les jours, qui tirent des plans sur la comète, je veux dire, donc, c'est des gens qu'ont des besoins, le sentiment de citoyens"
Ca veut dire quoi des gens mouillés dans la politique ?
C'est quoi ce terme de "mouillé" ? Comme on dit "des politiques mouillés dans des affaires" ?
Nos élus d'opposition ne sont mouillés dans aucune affaire. Et ils auraient du mal à l'être : ils ne peuvent pas faire d'appels d'offres, ils ne peuvent donc toucher de commissions de-ci, de-là ; n'ayant pas le pouvoir d'influer sur des places ; ne pouvant exercer par leurs fonctions de pressions sur quiconque ; ni octroyer des avantages à certains ; n'ayant aucun pouvoir sur les finances, ils ne peuvent pas non plus détourner d'argent à des fins autres que le service public. Donc "mouillés", c'est un terme qui me semble bien inapproprié, voire insultant.
Mouillés ? Le maire utilise ce terme apparemment pour dire qu'ils font de la politique. Bigre ! Les gens du parti dans lequel il fait de la politique ou qu'il côtoie au sein de l'agglo, François Loncle, Franck Martin, Marc-Antoine Jamet sont-ils aussi mouillés en politique tous les jours pour notre maire ?
Mouillés en politique... Je vais pas titiller les points virgule, je ne vais prendre ni mouchoir ni gants pour essuyer l'humidité et les postillons qui collent à l'adjectif. Soit le maire s'est trompé dans le terme, il s'excuse et ce n'est pas grave, soit il considère que tous les politiques sont mouillés, soit c'est de de l'insinuation ou de l'insulte.
Oul, il parle à des personnes impliquées en politique. Alain Loëb déborde. Les élus d'une opposition qu'il s'est lui-même construite sont honnêtes. Ah, zut, dommage.
Jorge PINTO : "Il faut qu'on soit clairs, il faut qu'on soit clairs ! Attends, je finis ! Il faut qu'on soit clairs. On est dans un conseil, on a une opposition. J'ai pas envie de travailler avec l'opposition. Donc les éléments ils sont là, ils sont à votre disposition parce que vous êtes conseillers, vous avez le droit de les consulter et de venir en prendre connaissance, c'est pas à moi d'aller mettre dans votre casier... Vous pouvez vous intéresser, interroger, venez, mais pas du tout. Mais effectivement, moi je le dis, j'ai pas honte de le dire, si je veux monter un groupe de travail, si je dois..., j'ai pas du tout envie de parler avec une opposition qui va être constamment en train de me ... de... de casser tout ce qu'on fait derrière ou de titiller sur un point virgule. Non mais faut être clair, je fais pas de politique."
Je vais laisser Jorge PINTO titiller son propre point virgule. J'ai eu l'occasion de m'exprimer sur les écrits du maire ici. Donc le premier adjoint ne fait pas de politique... Il n'est pas élu en train de s'en prendre à ce qu'il nomme leur "opposition" ? Une opposition qu'ils ont fabriquée eux-mêmes pour avoir mis les quatre élus trop entreprenants à l'écart.
Soit. C'est quoi "faire de la politique" ?
Jérôme est conseiller régional, et il fait bien son boulot de conseiller. Président du SCoT. Il se bat pour mettre en place un EPTB pour gérer les berges de Seine. Président de l'Agence de l'Eau. Conseiller municipal. Professeur de physique au Lycée.
Laetitia est secrétaire régionale de son parti, EELV, une mission à laquelle elle se donne à fond, et je pense que les militants lui en sont gré. Elle enseigne le français au collège et je sais la passion qu'elle y met. Elle est conseillère municipale, et elle s'est présentée aux suffrages aux cantonales et aux législatives. Déléguée syndicale aussi.
Benoît est directeur d'un théâtre qui est un phare culturel dans notre agglo, conseiller municipal. Proposer de la culture à tous, avec talent et de brio, c'est un acte culturel. Donc politique.
Pierre, professeur des écoles, et conseiller municipal. Il est pertinent tout autant qu'il peut paraître impertinent. Pas de travers, pas de faux-semblants, ça va tout droit. Sur l'école il est compétent. Quand Juliette Kaaouche dit "Alors, c'est vrai que maintenant quand on va travailler sur l'école, moi, j'ai pas envie de t'inviter. Voilà c'est clair et c'est net !", forcément je m'interroge. Il est professeur des écoles dans le bourg voisin. Son travail est apprécié. S'il y a bien une compétence qu'il a, c'est l'école. Et la municipalité décide de lui interdire de participer à l'élaboration des projets concernant l'école.
Mais de grâce, monsieur PINTO, ne venez pas dire que les choix que l'on propose aux citoyens ne sont pas politiques. Les choix en matière de gestion, d'économie, de partage, de solidarité, de développement du territoire, de préservation des paysages, de qualité de vie, d'éducation, de l'emploi, d'environnement, de transport, d'habitat SONT des choix politiques. Et citoyens. Contrairement à ce que pense le maire, quand on fait de la politique, on est avant tout citoyen.
Monsieur PINTO, pour faire de la politique - quel que soit le terme que vous utilisez pour dire ce que vous faites dans une assemblée élue -, vous êtes payé. Ou indemnisé, si vous voulez. Benoît, Laetitia, Pierre le font bénévolement. Pour la collectivité, si tu veux bien. La morale à deux balles, excuse-moi, mais tu te la fais pour l'auditoire. Jérôme, pour toutes ses activités, c'est 700 € de différence entre être conseiller régional, président du SCoT, président de l'agence de l'eau ET prof, ou simplement professeur. Nous n'avons pas les mêmes objectifs. Allez, je te revouvoie, si ça peut vous faire plaisir.
La politique, pour moi, c'est confronter des projets d'avenir, en débattre, et par consensus, avec les élus et la population, faire des choix. Ce n'est pas refuser d'écouter, mettre l'information sous scellé et faire les choix qui engagent tout le monde à l'insu de tous.
