Jérôme Bourlet

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Merci aux 280 électeurs qui ont voté pour notre liste, et félicitations aux habitants de Saint-Pierre du Vauvray pour leur participation record.

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Les habitants de notre commune ont choisi de reconduire M. Loëb dans ses fonctions de maire, avec 57% des voix
Nous nous inclinons.
Nous remercions chacun et chacune de l’accueil chaleureux qui nous a été fait. Et nous voulons remercier particulièrement tous les habitants qui l’ont voulu d’avoir participé activement à cette campagne.
Au nom de toute notre équipe, nous vous remercions pour avoir contribué à bâtir notre programme à nos côtés.
Nous vous remercions d’avoir répondu, nombreux, à notre questionnaire.
Nous vous remercions d’avoir participé, toujours plus nombreux, à nos cafés-citoyens qui ont été des moments d’échanges et d’effervescence, où nous avons discuté, un à un, de chacun des projets que nous allions présenter aux habitants. Un projet tout autant ambitieux, qu’il est réaliste.
Nous vous remercions de votre présence au grand jeu que nous avons organisé le 8 mars. Nous comptons bien qu’il y aura d’autres moments festifs comme celui-là.
Nous vous remercions de nous avoir accompagné-e-s, de bout en bout, tout au long de ces six mois. Ils nous ont semblé très, très courts.
Nous pourrions regretter de ne pas avoir gagné ces élections, mais nous respectons le choix des électeurs.
Avec 57% d’un côté et 43% de l’autre, certains pourraient croire que la commune pourrait être coupée en deux. Il n’en n’est rien : les habitants se sont prononcés sur des projets, nous l’espérons, et ils ont choisi celui de M. Loëb.
Nous en partageons nombre d’aspects : d’abord la promesse, que nous avions également faite de ne pas augmenter les taux d’imposition durant le mandat à venir.
La revalorisation du centre bourg, des trottoirs accessibles aux PMR, nous sommes pour, tout comme la réhabilitation du site Labelle. C’est là que se trouve l’avenir du village.
Et aussi pour la création d’une aire de jeux au coeur du village, la rénovation des courts de tennis, et tant qu’à faire, celui de basket. Nous sommes aussi très favorables à une aire de jeux à l’école, avec la pause du midi allongée.
Nous avons entendu la volonté de soutenir et développer le commerce local, ainsi que d’accompagner et adapter les rythmes scolaires. Nous souhaitons ardemment que ce soit fait au cours des années qui viennent.
La ligne de bus pour Val-de-Reuil était également dans notre projet, comme la sécurisation du centre bourg, des entrées de village, la signalétique et la zone 30.
Enfin, nous avons entendu la volonté des Saint-Pierrois de voter pour la réhabilitation et l’agrandissement de la salle des fêtes.
Ils ont voté pour ce projet, et nous ne pouvons décemment qu’accepter ce choix. Nous serons très heureux d’assister à son inauguration.
Nous avons entendu avec plaisir la volonté d’associer les habitants aux projets majeurs du conseil municipal, et la volonté affichée de consulter le public lors des décisions touchant notre cadre de vie. Tout comme la volonté de faire un effort accru de communication et d’éditer un bulletin mensuel. Nous le lirons chaque mois avec intérêt.
Tous ces projets, hormis la réhabilitation de la salle des fêtes que nous avions voulu moins onéreuse – mais démocratie oblige -, figuraient dans notre programme. Nous les abondons évidemment.
Nous souhaitons au conseil municipal de réussir en chacun d’eux. Nous adressons nos félicitations à M. Loëb et sa liste, d’avance, pour la réussite de tous ces projets, ainsi que pour leur élection.

