agriculture biologique

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Vendredi 25 mai 2012 à Val de Reuil, à 20h au cinéma Les Arcades : La malbouffe n’est pas une fatalité (soirée autour du film “Fast Food Nation”)

Don Henderson a un vrai problème. Il est responsable marketing de la chaîne des Mickey's Fast Food Restaurants, et de la viande contaminée a été découverte dans les stocks de steaks surgelés du fameux Big One, le hamburger vedette de la marque. Quittant ses confortables bureaux de Californie du Sud, il va découvrir les abattoirs et leurs employés immigrés, les élevages surpeuplés et les centres commerciaux de l'Amérique profonde et que ce sont les consommateurs qui se font bouffer par l'industrie du fast food et non l'inverse !
Avec :

Des élus écologistes font avancer le dossier de l’agriculture biologique dans l’Eure

Le département de l'Eure accuse un retard important dans le développement de l'agriculture biologique : avec 0,6% de la surface agricole, nous sommes très, très loin de l'objectif de 12% fixé par le Grenelle de l'Environnement à l'horizon 2020.
En cette fin 2011, la Communauté d'Agglomération Seine-Eure lance un appel à candidature pour l'installation de maraîchers en agriculture biologique, sur la zone de captage d'eau dite "des Hauts prés", sur le territoire de Val de Reuil (27100). 100 ha de terre sont achetés par la communauté d'agglomération et 30 ha sont mis à disposition des maraîchers qui souhaiteraient s'installer en agriculture biologique.
Les dossiers sont à déposer avant le 6 janvier 2012 : contacter le service cycle de l'eau au 02 32 50 85 86 ou nathalie.lacaze@seine-eure.com
Un projet qui s'inscrit dans les trois axes d'une démarche de développement durable
  1. L'axe environnemental : en assurant la protection de la ressource en eau et en préservant des terres de l'artificialisation.
  2. L'axe économique : en permettant le développement d'une activité locale, d'agriculture et de transformation. Il permet la création d'emplois et de valeur ajoutée sur le territoire. La CASE achète aussi un vaste bâtiment destiné après aménagement à accueillir plusieurs activités de transformation , recherche ou formation.
  3. L'axe social : le projet sera mené en partenariat avec l'association Aurore, dont l'activité est la réinsertion sociale. Ce projet local est porteur d'emplois, mais aussi de liens de proximité. Il permettra enfin de contribuer à l'amélioration de l'alimentation sur le territoire de la CASE, avec un projet de restauration bio à destination des collectivités locales, impulsé par la Région et le département dans le cadre du programme "Agriculture et nutrition".
Ce projet est exemplaire. Il est aujourd'hui connu et reconnu au-delà des frontières du département et de la région. La semaine dernière, le 24 novembre 2011, le projet a été présenté par François Merle et Régis Petit à l'occasion du colloque de la Fédération Nationale des Agriculteurs bio (FNAB) à Paris, sur le thème : "L'agriculture biologique au service de la protection de l'eau : un enjeu des politiques agri-environnementales et territoriales". Trois tables rondes se sont succédées :
  1. Protection de la ressource en eau par l'agriculture biologique : une évidence !
  2. Développer l'agriculture biologique dans les zones de captage : la preuve par le terrain.
  3. Protéger l'eau par l'agriculture biologique : une question de volonté politique.
François Merle est également intervenu sur ce thème à Amiens, au nom de la CASE, et une présentation du projet est prévue lors d'autre colloques hors de la région.
De l'utilité des élus écolos...
Sur ce projet, on peut reconnaître à la CASE la confiance et la liberté qu'elle a accordées à François Merle, délégué écologiste, pour mener ce projet. Nous l'en remercions.
Il faut également noter le concours apporté au projet par le Comité territorial Seine Aval et son président Jérôme Bourlet, par ailleurs élu local et conseiller Régional de Haute-Normandie EELV, qui apporte plus de 800.000€ dans le cadre d'un programme de protection de la qualité de l'eau - qui, en permettant de baisser les coûts de traitement de l'eau, fera diminuer la facture des usagers.
Enfin, la Région Haute-Normandie, avec son Vice-président à l'agriculture, l'écologiste Claude Taleb, apporte un concours de plus de 400.000€ au projet. Il correspond en effet aux 3 axes de l'orientation budgétaire de la commission Agriculture : "Accompagner les pratiques durables ; préserver le foncier agricole ; favoriser les installations, les circuits courts, la qualité, pour plus d'agriculteurs et de valeur ajoutée sur notre territoire." Pour plus de détails.