Dans le parti où la municipalité milite, le PS, on ne fait donc pas de politique ? Ce n'est pas dégradant, contrairement à ce qu'en pense M. Pinto, la politique. C'est dégradant que de participer aux équilibres entre les gens, et aux équilibres entre les habitants et leur territoire ? C'est dégradant que de vouloir se battre pour ses valeurs, de proposer aux citoyens et aux électeurs d'autres choix de société ou de vie, de proposer des projets ? Les électeurs choisiront, ou pas d'y adhérer, de toutes façons ; et de participer ou pas à la vie publique.
Dites-nous : où sont les promesses faites aux électeurs en 2008 ? On va parler des jardins ouvriers plus bas, mais l'aménagement des berges, le jardin public, le lieu d'accueil pour la jeunesse, je ne parle même pas du centre de loisirs, mais simplement de la promesse de développer les activités périscolaires, de développer l'offre sportive et culturelle, c'est où dans les cartons ? La création du service jeunesse, initiée par Benoît - qui se fera exclure de la majorité pour ça -, elle en est où ? Il est où le conseil municipal jeune ? Elles sont où les commissions ouvertes aux habitants ? Quant à la commission finance ouverte, n'en parlons même pas.
Cyberbase pour ceux qui n'ont pas la chance d'être équipés, ou qui n'ont pas de formation, pistes cyclables, syndicat mixte de la gestion des bords de Seine, vous en pensez quoi ? Qu'en est-il du PLU ? Et si la CASE s'empare du projet de l'aménagement du centre-bourg, c'est tant mieux, parce qu'il a grand besoin d'être refait à neuf.
On parle des transports ? Du train ? Du bus ?
Mieux rendre compte de l'action des représentants de la commune à l'agglo, ça aussi c'était une promesse. On ne sait même pas ce qu'ils votent, nos délégués. Ni pourquoi.
Parlons des projets maintenant. Très bien que les travaux soient faits par la CASE sur les fonds de concours. Mais les projets vraiment initiés par la commune, ils sont où ? Le projet de trois ou quatre T2 dans le "château", auquel nous ne pouvions pas croire et auquel nous n'avions pas cru ? Il est caduque. C'est le maire qui le dit, et il semble le reprocher à Laetitia. Tant mieux si le projet est enterré, c'était irréalisable. Que reste-t-il ?
Est-ce parce que l'opposition a bloqué les dossiers ? Avec seulement 4 voix contre 10 ? Ils ont le dos large.
Je préfère les gens qui tirent des plans sur les comètes à ceux qui tirent des croix sur leurs promesses.
Je ne vais pas épiloguer sur les propos de l'adjointe Kaaouche, qui ne dit rien de moins que la même chose que Jorge PINTO. Elle ne veut pas travailler sur du vent ? Il y a tous les sujets cités plus haut sur lesquels ils peuvent travailler. En tous cas, elle non plus ne veut pas travailler avec l'opposition. S'il vous plaît, arrêtez de faire croire que c'est leur faute. C'est le bilan de la majorité municipale que je viens de faire, pas celui de l'opposition, du haut de ses quatre voix. Quatre.
La démocratie locale, elle tient aussi pas son activité associative. C'est une main d'oeuvre gratuite la plupart du temps. J'en sais quelque chose, j'en fais partie.
Ce sont aussi tous les gens des associations qui permettent le sport pour tous, la culture, la musique, le nettoyage, l'entretien des équipenments collectifs, qui offrent une vie plus épanouie et plus sociale.
Aussi je vois d'un drôle d'oeil la démission de tout le bureau de l'EAV, pour raison d'ingérence de la municipalité. Les assos, c'est les assos. Ils bossent pour rien ou presque, mais produisent une très grande richesse. Il faut aider, pas prendre la main.
Les associations, il faut les rassembler, pas les contrôler. Ca ne sert à rien. Sauf à faire partir les gens de bonne volonté et qui font vivre la commune.
Les adhérents et responsables des associations sont des personnes adultes et responsables. Il serait bon de les respecter comme tels, et de respecter leur travail.
Avant de rentrer dans le vif du sujet de ce conseil, je voudrais dire un mot sur cette petite phrase qu'a prononcée Alain Loëb, maire, et qui passerait presque inaperçue : "Comme c’est vrai qu’on a peu de foncier, mais ce foncier là, il permettra d’avoir du foncier, puisqu’il y a quand même une friche industrielle qui est dans les paramètres, dans l’étude, puisqu’elle est financée à 120.000 euros, mais par la Région et l’EPFN, donc il y a quand même en foncier, pour l’avenir, y a des réserves suffisantes et qu’y faudra phaser pour pas déséquilibrer, disons, la démographie de la commune trop brutalement, comme certaines communes se trouvent en difficultés pour leurs équipements collectifs."
Pardon ?
Dans des heures où le risque d'une fermeture de classe pèse sur l'école, il souhaite phaser le foncier pour éviter de déséquilibrer la démographie ? De quelles communes parle-t-il ? C'est Saint-Etienne du Vauvray qui est en difficulté pour ses équipements ? Parce qu'ils ont trop de gamins ? Si c'est ça, il nous faudrait éviter d'avoir trop d'enfants comme à Saint-Etienne ?
Mais nous c'est le contraire. On risque une fermeture de classe parce qu'il manque quelques enfants à l'école. La situation "démographique" sera rétablie très bientôt dans les écoles de Saint-Pierre, grâce à la bonne volonté des enseignants. Et notamment des enseignantes de maternelle.
Les équipements collectifs ça coûte trop cher ? Il faudrait peut-être considérer que l'éducation, ce n'est pas qu'un coût, c'est un investissement. Si on croit en l'avenir.
cliquez pour aller sur la video

