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Saint-Etienne du Vauvray et Saint-Pierre du Vauvray doivent procéder au regroupement scolaire entre les deux communes pour sauver une classe de la fermeture.

Saint-Etienne du Vauvray et Saint-Pierre du Vauvray doivent procéder au regroupement scolaire entre les deux communes pour sauver une classe de la fermeture.
Les parents d'élèves de Saint-Pierre du Vauvray, comme les élus de Saint-Pierre, ont été prévenus lors du dernier Conseil d'école : Les classes sont actuellement sur deux niveaux, en sous-effectif par rapport aux statistiques de l'Education Nationale. En conséquence, s'il n'est pas procédé à un regroupement scolaire entre les deux communes jumelles de Saint-Pierre et Saint-Etienne, une classe fermerait en primaire à la rentrée 2013 !
Lors du dernier conseil d'école de primaire, nous avons reçu une très mauvaise nouvelle : dans les conditions actuelles, si rien n'est fait, une classe sera définitivement fermée à la rentrée 2013.
Mais nous avons reçu une bonne nouvelle : il y a une solution pour sauver la classe ! Pour ça, il faut opérer un regroupement scolaire entre les deux communes de Saint-Pierre du Vauvray et Saint-Etienne du Vauvray.
Les deux communes sont en parfaite continuité territoriale, c'est dans l'intérêt bien compris des familles des deux communes que ce regroupement doit s'effectuer : d'un côté, à Saint-Etienne du Vauvray, l'école compte des classe très chargées, en multi-niveaux, et la population continue de s'accroître par la création de nouvelles habitations.
De l'autre côté, à Saint-Pierre du Vauvray, les classes, à deux niveaux, sont moins chargées, et on recense peu d'opportunités de développer de nouvelles habitations. La commune doit compter sur la rotation des habitants dans le parc existant.
Pour ça, encore faut-il que les services soient à la hauteur des attentes des familles pour qu'elles viennent s'installer : quand on veut s'installer, particulièrement dans une commune rurale ou rurbaine, les besoins de base d'une famille sont
  • une école de proximité,
  • un médecin,
  • et de l'internet à haut-débit (bientôt du très haut débit).
Les besoins "secondaires" sont ensuite la boulangerie, le service postal et bancaire, le boucher-charcutier, le commerce de proximité, la pharmacie,... Que des avantages que cumule Saint-Pierre du Vauvray.
On le constate, l'école est un de ces services indispensables lors de la décision de s'implanter dans une commune. Faute de ces trois besoins de base - école, médecin, haut-débit -, on cherche ailleurs.
C'est donc ce qui donne de la valeur aux maisons, lorsque les propriétaires, dont les enfants ont quitté le foyer, souhaitent revendre leurs biens pour aller habiter dans un appartement ou une maison plus adaptée aux besoins.
Sauver une classe, c'est donc essentiel pour les enfants, c'est essentiel pour les habitants qui souhaitent changer de mode d'habitation, et très profitable pour l'offre commerciale.
La solution du renouvellement de population dans les habitations - les familles qui n'ont plus d'enfants revendent leurs biens pour aller dans des habitations plus adaptées, et les populations soit en transit, soit installées le temps de la scolarité - pourrait passer pour un cercle vertueux. Parce que les couples revendent, parce qu'on construit. Mais le temps vient faire capoter cet édifice. A l'échelle micro-locale, ça ne marche plus. Le renouvellement et la construction créent des effets de vague, au lieu de lisser les inscriptions année après année. En nous appuyant sur une démographie un tout petit plus importante que l'échelle communale, on peut assurer l'avenir de l'école de proximité, et aplanir les temps de renouvellement du parc, ou de construction de logements.
Que penser du regroupement scolaire ? Dans l'absolu, pour les communes rurales, le regroupement peut passer pour une catastrophe : On éloigne les enfants, leur infligeant des temps de transport supplémentaires, donc plus de fatigue. C'est aussi la fin de rapports privilégiés entre les enseignants des petites communes et les parents. Dans les écoles rurales, les retards scolaires sont moins importants que dans les villes, et beaucoup moins qu'en ZEP. Malgré, ou à cause, des niveaux multiples.
Pourtant, dans notre cas, ce qu'on nous propose, c'est de saisir la chance de pouvoir organiser ce regroupement localement, sans les transports fatigants pour les enfants, sans couper les relations entre les enseignants et les parents, entre des communes dont les habitants partagent les mêmes préoccupations.
Ce regroupement sera(it) supervisé par l'inspecteur de circonscription. C'est un homme - puisqu'il faut bien parler des hommes, l’Éducation Nationale n'est pas qu'une grande machine anonyme -, doté d'un grand sens de la diplomatie, qui est conscient des spécificités des écoles rurales. Son expérience et sa compétence en font un homme très respecté à la fois par les enseignants, les parents et les élus. Et même s'il a pour mission d'appliquer les directives de l'Académie et du ministère, il met son intelligence, son expérience et son discernement au service des populations locales pour que s'applique la mission éducative et pédagogique dans les meilleures conditions possibles. Il sera le partenaire idéal pour expliquer les enjeux, et apporter des solutions justes et équilibrées, si on l'écoute.
Quelle est la position de nos élus ? Ceux dont les décisions vont sceller l'avenir de nos communes. Une classe fermée, est définitivement fermée. Alors ? Veulent-il sauver une classe, ou seulement sauver les apparences ?
Jérôme Bourlet dit qu'il a "eu l'écho d'une fermeture de classe à l'école de Saint-Pierre du Vauvray à la rentrée 2013. [il voudrait] savoir où en est la convention avec Saint-Etienne du Vauvray pour être sûrs d'avoir assez d'élèves".
Juliette Kaaouche, nouvellement adjointe à la jeunesse et l'éducation : "Ils envoient. Ils envoient des enfants."
Jorge Pinto essaie de retoquer la question en disant : "On doit se réunir prochainement sur le sujet." [Se réunir ? Réunir la commission jeunesse-éducation, qui inclue Pierre Denis, très au fait de la situation des écoles de nos communes, et Benoît Geneau ? Pierre Denis est au fait de la situation des écoles, comme habitant de Saint-Pierre et professeur des écoles à Andé. Il avait rappelé sa motivation à participer à ces commission sur le sujet de l'école. Son avis est précieux.]
Mais Juliette Kaaouche continue pour expliquer qu'ils envoient des enfants. Il y a le problème des fratries [les frères et soeurs sont regroupés dans les mêmes écoles], mais les classes de maternelle se retrouvent avec des effectifs et 25 et 26 élèves [surtout des toutes petites sections - moins de trois ans -, ceux-ci n'étant pas pris en charge à Saint-Etienne, NdR]. Il y a deux élèves en primaire. "Tout ce qui est possible, même s'il y a un enfant de plus en maternelle, c'est d'accord", conclut-elle.
On constate donc que la convention est inefficace pour le problème des sous-effectifs en primaire à Saint-Pierre. Et n'empêchera en rien une fermeture de classe si elle advient.
La municipalité et les adjoints n'évoquent pas le regroupement scolaire dont il avait été question lors du conseil d'école. Laetitia pose donc la question du regroupement scolaire. [Il faut vraiment insister pour avoir des informations sur des sujets qui concernent tous les habitants, surtout les familles qui ont des enfants à l'école. A priori encore plus pour ceux qui sont à la fois habitants, élus, enseignants, et parents d'élèves à l'école de Saint-Pierre du Vauvray, et en capacité de monter des dossiers : l'opposition.]
Juliette Kaaouche : "Et le regroupement scolaire, on est en train d'étudier la question du regroupement scolaire."
Laetitia demande s'il y a un calendrier qui est prêt [le calendrier, c'est la date butoir de septembre 2013, tout devra être finalisé avant, NdR]
