pollution

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ALEXIS FRAISSE : un candidat à vélo, lui rigole. Le vélo, c’est facile.

On lui a dit : chiche ! Il nous répond qu'il ne voyait pas où était le problème. Pas de problème, il l'a fait.
Comme il le dit, les gens se trompent sur l'évaluation des distances. On pense que le vélo prend beaucoup plus de temps que la voiture. Mais lorsqu'on ne fait que quelques kilomètres, on est étonné du temps à vélo. 5 kilomètres se font en un quart d'heure. Sans polluer, avec un gain de santé. En ville, on va plus vite que les autos, on ne perd pas de temps à chercher une place.
Par contre il est difficile de trouver des abris, et même des points d'attache. Le déplacement urbain à vélo n'est pas encore une priorité.
Faire la campagne à vélo, c'est une autre façon de visiter le territoire et de rencontrer les gens. Et faire la campagne à la campagne et à vélo, c'est un vrai bonheur.
D'ailleurs, il y a même un panneau où j'ai été le seul à coller une affiche. Sans doute les autres sont passés devant sans regarder ? Allez collègues candidats et néanmoins adversaires, à vos vélo, avec un tout petit pot de colle et une seule affiche. Une belle découverte en perspective.
un panneau oublié par tous les autres candidats
De Gaillon à Val-de-Reuil, de Louviers à Bosc-Roger-en-Roumois, en passant par des vallées superbes, celles de l'Iton, celle de l'Oison et tant d'autres, nous savons pourquoi nous devons protéger nos paysages et notre nature.
En nous voyons combien il nous reste de chemin à faire pour la mobilité du futur et le climat.

A l’occasion de la journée sans viande, le monde explique l’impact de la production animale sur l’environnement

Le vendredi 20 mars, c'était la journée sans viande. L'occasion pour le site le monde de faire une courte séquence vidéo pour décrypter l'impact de l'élevage, en France et dans le monde :
En quelques chiffres :
  • Nous mangeons 89 kilos de viande par an, c'est 2 fois plus que nos grands-parents, et trois fois plus que nos arrière-grands-parents ;
  • nous avons produit 309 millions de tonnes de viande en 2013 ;
  • 65 milliards d'animaux sont abattus chaque année ;
  • la production pourrait atteindre 465 millions de tonnes en 2050 avec 9,5 milliards d'habitants ;
  • la production de volailles a doublé en 10 ans ;
  • l'élevage est de plus en plus intensif : une ferme américaine produisait 945 porcs en 1992, elle en produit aujourd'hui 8 400 ;
  • en France, 83% des 800 millions de poulets sont élevés sans lumière du jour, et 95% des 25 millions de cochons sont élevés sur caillebtis en bâtiments ;
  • pour produire 1 kilo de viande de boeuf, il faut utiliser 15 500 litres d'eau, contre 4 900 litres pour un kilo de proc, et 4 000 litres pour un kilo de poulets et 184 litres pour un kilo de tomates ;
  • l'élevage est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, c'est plus que les transports ;
  • 70% des terres agricoles servent à nourrir les animaux ;
  • l'agriculture est responsable de 70% de la déforestation ;
  • la production animale est la plus grande source sectorielle de polluants de l'eau - principalement déchets animaux, antibiotiques, hormones, produits chimiques des tanneries, engrais et pesticides utilisés pour les cultures fourragères, et sédiments des pâturages érodés, et consomme 8% de l'eau ;
  • Le secteur engendre aussi près des deux tiers de l'ammoniac d'origine anthropique, qui contribue aux pluies acides et à l'acidification des écosystèmes, et en formant des aérosols avec les Nox et les particules fines participe à la pollution atmosphérique et les pics de pollution des villes, ainsi que les pics de concentration d'ozone dans les campagnes.

Bonus-malus pour les particules fines et les dioxydes d’azote : les socialistes s’abstiennent, la loi est rejetée.