Conseil municipal du 12 juillet 2012 : Val Liard, une voie privée sera entretenue par la collectivité

Nous avons vu que la voirie et des parcelles des Longs Champs passaient en domaine communal, et que la charge de celles-ci en revenait à la collectivité désormais.
Celle-ci est justifiée, comme je l'ai écrit ici : des rues ouvertes à la circulation pour les habitants du lotissement et aussi du village, le villabus, qui sert autant aux habitants du lotissement qu'à ceux des environs, les bus scolaire des écoles et collège, les manifestations, comme le cirque, et c'est tout autant une place qu'un parking utilisé par des camions et engins...
"Voirie Val Liard : domaine Communal", introduit Alain Loëb.
Cette délibération vise à classer une sente rurale en voie communale, afin qu'elle puisse être rendue carrossable par la communauté d'agglomération.
Mais contrairement à la voirie des Longs Champs, ce chemin n'est pas ouvert à la circulation, il n'est pas utilisé par les habitants de Saint-Pierre du Vauvray, ni pour se promener, circuler, ou se garer. C'est une voie marquée en impasse, avec un panneau marqué voie sans issue, et un panneau de sens interdit qui en barre l'accès. Comme on peut le voir sur la carte Google Map, en lien sur la carte à gauche, il s'agit d'un ancien chemin qui reliait au plus court le centre du village, sur la rue de l'église à la route au sommet de la colline.
Contrairement aux Longs Champs, cette parcelle ne dessert qu'une seule maison. Et ce chemin donne accès à un des réservoirs d'eau. Plus accessible selon les explications de Claude Laroche par le haut que par le bas.
Seule la parcelle qui va jusqu'à la maison sera rendue carrossable.
Jérôme demande qu'il y ait une étude de foncier prouvant que la commune est bien propriétaire de la parcelle.
"On est dans le domaine trentenaire, c'est pareil", répond Alain Loëb. "Il y a des parcelles à un moment donné, des parcelles en longueur qui appartiennent à des propriétaires. Ils en ont jamais rien fait dessus, ils l'ont jamais cultivée, en fin de compte c'est devenu un chemin parce que ça les arrangeait de l'utiliser en chemin, pour tout le monde, pour l'accès des habitants et de la collectivité, aujourd'hui, ce chemin il est utilisé pour donner accès à des habitations..."
"A UNE habitation", corrige Jérôme.
"Le château d'eau, une habitation, mais c'est un citoyen qui paie ses impôts comme les autres", répond le maire.
Claude Laroche nous parle alors de son expérience, lorsqu'il avait accompagné la CGE (compagnie Générale des Eaux) Vivendi : Il était alors intervenu sur les trois réservoirs. Le château d'eau ne posait pas de problème, le second réservoir non plus, mais pour le réservoir intermédiaire, l'accès semble moins facile. Selon l'adjoint, Claude Laroche, il faudrait rencaisser et rendre carrossable, au moins jusqu'au réservoir intermédiaire. Le maire de son côté ne parle de rendre le chemin carrossable que jusqu'à la maison.
S'agit-il donc de rendre le chemin carrossable pour l'habitation, ou pour l'accès au réservoir intermédiaire ? C'est bien ce qui sera difficile de démêler dans ce débat. Car les arguments tournent autour du droit de la personne de disposer d'une route carrossable jusqu'à son habitation, du fait que le maire s'y est rendu et il n'est pas facile de faire demi-tour (il dira plus loin, on ne peut pas faire demi-tour) ; du fait que celui-ci paye des impôts.
Alain Loëb revient ensuite, pour comparaison, aux gabegies qui ont pu être commises : le chemin de halage, dans le cadre de la voie verte, qui au bout d'un an et demi était complètement détruit.
Il comparera ensuite ces travaux à venir avec ceux de l'île du Bac. En voies privées depuis 1954, elle est devenue depuis, par le fait de constructions, une voirie où la collectivité a participé.
Jérôme est d'accord, parce que sur l'ile du bac, cela concernait un nombre important d'habitants.
Jérôme parle plutôt d'une convention avec Veolia (qui est en charge des réservoirs), qui permettrait d'en faire l'entretien et de reboucher les trous, plutôt que de classer la desserte de cette maison en voie communale. Il pointe du doigt le risque de voir les demandes s'accumuler, et parle des responsabilités de la collectivité, que l'on prend lorsqu'on classe une voie privée en voie communale.
Alain Loëb intervient alors pour expliquer qu'historiquement, on a laissé construire, puis s'agrandir, et donc qu'il faut aujourd'hui le régler à un moment. "on peut pas rester et dire : oui, ça risque de nous coûter cher, et caetera".
Il y a une question qui n'a pas été posée, et que je trouve importante à ce niveau de dépense : la maintenance de ce réservoir intermédiaire est effectuée combien de fois par an ? S'agit-il de 2 allers-retours par an ? Le jeu en vaut-il la chandelle (et pas de bouts de chandelle) ?
Après avoir entendu les arguments, Jorge Pinto propose de reporter la délibération.
Le maire dit alors à Jorge Pinto : "Suspension de séance. On en discute. Suspension de séance !"
La majorité s'isole pour recadrer les positions. Il semble que le débat autour de cette délibération n'intéresse ni le public, ni l'opposition. Et si même le premier adjoint, après avoir écouté les arguments, est prêt à remettre la délibération à plus tard, le maire n'entend pas cela de cette oreille. L'autorité, avec un grand T, va donc devoir s'exercer...
Au bout de quelques instants, "L'audience est reprise. On a pris bonne note de vos remarques", dit Alain Loëb, avant même que tous les conseillers de la majorité aient pu regagner leur siège. "Et on va passer maintenant à la délibération."
"Qui est contre ? Trois. Qui est pour ? A l'unanimité !" Quel optimisme ! "A la majorité, excusez-moi", dit le maire.