Le 8 Septembre 2010 à Rouen à 17 h 30 : formation pour devenir “ambassadeur” Terre de Liens

Ensemble pour un accès à la terre
L’association Terre de Liens Normandie s’est implantée en Haute Normandie en Janvier 2010.
Son arrivée est un réel atout pour la région, tant les enjeux locaux sont importants :
  • Agriculture locale dominée par les grandes cultures (70%)
  • Avant dernière région au niveau de l’agriculture biologique (0,5 % de la surface agricole)
  • Pression foncière particulièrement importante (Prix des terres = 6 591€/ha pour une moyenne française de 4900€/ha)
Le premier semestre d’activité de l’association porte déjà ses fruits, puisque deux premières opérations sont en cours : acquisition de 12 ha pour soutenir l’installation d’un éleveur de brebis en agriculture biologique dans le pays de Bray et acquisition de 2 ha pour le maintien d'un îlot maraîcher sur le plateau de Caux.
Seulement, afin que ces premières opérations soient des succès (collecte de l’intégralité des fonds nécessaires à l’acquisition des terres) mais aussi que d’autres opérations comme celle-ci puissent voir le jour rapidement, il est indispensable qu’un grand nombre de personnes rejoignent, en local, le Mouvement Terre de Liens en adhérant à l’association, en épargnant dans la foncière pour soutenir les projets locaux, en réalisant des dons, mais aussi bien sûr, en sensibilisant les gens autour d’eux.
Pour atteindre cet objectif, Terre de Liens Normandie souhaite relancer une campagne d’adhésion, de souscription et de dons. Et pour cela nous avons besoins de la participation active de bénévoles, « ambassadeurs » de la campagne.
Vous êtes actionnaire de la Foncière, bénévole de Terre de liens, adhérent ou sympathisant, convaincu(e) de la pertinence du Mouvement. C'est donc sur vous que nous comptons en priorité.
En acceptant de devenir « ambassadeur » de Terre de liens, vous vous engagez à donner un peu de votre temps disponible pour rencontrer et convaincre de nouveaux participants au Mouvement Terre de Liens : tenir un stand sur un salon ou dans un évènement, participer à une réunion d'information publique, animer un débat, mobiliser vos propres réseaux, etc.
Si vous êtes intéressés pour vous investir de la sorte, nous vous invitons à un temps de réunion/formation :
Le 8 Septembre à Rouen de 17 h 30 à 20h30 à Rouen (lieu exact restant à définir)
L’objectif de cette formation est d’acquérir les connaissances, les arguments et les outils nécessaires pour pouvoir diffuser le message de Terre de Liens, présenter notre démarche au grand public et mobiliser de nouvelles personnes au sein du mouvement.
Afin de faciliter l'organisation logistique, merci de penser à nous informer de votre participation, avant le 3 Septembre. D'autres formations seront organisées ultérieurement dans d'autres zones de la Région en fonction des besoins que vous nous exprimerez. Si vous êtes intéressés par une formation près de chez vous, ou bien que vous auriez aimé participer à cette réunion mais que vous êtes malheureusement indisponible à cette date, signalez-le nous.
Nous comptons sincèrement sur votre participation, et restons à votre entière disposition pour toute information complémentaire.
Si vous connaissez des personnes que cela pourrait intéresser et qui connaissent déjà les bases de Terre de Liens, n'hésitez pas à leur transmettre ce message.
Solidairement,
Camille de Rostolan
Terre de Liens Haute Normandie
http://www.terredeliens.org
hn@terredeliens.org
09 70 20 31 17
06 85 44 45 75

La terre, pour quoi faire ? Pro-bio at anti-bio ont débattu à Fleury sur Andelle…

