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Elections législatives sur la 4ème circonscription de l’Eure : Laetitia Sanchez, la candidate Europe Ecologie Les Verts, et les dossiers suivis par les écologistes depuis 2009

Nous n'attendons pas le mois qui précède les élections pour présenter nos propositions, et pour travailler sur les sujets qui engagent la vie locale et la défense des valeurs que nous croyons utiles et justes. Depuis 2009, sur le blog saintpierre-express, nous développons nos analyses et nos propositions. Petite revue de liens :
Merci de votre passage et de votre lecture ! N'hésitez pas à me poser des questions.

M-Real : élus, militants et habitants venus en nombre pour tenter de sauver l’entreprise in-extremis.

Des écharpes tricolores en pagaille, au milieu des drapeaux rouges, et de moins nombreuses, mais bien présentes, écharpes vertes. Les élus sont-ils venus chanter le chant du cygne ? M-real peut-il encore être sauvé ?
"En 2000, il y avait 2500 personnes qui travaillaient ici". C'est ce que nous explique notre guide. Nous avons été accompagnés pour assister à une opération "Portes Ouvertes" organisée par les salariés de l'entreprise M-Real, ce samedi 29 octobre 2011. Les employés ont tenu à nous montrer leur savoir-faire, et l'excellence de l'entreprise et de ses employés.
Ils sont encore 330 pour la seule entreprise M-Real. Ils sont le double en prenant en compte les emplois directement menacés par la fermeture. Ce sont autant de familles qui sont dans la souffrance et le combat.
Comment croire que ces machines en parfait état de marche vont partir à la ferraille ? Qu'on se débarrasse de cet outil performant et de cette filière quand elle devient écologique. Nous allons désormais importer le papier recyclé !

Tous les politiques, de tous bords, et toutes les femmes et tous les hommes politiques nous promettent la ré-industrialisation. Commençons par ne pas dés-industrialiser des entreprises qui marchent !