Jérôme posera enfin la question d'une famille de Saint-Pierrois, qui habite tout au bout de l'Allée du Roule, et dont l'accès n'est absolument pas carrossable. Même les véhicules de secours font demi-tour, tant les ornières rendent l'allée impraticable.
"Là, c'est différent", répond le maire.
"Pourquoi c'est différent ?", demande Jérôme.
Alain Loëb : "Là, c'est même pas un chemin... [...] Nan, c'est pas un chemin communal. On regardera, [...], j'en suis presque sûr"
Enfin, c'est juste l'allée du Roule !..
Le classement en voie communal est donc voté. Repassons la liste des arguments pour ou contre la délibération :
Les arguments pour passer la desserte en voie municipale :
Concernant le réservoir intermédiaire :
Pour les partisans du oui à la délibération :
  • Le réservoir doit être accessible par Véolia. L'opérateur y fait au moins 2 allers-retours par an.
  • Il est accessible par le bas, mais serait plus accessible par le haut, et pour cela, il faudrait rencaisser la voie et la rendre carrossable au moins jusqu'au réservoir intermédiaire.
Pour ceux qui mettent en question la délibération :
  • Il n'est pas prévu de rendre la voie carrossable jusqu'au réservoir intermédiaire, seule la desserte de la maison est prévue. Cela ne résoud pas le problème de l'accès au réservoir.
  • Pour si peu d'allers-retours par an (deux minimum), est-il nécessaire d'investir une somme importante ?
Concernant l'habitation (puisque le débat et les arguments ont porté pour l'essentiel sur l'habitation elle-même)
Pour les élus favorables au classement en voie communale :
  • C'est un citoyen qui paie ses impôts comme les autres.
  • "On" a laissé la maison se construire et s'agrandir, il faut régler cela.
  • Il est difficile de faire demi-tour en rendant visite à la propriété.
  • Le chemin de halage, dans le cadre de la voie verte, était complètement détruit au bout d’un an et demi et a coûté beaucoup plus cher.
  • La collectivité a participé à la voirie pour l'île du bac.
  • Ce n'est pas pareil que l'habitation de la famille qui habite au 153, allée du Roule. Ce n'est même pas un chemin, ce n'est pas un chemin communal, le maire en est presque sûr.
  • "On est dans le domaine trentenaire, c'est pareil" [Par Alain Loëb : que les Longs Champs, délibération précédente, NdR]
Pour ceux qui posent des questions :
  • C'est une voie fermée à la circulation, qui ne dessert qu'une seule habitation. Cela n'a rien à voir avec les Longs Champs.
  • Si "on" a laissé se construire et s'agrandir une maison, cela s'est fait en connaissance du statut privé de l'accès.
  • La charge va passer du privé à la collectivité, même si le citoyen paie ses impôts comme tout le monde.
  • Cela va monopoliser les fonds de la CASE pour Saint-Pierre du Vauvray, est-ce LA priorité alors qu'on pourrait désenclaver et sécuriser les Longs Champs, par exemple ?
  • Rencaisser la desserte jusqu'au réservoir intermédiaire pourrait se faire au travers d'une convention qui serait passée avec Véolia pour rencaisser la desserte, épargnant la dette publique à la collectivité.
  • Ce qui est fait pour un habitant est refusé pour un autre, pour une voie dans un état encore plus délabré. Le maire ne situe pas la localisation de cette habitation (allée du Roule). Ou qu'il estime que l'allée du Roule à cet endroit n'est "même pas un chemin", "pas un chemin communal".
  • Accepter qu'une voie soit classée en voie communale, et y effectuer des travaux pour la desserte d'un seul particulier, c'est aussi accepter de prendre la responsabilité, et d'avoir dans l'avenir d'autres demandes, parce que la parcelle sera devenue voie communale, comme le dit Jérôme.
  • Ce n'est pas parce que la collectivité a participé à la voirie de l'île du bac, ou des Longs Champs qu'il s'agit de la même situation. Dans les autres cas, il s'agissait de nombreuses habitations et d'une voirie libre à la circulation.
  • On ne peut pas justifier des travaux de voirie important du fait que l'on a dépensé 150.000 euros pour refaire le chemin de halage entre Lormais et Saint-Pierre du Vauvray, et qu'il a été détruit (à propos, qui l'a détruit ?).
  • Au-delà du plaisir compréhensible que l'on a à faire plaisir à un habitant, quels sont les avantages qu'en tire la collectivité ?
La question n'est pas tant de savoir si la maison du Val Liard serait plus pratique et confortable pour ses habitants, ou prendrait de la valeur avec ce classement et la réfection de l'accès. Ce serait tant mieux pour tout le monde, tant qu'on a de l'argent pour effectuer les travaux. La question est bien de savoir si c'est la priorité pour la collectivité. Le classement de la voie engage la commune et la communauté d'agglo, et ces travaux monopoliseront des fonds indisponibles pour d'autres opérations, et qui sont déjà dans le domaine municipal.
Lorsque j'entends "on ne peut pas rester, oui ça risque de nous coûter cher et caetera", je pense que les coûts devraient bien être envisagés et pris en compte dans toutes les décisions. Elles engagent les habitants de notre commune, mais aussi tous les contribuables de la CASE.
Évidemment, il est agréable de faire plaisir à un habitant de Saint-Pierre. C'est toujours préférable d'être remercié et apprécié pour des travaux qui seront payés par l'agglomération. C'est une situation bien plus enviable que de mettre en question cet investissement. Mais est-ce bien l'intérêt général  ? (Où ai-je entendu cette phrase : "l'intérêt général n'est pas l'addition des intérêts particuliers" ?)
La décision a été prise par la majorité. Enfin, par le maire, puisque, à un moment, la délibération a failli être reportée, à la demande du premier adjoint, Jorge Pinto, avant que la séance ne soit immédiatement suspendue. Tant mieux pour cet habitant, qui pourra remercier le maire. Et comme quoi, on peut se poser des questions.
Au fait, combien cela coûtera-t-il ? Nous n'avons eu aucune projection, aucune estimation.