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M’REAL : Une relance du site exemplaire

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M’REAL : Une relance du site exemplaire

Le département de l’Eure a apporté une réponse d’espoir pour les habitants et habitantes de notre bassin de vie. A terme, ce sont plus de trois cents emplois qui seront sauvés ou créés.
Il y a quatre ans, les premiers signaux de fin d’activité étaient lancés. Pourtant, les solutions les plus novatrices, qui intégraient une conversion écologique du site, étaient balayées d’un revers de main par un industriel qui n’avait plus qu’une vue financière.
Restait la conviction du collectif de soutien, intégrant les représentants syndicaux, toutes les forces de gauche (NPA, Front de gauche, PS, EELV), les maires des communes voisines, des représentants du CG27 et du Conseil Régional de Haute-Normandie pour s’opposer à ce que certains disaient dépassé et inutile et « ne valant pas un kopeck ! ».
L’union a fait la force. Quand M. Lemaire voulait ramener la couverture médiatique sur lui, il en oubliait la puissance du travail d’équipe. Les acteurs du collectif ont agi dans la durée et la complémentarité de leurs compétences. Merci, grand merci à tous. Nous avons tous montré que « c’était, c’est et ce sera possible ! »
Nous pouvons être fiers d’un projet qui intègre de la fabrication de papier, et qui produira de l’électricité provenant de la combustion de biomasse.
Les écologistes demandent encore au gouvernement de revoir le prix d’achat du Kwh produit. Nous rendrons la filière pérenne. Plutôt que d’investir dans un nucléaire sans avenir et horriblement cher. La nouvelle hausse spectaculaire du prix de l’EPR de Flamenville vient encore le prouver.
Continuons dans la voie tracée : Mettons en place les moyens de l’unité de désencrage et structurons la filière du papier recyclé en France. Donnons-nous les moyens de refaire de la pate à papier. Au cours de son élaboration, nous pourrons fournir des agrocarburants, qui pourront être raffinés sur le site de Pétroplus.
Un port fluvial tourné vers la biomasse peut alimenter notre région, et la région ile de France.
Décidons de lancer les travaux dès maintenant. Nous réduirons ainsi notre dépendance aux énergies fossiles. Comme le disaient M.Deshayes et L.Sanchez, les candidates écologistes aux élections cantonales et législatives.
Les écologistes ont toujours eu confiance en l’avenir du site. Et ont participé activement, comme l’a fait Jérôme Bourlet, conseiller régional et président du SCoT Seine-Eure – Forêt de Bord. Ne jamais dire que M’Real était « fini » : voila la ligne qui a été la nôtre.
Les écologistes sont pour l’industrie. Une industrie viable qui intègre la transition écologique et énergétique. C’est et ce sera porteur d’emplois. Une industrie à la base de l’économie verte.
Groupe EELV Eure-Seine

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Samedi 8 septembre 2012 : “Nuit européenne de la chauve souris” à partir de 19h à la mairie de Saint Etienne du Vauvray (27430)

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La première partie de la soirée sera consacrée à la présentation d’un diaporama sur ces petits mammifères volant. Ensuite il est prévu un parcours à pied (à adapter selon la météo et les participants) autour du village pour mieux les comprendre et les localiser à l’aide de “Bat-box”.
Selon la météo prévoir vêtements et chaussures adaptés à la marche et aux chemins.
Vous pouvez signaler votre participation à l’adresse suivante : Vanessa.Flambard@wanadoo.fr ou à l’aide du numéro de téléphone figurant sur l’affiche : 02.32.40.53.41 ou 06.25.72.88.33
Enfin vous êtes invités à noter la date du vendredi 12 octobre au soir : soirée “pelotes” prévue à Louviers. Nous apprendrons ensemble à rechercher les petits ossements dans les pelotes de chouettes et à reconnaitre de quels petits mammifères ils proviennent.
Pour d’autres informations, quelques liens internet :
Plus localement vous pouvez également consulter le blog de Virginie CULLICCHI qui animera cette soirée.
Bonne fin d’été à tous.
Nous comptons sur vous pour faire circuler cette information
Merci et cordialement,
Pascal FLAMBARD, Virginie CULICCHI, Jeremy BOSSAERT
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Mardi 20 mars 2012 à Vernon : “Avenir radieux, une fission française”, un spectacle de Nicolas Lambert