Alain Loëb répond : "On n'a pas de calendrier, on a sollicité déjà notre collègue [Dominique Delafosse, maire de Saint-Etienne du Vauvray, NdR], qui va en parler avec son conseil, nous on va commencer à interroger l'Inspecteur d'Académie, qu'il donne les éléments comment ça se met en place, et puis après on fera une réunion de travail."
Jérôme demande si le maire garantit le fait qu'il n'y aura pas de fermeture ?
"Oui, le pouvoir, moi je veux bien. [...] Le pouvoir, oui mais il faut être deux, c'est comme un mariage. Hein ?", répond le maire, Alain Loëb. "C'est à l'étude puisqu'on a commencé à porter le problème auprès de notre collègue qui est à l'écoute [...]".
"C'est à l'étude", dit Jorge Pinto.
"C'est à l'étude", renchérit Alain Loëb. "Je vais pas parler en son nom."
"Après, il y a une réunion à avoir avec les instits", dit Juliette Kaaouche.
"Il s'est engagé auprès de vous [les adjoints, NdR] à en parler auprès de son conseil, moi, je vais pas parler en son nom."
Laetitia commence à parler des enseignants des deux côtés [suite à la réunion avec les instituteurs qu'évoquait Juliette Kaaouche] et des niveaux multiples, l'adjointe à l'éducation lui répond aussitôt :
"Et bah, elles [les enseignantes de Saint-Etienne, NdR], elles garderaient leurs multiples niveaux, chargés, alors bon, c'est dingue, moi aussi je suis étonnée, mais c'est comme ça. Les instits là-bas sont très contentes d'avoir des multi-niveaux chargés."
"Mais on n'est pas à Saint-Etienne, le problème c'est qu'on n'est pas à Saint-Etienne. On peut pas parler à la place des parents de Saint-Etienne", dit Alain Loëb.
"Nous en tous cas, on a lancé la perche", lance alors le premier adjoint Jorge Pinto. "Voilà, on a tendu la perche. On l'a [fait ?] dans le cadre de la convention."
"On demande un rendez-vous avec l'inspecteur, M. Beaudoin", conclut Juliette Kaaouche pour la municipalité.
Je reviens un instant ce qui vient d'être posé et répondu :
  • Tout le monde connaît les risques d'une fermeture de classe pour la rentrée 2013. Ce serait inéluctable sauf en cas de regroupement entre les deux communes qui se jouxtent.
  • Aucun mail, aucune communication n'a été faite, aucun compte-rendu n'a été remis, que ce soit à l'attention des parents d'élèves ou des autres élus. C'est le pré carré du maire et de son équipe.
  • La commission jeunesse-éducation n'a pas été réunie, même pour évoquer le sujet, pour prévenir, à défaut de chercher des solutions et de bâtir un dossier ou un projet.
  • La municipalité a sollicité leur collègue, maire de Saint-Etienne, qui s'est engagé à en parler à son conseil.
  • La municipalité va interroger l'inspecteur de circonscription pour savoir comment faire.
  • Le pouvoir de réaliser ou non ce regroupement est entre les mains du maire de Saint-Etienne.
  • Ce dernier ne manifesterait pas de volonté de faire jouer la solidarité. ("c'est comme un mariage, il faut être deux." Lors du conseil d'école, il avait prononcé cette même phrase, sans rien ajouter derrière qu'un silence lourd de sens.)
  • Le sujet est à l'étude, bien qu'aucune étude n'ait été citée ou montrée. Ce serait plutôt à l'étude à Saint-Etienne (" C’est à l’étude puisqu’on a commencé à porter le problème auprès de notre collègue qui est à l’écoute [...]", "Je vais pas parler en son nom").
  • Les institutrices de Saint-Etienne garderaient leurs multiples niveaux. Il y aurait donc blocage à ce niveau.
  • On ne peut pas parler à la place des parents de Saint-Etienne. [Sans parler pour eux, ne serait-il pas possible de communiquer avec eux ? En présentant le constat, les solutions, et l'étude en cours ? NdR]
  • La majorité municipale a fait son travail en tendant une perche à leur collègue de Saint-Etienne. Le travail serait donc fait côté Saint-Pierre...
Nous avons assisté ici à une sortie de parapluies, c'est pas nous, nous, on a tendu la perche. Si ça capote, la faute en incombera donc au maire de Saint-Etienne qui ne voudrait pas "se marier". La faute aux institutrices de Saint-Etienne qui bloqueraient pour garder leurs effectifs chargés. Même les parents de Saint-Etienne sont cités. C'est pas moi, c'est l'autre...
La gestion des écoles est la dernière prérogative des maires. Les autres compétences sont prises en charge par la communauté d'agglomération.
Au lieu de voir la majorité municipale rejeter les responsabilités sur les autres, j'aurais voulu voir le problème pris à bras le corps. J'aurais déjà aimé que la mairie diffuse l'information, au moins auprès des parents d'élèves et de tous les élus. j'aurais compris que la commission jeunesse-éducation soit réunie d'urgence, afin de travailler sur le sujet et de chercher des solutions. Et j'espère que dorénavant l'information sur l'avancement, ou sur les blocages, sera mise en place. Il y a un blog, qu'ils l'utilisent pour montrer l'avancement du travail, plutôt que de remiser le problème sous le tapis. Dans le cas des fermetures de classes, ce n'est pas en étouffant le problème qu'on le règle. Au contraire, parents, enseignants et élus mettent leurs écoles en lumière, et communiquent à fond sur les risques et les actions de chacun. Communiquer pour ne pas fermer dans l'ombre, à l'insu de tous.
J'en appelle à la responsabilité des maires, pour qu'au moins la solidarité entre les communes devienne une réalité.
Il n'y a pas de mur entre les communes. On le voit avec les associations comme l'IMA ou le judo Vauvray-Incarville. Les parents vont de l'une à l'autre des communes. Il peut en être de même pour l'école, et en tous cas, la fermeture d'une classe dans l'une ou l'autre des communes est une perte pour les deux communes.
Parce qu'aucune des communes n'a la taille suffisante pour s'adapter à des politiques nationales, qui traitent des données avant tout comptables, parce qu'on ne brasse pas assez de population pour passer les effets de vagues générés par le renouvellement des habitants dans les lotissements existants, ou la construction de nouveaux lotissements, nous avons au moins les moyens de nous unir pour résister à une RGPP aveugle qui ne prend pas assez en compte les spécificités de l'école rurale.
Oui, les écoles représentent un lieu d'échange et de vie dans les villages et les bourgs, et elles participent à la vie commerciale, au développement économique, à l'urbanisme et aux plans de déplacements mêmes des communes.
Mais c'est avant tout aux enfants que vous devez penser, pour que dans un avenir proche, ils ne se retrouvent pas dans des classes trop chargées, et en passant de deux à trois niveaux.
Pour ce qui et des classes à trois niveaux à Saint-Etienne, j'avais rencontré les enseignantes lors d'un docu-débat qui s'était déroulé à la mairie de Saint-Etienne. Il m'avait semblé que c'était une équipe soudée, qui était justement intéressée par une démarche de pédagogie Freinet, sujet du débat du soir. Peut-être qu'à si peu de distance, nous ne nous connaissons pas encore assez. Peut-être la solution vient-elle de la communauté éducative dans son ensemble, et les débats qui auront lieu cette année permettront de mieux nous connaître, et peut-être est-ce par l'école que la solution avancera. Avec pour objectif de conserver les meilleures conditions d'enseignements dans nos communes de Saint-Pierre, Saint-Etienne, et Andé.
Rappelons-nous les nombreuses semaines de combat des familles, enseignants, élus, pour éviter une fermeture de classe à Andé. La solidarité entre les communes de notre pôle n'avait pas joué, et la classe a fermé, au détriment des enfants.
J'espère que l'on saura faire jouer la solidarité cette fois-ci. J'espère qu'à l'avenir, on saura éviter des regroupements scolaires plus importants et lointains, avec des temps et des coûts de transports plus importants, et une fatigue supplémentaire.
Oui c'est possible, oui c'est du travail, et oui c'est dans l'intérêt des familles. Mesdames et messieurs les élus, et mesdames et messieurs les enseignants, vous pouvez empêcher une fermeture de classe, qui serait nuisible pour la collectivité. La balle est dans votre camp.
Vous pouvez compter sur nous, comme nous comptons sur vous.