Conseil municipal du 12 juillet 2012 : changement de serveur de communication (standard téléphonique)

Pascal Schwartz présente les devis pour des solutions de remplacement du serveur de communication. 2 offres sont proposées aux élus municipaux qui les découvrent sur place. Et oui, les documents ne parviennent encore aux élus d'opposition qu'au dernier moment. Que ce soit le budget : votez, on vous dira pour quoi vous avez voté... ultérieurement ! Ou que ce soit pour cette délibération, et où la documentation est livrée en cours de débat encore... Et le maire dira : "C'est bien marqué, il faut lire hein ?" Et bien il suffit de donner le temps de lire. Lisez donc la doc que je vous joins en lien en bas du billet, vous avez trois minutes... Quant aux explications sur place, livrées par Alain Loëb lui-même - lui a eu le temps de lire : je ne comprends rien aux explications, ni aux termes. Enfin, je suis obligé d'interpréter. Suis-je trop idiot ? Ou bien... Bref.
Alain Loëb explique que le contrat arrivant à expiration, il l'a dénoncé et et a fait appel des offres de Nextiraone et 3LI.
Les besoins d'un serveur de communication sont essentiellement l'attente téléphonique (petite musique et message qui dit "bienvenue à la mairie de Saint-Pierre du Vauvray, vous allez être redirigés...", ou bien, selon l'heure "La mairie est fermée, les horaires d'ouverture sont..."), les transferts d'appels, en interne ou en externe, les renvois d'appel, la gestion des doubles appels. A cela s'ajoute la messagerie vocale (Chaque poste possède sa propre messagerie vocale et peut stocker les messages vocaux) et la messagerie unifiée (fax - mailtofax et faxtomail - et messages vocaux sont gérés via le compte mail, économisant en outre du papier).
Toutes les solutions de serveurs de communications rendent ces services à minima : les PABX, destinés à la base pour des lignes de téléphone traditionnelles (analogiques), mais qui sont équipés aujourd'hui de cartes VOIP (téléphonie illimitée par internet), les IPBX, 15% plus chers à l'achat mais bien plus économiques à l'utilisation (maintenance et communications), et les centrex, services externalisés, bien trop chers pour une si petite structure.
Le choix qui est fait est celui du PABX avec une carte IP. Pascal Schwartz explique qu'en cas de panne d'électricité, une ligne commutée est indispensable pour pouvoir téléphoner. Je suis tout à fait d'accord avec lui, et j'en avais fait la demande pour l'école maternelle, lorsque les institutrices se sont trouvées sans possibilité de téléphoner pour prévenir les parents de venir chercher leurs enfants pour raison médicale. Pour l'école cela avait été un NIET, c'était téléphone OU internet.
Pour la mairie, par contre, c'est oui. Je suis d'accord pour la mairie. Et je suis toujours d'accord, pour les mêmes raisons, pour l'école. Et on parle bien de la sécurité des enfants, là. Mais, avec les mêmes arguments, c'est la municipalité qui n'est pas d'accord. 2+2=3
Juste une chose : en cas de panne d'électricité, comme je l'entends comme argument, le PABX sera éteint. Un serveur a besoin d'énergie pour fonctionner. Il faudra se résoudre à utiliser un bon vieux téléphone, celui qui n'a pas besoin d'être branché sur le réseau électrique, ou un portable... -1 pour le PABX.
Dans la présentation des services téléphoniques, on glisse vers le réseau informatique, Alain Loëb introduisant la confusion lorsqu'il parle de wifi. Je pense qu'il voulait dire sans-fil, une partie des téléphones étant DECT (téléphones sans fils numériques) ? A moins que la [le, dsl] WIFI ne représente l'accès internet ? Ainsi que l'IP qui semble aussi désigner l'accès internet. Va savoir, Charles.
S'ensuit un débat un peu surréaliste où Jérôme et le maire parlent de WIFI et de filaire, ce dernier disant "on ne m'a pas proposé de filaire pour la WIFI". L'échange qui suit ne sera sûrement validé ni par numérama, ni par pc-inpact :-)
Pour ce qui est de la connexion des ordinateur au réseau local, les tours sont connectées au réseau par du cable cuivre, j'avais même donné du câble et des prises ethernet RJ-45 legrand à la mairie en 2008 pour relier l'étage au réseau. Le wifi est néanmoins utilisé par le macbook du maire et, j'imagine, les smartphones. Enfin, pour des solutions distantes, il est possible à très peu de frais d'équiper le réseau de prises CPL, qui sont des prises qui permettent de connecter un ordinateur à internet en se branchant directement sur le réseau électrique, en toute sécurité et avec des débits très confortables.
La question de Laetitia concernant la mise à disposition d'un poste relié à internet pour les habitants, c'était dans le programme de 2008. J'avais donné un ordinateur multimedia dans ce but à la mairie, mais cela ne s'est jamais fait. Comme tant d'autres choses.
Alain Loëb répond : "Beaucoup de gens on l'IP. Beaucoup de gens ont internet."
"C'était dans notre programme", dit Jérôme.
"Oui, oui, mais il faut de la place et caetera", rétorque le maire, "et dans les conditions où l'on traite l'utilisation."
Beaucoup de gens ont internet. C'est un fait. Beaucoup de gens ne l'ont pas, c'est est un autre.
Mettre un poste à disposition du public dans la mairie est une chose facile à faire, c'est peu coûteux - nul besoin d'une station de travail hyper moderne -, utile, avec par exemple une liste de liens utiles pour toutes les démarches et l'information des citoyens (tiens, avec un lien vers saintpierre-express, pourquoi pas ? eh, eh ;-) Ils pourraient voir en mairie les conseils municipaux).
Mais si beaucoup n'ont pas internet, c'est aussi parce que son usage n'est pas facile pour beaucoup. cela nécessite de la formation.
Que la mairie mette à disposition une salle et du matériel, et je me propose bénévolement de faire des formations à l'informatique, à internet et aux services web, et à la messagerie, à l'attention des habitants qui le désirent.
Pour revenir au vote, ce sera à l'unanimité. La solution est certes Rolls pour les besoins. La liste de fonctionnalités dépasse ce dont a besoin la mairie (nombre d'abonnés possibles impressionnant : 36 en analogique, 24 en numérique, 96 en IP, nous sommes prêts pour un regroupement de communes, pléthores de fonctions pour la communication, VPN pour le travail à domicile en toute sécurité...). Les téléphones sont haut de gamme. Il y a même possibilité d'ajouter un casque sf, comme on en voit à l'accueil des entreprises, où les hôtesses répondent sans cesse au téléphone. Ici, je ne pense pas que ce soit utile. Si on a l'argent, si cela améliore les conditions de travail des employés de mairie, et bien tant mieux.
Le matériel coûtera, dans le cas où c'est la solution de Nextiraone qui est retenue, 3.500€ H.T., auquel il faudra ajouter 384€ de maintenance/an.