C'est une vision uniquement financière, sans aucune prise en compte des conséquences humaines, sociales et environnementales. Les conséquences sociales sont dramatiques pour les salariés et leurs familles, dans une région déjà dévastée par le chômage.
On nous parle de ré-industrialiser la France. Comment croire ces belles paroles quand on abandonne une industrie d'avenir, qui marche, avec un équipement moderne, dont les stocks sont pleins, et qui est capable de redémarrer a production sur le champ, comme ont pu le constater tous les visiteurs de cette opération portes-ouvertes. C'est concret, c'est une industrie en reconversion écologique, qui fabriquait 40 tonnes de papier par heure, soit 6% de la production européenne.
Dès le matin, il y avait de nombreux militant(e)s, syndicalistes, élu(e)s et habitant(e)s pour venir défendre l'entreprise et ses salariés. Il étaient nombreux du NPA, il y avait des militants du PCF, des syndicalistes dont la CGT très représentée, des militants EELV, et des élus locaux, Karima Delli, députée européenne, et un candidat aux présidentielles, Philippe Poutou.
Dans l'après-midi, c'est le ministre Bruno Lemaire qui sera présent à cette opération portes-ouvertes, accompagné du préfet et de la sous-préfète. Et le député de la 4ème circonscription Francois Loncle.
Au-delà des élus et des militants, ce sont aussi les familles et les habitants de la région qui sont venus visiter l'usine, et qui ont manifesté leur incompréhension et leur colère de voir mettre à la casse un tel outil.
C'est ce qu'a exprimé Karima Delli, députée européenne écologiste, membre de la commission de l'emploi et des affaires sociales, présente aux côtés des salariés ce matin.
Après avoir dit sa colère, Karima DELLI a dénoncé l’inaction politique du ministre Bruno LE MAIRE, député de l’Eure, qui a pris en charge ce dossier. Sans résultat.
N’est-ce pas lui, a-t-elle souligné, qui comme délégué général au projet au sein de l'UMP, est en charge du programme présidentiel pour les prochaines élections ? Quelles sont donc les solutions de la majorité sur ce terrain concret de l’emploi ?
L’Etat reste impuissant face au groupe finlandais. Son rôle est de forcer l’entreprise à vendre pour que les emplois et l'activité perdurent.
Un Etat impuissant face à un groupe qui refuse de vendre pour éviter la concurrence ?
On peut s'interroger aujourd'hui sur les perspectives de croissance des productions de papiers et de pâtes en Europe : M-Real Alizay est une des dernières unités de production de pâte/papier intégrées en France. Avec 6% de la production européenne réalisée sur le site, il nous faudrait désormais importer tout ce papier, si l'usine venait à fermer. Nous creuserions alors encore plus notre balance commerciale et le chômage, notamment dans une vallée déjà durement touchée.
C'est aussi toute une filière bois qui est en danger : en juin 2009, trois cents ouvriers forestiers venus de tout le Grand Ouest avaient bloqué l'accès à l'usine, craignant pour la fermeture du site et leurs emplois. M-Real Alizay consommait 150.000 tonnes de bois par mois, 20% de la production de bois normand.
Les prix des pâtes mettent l'usine en condition d'équilibrer les comptes aujourd'hui. Le problème reste que la production est dépendante de ces phénomènes externes, puisqu’à la place de choisir des filières courtes la pâte vient en totalité d’Angleterre.
Les solutions proposées ne tiennent pas compte d’une filière à partir de papier recyclé du fait que la filière sur la région n’est pas structurée. Et parce que Veolia ne veut pas différencier les papiers, en triant le papier blanc encré en noir des autres papiers.
Deux repreneurs, un groupe industriel thaïlandais et un groupe français acceptent toutes les conditions du groupe finlandais, mais celui-ci refuse toutes les offres.
Sur les dizaines de repreneurs qui se sont proposés au départ, il reste deux repreneurs : Un français d'abord, Fin Activ, et un groupe Thaïlandais, Double A.
Les deux groupes ont accepté toutes les conditions du groupe finlandais. Ils ont tous deux toute légitimité pour assurer la poursuite de la production du site. Et tous deux ont les moyens de garantir le maintien de la filière papier en France. Et donc l'assurance de débouchés pour la filière bois.
Le 3 octobre devait être annoncée la fermeture ou la reprise du site. La société M-Real a repoussé au 13 octobre les négociations. Les négociations sont difficiles avec les deux repreneurs. Pour M-Real, ceux-ci ne veulent pas signer une clause de garantie d’activité de 2 ans qui protègerait M-Real sur les coûts de dépollution du site.
En réalité, selon l'usine Nouvelle, et comme tout le monde le pense, M-Real n’aurait a priori jamais eu l’intention de vendre son usine, les papetiers européens ne souhaitant pas voir arriver sur le marché un nouveau concurrent.
Mercredi 19 octobre 2011, lors de la séance de questions au gouvernement, Eric BESSON, ministre de l'industrie, a assuré que la préfète de l'Eure, allait prendre une initiative « dans les heures qui viennent » susceptible de placer les propriétaires de l'usine M-Real devant leurs responsabilités.
Lundi dernier, les salariés se sont rendus en car à Paris pour appuyer la réunion de médiation avec le Thaïlandais « double A » que le PDG de M-Real, M. Mikko Hellander, a finalement acceptée. Mais la situation se retourne, et M. Hellander décide de ne pas se rendre au rendez-vous avec le ministre Bruno Lemaire, et stoppe toute négociation. C'est un camouflet pour le Gouvernement.
Karima DELLI propose au collectif pour la défense du site d’interpeller de nouveau le ministre sur ce sujet.
C'est historique : tous les partis politiques français, NPA, Front de Gauche, EELV, PS, NC, UMP, tous les syndicalistes, les élus locaux, les salariés, les habitants sont d'accord.
Tous les partis politiques, de la gauche à la droite, le gouvernement, les salariés et élus sont d'accord, et l'Etat ne pourrait rien faire ? Ou pourrait ne rien faire ! D'accord sur tout pour sauver l'entreprise, les emplois, la filière papier en France, la filière bois. C'est un site de production stratégique pour la région, pour le pays, qu'on s'apprête à mettre à la casse.
Si face à cette union et cette communauté d'intérêt, quand tout le monde est d'accord, face aux pouvoirs publics et aux élus aux pouvoirs, une entreprise peut tenir tête à tout le monde et faire plonger un peu plus les comptes de la nation dans le rouge, alors le gouvernement en place devra dire son impuissance. Si un groupe comme Metsäliitto peut faire capituler un gouvernement alors que des solutions existent, il faudra se faire à l'idée qu'il ne pourra rien face à des groupes transnationaux, avec des enjeux autrement plus coûteux...
Si l’Etat français est impuissant, il faut monter un cran au-dessus, a proposé Karima DELLI. Elle a invité une délégation au Parlement européen dans les semaines qui viennent (date à suivre sous 2 semaines). La députée propose d’y interpeller la commission de l'emploi et des affaires sociales dont elle est membre, ainsi que la commission des affaires économiques, chargée des questions de politique économique et monétaire de l'Union, et notamment des règles de concurrence et des aides d'État aux entreprises.
Rendez-vous est pris : En Normandie, à Paris, à Bruxelles, pour défendre l’emploi et une industrie locale d’avenir. Sauvons le site d'Alizay. Sauvons les salariés. C'est une mesure d'utilité publique. Ne pas le faire est un aveu d'impuissance. Un bien fâcheux exemple.
Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011