Réunion d’information à l’école maternelle, mardi 13 septembre à 18 h

Une réunion d'information se tiendra le mardi 13 septembre à 18 h à l'école maternelle Jean Récher de Saint-Pierre du Vauvray.
Cette réunion sera d'abord collective afin de faire le point sur la rentrée 2011/2012, d’informer les familles sur les représentants de parents d’élèves, et les projets de l’école.
Cette réunion se continuera ensuite dans les classes, pour parler des projets au sein des classes, ainsi que les attentes pédagogiques de chaque niveau de classe.

Rentrée scolaire 2011 à Saint Pierre du Vauvray : Pas de RGPP, mais 2 emplois supprimés par la municipalité

Une ambiance bon enfant à l'école de Saint-Pierre du Vauvray, sous le soleil de septembre. Tous les élèves étaient là pour leur rentrée, et même les "anciens" profitaient de leur journée pour accompagner les petits frères et les petites soeurs. On retrouve ses amis dans la joie, et aussi son instituteur !
Pour les parents, avant de reprendre les petites habitudes, cela a été l'occasion aussi de se retrouver. Et on raconte à toute allure les vacances, la moitié qui était au soleil, l'autre sous la pluie...
En cette rentrée scolaire, ce sont les écoles qui sont visées par des restructurations qui diminuent les services offerts et suppriment des emplois.
On a perdu Djamila comme ATSEM, dans les conditions à la fois rocambolesques et dramatiques que l'on connaît. Une suppression de poste que nous redoutions, nous parents et enfants, après 12 ans au service de la commune, et plus de 10 ans à l'école maternelle. Djamila, merci encore pour ton dévouement au service de nos enfants. J'espère que d'autres enfants profiteront de tes compétences. Ils auront beaucoup de chance.
Cela fait un peu plus de deux ans que le poste est remis en cause, toujours officieusement. Depuis le début, l'agent a toujours eu le soutien des parents d'élèves et des enseignantes qui travaillent avec elle à l'école depuis près de 10 ans.
Il y a deux ans, l'employeur municipal a demandé à l'agent de passer son CAP Petite Enfance, ce qu'elle a fait. Bravo ! Au bout d'un an, sa période de stage a été prolongée d'un an. Raison invoquée ? Peu probant !
En juin 2011, au bout de la deuxième année de stage, et alors qu'elle avait obtenu sa VAE (Validation des Acquis de l'Expérience), sa titularisation a été refusée par son employeur. Ni les enseignants, ni le conseil municipal n'ont eu à se prononcer." Le Maire a l'entière compétence de la gestion du personnel municipal". Présenté au Comité Technique Paritaire du Centre de Gestion départemental, le recours de l'agent a obtenu gain de cause, avec l'unanimité des votes (parmi les membres du Comité Technique, il y a aussi des maires...). Quelques jours plus tard, l'employée recevait sa lettre de licenciement de la mairie.
Et nous avons appris que c'est désormais au tour de Linda de ne pas voir renouveler son poste. Après 4 ans au service des enfants et de l'école. Linda la joviale, Linda la posée, Linda le p'tit mot qui le fait bien, Linda, l'oeil qui embrasse tout, pour surveiller, encadrer et aider nos enfants, Linda qui assistait les enfants à la cantine, Linda qui suppléait Djamila aux transports scolaires, va donc devoir à son tour trouver un poste ailleurs.
Avec deux emplois supprimés à l'école maternelle, la municipalité envoie deux femmes grossir les rangs des demandeurs d'emploi.
Avec ces deux emplois supprimés, il va être difficile d'assurer la qualité de service et la sécurité que nous avons connues jusqu'à lors...
Le service de transport scolaire a perdu des usagers du fait des changements d'horaires. Avec 20 minutes supplémentaires d'attente pour les enfants à la sortie de la journée de classe, les parents qui le peuvent viendront les chercher eux-mêmes. Résultat : ce sont plus de voitures qui engorgent les abords de l'école matin et soir - malgré le "pédibus" informel mis en place par quelques parents des Longchamps, de la rue de Portejoie et de l'avenue de la Gare.
Contrairement à ce que l'on semblait penser à la CASE et à la mairie de Saint-Pierre, cela ne venait au départ de petits arrangements que nous, parents, aurions fait avec le personnel et les chauffeurs successifs.
Rien de cela ! Nous n'avons jamais connu d'autres horaires que les anciens horaires. Nous n'avons découvert ces "anciens" nouveaux horaires que lors de leur mise en place l'hiver dernier.
Le flexibus qui transportait les 4 enfants utilisant les transports scolaires à Andé a été supprimé. En conséquence, c'est le car scolaire qui fait le transport à Saint-Pierre du Vauvray qui a été dévolu au transport à Andé. Les horaires de fin de classe qui ont été communiqués à la CASE n'étant pas les bons horaires, la CASE a dès lors choisi de repousser les horaires de transport effectifs pour effectuer le transport des enfants d'Andé avant ceux de Saint-Pierre. Cela a conduit à une désaffection du service pour certains élèves, avec, à terme, le risque existe de voir adapter l'offre à la demande. La situation est toujours au statu quo pour cette rentrée scolaire.
Le service de restauration scolaire connaît aussi une restructuration (sans concertation en conseil d'école), qui fera désormais déjeuner tous les enfants en un seul service. Un seul service, c'est moins de calme pour les enfants, et une surcharge de travail pour le personnel, moins nombreux et plus sollicité.
Pour répondre à cette surcharge, le réglement propose que "le service de restauration scolaire [soit] réservé aux enfants dont les parents ne peuvent en assurer la prise en charge le midi." Des pratiques qui rappellent celles du maire UMP de Thonon-les-Bains.
Une rentrée bon enfant, par respect pour les enfants eux-mêmes, pour les enseignants, et pour le personnel municipal. Et pourtant, c'est une rentrée scolaire pour une année qui s'annonce tendue, si des solutions ne sont pas apportées rapidement. Nous connaissons l'importance de l'école dans la vie du village.