Bonus-malus pour les particules fines
Ce n'était pas une taxe "punitive", comme les appelle la ministre Ségolène Royal, mais d'une proposition visant à intégrer dans le dispositif bonus-malus du Grenelle les émissions de polluants atmosphériques que sont les dioxydes d'azote et les particules fines et ultrafines.
Cette loi a été proposée par le groupe écologiste, présentée par Aline Archimbaud, amendée par le groupe communiste républicain et citoyen et défendu par Chantal Jouanno et M. Canevet pour le groupe centriste.
Nous ne faisons pas là de l’écologie punitive. C’est l’absence d’écologie qui est punitive pour ceux qui sont les plus exposés aux émissions de polluants du trafic routier et pour le scandale sanitaire que nous vivons
Aline Archimbaud
L'OMS a jeté un pavé dans la mare en publiant un communiqué qui nous alerte sur les 7 millions de décès prématurés liés à la pollution de l'air chaque année. C'est un décès sur huit.
On ne meurt pas de pollution, mais la pollution fait mourir prématurément de maladie cardio-vasculaire, d'AVC, de cancer. On est atteint d'infections aigües des voies respiratoires, de bronchopneumopathies chroniques obstructives.
En France, le nombre de morts prématurées dues aux particules est estimé entre 15 000 (Institut National de Veille Sanitaire) et 42 000 (commission européenne). Il ne s'agit pas de décès dus directement à la pollution, mais la pollution réduit l'espérance de vie à 30 ans de 3,6 à 7,5 mois, selon les endroits où l'on vit.
Ces estimations prennent en compte l'ensemble des particules fines. Celles-ci comprennent toutes les pollutions industrielles, le chauffage, et l'agriculture. Mais c'est en ville que le rôle du diesel est prépondérant, par la concentration des émissions.
3 millions de franciliens subissent des conséquences sur leur santé et leur espérance de vie à 30 ans. Les seuils ne devraient pas pouvoir être dépassés plus de 35 jours par an. Elles les dépassent plus de 200 jours.
Parmi les 12 millions de citadins menacés par le diesel, nous pouvons éviter 2 900 morts prématurées / an en modifiant nos comportements, et grâce à des politiques publiques volontaristes.
Des politiques volontaristes et non punitives.
Il serait injuste de punir des consommateurs dont on a fait tout ce qu'on pouvait pour leur vendre le diesel, en tournant notre industrie automobile vers le tout-diesel. La fiscalité promue par les transporteurs routiers, le secteur industriel automobile français - Peugeot a été un des précurseur de la technologie, avec la 403 - et les pétroliers qui voyaient là l'occasion de vendre un "sous-produit" du pétrole (réputé non-cancérigène jusqu'en 2012), et surtout un carburant plus abondant par rapport à l'essence, à une époque ou le diesel représentait moins de 10% du marché.
La fiscalité sur les carburants, c'est que l'essence est taxée à 61 %, alors que le diesel - qui coûte plus cher - coûte moins cher à la pompe parce qu'il n'est taxé qu'à 50 %.
Pourquoi cette disparité ?
Aujourd'hui, la part du diesel en France est de 72,9 %.
Et nous nous trouvons dans la situation opposée aujourd'hui : nous sommes exportateurs d'essence. Un essence que nous revendions aux américains.
Et, du fait que le diesel émet moins de CO2 que l'essence, il participe à réduire la taxe carbone des pays. C'est la raison pour laquelle la Chine augmente son parc diesel. Moins de CO2 = moins de taxe carbone. Mais nuit gravement à la santé des habitants.
Santé publique et économies pour les usagers.
Nous avons besoin de nous orienter vers des modes de transports plus sobres, plus propres, moins onéreux, et moins polluants. Sans parler du coût de la santé publique.
La loi proposait de réformer le système de bonus-malus actuel qui favorise l'achat de voitures diesel au détriment de l'essence, en favorisant l'acquisition de véhicules propres, en produisant des autos moins polluantes, et en donnant aux constructeurs le temps de s'adapter aux nouvelles lois du marché mondial.
Le temps d'adapter nos usages : co-voiturage, intermodalité, transports publics, auto-partage, télétravail, et tous ces nouveaux usages qui vont permettre aux usagers de ménager leur bourse et leur santé. Et plus de cinq ans pour le mettre en place. Au boulot, certes ! Mais ça laisse 5 ans quand même.
Que vaut la santé publique, la santé et la vie des gens, quand on peut préserver les marchés, même momentanément, du numéro 1 mondial du diesel, et aussi préserver la paix avec des transporteurs routiers pour qui on supprime l'écotaxe dès la menace d'une manifestation, et les profits des pétroliers, pour des parlementaires lobbytomisés des orteils jusqu'au plafond, si possible doré ?
De la droite, on s'attendait au vote contre. Au moins, à droite, il y a eu Chantal Jouanno et Michel Canevet pour défendre la loi.
Le parti socialisme s'est abstenu comme un seul bloc, un roc, un mur. Unité : 111 abstentions, 1 vote contre. Main dans la main avec le gouvernement.
Le groupe communiste a voté pour, tous les sénateurs. Pourtant, ils connaissent les problèmes d'emplois dans l'industrie automobile et pétrolière. Et pour arriver à une mutation de l'industrie du diesel sans douleur, ils ont demandé 2 ans de plus, jusqu'en 2020, en accord avec les écologistes.
Les radicaux, 12 abstentions, 1 contre. Il faut bien se maintenir en place.
La loi a été rejetée.
Les gens vont rester avec la pollution. Parce qu'il ne faut rien faire. Nous sommes toujours en 1983, et la croissance va revenir.
Et tout ça au moment où Hollande découvre les vertus de l'écologie ("[il] n'y aurait pas cru il y a encore 2 ou 3 ans", dixit lui-même - nous, on a cessé d'y croire, à sa conversion). Mince ! Et au moment où le ministre Macron va enfouir les déchets nucléaires à Bure, pour faire revenir la croissance. Déchets nucléaires = croissance !
Il est parti le socialisme. Loin, loin... Bon voyage : 2ème étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin.