Pierre Larrouturou présente la conversion écologique dont le département de l’Eure a besoin

Jeudi 10 mars 2011 aux Damps (27340), Pierre Larrouturou est venu apporter son point de vue d'économiste et d'écologiste après l'exposé de deux syndicalistes sur la situation locale de l'emploi.
Pierre Larrouturou y a défendu ses idées de partage du travail, en liaison avec la vision d'une "conversion écologique de l'économie". Les crises financière, sociale et écologique doivent nous amener à repenser notre modèle de société.
Comme l'économiste anglais Tim Jackson, dans son livre "Prospérité sans croissance - la transition vers une économie durable", Pierre Larrouturou veut poser les bases d'une vision responsable de l'économie : le retour de la croissance est un mythe (Sainte-Rita, priez pour nous !), il faut y renoncer.
Comment faire autrement ? Les moyens technologiques ont permis l'augmentation de la productivité, qui a créé de la richesse : comment la répartit-on ? Quel nouveau pacte social définit-on, pour l'emploi, les salaires, les retraites ? Quel rôle l'écologie peut-elle jouer dans la redéfinition d'une prospérité extraite des seules logiques comptables du PIB, et qui prenne en compte les ressources limitées de notre planète ?
Voilà quelques-uns des enjeux d'avenir que Larrouturou a envie de défendre avec Europe Ecologie. Le PS n'a pas voulu prendre au sérieux sa réflexion : laissons-les s'empêtrer dans leur vision irréaliste du retour de la croissance. Aujourd'hui, c'est vrai, 1/4 de notre croissance est due aux NTIC (internet), mais faire miroiter un retour aux valeurs industrielles qui prévalaient hier, et continuent d'en laisser plus d'un sur le bas-côté, risque de décevoir des aspirations. Il faut construire les solutions d'avenir auxquelles aspirent nos concitoyens, en regardant les réalités en face.
Merci à José Alcala pour son compte-rendu vidéo.
Retrouvez le point de vue de Pascal Labbé sur le site "L'Eure de l'écologie".

Jeudi 10 mars : l’économiste Pierre Larrouturou vient parler d’emploi sur le canton de Pont de l’Arche, dans l’Eure

Dans le cadre des Etats généraux pour l'emploi lancés à l'été 2010, des débats ont lieu dans les régions, pour aborder la question de l'emploi sous un angle novateur, concret et durable.
En septembre 2009, les conclusions de la commission présidée par l'économiste et Prix Nobel américain Joseph Stiglitz ont fait apparaître qu'il n'était plus possible de mesurer le bien-être d'une société sur les seuls critères de la croissance (basée sur l'augmentation sans fin de la productivité) et du PIB (Produit Intérieur Brut). Quand les accidents de la route, les incendies, la violence ou encore les embouteillages sont créateurs de richesse selon le PIB, comment se contenter de ce seul indicateur économique ? Trois principes ont été formulés afin de définir de nouveaux indicateurs : la prise en compte des ménages dans l'analyse économique, la mesure de la qualité de vie et le développement durable.
Dans la foulée, au printemps dernier, l'anglais Tim Jackson soutenait que la transition vers une économie durable était possible, dans un nouveau modèle de "Prospérité sans croissance".
Partisan depuis les années 90 de la réduction du temps de travail, l'économiste français Pierre Larrouturou interviendra le 10 mars 2010 sur la question de l'emploi, en compagnie de plusieurs représentants syndicaux de la région.
Le 9 mars sortira également son dernier livre : Avant qu'il ne soit trop tard. Quelles solutions apporter à la crise ? Comme l'économiste l'écrit avec humour sur son blog : "Peut-on soigner une gueule de bois avec un double whisky ?"