Conseil municipal à Saint-Pierre du Vauvray – l’école

Le conseil municipal a eu lieu lundi 30 mai. le premier sujet, hors ordre du jour, a été l'école.
C'est un sujet difficile a aborder. Un sujet grave.
C'est aussi l'occasion de donner une bonne idée de l'autorité, et aussi de la démocratie. Grâce au courage d'un élu.
le débat est ouvert et public.
Menacés d'expulsion, couverts par le bruit d'un mégaphone, les élus verront le débat refermé par le maire, qui reproche "certaines pratiques de l'élu".
Merci, Pierre
(ajouté le 4 juin 2011) Ordre du jour et rappels à la loi.
Sans commentaire. Ah ! Juste une petite chose : le maire rappelait dans l'épisode précédent qu'on ne pouvait pas chambouler l'ordre du jour, même concernant un sujet aussi important que celui de l'école.... et il y ajoute deux points.

La semaine de quatre jours, tant plébiscitée, a été choisie par les seuls adultes alors qu’elle est préjudiciable aux apprentissages…

La semaine de quatre jours, tant plébiscitée, a été choisie par les seuls adultes alors qu’elle est préjudiciable aux apprentissages…
Une journée scolaire « délirante », « mauvaise » et « aberrante », trop peu de jours d'école et des journées de 6 heures bien trop remplies.
S’agissant de la semaine de quatre jours, elle devrait être interdite. [cette mesure] enverrait un signal fort de prise en compte de l’intérêt de l’enfant. Car la semaine de quatre jours, tant plébiscitée, a été choisie par les seuls adultes alors qu’elle est préjudiciable aux apprentissages et entraîne, selon les chercheurs entendus par la mission, une désynchronisation des rythmes biologiques des enfants.
La Mission d'Information de l'Assemblée nationale sur les rythmes scolaires a rendu son rapport ce mercredi 8 décembre.
Vous pourrez lire le constat et les préconisations apportés par la mission parlementaire sur saintpierre-ecole.fr. Parmi ces préconisations, voilà celles qui sont le plus discutées.
  • Il faudrait réduire la durée de la journée scolaire en fixant un plafond quotidien horaire.
  • La semaine de quatre jours devrait être interdite.
  • La mission souhaite que soit respectée l’alternance de sept semaines de classe et de deux semaines de vacances prévue par le législateur, ce qui impliquerait d’allonger les vacances de la Toussaint et de réorganiser le troisième trimestre.
  • Les vacances d’été devraient être raccourcies de deux ou trois semaines.
  • Il faudrait alors passer à deux zones de vacances, car les trois zones actuelles rendent impossible l’alternance prévue entre semaines de classe et semaines de repos.
Pour lire toutes les préconisations, rendez-vous donc ici, où vous pourrez aussi consulter le rapport de synthèse de la mission.

