Ce collectif, qui réunit les représentants des différents syndicats et partis politiques, cherche par tous les moyens à mettre en valeur la lutte des salariés pour la sauvegarde de leurs emplois.
Dans le même temps, il propose des solutions pour faire repartir cette unité de production.
Devant le peu de vision stratégique de l'entreprise, et sa volonté de se séparer de ce site, les solutions proposées par le collectif sont :
Ou bien on trouve un repreneur pour la production de pâte à papier.
L’ensemble de ces propositions renforce l'idée que la fermeture de ce site n’est qu’un désengagement industriel dans un but purement financier.
De nombreux élus ont su se mobiliser au regard de l’importance de l’enjeu : l’emploi dans cette partie de la Vallée de Seine. Espérons que cette volonté ne s’arrêtera pas le 22 mars.
Aujourd'hui, c’est une marche pour l'emploi dans le secteur de pont de l'arche et ses environs qui a uni dans l’espoir les travailleurs, les syndicats, les familles, citoyens et citoyennes, aux côtés de leurs élu(e)s.
Toutes les communes des environs étaient représentées, au travers de leurs maires, adjoints et conseillers municipaux : Louviers, Val-de-Reuil, Pont-de-l’Arche, Les Damps, Alizay, Pîtres, le Manoir, Poses, Léry, Heudebouville, andé, Saint-Etienne-du Vauvray. La commune de Saint-Pierre-du-Vauvray était aussi représentée par 2 conseillers municipaux, Laetitia et moi-même, sous la bannière Europe-Ecologie. Le député François Loncle, et des conseillers généraux, étaient présents pour soutenir cette marche.
Cette volonté des salariés de garder leurs emplois sur ce site est un exemple, qui montre ô combien le savoir faire industriel dans notre région est une culture que ne nombreux décideurs ont tendance à oublier.
Il temps que les politiques ne basent pas uniquement leurs visions de développement économique sur les désirs de la CCi et de la CRCI de ne voir dans notre région qu'un développement de la logistique. Cette stratégie consomme du foncier, et fournit peu d'emplois.
Aujourd'hui je suis triste de voir qu’au niveau de notre tissu industriel, la seule variable d'ajustement est le salarié.
Par contre, je suis heureux de voir que les solutions proposées par les écologistes sont porteuses d'espoir dans le monde de l'industrie. Dès aujourd'hui l'industrie verte est porteuse d'emplois, ne laissons pas passer cette chance.
Chez M-real, la lutte est engagée contre la volonté des actionnaires finlandais de mettre 106 d’entre nous à la porte, en liquidant définitivement l’usine de pâte à papier, ce qui entraînerait très vite la disparition de l’unité de production de papier et la fermeture du site avec le licenciement de ses 412 salariés.
Nos grèves, nos manifestations à l’intérieur et à l’extérieur de l’usine ont déjà permis de repousser les délais de mise en œuvre du Plan Social, d’obtenir une expertise indépendante sous le contrôle des syndicats, financée par le Département et la Région sur l’étude de nos solutions pour le redémarrage (entre autres la production d’électricité verte pour la chaudière et de bioéthanol pour l’usine de pâte).
Rien que dans notre secteur, la liste s’allonge : après Bosch, c’est au tour de Marco, chez Sealynx la dégringolade continue, et dans de multiples entreprises comme Portafeu, Dosapro, ça n’arrête pas…
Salariés du privé, du public, intérimaires, chômeurs, commerçants, artisans, retraités, familles, étudiants, lycéens, militants associatifs, partis politiques, élus…
Après deux mois de mobilisation, plus de 5000 signatures, plusieurs manifestations, les travailleurs de M-Real ont enfin obtenu auprès de la Préfète et des pouvoirs publics, une table ronde avec : les organisations syndicales CGT et CFE/CGC, les membres du collectif (NPA, PCF, PS les VERT…), la direction M-real, le président du conseil régional, le commissaire à la réindustrialisation, le SGAR, le député…
Le mercredi 27 janvier à 14 heures 30 à la préfecture d’EVREUX.
C’est une étape mais ne soyons pas dupes. Nous ne bougerons pas de nos objectifs : Redémarrage de l’usine de pâte. Pas un licenciement chez M-real.
Notre usine peut et doit vivre ! Mercredi nous donnons rendez-vous à toutes celles et tous ceux qui individuellement ou collectivement sont confrontés aux suppressions d’emploi et aux licenciements. A toutes les équipes syndicales qui veulent se faire entendre à tous ceux qui veulent dire stop à l’hémorragie de l’emploi à partir de 14 heures devant la préfecture d’EVREUX.
Les travailleurs de M-real mobilisés avec le soutien de leurs syndicats CGT et CFE/CGC, du collectif pour le maintien et le droit de l’emploi chez M-real.
Treize salariés sont licenciés sur le site de l'ancienne entreprise Labelle, dont tous ceux travaillant à l'entrepôt.
«Ça fait quarante-trois ans que je passe ce portail, montre Salvador Dasilva. A nous cinq, nous avons plus de deux cents ans d’ancienneté. »
Malheureusement, toutes ces années passées chez le fabricant de chaussures Labelle, puis chez Pallio, le repreneur, n’empêchent pas le licenciement des cinq personnes travaillant à l’entrepôt de Saint-Pierre- du-Vauvray. Huit personnes des services administratifs perdent également leur emploi.
La nouvelle n’a évidemment pas été bien accueillie et les cinq salariés de l’entrepôt sont en grève depuis jeudi dernier. Pas question pour eux de cautionner une décision qu’ils ne comprennent pas. « On a demandé à faire quatre mois de plus. Les magasins vont recevoir fin août la collection hiver. On voulait que le travail soit fait correctement, mais la direction nous a refusé ces quatre mois supplémentaires », regrette Rosa Duarte, qui compte trente-trois ans d’ancienneté.
L’annonce de leur licenciement leur a été faite le 17 juin, en comité d’entreprise et confirmée le 24 juin. La procédure de licenciement est lancée et les lettres devraient arriver dans leur boîte aux lettres demain ou après demain. [...]
sources : B.R., www.paris-normandie.fr, photo : D.R.