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Un an après la catastrophe de Fukushima, la question du nucléaire se pose partout, dans le monde, en Europe, tout autour de nous, en Belgique, en Suisse, en Espagne, en Italie, en Allemagne… Et en France ? Fukushima, ça vous a choqué ? Choqué… dans quel sens ?
A 20 h 30, à l’Espace Philippe Auguste de Vernon, venez découvrir le nouveau spectacle de Nicolas Lambert. Après “Elf, la pompe Afrique” consacré au pétrole et à la politique néo-coloniale de la France, « Avenir Radieux, une fission française » est le deuxième volet de la trilogie BLEU – BLANC – ROUGE de Nicolas Lambert, consacrée à «l’a-démocratie» française du point de vue de ses grandes sources de richesse : le pétrole, le nucléaire, l’armement… Il s’agit ici d’explorer le discours officiel du pouvoir, et la confiscation de la possibilité de débattre.
2010 : la Commission Nationale du Débat Public organise une série de débats sur l’utilité et les modalités de la construction d’une deuxième centrale nucléaire de type EPR en France, sur le site de Penly. A partir des interrogations des rares citoyens présents, à partir des discours verrouillés d’EDF et de l’industrie nucléaire française en général, à partir du silence du donneur d’ordres, le spectacle remonte un fil de l’histoire du nucléaire français, ses ors républicains, ses non-dits étouffants.
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L’hôpital de Vernon est en danger

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Lundi dernier se tenait une intersyndicale dans le hall de l’hôpital de Vernon, pour le maintien de toute l’offre de soin actuelle. La situation exposée est proprement scandaleuse : elle ne relève en rien d’une surdotation en moyens sur Vernon, et elle compromet l’avenir quand on regarde l’évolution démographique du secteur – avec, simplement sur Vernon, une augmentation de 1260 habitants depuis dix ans. Mais revenons aux faits.
Une inspection de l’Inspection générale des affaires sociales a remis récemment un pré-rapport de sa mission au directeur et aux médecins hospitaliers. Avec des conclusions et orientations claires :
Le déficit du centre hospitalier intercommunal Evreux–Vernon (CHI Eure-Seine) est «abyssal» de 15M d’euros , des mesures drastiques doivent être prises, et l’une des propositions, c’est la fermeture des blocs opératoires de Vernon qui feraient double emploi avec ceux d’Evreux.
Deux niveaux d’analyse sont nécessaires pour bien comprendre. D’abord le contexte national du financement des Hôpitaux et deuxièmement la réalité locale.

LE CONTEXTE NATIONAL

Depuis plusieurs années, les gouvernements de tous bords ont cherché à réduire le déficit de l’assurance-maladie et ont fait régulièrement et sévèrement des coupes dans le remboursement des prestations. La tentative de maitrise de l’évolution de ces dépenses s’est soldée par l’apparition de l’ONDAM (objectifs nationaux des dépenses de l’assurance maladie), enveloppe financière fermée votée chaque année au budget par nos députés, puis distribuées en sous-enveloppes, tout aussi fermées, pour chaque agence régionale de Santé.
Dans le même temps, l’idée que tout n’est que marchandise a fait le reste. Avec la mise en concurrence commerciale de tous les établissements de santé (publics et privés), on allait permettre d’optimiser le fonctionnement des établissements publics, accusés d’être des paniers percés incapables de gérer l’argent public. Oubliant au passage leur rôle de service public de santé (accueil des urgences, soins aux plus démunis, soins gériatriques de longue durée, formation des médecins, infirmières, recherche, etc. ), ce qui les rend très souvent déficitaires (2/3 des hôpitaux). Devant une telle orientation, le gouvernement actuel aurait-il oublié que la santé est une mission régalienne de l’Etat ?
Pour enfoncer le clou, on établissait une règle qui prit le nom de T2A (tarification à l’activité) : avec cet outil, finis les soins coûteux ! Au privé les actes courts et qui rapportent. Au public le reste. Et ce n’est pas le montant donné pour mission d’intérêt général qui va changer la donne…
Pour finir, et ce n’est pas le moindre, avec la mise en place de la loi HSPT dite loi Bachelot (votée en 2009, décrétée en 2010), on a supprimé les conseils d’administration où siégeaient des élus, les syndicats et aussi les médecins de l’hôpital, pour les remplacer par un organisme purement consultatif, en laissant le directeur de l’établissement seul maitre à bord.
De nouveau, on retrouve cette volonté de gestion basée uniquement sur la rentabilité, sous couvert d’autonomie des établissements. Et que dire de la transparence des décisions qui se retrouvent encore éloignées des citoyens, alors qu’une démocratie moderne demanderait de la concertation avec tous les acteurs et les utilisateurs d’un hôpital ?