Conseil d’école de l’école maternelle de Saint-Pierre du Vauvray

Conseil d'école de l'école maternelle de Saint-Pierre du Vauvray. Le conseil d'école vote le règlement intérieur et établit l'organisation de la semaine scolaire. Il donne son avis sur le fonctionnement de l'école et toutes les questions intéressant la vie de l'école : activités complémentaires, utilisation des locaux en dehors des heures d'ouverture, classes de découvertes, activités périscolaires, restauration et hygiène scolaires
Le mardi 9 novembre a eu lieu de 1er conseil d'école des maternelles à Saint-Pierre du Vauvray. Etaient présents : les enseignantes, Mmes Hubert et Despeyroux, les représentants de parents, Mmes Adebibe et Saucray, Mrs Binard et Houdu, la municipalité, Mr Loeb et Mr Houssaye, et le DDEN de la circonscription, Mr Bethon.
Modification du règlement intérieur
Le conseil a voté à l'unanimité l'interdiction aux automobiles de stationner sur l'aire de stationnement située entre les 2 écoles, lors des entrées et sorties de l'école. Celle-ci est réservée au car scolaire (et bien sûr au passage des enfants, le passage piéton la traverse). Les automobiles devront donc se garer sur les autres aires, soit rue Gourdon, soit derrière l'école maternelle.
Les effectifs de l'école : 43 enfants
Ces effectifs sont partagés entre la petite et très petite sections, 22 enfants dans la classe de Sophie Hubert et Djamila, et 21 enfants en moyenne et grande sections, dans la classe de Christine Despeyroux assistée de Loïc. Nous, les parents, sommes ravis de cette répartition, et surtout de l'encadrement. Les enseignants et les ATSEM (le terme barbare qui désigne les Agents Territoriaux Spécilalisés des Ecole Maternelles, bref : les assistants de vie scolaire...) font un travail formidable. A nous aussi de les aider à réussir leur mission : aider nos enfants à grandir, et acquérir les connaissances indispensables pour leur vie à venir.
Le projet d'école
Je vous invite à lire le compte-rendu complet, à télécharger en bas du billet. C'est le dernier volet d'un cycle sur le développement durable qui sera abordé cette année : L'eau.
C'est un vaste sujet. Une priorité pour l'humanité. Et en même temps, nous avons de la chance en Normandie, et dans l'Eure, d'habiter un pays où l'eau joue un rôle prépondérant. Nous avons la chance d'avoir la mer, la Seine, un fleuve essentiel qui a construit en partie le paysage français, reliant Paris au reste du monde par les voies fluviales et maritimes, l'Eure, une rivière d'une beauté éclatante, dans laquelle il fait bon piquer une tête et sur laquelle (mais aux jours heureux de l'été), il fait bon naviguer, et aussi à quelques enjambées des lacs (Poses), des rivières étonnantes (comme l'Iton, qui joue à cache-cache, et n'oublions pas : Saint-Pierre du Vauvray est bâtie sur un ancien marais asséché !)
Cet accès à l'eau a fait la richesse de notre région, et je pense particulièrement à notre cité drapière, Louviers, et à notre commune où les mariniers viennent se reposer à terre...
Le sujet est vaste, mais il faudra savoir le restreindre et canaliser les visites dans des lieux adaptés à notre tout jeune public : visite du Robec, où la profondeur de cet affluent de la Seine ne risque pas de mettre en péril nos enfants, visite de la mare Saint-Lubin et pêche à pied à Dieppe. Vaste programme donc, et surtout chouette programme !
Le programme pour cette année n'est pas qu'une découverte du patrimoine : elle mélangera les découvertes en milieu naturel aux expériences et aux arts...
Les travaux. Et surtout : le téléphone !
Une liste de travaux à effectuer a été fournie à la Mairie :
  • Demande de changement des boutons poussoirs pour les enfants de petite section : l'impossibilité pour les tout petits d'enfoncer les poussoirs (trop durs), et la puissance du jet qui asperge les vêtements des enfants empêche la prise d'autonomie.
    La mairie va faire des demandes auprès d'un plombier. Il n'y a pas lieu de changer le matériel à première vue, un simple réglage devrait suffire.
  • Réglage de la température du chauffage : la température du thermostat indique 20°c, alors qu'en réalité la température ambiante réelle peut descendre à 14°c ou dépasser allègrement les 20°.
    Le maire connaît un "grand spécialiste du chauffage, un professionnel comme on n'en fait plus". C'est donc lui qui viendra réparer le chauffage, et comme il ne peut se déplacer que le week-end, j'imagine qu'il est en train de réparer le chauffage à l'heure où j'écris ces lignes, et gageons que les enfants évolueront dans un milieu à 19/20°c lundi.
  • Remplacement des planches des cache-moineaux du préau qui se désagrègent.
    Un devis est en cours auprès du couvreur.
  • Le PPMS. C'est le Plan Particulier de Mise en Sécurité face aux risques majeurs. Et là Elaboré avec la municipalité précédente, la directrice, madame Despeyroux, a demandé une remise à jour de ce plan.
    Pour M. Bethon, l'élaboration d'un PPMS est un projet difficile et exigeant. La municipalité étudiera le dossier, et une réunion sera prévue ensuite...
  • Le téléphone ! C'est là un problème bien plus grave et surtout urgent.
    La mairie a renouvelé les contrats avec le FAI Orange, l'école dispose d'une ligne dégroupée avec un service de téléphonie VOIP. Or ce téléphone VOIP fonctionne mal, voire pas du tout.
    En conséquence, il est impossible d'appeler l'école (d'autant que la publication du numéro de téléphone a disparu du service pages blanches. Je vous rappelle le numéro : 02 32 59 81 79, que je modifierai si j'ai commis une erreur).
    Ne pas pouvoir appeler l'école, c'est interdire aux parents, comme aux services publics de pouvoir communiquer avec l'école, pour avertir d'un danger, d'un incident, ou pour un parent, de l'impossibilité de prévenir qu'il ne peut pas venir chercher son enfant, simplement.
    La directrice demande si l'école pourrait disposer une ligne connectée au réseau téléphonique commuté. C'est à dire une ligne qui reste connectée, même en cas de coupure électrique ou de panne internet. Madame Despeyroux précise : "une ligne qui nous permette d'appeler en cas d'urgence seulement, et permettant aux parents de nous appeler."
    Je rappelle tout de même que c'est une base du PPMS cité plus haut. Mais n'attendons pas que l'étude du dossier PPMS soit terminée avant de se pencher sur ce vrai gros problème. Un PPMS est déjà en cours, et la ligne RTC est déjà une obligation.
    S'il s'était produit un incident la semaine dernière, celui-ci aurait pu virer au drame, car il aurait fallu s'absenter de l'école, cela aurait ralenti les secours, et moins de surveillance dans un moment de stress n'est jamais une bonne chose, me semble-t-il.
    Cela me rappelle l'aventure du car scolaire sans ceintures de sécurité : "pourquoi voulez-vous des ceintures, il n'y a jamais eu d'accident de car scolaire dans le département ?" Et bien le car avec ceintures n'en n'a jamais connu, mais les enfants sont plus en sécurité, même en cas d'accident. Que l'école dispose d'une ligne téléphonique fonctionnelle est une urgence pour la sécurité des enfants.
    Le maire de son côté a répondu qu'il rappellerait le service concerné.
    A titre personnel, je pense que l'abonnement à une ligne RTC n'entraînera pas notre commune vers un gouffre financier. Mais peut-être cela sauvera-t-il une vie. Donc pas d'hésitation.
    Charge à la municipalité d'assumer ses responsabilités.
L'aide personnalisée :
Entre 12h45 et 13h15, moment propice à l'attention des enfants de maternelle nous disent les enseignantes, les enfants dont on estime qu'ils en ont besoin peuvent avoir accès au soutien scolaire.
C'est un bilan positif pour ce soutien. Pour les enseignantes, les compétences des enfants pris en charge se sont vues renforcées, et "le travail en petits groupes est vraiment plus facile et convivial".
Le soutien a commencé dès la mi-septembre pour les moyenne et grande sections, et le travail a permis aux enfants de bénéficier d'un soutien dans le domaine du graphisme et de l'informatique.
Dès janvier, l'aide personnalisée concernera également les petites sections.
Toujours à titre personnel, comme parent, je pense que cette aide facilite l'intégration des enfants, et permet de rattraper les enseignements pas forcément toujours bien acquis, du moins à la même vitesse, pour tous les enfants.
Il ne s'agit pas là de dire qu'untel ou unetelle est moins doué(e) : l'aide personnalisée concerne des enfants à un moment donné, et permet d'homogénéiser les compétences de tous les enfants. A un moment donné, c'est un enfant qui en aura besoin, et dès que celui-ci aura conforté son expérience et ses connaissances, ce sera un autre élève qui se trouvera plus en besoin.
C'est aussi une façon de tirer l'école et l'apprentissage par le haut, en ne mettant personne de côté. Au contraire, avec l'acquisition de ces connaissances, et de la compréhension des sujets, de pouvoir faire en sorte que toute la classe progresse, aille plus loin, et que tous ces enfants partagent le goût et le plaisir du travail scolaire.
Ce n'est donc pas pour moi une simple question de justice sociale, cela va plus loin en permettant de tirer tout l'enseignement par le haut.
Les projets : les sorties scolaires et la kermesse.