Conseil municipal à Saint-Pierre du Vauvray le 12 juillet 2012, remarques – indemnités des adjoints -, et ordre du jour

Un conseil municipal s'est tenu le 12 juillet 2012 à Saint-Pierre du Vauvray.
A l'ordre du jour, trois délibérations :
  • Le changement de standard téléphonique,
  • la voirie des longs Champs qui est passée en domaine communal par prescription trentenaire,
  • et l'affectation d'une voie privée, située au Val Liard, en voirie communale.
Au cours des questions diverses, plusieurs points seront abordés :
  • Le risque d'une fermeture de classe à l'école des coteaux à la rentrée 2013, avec pour conséquences des classes qui passeraient en triple niveau, et les mesures qui sont prises pour éviter cette catastrophe au niveau local. Le regroupement scolaire avec Saint-Etienne du Vauvray sera évoqué.
  • Laetitia pose la question de la réservation d'un fourreau lors de l'enfouissement des réseaux pour le passage ultérieur de la fibre optique. C'est une question qu'elle a posée de multiples fois depuis 2010.
  • D'autres questions seront posées sur un parc, les déplacements dans le village, l'aménagement du centre bourg, ou l'aménagement des voies entre les Longs Champs et le centre du village, notamment à pied ou à vélo.
Pour commencer les conseil, on passe aux remarques sur le précédent conseil...
Jérôme était absent lors du précédent conseil. Celui-ci se déroulait le dernier jour de campagne pour le premier tour des élections législatives ! Jérôme félicite les nouveaux adjoints. Il ajoute qu'il y a obligation, pour la transparence envers le citoyen, à côté du taux de l'indice, d'indiquer la somme..."
"On l'a dit", répond le maire, Alain Loeb. "[...] Quand on a versé vos indemnités au niveau de la CASE, pour le SCoT, on ne m'a pas transmis le tableau. Donc, vous voyez, il y a carence partout", ajoute-t-il.
L'autre point que signale Jérôme est l'arrêté qui permet l'indemnité, par rapport aux délégations. Il constate que sur la délégation de M. Laroche, l'intitulé de la délégation est "eau, assainissement et propreté" et participe à la commission "appels d'offres". Or, il n'y a pas de délégation "eau, assainissement et propreté" dans la commune, et pas plus de commission "d'appels d'offres".
C'est Claude Laroche qui répond qu'il fait partie de cette commission au niveau de la CASE.
Jérôme rappellera que l'a délégation donnant droit à une indemnité doit l'être pour un travail soumis directement à la collectivité de rattachement.
Le maire indique que Claude Laroche a une délégation de signature en cas d'absence du maire et du [1er] adjoint. Il ajoute que Jérôme interprète mal la délégation. [???]
« Les fonctions de maire, d’adjoint et de conseiller municipal sont gratuites », dit le Code général des collectivités territoriales, mais elles donnent lieu au versement d’indemnités de fonction, destinées en partie à compenser les frais que les élus engagent au service de leurs concitoyens.
L’indemnité de fonction « ne présente le caractère ni d’un salaire, ni d’un traitement, ni d’une rémunération quelconque » précise la circulaire du 15 avril 1992."
Après un tacle personnel du maire à l'encontre de Laetitia, Jérôme rappelle la différence entre ce qui est public et privé au cours d'une réunion publique...
Les deux points soulevés par Jérôme pourront être facilement corrigés à postériori, j'imagine. Il suffira de donner une délégation à Claude Laroche, ce qui ne doit pas être difficile à trouver, parce que délégation de signature est un peu juste à mon avis. Et en affichant les sommes dans les tableaux sur les panneaux d'affichage municipal.
Cela ne sera alors plus opposable.
Chacun des points sera publié au fil des jours...