LA REALITE LOCALE

Depuis les années 95-96, à partir du constat de la croissance des dépenses de santé, on a fermé de nombreux petits hôpitaux ou maternités et réalisé des fusions administratives de structures proches pour faire des « économies d’échelle ». Des directeurs ont été nommés avec cette mission comme feuille de route.
Cela a été le cas chez nous entre Louviers et Elbeuf et de même pour Evreux et Vernon.
Ensuite, le constat a été fait par Jean-Louis Debré, alors maire D’Evreux, que l’hôpital Saint-Louis d’Evreux était vétuste, enclavé en centre-ville, et ne correspondait plus aux critères d’une capitale départementale.
Bref, il fallait du neuf, et cela tombait bien car il fallait un projet pour relancer et justifier la fin du contournement Ouest d’Evreux (on est bien loin d’une politique de santé durable…), favorisant l’étalement urbain et incitant fortement le déplacement en voiture : le site de Cambolle, en pleine campagne sur la route de Lisieux, et donc à l’opposé de l’accès de Vernon, a été choisi.
Sa conception a été très ambitieuse : pour augmenter son attractivité, des salles pour la coronarographie ont été créées. Mais peu après l’ARH, réalisant qu’une activité importante de coronarographie existait à la Clinique Bergouignan, a retiré son autorisation pour Cambolle. On se retrouve donc avec un hôpital de Cambolle surdimensionné, mal situé, très mal desservi par les transports en commun, qui ne  répond donc  pas aux prévisions d’utilisation. D’où le  surcoût structurel de 8 millions d’euros (donc plus de la moitié du déficit actuel).
Donc, la question posée n’est pas quelle organisation de l’offre de soin, mais comment réduire ce trop de surface sur Evreux ?
Dans ce cas la réponse est simple «fermeture de blocs à Vernon qui iraient remplir ceux construits en trop sur Evreux.»
Quelle vision déplorable, basée sur la rentabilité immédiate et un équilibre gestionnaire sur un ou deux exercices comptables, car fermer les blocs opératoires de Vernon, fermera d’importantes rentrées financières, diminuera inéluctablement l’activité de la maternité, qui sans bloc, n’offrira plus de sécurité, appauvrira l‘accueil des urgences qui ne pourront pas répondre aux urgences chirurgicales.
Il est temps de reprendre le dossier dans son ensemble. Notre département déjà durement frappé par le manque de médecins mérite une autre politique de santé.
Je ne peux que vous encourager à lire le programme Eelv à la page 19 comme premières pistes de réflexion.
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En 2012, je vous souhaite de trouver l’amour et le bonheur, dans un monde en paix, dans un monde vivable

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Bonne année 2012 à toutes et tous

L’année 2011 a été l’année des premiers changements. L’année 2012 sera celle des changements pour une autre société.
2011, nous laisse un goût de miel dans la bouche quand nous pensons aux printemps arabes. Mais de ces luttes, nous retiendrons que le changement a trop souvent le goût du sang.
Ce même changement que revendique le mouvement des indignés. Ils dénoncent ce 1% de la population qui, depuis trop longtemps, profite des 99% restant.
Ce changement subi par les japonais, qui après l’accident nucléaire de Fukushima, ont changé leurs pratiques énergétiques. Ils ont compris que l’avenir ne rimait pas avec énergie nucléaire.
En ce début d’année 2012 on ne peut que souhaiter une continuité dans les changements. Des changements à tous les niveaux de notre société, qui ne pourront être réalisés que si chacun et chacune d’entre nous se rend compte de son pouvoir d’action dans la société. Et naturellement en cette année d’élections, je souhaite que nous soyons nombreux et nombreuses à faire le choix de l’écologie politique, seul projet politique qui permettra un changement réel.
Il faut tout changer en 2012. Et comme à toute règle, il faut une exception, il faudra continuer, tout faire, et faire même encore plus cette année, pour empêcher le changement climatique.
Permettez-moi de vous souhaiter, en cette période difficile, de trouver l’amour et le bonheur avec ceux et celles qui vous entourent, pour une année de réussite dans la réalisation de vos projets.