Je vous ai déjà touché un mot au sujet des sorties prévues : pêche à pied à Dieppe, le Robec, la mare Saint Lubin... Il est question aussi de visiter le barrage de Poses, et une péniche.
Nous avons de notre côté proposé d'autres visites, à proximité, comme l'Abbaye de Fontaine-Guérard (où une usine du style gothique flamboyant, avec un petit tout petit barrage, jouxte une abbaye que l'on peut visiter, qui bénéficie d'un jardin adopté, et d'un plan d'eau fournit une occasion de dispenser un enseignement autrement), la visite de la réserve ornithologique de Poses, avec la participation d'animateurs-militants de la LPO, les moulins (nous avons Andé, Connelles, le Vaudreuil, des sites formidables à 2 pas de chez nous...).
Mais tout cela est conditionné évidemment à la capacité de l'école à lever des fonds pour les transports. Et bien sûr la sécurité.
L'autre sujet débattu aura été la kermesse.
C'est vrai que sous l'impulsion de Benoît Geneau, la kermesse a été en 2008 une expérience étonnante, riche, et un grand moment de partage et d'amitié. Un moment unique à Saint-Pierre, où la kermesse s'est transformée en fête du village. Mille mercis Benoît, un grand moment apprécié par tous les habitants.
Mais force aussi est de constater que depuis lors, l'organisation se délite.
Pour l'équipe pédagogique de l'école maternelle, il faut changer de lieu, et d'organisation. Celle-ci n'était pas à la hauteur des attentes, il faut donc bâtir un nouveau projet de kermesse.
Les écoles auront besoin de nous, parents, pour les aider à prendre en charge cette journée. Et c'est bien normal, nous sommes les parents des enfants que nous tenterons d'émerveiller.
Alors tout d'abord, nous en avons convenu, la kermesse n'aurait pas lieu le vendredi soir, mais un samedi (date à définir)? Ensuite, elle se déroulera à l'école, et non plus à la mairie.
Un tableau devrait être mis à disposition des parents pour nous aider à nous organiser, pour pouvoir nous proposer pour aider à l'organisation et à la logistique de cette journée, et enfin... proposer nos idées.
Des idées, vous en avez. Par exemple, j'aimerais bien que les associations culturelles et sportives puissent participer à cette journée. Des démonstrations ponctuelles des offres pour nos gamins, un mini-dojo, avec l'association JVI, une démonstration de football, de danse, de musique avec l'IMA... Et je sais que nous avons des pros du ping-pong par chez nous ! Hein, ch'tite démo : il y a une table, des balles, des raquettes ?.. Ce serait en tous cas l'occasion de promouvoir les activités auxquelles les enfants du village peuvent s'adonner ? Qu'en pensez-vous ?
Attention, ce n'est qu'à titre d'exemple. l'idée est peut-être mauvaise. Donnez vos idées, et ensemble choisissons les meilleures :)
Et bien sûr, les activités traditionnelles, les jeux dont nous ne saurions nous passer, les spectacles, et notre joie.
Emerveillons nos enfants, et comme chaque année apportons de la joie à nos enfants, dans la bonne humeur...
La cantine, le sujet qui fâche dès qu'on en parle...
Dernier point du jour : la cantine - dont les travaux continuent de se faire, mais qui n'est toujours pas un projet officiel...
Chuuut. N'en parlons pas. J'ai rappelé que les élus des parents en primaire avaient accepté le projet.
Mais le maire a de suite répliqué que ce projet n'est toujours qu'à l'état de projet, et que ce n'était qu'une prise de position personnelle de Bernard Houssaye qui avait été affichée lors du conseil d'école des élémentaires. Il y aura dans un avenir proche des concertations avec les enseignants, le personnel, et les parents.
Il n'y avait donc pas lieu d'en parler...
Pourtant c'est ce que nous avons fait. Les enseignantes de maternelles ont posé la question des horaires de l'aide personnalisée pour les maternelles. Dans un premier temps, le maire a demandé pourquoi cela gênait les enseignants de prendre les mêmes horaires que les primaires. Les enseignants ont donc rappelé que les rythmes des enfants de maternelle n'étaient pas forcément ceux des élèves de primaires. A 11h30, les petits ne sont plus du tout réceptifs. Ils sont fatigués, il ont faim. Il faut qu'ils mangent, et jouent et se reposent après manger pour être de nouveau en forme pour le soutien scolaire.
Le maire a alors proposé de faire commencer les petits 1/4 d'h avant les grands (???). Ainsi, les petits auraient 1/4 d'h de jeu avant la cantine, le repas, puis de nouveau 1/4 d'h de jeu, avant de partir en soutien. Mais ce n'est pas facile avec les habillages, déshabillages, lavages...
La meilleure solution reste que les petits continuent de manger dès la sortie de l'école...
Les enseignants ont donc continué d'expliquer très professionnellement le travail fait avec les enfants, les rythmes, et ont également expliqué que les enfants n'auront au final pas plus de temps pour manger.
Sur ce, le maire s'est eclipsé, il avait un rendez-vous important à la CASE, il a donc pris congé, non sans oublier de faire un jeu de mot sur mon nom de famille, et avoir fait ce qu'il a convenu n'être qu'une boutade sur le développement durable... Nous avons donc continué le débat entre enseignants, parents et M. Bethon, le DDEN.
M. Bethon a fort justement fait remarquer que si on passait au service unique, un chariot chauffant serait indispensable afin que les enfants les plus éloignés bénéficient d'un repas à la bonne température.
Bien qu'il n'y avait pas lieu de voter, puisque ce n'est pour l'instant qu'un projet, nous avons tous compris la vonlonté indéfectible de la municipalité de passer au service unique pour la cantine. Nous n'avons pas entendu d'arguments clairs concernant les avantages pour les enfants. Je regrette pour ma part qu'il n'y ait pas eu de concertations avec les enseignants (au moins ceux de maternelle), alors que ce projet les concerne au premier chef. A mon avis, le conseil d'école était un moment idéal pour commencer cette concertation, et les parents, les enseignants, comme le DDEN, étaient sur la même ligne.
Sans doute faut-il effectivement, dans un "avenir proche", que tous les parents soient amenés à débattre sur la cantine. Nous attendons les modalités de ce débat.
Puisqu'il faut que nous sortions par le haut pour le confort des enfants, l'harmonie de l'école, et la réussite des élèves, il va falloir faire en sorte que si service unique il y a, celui-ci se passe dans les meilleures conditions possibles : insonoriser les salles au maximum, un chariot chauffant, s'assurer qu'il y aura toujours 2 adultes présents en permanence dans chacune des salles pour la sécurité des enfants.
Depuis le conseil d'école, des échanges entre des enseignants de l'école élémentaire et les enseignantes de maternelle on eut lieu "entre 2 portes". Les premiers ne verraient apparemment pas d'inconvénient à décaler les horaires du soutien, et donc de caler les repas sur les horaires actuels des petits. Cela résout le problème de l'aide personnalisée des tout petits.
J'imagine bien les inconvénients qu'il y aura à passer au service unique, mais on peut aussi y voir un avantage : avec 2 salles, il n'y aura plus de contraintes physiques pour accueillir d'autres élèves si leurs parents en font la demande. Quitte à créer un second service ?
Ah, une petite chose encore, plus consensuelle : le pont de l'ascension
Comme l'an dernier, c'est à l'unanimité que le report de la journée d'école du vendredi 3 juin au mercredi 1er juin a été voté. Les enfants feront donc le pont, comme leurs parents nous l'espérons.
Impressions personnelles sur la qualité du conseil
J'aimerais dans l'avenir que le jour du conseil d'école soit choisi en s'assurant que le maire ou son représentant n'ait pas de rendez-vous important à la CASE avant la fin du conseil d'école. Même si nous avons su poursuivre le débat avec les enseignants et le DDEN. Et c'était un débat de bonne qualité.
C'est aussi pour cela que sont organisés les conseils d'école : nous venons écouter les professionnels de l'éducation, nous sommes là, parents élus, pour poser les questions, remonter les problèmes s'il y en a, et tous ensemble, mairie, enseignants, et municipalité, nous venons écouter les problèmes que les équipes pédagogiques connaissent, et devons tout faire pour y apporter des solutions.
Humeur : Je ne vais pas jouer aux saintes nitouches, et j'aime les bons mots. Les bons. Les jeux de mots sur les noms de famille sont à proscrire de ces débats, ils ne contribuent pas à sa qualité. Ce genre de jeux de mots, j'en ai toute une armoire, mais je l'ai refermée, et remisé l'armoire à la cave lorsque j'ai quitté le collège. De gestes idiots en jeux de mots qui le sont tout autant, ce n'est sûrement pas ça qui va améliorer la qualité des débats.
J'ai été mis au courant par Laetitia, qui a appris le lundi d'un parent, que le conseil de l'école élémentaire avait eu lieu le vendredi, et avait validé le projet de service unique de cantine.
En fait cette information était erronée. La concertation avec les parents, les enseignants et le personnel n'a pas encore eu lieu, elle aura lieu plus tard...
Nous, les parents élus, avons buggé, car je ne connaissais même pas la date du conseil de l'école élémentaire.
Il va nous falloir faire des efforts de concertation, car de nombreux sujets concernent les 2 écoles, comme la kermesse ou la cantine par exemple.
Bon, l'urgence, c'est le rétablissement du service téléphonique, hein ?