Venez débattre avec nous de la "conversion écologique de l'économie" et des solutions que nous proposons pour l'emploi, le jeudi 10 mars à 20h30, salle Octave Mirbeau aux Damps (27340).


La marche pour l’emploi du 10 mars en soutien à M-Real

l'usine derrière, c'est là que je travaillais...
Depuis quatre mois, un collectif s'est créé pour maintenir les emplois de l'usine de pâte à papier de M-real à Alizay.

Ce collectif, qui réunit les représentants des différents syndicats et partis politiques, cherche par tous les moyens à mettre en valeur la lutte des salariés pour la sauvegarde de leurs emplois.

Dans le même temps, il propose des solutions pour faire repartir cette unité de production.

Devant le peu de vision stratégique de l'entreprise, et sa volonté de se séparer de ce site, les solutions proposées par le collectif sont :

  • la valorisation de la biomasse (bois et déchets de coupe) pour produire de l’électricité verte,
  • la fabrication de plaquettes bois pour alimenter les réseaux de chaleur,
  • la fabrication de ouate de cellulose,
  • la fabrication d'agrocarburant de deuxième génération…

Ou bien on trouve un repreneur pour la production de pâte à papier.

L’ensemble de ces propositions renforce l'idée que la fermeture de ce site n’est qu’un désengagement industriel dans un but purement financier.

De nombreux élus ont su se mobiliser au regard de l’importance de l’enjeu : l’emploi dans cette partie de la Vallée de Seine. Espérons que cette volonté ne s’arrêtera pas le 22 mars.

Aujourd'hui, c’est une marche pour l'emploi dans le secteur de pont de l'arche et ses environs qui a uni dans l’espoir les travailleurs, les syndicats, les familles, citoyens et citoyennes, aux côtés de leurs élu(e)s.

Toutes les communes des environs étaient représentées, au travers de leurs maires, adjoints et conseillers municipaux : Louviers, Val-de-Reuil, Pont-de-l’Arche, Les Damps, Alizay, Pîtres, le Manoir, Poses, Léry, Heudebouville, andé, Saint-Etienne-du Vauvray. La commune de Saint-Pierre-du-Vauvray était aussi représentée par 2 conseillers municipaux, Laetitia et moi-même, sous la bannière Europe-Ecologie. Le député François Loncle, et des conseillers généraux, étaient présents pour soutenir cette marche.

Cette volonté des salariés de garder leurs emplois sur ce site est un exemple, qui montre ô combien le savoir faire industriel dans notre région est une culture que ne nombreux décideurs ont tendance à oublier.

Il temps que les politiques ne basent pas uniquement leurs visions de développement économique sur les désirs de la CCi et de la CRCI de ne voir dans notre région qu'un développement de la logistique. Cette stratégie consomme du foncier, et fournit peu d'emplois.

Aujourd'hui je suis triste de voir qu’au niveau de notre tissu industriel, la seule variable d'ajustement est le salarié.

Par contre, je suis heureux de voir que les solutions proposées par les écologistes sont porteuses d'espoir dans le monde de l'industrie. Dès aujourd'hui l'industrie verte est porteuse d'emplois, ne laissons pas passer cette chance.

Marche pour l’emploi mercredi 10 mars à 17h, d’Igoville à Pont de l’Arche

A l’appel du collectif pour le maintien et le développement de l’emploi chez M-real CGT, CFE/CGC, NPA, PCF, PS, les VERTS.

Chez M-real, la lutte est engagée contre la volonté des actionnaires finlandais de mettre 106 d’entre nous à la porte, en liquidant définitivement l’usine de pâte à papier, ce qui entraînerait très vite la disparition de l’unité de production de papier et la fermeture du site avec le licenciement de ses 412 salariés.