La terre, pour quoi faire ? Pro-bio at anti-bio ont débattu à Fleury sur Andelle...L'association saveurs et savoirs nous invitait à un café philosophique sur le thème : La terre, pour quoi faire ? Lotissements ? Routes ? Zones d’activités ? Cultures ? Nature ? Biodiversité ? Comment partager ?
Pour information, je ne suis venu à cette réunion que comme "consom'acteur", sans connaissances techniques préalables suffisantes. Je suis donc là pour me faire une idée...
La présidente de saveurs et savoirs et Céline, la coordinatrice de l'association, sont rentrées tout de suite dans le débat, en parlant des difficultés du retour à la terre, et des problèmes d'accession aux terres. Surtout pour les agriculteurs(trices) bio.
Pour en débattre, elles ont invité :
Emmanuel Hyest, président de la FDSEA et de la SAFER,
Gaël Louesdon, co-fondateur de la Foncière Terre de Liens,
Jean-François Dufaux, chargé de mission au Conservatoire des Sites Naturels de Haute-Normandie.
Avant de donner la parole à M. Hyest, la présidente rappelle les difficultés que recontrent les maraîchers bio, en citant les cas de plusieurs maraîchers, dont un seul a bénéficié de l'attribution d'une terre, et encore s'agissait-il d'une terre qui appartenait à sa famille.
Elle évoque le cas d'un maraîcher bio, qui a bénéficié d'un avis technique positif sur son projet, mais n'a pas obtenu la parcelle qu'il souhaitait.
M. Hyest rebondit aussitôt, car il connaît bien le dossier, pour l'avoir instruit, et nommera cet agriculteur M. B. Or, Benoît Lelièvre, puisque c'est de lui dont il s'agit, a effectivement reçu un avis favorable, mais la Safer lui a accordé une surface, car on n'accorde pas de parcelle. La parcelle que M. Lelièvre souhaitait a été accordé à un éleveur, et une autre surface, une parcelle en plein milieu de labours, sans haies, et plus éloignée d'un point d'eau, lui a été accordée.
Là nous sommes entrés dans la polémique. Pour les agriculteurs bio, le choix de la parcelle est important pour la qualité de leur production. Cette parcelle avait été choisie. Pour M. Hyest et la Safer, une parcelle est équivalente à une autre, et de plus, selon lui, cette parcelle est trop humide pour pouvoir y faire du maraîchage. Et la forme, en pointe, ne permet pas d'y effectuer l'activité de maraîchage. Pour philippe Brière, éléveur bio, au contraire, le choix de la parcelle est des plus importants.
Sur ce choix, il m'a semblé comprendre que déjà agriculteurs bio et agriculteurs intensifs (on parlait d'agriculture intensive, maintenant d'agriculture raisonnée, et bientôt, pour la même activité et les mêmes méthodes, d'agriculture à haute valeur environnementale) s'opposent déjà. Ca va être chaud ?
C'est M. Hyest qui, après ce préambule, prendra la parole pour rappeler l'histoire de l'agriculture depuis 1955 et présenter la Safer et son rôle pour les agriculteurs... lire la suite

Le 18 juin, dites : “Oui au bio dans ma cantine !”

afficheMalbouffe, OGM, pesticides : dites stop ! Pour la santé de vos enfants et pour préserver la planète.

A l'issue du Grenelle de l'environnement, il a été décidé de passer à 20% de bio dans les cantines à l'horizon 2012. Le WWF-France agit dès à présent, en lançant la première campagne nationale pour l'introduction de produits issus de l'agriculture biologique locale dans les cantines scolaires.

Avec la campagne « Oui au bio dans ma cantine » le WWF-France appelle tous les parents d'élèves à se mobiliser le 18 juin pour convaincre le maire de leur commune de privilégier les produits issus de l'agriculture biologique dans chaque cantine scolaire et de mettre en oeuvre des mesures concrètes pour inciter les agriculteurs de son territoire à passer au bio.

Le bio, c'est bon pour l'environnement en privilégiant un mode de production qui respecte les ressources naturelles, les sols et la biodiversité. S'il est local et de saison, c'est moins d'énergie consommée pour sa production et son transport et du coup, moins de gaz à effet de serre pour la planète !

Enfin, le bio, c'est bon pour les finances ! En bio, les agriculteurs touchent un revenu décent, la production locale bio crée 20 à 30% d'emplois supplémentaires et permet de faire économiser aux contribuables les frais de décontamination et frais médicaux générés par l'utilisation des pesticides.

Retour aux sources : fête du lait bio à Saint-Vaast du Val (76890)

Ambiance champêtre en ce samedi 30 mai à la ferme de Delphine et Edgar Dumortier à Saint-Vaast du Val. Des vaches sous les pommiers, des tables de ferme sous la grange, un pressoir à huile de colza, des toilettes sèches, du fromage, des confitures, du pain, des jeux autour des bottes de paille, tout était réuni pour faire le bonheur des petits et des grands. Les enfants ont appris à faire du beurre et ont assisté à la traite des vaches. Ils ont pu déguster le lait tout juste sorti des pis. Ici, on n’est pas chez Danone ! Un lien direct est créé entre le producteur et les consommateurs, qui ont été chaleureusement accueillis.

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