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Le 23 janvier 2012 à Rouen : présentation des résultats de l’expertise complémentaire sur la LNPN demandée par le groupe EELV

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Une réunion publique supplémentaire se tiendra à Rouen le 23 janvier (Halle aux Toiles, 19h-22h).
Suite à la proposition conjointe des groupes EELV d’Ile de France, de Basse et de Haute Normandie, la Commission nationale a accepté le principe d’études alternatives d’infrastructures. Cette étude confiée au cabinet BG, porte sur les améliorations qui peuvent être apportées au réseau actuel à l’ouest de Mantes-la-Jolie et sur le potentiel de la ligne ainsi rénovée.
Il s’agit d’évaluer l’évolution de la fréquence des trains et les gains de temps que pourraient apporter des travaux de modernisation, leurs coûts et les délais de réalisation.
EELV se satisfait que la Commission nationale du débat public (CNDP) ait accepté que ces études complémentaires soient menées afin de vérifier la pertinence de l’alternative qu’ils proposent pour répondre aux enjeux de modernisation et de régularité de la ligne.
Dans le cahier d’acteur inter-régional d’Europe Ecologie Les Verts, lancé le 18 octobre dernier au Havre, les écologistes revendiquent en effet leur préférence pour un train du quotidien plutôt que pour la grande vitesse.
Dans le débat public sur le projet LNPN (Ligne Nouvelle Paris Normandie), les élus EELV normands et franciliens se sont démarqués de l’unanimiste ambiant règnant autour du dossier. “La priorité n’est pas de gagner du temps, mais bien d’apporter des réponses aux besoins des usagers amenés à se déplacer quotidiennement”.
Les écologistes critiquent le projet tel qu’il a été soumis au débat et la démarche qui le sous-tend. “Ce projet est une opération de communication politique pour faire bien, pour faire chic, alors qu’on sait qu’il ne se fera pas”, a affirmé Cécile Duflot au Havre le 18 octobre. Ils estiment que la facture serait “insoutenable”, qu’elle serait répercutée sur l’usager et nécessiterait inévitablement un recours au privé.
Ils assurent que malgré l’ampleur des investissements qui devraient être engagés, les bienfaits restent à démontrer, sauf pour quelques-uns. “De telles lignes n’irriguent pas un territoire mais profitent aux pôles qui sont à chaque bout en laissant un désert entre les deux”, prédisait Cécile Duflot.
En résumé, les écologistes estiment que le projet “pharaonique” de ligne nouvelle n’’est justifié que par “l’obsession d’aller plus vite alors que les usagers eux voudraient surtout arriver à l’heure et dans des conditions de confort moins dégradées”. Ils estiment qu’il s’agit d’un projet “dépassé” construit sur “l’imaginaire de la grande vitesse” et fondées sur “les idées de 1980” plutôt que sur “les problèmes de 2020”.
Les écologistes ne jugent ainsi “indispensable” qu’une ligne nouvelle qu’entre Paris et Mantes-la-Jolie, afin de séparer le trafic banlieue du trafic normand. Pour la plus grande partie de la ligne, ils plaident pour améliorer l’existant, acceptant cependant le principe d’une gare nouvelle à Rouen pour décongestionner ce noeud ferroviaire saturé. Ils assument le fait que, dans leur version, le gain de temps soit modeste (Le Havre se retrouverait à 1h45 de Paris contre 1h15 dans le projet soumis au débat et 2h05 aujourd’hui).
Ils estiment qu’avec cette approche modeste, il sera possible de réduire considérablement la facture, évaluée entre neuf et quinze milliards d’euros, et de consacrer l’argent ainsi économisé à l’amélioration des relations entre les bassins de vie normands et entre la Normandie et les régions voisines. Ils évoquent en particulier la remise à niveau des lignes Caen-Rennes, Rouen-Caen ou encore Bréaute-Fécamp ou Rouen-Dieppe.