NOTRE LUTTE AVEC VOTRE SOUTIEN DONNE DES RESULTATS :

Nos grèves, nos manifestations à l’intérieur et à l’extérieur de l’usine ont déjà permis de repousser les délais de mise en œuvre du Plan Social, d’obtenir une expertise indépendante sous le contrôle des syndicats, financée par le Département et la Région sur l’étude de nos solutions pour le redémarrage (entre autres la production d’électricité verte pour la chaudière et de bioéthanol pour l’usine de pâte).

POUR L’INTERDICTION DES LICENCIEMENTS CHEZ M-real, POUR LA DEFENSE DE L’EMPLOI DE TOUTES ET TOUS

Rien que dans notre secteur, la liste s’allonge : après Bosch, c’est au tour de Marco, chez Sealynx la dégringolade continue, et dans de multiples entreprises comme Portafeu, Dosapro, ça n’arrête pas…

Salariés du privé, du public, intérimaires, chômeurs, commerçants, artisans, retraités, familles, étudiants, lycéens, militants associatifs, partis politiques, élus…

Rejoignez cette MARCHE POUR L’EMPLOI,
TOUS ENSEMBLE, METTONS-NOUS DEBOUT
TOUS ENSEMBLE, METTONS NOUS EN MARCHE

Soutien aux travailleurs de l’usine M-Real : le 27 janvier à 14h devant la Préfecture d’Evreux

Après deux mois de mobilisation, plus de 5000 signatures, plusieurs manifestations, les travailleurs de M-Real ont enfin obtenu auprès de la Préfète et des pouvoirs publics, une table ronde avec : les organisations syndicales CGT et CFE/CGC, les membres du collectif (NPA, PCF, PS les VERT…), la direction M-real, le président du conseil régional, le commissaire à la réindustrialisation, le SGAR, le député…

Le mercredi 27 janvier à 14 heures 30 à la préfecture d’EVREUX.

C’est une étape mais ne soyons pas dupes. Nous ne bougerons pas de nos objectifs : Redémarrage de l’usine de pâte. Pas un licenciement chez M-real.

Notre usine peut et doit vivre ! Mercredi nous donnons rendez-vous à toutes celles et tous ceux qui individuellement ou collectivement sont confrontés aux suppressions d’emploi et aux licenciements. A toutes les équipes syndicales qui veulent se faire entendre à tous ceux qui veulent dire stop à l’hémorragie de l’emploi à partir de 14 heures devant la préfecture d’EVREUX.

Les travailleurs de M-real mobilisés avec le soutien de leurs syndicats CGT et CFE/CGC, du collectif pour le maintien et le droit de l’emploi chez M-real.

L’entrepôt Pallio en grève (ex-Labelle), 13 personnes licenciées à Saint-Pierre du Vauvray

pallio

Treize salariés sont licenciés sur le site de l'ancienne entreprise Labelle, dont tous ceux travaillant à l'entrepôt.

«Ça fait quarante-trois ans que je passe ce portail, montre Salvador Dasilva. A nous cinq, nous avons plus de deux cents ans d’ancienneté. »

Malheureusement, toutes ces années passées chez le fabricant de chaussures Labelle, puis chez Pallio, le repreneur, n’empêchent pas le licenciement des cinq personnes travaillant à l’entrepôt de Saint-Pierre- du-Vauvray. Huit personnes des services administratifs perdent également leur emploi.

La nouvelle n’a évidemment pas été bien accueillie et les cinq salariés de l’entrepôt sont en grève depuis jeudi dernier. Pas question pour eux de cautionner une décision qu’ils ne comprennent pas. « On a demandé à faire quatre mois de plus. Les magasins vont recevoir fin août la collection hiver. On voulait que le travail soit fait correctement, mais la direction nous a refusé ces quatre mois supplémentaires », regrette Rosa Duarte, qui compte trente-trois ans d’ancienneté.

L’annonce de leur licenciement leur a été faite le 17 juin, en comité d’entreprise et confirmée le 24 juin. La procédure de licenciement est lancée et les lettres devraient arriver dans leur boîte aux lettres demain ou après demain. [...]

sources : B.R., www.paris-normandie.fr, photo : D.R.

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