Eva Joly visite l’usine M-Real d’Alizay pour y défendre l’emploi

Eva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour y défendre l'emploi
M-REAL est une usine qui a prouvé sa rentabilité et son utilité publique. On y fabrique près de 5% du papier vendu en France, on y fabrique un papier recyclé de grande qualité, et la filière pourrait être encore améliorée, de façon écologique et économique. Si Véolia voulait trier le papier plutôt que de sous-traiter le recyclage du papier en Chine. Si les propriétaires de l'usine, le groupe Metsäliitto ne s'acharnait pas à fermer cette usine, alors qu'elle est rentable, et que ce même groupe, par l'intermédiaire de son PDG, M. Mikko Hellander, empêche toute possibilité de reprise du site. Des repreneurs, le français Fin Activ, et le Thaïlandais double A acceptent toutes les conditions imposées pare le groupe finlandais. Le groupe finlandais s'obstine à ne pas laisser cette usine survivre.
C'est une catastrophe pour les familles des ouvriers de l'usine d'Alizay, mais aussi pour toute la vallée de l'Andelle, les collectivités, les commerces... Y avait-il lieu plus emblématique pour venir défendre l'emploi, défendre l'usine d'Alizay, aux côtés des syndicalistes et des ouvriers, et présenter le plan pour l'emploi des écologistes ? Objectif, 1 million d'emplois en créés d'ici 2020.
Il n'y a pas de fatalité du chômage. Il y a la volonté de certains groupes industriels de délocaliser des activités qui peuvent être rentables ici, mais qui le sont plus encore ailleurs, avec des contraintes sociales et environnementales bien plus souples. Alors on ferme. Tout le monde est touché. Quand un grand groupe ferme une usine, c'est d'abord les salariés qui le payent. Mais rapidement, ce sont les partenaires de l'usine, des myriades de petites entreprises, les commerces, les collectivités locales et les régions qui en ressentent les effets, comme un jeu de domino.
La volonté des États, de la collectivité, des salariés, des habitants doit être plus forte que celle de ces groupes qui vont travailler plus loin pour gagner plus encore.
Une usine comme celle d'Alizay n'est-elle qu'un outil de production sur lequel le groupe qui la possède dispose aussi du pouvoir de vie et de mort du site ? Pourtant les collectivités ont aussi investi, en argent, en infrastructures pour que cette usine puisse s'installer. Les employés y ont leurs habitations autour. Leurs vies, leurs relations se sont construites autour de leur usine. Ils y ont investi leur argent et leurs vies. L'usine n'est pas qu'un lieu de travail, c'est aussi un lieu de vie et d'échange. Comme l'a rappelé Eva Joly au cours de la visite : "L'écologie, ce n'est pas la science de l'environnement. L'écologie c'est la préservation de l'homme dans son environnement."
C'est pour cela que les écologistes sont aux côtés des salariés de M-REAL. C'est pour ça qu'après Karima Delli - qui a porté au parlement européen la question de la compatibilité du comportement de l’entreprise avec le droit européen à la concurrence -, c'est Eva Joly qui vient à son tour apporter son soutien aux salariés dans leur combat pour sauver leur usine.
Au côté des syndicalistes (Thierry Philippot pour la CGT et Eric Lardeur pour la CFE-CGC), Eva Joly a dénoncé la financiarisation de l'industrie et l'impuissance des pouvoirs publics. Le site d'Alizay est un site viable, que son propriétaire finlandais préfère laisser mourir plutôt que de le céder à des concurrents. Eva Joly s'est engagée à faire porter par les députés et sénateurs écologistes un projet de loi d'urgence qui forcerait un groupe à vendre un site lorsqu'il a prouvé sa viabilité. Elle s'est également prononcée pour une mesure exceptionnelle d'expropriation du site par l'Etat, dans l'attente d'une reprise par un nouveau propriétaire, "parce que c'est dans ce cas une mesure d'intérêt général". Les salariés ont jusqu'au 2 avril : après, pour eux, ce sera trop tard...