Eric Delahaye démissionne. Huis clos au conseil municipal.

Et oui, c'est la seconde fois que le conseil municipal se déroule à huis-clos. Les conseils sont des moments de plus en plus rocambolesques, à défaut d'y être citoyens.
Mais l'information la plus importante est la démission d'Eric Delahaye de sa délégation de fonction aux écoles, ainsi que de sa fonction de conseiller municipal.
En mon nom (et je pense ne pas m'avancer beaucoup en disant que c'est aussi la position de tous les personnels des écoles, des instituteurs et des parents d'élèves, et des enfants, c'est un grand MERCI éric Delahaye, pour tout ce que tu as fait pour les écoles lorsque tu y as été délégué. Présent au quotidien, disponible pour chacun, diplomate et bosseur, sympathique et ouvert à tous.
Eric sera très vivement regretté à cette fonction, à la hauteur du coeur qu'il a mis à accomplir sa mission aux écoles. Il s'est rendu indispensable auprès des personnels des écoles, et aussi des instituteurs, pour lesquels il s'est occupé de la gestion des écoles (gestion du personnel, gestion des stocks, travaux, ...), tous les jours.
Eric souhaitait devenir adjoint au maire depuis plusieurs mois, une fonction à la mesures des responsabilités qu'il a su prendre.
Mais ses demandes répétées n'ont pas eu d'effets auprès du maire, Alain Loëb.
M. Delahaye en a donc pris acte, et au cours d'un discours qu'il a commencé en remerciant Laetitia Sanchez, pour avoir su aller le chercher, ce qui lui a valu de magnifiques moments, il a annoncé qu'il prenait ses responsabilités, et préférait démissionner.
Le maire a annoncé que "pour l'instant", Eric Delahaye ne sera pas remplacé pour sa délégation !
La plus grande fierté d'Eric Delahaye ? Avoir peut-être sauvé la vie d'un enfant !
Sa fierté quotidienne a été d'être présent au jour le jour, et de pouvoir être utile et agréable à toutes et tous, et donc, c'est mon avis, à toute la communauté.
Son grand regret ? N'avoir pas pu accomplir sa mission jusqu'au bout !
Bravo et merci encore !
Ce qu'Eric souhaite aujourd'hui, c'est qu'en septembre, et dans les années à venir, tout ce qu'il a fait soit prorogé, et même amélioré si c'est possible.
On le souhaite tous, et on croise les doigts pour que la gestion des écoles continue de se faire, en partenariat avec les personnels des écoles, les instits et les parents. Et déjà, qu'elle continue de se faire...
Bonne Vacances Eric, elles sont bien méritées !

Le rapport de la Cour des comptes sur l’Education nationale revient sur la question du rythme scolaire à l’école primaire