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M-Real : Un groupe de travail sera mis en place pour travailler sur le scénario d’une future reprise de l’activité dans deux ans… Écran de fumée ?

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M-Real : Un groupe de travail sera mis en place pour travailler sur le scénario d'une future reprise de l'activité dans deux ans... Ecran de fumée ?

La dernière piste prise par l’entreprise est de se dire favorable à une ré-industrialisation du site en production unique de carton.
Un groupe de travail sera mis en place pour travailler sur le scénario d’une future reprise de l’activité dans deux ans, avec 200 emplois à la clé.
Cette solution, ou plutôt ce scénario de solution, permettra certes à Bruno Lemaire de sortir la tête haute avec une solution.
Je doute que ce scénario survive aux élections…
Le 24 novembre, nous nous sommes rendus au salon des maires pour dénoncer l’inaction du gouvernement.
Le gouvernement devait agir sur Metsäliitto, la société mère, en empêchant et dénonçant les filiales de ce groupe. Et qui expose au salon des maire ? Metsä Tissue, filiale du groupe ! Mais où est donc l’action et la cohérence du gouvernement ?!
Je crois que le choix est fait. Tout le monde semble se satisfaire d’entendre le mot “réindustrialisation” de la part de M-Real, alors qu’ils n’apportent strictement aucune garantie de reprise de l’activité. Écran de fumée ?!
Par contre, cela semble passer pour une réponse au manque du livre 2 du PSE sur la non recherche de solution alternative. En clair, on fait capoter la reprise, et on la justifie par une hypothétique ré-industrialisation, qui réduirait la voilure et passerait de l’activité du papier recyclé au carton.
Pour les salariés la possibilité de reprise s’éloigne. L’Etat n’a pas su ou voulu mettre la pression au niveau finlandais pour obliger M-Real à revenir à la table de négociation.
Karima Delli, députée européenne écologiste, membre de la commission de l’emploi et des affaires sociales, pose au parlement européen la question sur la compatibilité du comportement de l’entreprise avec le droit européen à la concurrence :
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Une lettre au Monsieur Alumnia, Commissaire en charge de la concurrence, cosignée par plusieurs membres du Parlement européen, vient appuyer cette question (cosignataires : Pervenche Beres, Présidente de la Commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen – PSE, Estelle Grelier, Membre titulaire de la Commission des budgets du Parlement européen – PSE, Karima Delli, Membre titulaire de la Commission de l’emploi et des affaires sociales du Parlement européen – EELV) :
Lire le PDF
La réponse est attendue dans quelques jours…
Sur le plateau de télé du Parlement Européen de Strasbourg, avec Pervenche Beres, Estelle Grelier et Karima Delli, en compagnie de Richard Jacquet, maire de Pont de l'Arche, Jérôme Bourlet conseiller régional Haute-Normandie et président du SCoT de l'agglomération Seine-Eure, Jean-Yves Lemahieu et Georges, représentant l'intersyndicale de l'entreprise M-Real d'AlizaySéance de travail au parlement de Strasbourg avec Estelle Grelier et Karima Delli, en compagnie de Richard Jacquet, maire de Pont de l'Arche, Jérôme Bourlet conseiller régional Haute-Normandie et président du SCoT de l'agglomération, Jean-Yves Lemahieu et Georges pour l'intersyndicale de l'entreprise M-Real d'Alizay

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Mais quelle mouche a encore piqué notre maire ?

