Dans le cadre des
Etats généraux pour l’emploi lancés à l’été 2010, des débats ont lieu dans les régions, pour aborder la question de l’emploi sous un angle novateur, concret et durable.
En septembre 2009, les conclusions de la
commission présidée par l’économiste et Prix Nobel américain Joseph Stiglitz ont fait apparaître qu’il n’était plus possible de mesurer le bien-être d’une société sur les seuls critères de la
croissance (basée sur l’augmentation sans fin de la
productivité) et du
PIB (Produit Intérieur Brut). Quand les accidents de la route, les incendies, la violence ou encore les embouteillages sont créateurs de richesse selon le PIB, comment se contenter de ce seul indicateur économique ? Trois principes ont été formulés afin de
définir de nouveaux indicateurs : la prise en compte des ménages dans l’analyse économique, la mesure de la qualité de vie et le développement durable.
Dans la foulée, au printemps dernier, l’anglais Tim Jackson soutenait que la transition vers une économie durable était possible, dans un nouveau modèle de
“Prospérité sans croissance”.
Le 9 mars sortira également son dernier livre :
Avant qu’il ne soit trop tard. Quelles solutions apporter à la crise ? Comme l’économiste l’écrit avec humour sur son
blog : “Peut-on soigner une gueule de bois avec un double whisky ?”
Venez débattre avec nous de la “conversion écologique de l’économie” et des solutions que nous proposons pour l’emploi, le jeudi 10 mars à 20h30, salle Octave Mirbeau aux Damps (27340).
Les commentaires sont clos pour cet article.
Les commentaires sont clos.