"travailler mieux pour travailler tous"

A 100 jours du premier tour de l'élection présidentielle, et quelques jours avant le Sommet Social pour l'Emploi de Nicolas Sarkozy, Eva Joly a choisi le site industriel haut-normand pour annoncer un thème majeur de sa campagne : le pacte écologiste pour l'emploi. Par un chiffrage très précis, Eva joly démontre que la création d'1 million d'emplois est possible par la conversion écologique de l'économie.
A l'heure même où la France perd son triple AAA, Eva Joly veut démontrer que ce n'est pas en fermant plus de sites industriels que notre dette s'allègera. On ne fait que reporter la dette sur la collectivité en arrêtant l'activité et en supprimant des emplois.
En tout premier lieu, les écologistes ont toujours prôné les circuits courts : moins de transport, c'est moins d'émissions de CO2. C'est bon pour la planète où nous vivons, et c'est bon pour nos emplois. Dans l'industrie aussi, nous croyons qu'il faut empêcher les délocalisations, et relocaliser la production. C'est pour cela qu'à Petroplus mardi dernier (lors de sa première visite de la semaine en Normandie), Eva Joly a soutenu que Karima Delli - qui a porté tant que nous utiliserons des produits pétroliers raffinés, il valait mieux les raffiner ici plutôt que de les importer.
Eva Joly prône les emplois non-délocalisables. Chiffres à l'appui, elle décline les emplois qui pourraient être créés par un plan massif de rénovation thermique des bâtiments, par le développement des énergies renouvelables, et par celui des transports en commun.
Cela permettra de compenser les pertes d'emplois dans d'autres secteurs aujourd'hui en crise, comme le secteur de la construction automobile, en permettant en outre une reconversion des savoir-faire. Ce n'est pas en mettant sous perfusion les industries du passé que l'on prépare l'avenir, c'est en organisant leur reconversion en industries d'avenir. Il en va de même pour le développement des énergies renouvelables, qui permettrait de sortir progressivement du nucléaire, en compensant là encore les pertes d'emplois (des emplois nécessaires en outre pour assurer le démantèlement des centrales).
A la question du coût du plan de rénovation thermique des bâtiments, Pascal Canfin, responsable du programme économique, répond en expliquant que le coût de l'investissement (financé par un "livret vert") sera compensé par les économies d'énergies que permettra ce plan. C'est en outre un moyen de réduire la précarité énergétique. Car comme l'a rappelé Eva Joly le 9 janvier dernier lors du meeting « Urgence contre le logement cher ! » co-organisé par la Plateforme des mouvements sociaux pour le logement, l’association Droit Au Logement et la Fondation Copernic, "sortir de la crise du logement, c'est aussi sortir de la précarité énergétique."
Un deuxième axe fort de son programme pour 1 million d'emplois réside dans ce que les écologistes appelent le "vivre-mieux" : la prise en charge de la petite enfance, de la dépendance, du handicap, en sont des exemples. Créer 400.000 places supplémentaires en crèches en 5 ans aura certes un coût pour les collectivités, mais il s'agit là d'un choix politique. C'est le choix de permettre à tous de concilier vie de famille et vie professionnelle et de maintenir dans l'emploi nombre de femmes qui en sortent au moment d'avoir des enfants. C'est là aussi un moyen de réduire la précarité, quand on sait, d'après les chiffres de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion que ce sont les familles monoparentales les plus touchées par cette précarit.
C'est la volonté affichée par Eva Joly, de ne laisser "personne sur le côté de la route". C'est la volonté d'égalité, de dignité et de fraternité de la candidate des écologistes à la présidence de la République.
Eva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploiEva Joly visite l'usine M-Real d'Alizay pour défendre l'emploi
(*)Merci à tou-te-s les salarié-e-s pour leur accueil et pour la qualité de leur écoute. Nous savons que pour eux l'heure est grave et nous leur réitérons tout notre soutien.
Merci aussi à tou-te-s les militant-e-s et aux élu-e-s qui ont pu se rendre disponibles pour venir à la rencontre d'Eva et des salariés de M-Real : Véronique, Marie-Hélène, Claire, Marie, Manue, Alexis, Gilles, Guillaume, Jérôme, René, Yves, Julien, Francis, Jean-Marie, Stéphane, Claude, Pierre, Yann, Régis, Achard, Pascal, et les autres !

En 2012, je vous souhaite de trouver l’amour et le bonheur, dans un monde en paix, dans un monde vivable

Bonne année 2012 à toutes et tous
L'année 2011 a été l'année des premiers changements. L'année 2012 sera celle des changements pour une autre société.
2011, nous laisse un goût de miel dans la bouche quand nous pensons aux printemps arabes. Mais de ces luttes, nous retiendrons que le changement a trop souvent le goût du sang.
Ce même changement que revendique le mouvement des indignés. Ils dénoncent ce 1% de la population qui, depuis trop longtemps, profite des 99% restant.
Ce changement subi par les japonais, qui après l’accident nucléaire de Fukushima, ont changé leurs pratiques énergétiques. Ils ont compris que l'avenir ne rimait pas avec énergie nucléaire.
En ce début d’année 2012 on ne peut que souhaiter une continuité dans les changements. Des changements à tous les niveaux de notre société, qui ne pourront être réalisés que si chacun et chacune d’entre nous se rend compte de son pouvoir d’action dans la société. Et naturellement en cette année d’élections, je souhaite que nous soyons nombreux et nombreuses à faire le choix de l’écologie politique, seul projet politique qui permettra un changement réel.
Il faut tout changer en 2012. Et comme à toute règle, il faut une exception, il faudra continuer, tout faire, et faire même encore plus cette année, pour empêcher le changement climatique.
Permettez-moi de vous souhaiter, en cette période difficile, de trouver l’amour et le bonheur avec ceux et celles qui vous entourent, pour une année de réussite dans la réalisation de vos projets.

Conférence de Presse d’Europe Ecologie à Evreux (27000) le 12 juin 2009

Vendredi 12 juin, au London Pub à Evreux, Jean-Yves Guyomarch, Jacqueline Fihey, Denis Szalkowski et Jérôme Bourlet ont fait le bilan de la campagne et du résultat des élections.

(Source Caméra Diagonale)

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