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famille

Jeudi matin, suite à un rendez vous avec l’agence locale de l’énergie pour la mise en place de familles à énergie positive sur notre commune, je suis passé à la mairie pour demander le prêt d’une salle.
La réponse, je ne la connais pas : sous couvert de démocratie, le maire m’a expliqué qu’il ne pouvait prendre ce type de décision seul (!).
Je me suis fait reconduire, ou éconduire, à la sortie, en m’indiquant qu’il prendrait contact avec l’agence…
Je me permets de rappeler l’urgence de la réponse, car la réunion doit avoir lieu dans les deux semaines.
Je ne veux pas douter de la volonté de notre maire de voir une équipe sur sa commune : il serait surprenant qu’une commune qui a signé la charte d’éco-engagement ne favorise pas ce genre d’initiatives !
Ou comment rendre compliquées les choses les plus simples…
Familles à énergie positive, c’est quoi ?
Des équipes d’une dizaine de foyers se regroupent pour représenter leur village, leur quartier ou leur entreprise et concourir avec l’objectif d’économiser le plus d’énergie possible sur les consommations à la maison : chauffage , eau chaude, équipement domestique.
Chaque équipe fait le pari d’atteindre 8% d’économies d’énergie – protocole de Kyoto oblige ! – par rapport à l’hiver précédant le concours. Le concours se base sur le progrès global des comportements des concurrents : peu importe d’où on part, l’essentiel est de progresser ensemble !
Plusieurs réunions publiques d’informations sont prévues. La dernière s’est tenue le vendredi 4 novembre à 18 h 30, salle Pierre-Mendès-France, à Louviers, et d’autres vont se tenir :
  • Le mardi 8 novembre à 15 h à l’Espages de Val-de-Reuil,
  • Le mardi 8 novembre à 20 h 30 à La Haye-Malherbe, salle Emile-Lenoble,
  • Le mardi 15 novembre à 17 h à la crèche Cascadine (71 rue St-Hildevert) à Louviers.
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M-REAL : 330 emplois risquent de disparaître, plus de 800 emplois sont menacés. Ce n’est pas une fatalité !

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Le 4 mai 2011, le groupe M-Real annonçait la mise en vente de son site d’Alizay (usine de fabrication de papier).
Depuis de nombreux repreneurs potentiels, que ce soit des groupes financiers ou industriels, ont fait des offres de reprise. La semaine dernière deux offres sérieuses étaient encore sur la table.
Et pourtant hier, mardi 18 octobre, Miko Hellander, PDG finlandais du groupe M-Real, a annoncé le lancement du plan social économique synonyme de la fermeture du site.
Si cette décision se confirme, 330 salariés directs et près de 500 emplois indirects vont ainsi disparaître dans la vallée de Andelle et ses environs.
Cette situation est inadmissible. Elle confirme la dérive financière de l’industrie : toujours et encore cette même vision qui ne prend en compte que la rentabilité à court terme. On ne tient aucun compte du coût social, économique et écologique, sur les court, moyen et long termes.
La Région Haute-Normandie avait pourtant financé une étude qui prouvait la viabilité économique du site. Cette étude soulignait la rentabilité de l’activité de production de pâte à papier à Alizay et montrait que les équipements actuels constituent une excellente base de diversification (production agrocarburants ou de cellulose).
Avec les salarié(e)s, les élu(e)s “Europe Ecologie – les Verts” ont participé à l’élaboration de solutions alternatives proposant une mutation écologique de ce site industriel tout en continuant une fabrication de papier : création d’un pôle biomasse pour l’Axe Seine; installation d’une chaudière biomasse en cogénération (production de chaleur et d’électricité); et mise en place d’une filière de fabrication de papier recyclé par la suite. Des alternatives viables existent donc !
Aujourd’hui cet État, qui fait des discours ronflants sur l’Axe Seine, doit renforcer son action pour obliger le groupe finlandais à vendre. Le travail et les propositions réalisés par les salariés du groupe ne méritent pas pour seule réponse (de l’Etat) : “Amenez M-Real au tribunal, on vous soutiendra”.
Le rôle de l’État est de forcer l’entreprise à vendre. Pour que les emplois et l’activité perdurent !
Jérôme Bourlet
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