Citons le rapport : "L’organisation du temps scolaire n’est pas prioritairement conçue en fonction des élèves, dont les rythmes d’apprentissage sont hétérogènes et variables au cours d’une année scolaire. Pour reprendre les termes d’un rapport de janvier 2010 de l’académie nationale de médecine, elle montre tout au contraire que « l’enfant n’est pas au centre de la réflexion ».
La décision de rendre obligatoire sur tout le territoire la suppression des cours le samedi matin a été justifiée officiellement par le ministère de l’éducation nationale par la nécessité de prendre en compte les situations des parents divorcés et les gardes alternées des enfants qui en résultent. Le ministère de l’éducation nationale disposait pourtant de rapports des inspections générales démontrant les répercussions négatives de la semaine de quatre jours sur les élèves, en particulier les plus fragiles et ceux qui sont issus de milieux sociaux défavorisés, souvent sans activités ni loisirs le samedi. Lors de l’enquête de la Cour, les responsables des écoles situées dans les zones urbaines sensibles ont confirmé ce point. Ils ont souligné que l’absence fréquente d’activités dans certains quartiers et milieux familiaux ne permettait pas aux enfants de mettre à profit le samedi, et que, de surcroît, le lundi était souvent consacré à « récupérer » l’attention des élèves qui avaient été laissés à eux-mêmes durant deux jours. Dans son rapport précité de janvier 2010, l’académie nationale de médecine a confirmé que la semaine de quatre jours « n’est pas favorable à l’enfant, car celui-ci est plus désynchronisé le lundi et le mardi », ce qui revient à constater que la semaine de quatre jours se réduit dans les faits à deux ou trois jours d’apprentissage.
Dans des rapports de 2000 et 2002, l’IGEN avait déjà souligné que la semaine de quatre jours, alors expérimentée à l’époque dans certaines écoles, était le plus souvent mise en place «pour des motifs privés et de confort de vie familiale » et n’était pas favorable aux élèves.
Selon une note de 2009 de l’IGEN, l’application obligatoire de la semaine de quatre jours a eu pour conséquence que « le temps manque pour faire tout le programme d’enseignement, ce qui était d’ailleurs prévisible ». De même, cette note indique que le resserrement du temps scolaire entraîne une fatigue des élèves et des enseignants. Il réduit enfin le temps de dialogue avec les parents, les enseignants n’étant plus disponibles le samedi matin et l’étant moins le soir, du fait de la mise en place de l’accompagnement.
Par ailleurs, la répartition des 24 heures de cours en quatre jours implique par construction une journée de six heures, et davantage pour les élèves qui suivent les deux heures hebdomadaires d’aide personnalisée.
Aussi, les écoliers français sont-ils astreints à une charge de travail quotidienne parmi les plus élevées du monde. En ce qui concerne le rythme annuel de l’enseignement primaire, la France se caractérise en revanche par le nombre de jours d’école le plus faible en Europe, avec 144 jours de classe, contre par exemple 190 au Royaume-Uni, 210 en Italie et au Danemark. Dans son rapport de janvier 2010, l’académie nationale de médecine estime qu’« il faudrait une année scolaire de 180 à 200 jours, 4 à 6 heures de travail par jour selon l’âge de l’élève, 4 jours et demi à 5 jours de classe par semaine en fonction des saisons ou des conditions locales ».
La France pénalise ainsi fortement ses écoliers avec une journée surchargée, une semaine concentrée sur quatre jours, et une année scolaire réduite à 144 jours. Le temps scolaire défini par le ministère de l’éducation nationale est de surcroît contraire à l’égalité des chances, puisque l’école laisse souvent à leur sort, durant la plus grande partie de l’année, les élèves appartenant à des milieux sociaux défavorisés. Cette situation ne peut qu’appeler les critiques les plus vives, dans la mesure où il contribue à aggraver les inégalités tout en mettant les élèves les plus fragiles en situation d’échec dès le début de leur scolarité.
Le ministère a entamé à cet égard une évolution, puisque la circulaire de rentrée 2010 indique que « en visant avant tout l’intérêt de l’enfant… l’organisation de la semaine en neuf demi-journées (du lundi au vendredi en incluant le mercredi matin) est encouragée chaque fois qu’elle rencontre l’adhésion ». La DGESCO a indiqué en outre dans une réponse à la Cour qu’un observatoire national du temps scolaire pourrait être mis en place pour rassembler des expertises complémentaires : piloté par le ministère, il permettrait d’associer les partenaires et les usagers à la réflexion. La Cour considère toutefois que la mise en place de cet observatoire ne saurait retarder une redéfinition du temps scolaire qui s’impose dans l’intérêt des élèves." (Cour des comptes, "L’éducation nationale face à l’objectif de la réussite de tous les élèves" – mai 2010)

La semaine de 4 jours est préjudiciable à la santé des enfants

La semaine des 4 jours est préjudiciable à la santé des enfants
C'est ce que nous dit l'Académie de Médecine. Son rapport vient d’être rendu public, et les Académiciens nous demandent de modifier complètement le temps scolaire, afin de les adpater aux rythmes biologiques et aux capacités d’apprentissage des enfants. Lire le rapport sur l'aménagement du temps scolaire et santé de l’enfant
Un autre rapport, émanant du ministère de l'éducation nationale, affirme que "les inconvénients se confirment". Les conséquences du resserrement du temps scolaire se font sentir sur la fatigue des élèves et des enseignants, sur la réduction du temps de dialogue avec les parents, sur le temps de concertation des enseignants, et surtout, sur le temps consacré aux enseignements !
Pour rappel, la situation actuelle : "A partir de la rentrée scolaire 2008, la durée de la semaine scolaire des écoles maternelles et élémentaires est fixée à 24 heures d’enseignement scolaire pour tous les élèves, ces 24 heures étant organisées à raison de 6 heures par jour les lundi, mardi, jeudi et vendredi."
Le rapport de l'Académie Nationale de Médecine est sans ambiguïté : la semaine de 4 jours EST préjudiciable à la santé des enfants. Dès lors, elle ne permet pas les conditions nécessaires à une bonne acquisition des connaissances, et l'éducation nationale remplit moins bien son rôle, l'échec scolaire est au bout de ce non-sens. "La qualité des résultats scolaires de l’enfant fatigué s’en ressent et peut aller jusqu’à l’échec scolaire si les adultes en charge de l’enfant (parents, enseignants, médecin) ne sont pas en mesure d’en neutraliser les raisons en améliorant la qualité de vie des enfants concernés."
Si le constat d'échec est avéré, tout le monde semble freiner des 4 fers pour ne pas revenir à une situation normale, favorable au confort, à la santé, et à l'éducation de nos enfants. Nous privilégions le confort des adultes au détriment de la qualité de la vie et de l'éducation de nos enfants ! Notre société est-elle devenue à ce point égoïste pour ne pas privilégier le sort des enfants ?

Pour les menus de la cantine des écoles de Saint-Pierre du Vauvray, nous vous donnons désormais rendez-vous sur saintpierre-ecole.fr

Vous le savez sans doute, les représentants de parents d'élèves se sont constitués cette année en association : «Association des parents d'élèves de l'école publique de Saint-Pierre du Vauvray».
Le fait de constituer cette association nous permettra d'«officialiser» notre représentation. Et au-delà, cela nous permettra de pouvoir collecter de l'argent.
2 classes (CM2 et CE2/CM1) partiront pour une classe patrimoine dans les châteaux de la Loire
Tous les parents de Saint-Pierre l'ont vu, nous organisons des petites manifestations : il y a les vente de gâteaux à la sortie de l'école (tous les derniers vendredis de chaque mois ou le dernier vendredi avant les périodes de vacances), bientôt nous aurons l'occasion d'organiser des jeux (lotos, tombola,...), et nous utiliserons tous les moyens que nous trouverons : subventions, dons, ventes, manifestations...
Cette collecte d'argent a un but : 2 classes (CM2 et CE2/CM1) partiront pour une classe patrimoine dans les châteaux de la Loire. 3 jours en classe patrimoine du 23 au 25 juin 2010, grâce au dévouement de nos enseignants.
Ce voyage, qui s’intègre dans une parfaite continuité pédagogique, sera une belle expérience pour nos enfants. Le projet pédagogique vous sera dévoilé très prochainement par le directeur de l'école élémentaire, M. Carré, lors qu'une présentation qui aura lieu à l'école.
L'objectif de nos classes transplantées et patrimoine est que chaque enfant ait une chance de partir en voyage au cours de sa scolarité. Avec les contraintes financières de l'école, et pour que chacun ait une chance de partir, cette classe a lieu tous les 2 ans, et concerne les CM1 et CM2. Il faut aussi que tous les enfants, ou presque, partent. Au-delà de 5 désistements, c'est toute la classe patrimoine qui sera annulée.
Mais ce voyage est cher. Alors il nous faut trouver le moyen de rendre ce voyage accessible à tous [...].

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