La Haute-Normandie classée région la plus pollueuse de France par l’Insee en juin 2011

Dans son Cahier d'Aval n°91 de juin 2011, l'Insee publie une étude révélatrice sur les indicateurs du développement durable en Haute-Normandie. Notre région y apparaît comme la région la plus pollueuse de France, du point de vue de l'impact sur le climat, de la consommation énergétique, des risques industriels et de la production de déchets. La biodiversité y apparaît peu respectée. Parallèlement, les indicateurs sociaux apparaissent préoccupants en ce qui concerne l’espérance de vie et la mortalité prématurée. Région jeune et fortement industrialisée, elle apparaît enfin comme une région où les jeunes sont plus souvent touchés par la précarité, moins diplômés, avec une insertion plus difficile. Il est cependant noté que, face à cette situation, l’effort régional en faveur de la formation continue est le plus élevé parmi les régions métropolitaines.
Cette étude est le fruit de 12 années d'observation menée par l'Arehn (Agence régionale de l'environnement de Haute-Normandie), qui a mis en place un observatoire regroupant une batterie d'indicateurs régionaux sur le développement durable. Un important travail a été réalisé au niveau national entre l'Insee et le SOeS (service statistique du ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement) pour la mise à disposition d'indicateurs du développement durable. Le choix des indicateurs s'appuie sur la stratégie nationale du développement durable (SNDD) d'août 2010 qui définit 9 défis du développement durable.
La stratégie nationale de développement durable a été adoptée par le Gouvernement pour la période 2010-2013 dans le cadre de la loi de programmation du Grenelle de l’Environnement. Des indicateurs ont été définis et répartis dans 9e défis sur les thèmes environnementaux, économiques et sociaux propres au développement durable. Cette classification en 9 défis a été utilisée dans cette publication pour comparer la Haute-Normandie avec les autres régions françaises.
L'objectif de cette étude en partenariat entre l'Arehn et l'Insee de Haute-Normandie est de sensibiliser et de mobiliser les décideurs régionaux, en réponse à la nécessité de mieux positionner les enjeux du développement durable en Haute-Normandie.
Voici les conclusions de l'étude détaillée menée par l'Insee :
"Le poids important de l’industrie dans l’économie de la Haute-Normandie pénalise la région en matière de développement durable : impact sur le climat, consommation énergétique, risques industriels, production de déchets. La Haute-Normandie est ainsi la 1ere région qui émet le plus de gaz à effet de serre par habitant et la 2e par rapport à son PIB : presque deux fois plus que la moyenne de la métropole.
La région est également une grosse productrice de déchets par habitant. Les entreprises haut-normandes produisent le plus de déchets dangereux par habitant : 3 fois plus que la moyenne de la Métropole en 2008.
Elle est aussi la 2e région avec la plus forte densité de sites Seveso : ceux-ci se concentrent dans les zones industrielles de la vallée de Seine. Il faut cependant noter la part plus importante de l’investissement industriel haut-normand consacré à la protection de l’environnement : 8 %, soit la 4e région de métropole. Le secteur des éco-entreprises est dynamique, la Haute-Normandie compte la plus forte part d’emplois dans ce domaine.
Les caractéristiques de l’agriculture, à la fois plus intensive et, toutes proportions gardées, plus présente sur le territoire haut-normand que dans d’autres régions, pèsent également fortement, en particulier sur la biodiversité.
L’agriculture biologique est peu développée : 0,5 % de la surface agricole en 2008 contre 2,1 % en Métropole. D’une façon générale, le territoire haut-normand se caractérise par une faible part de sa surface couverte par des sols naturels : 23 % contre 39 % du territoire métropolitain en 2008. Cela s’explique par la géographie de la région : il y a moins de zones non habitables ou non cultivables que dans d’autres régions. Les zones artificialisées couvrent 12 % du territoire. La Haute-Normandie est une région où l’urbanisation et la périurbanisation sont plus fortes qu’ailleurs.
Les indicateurs sociaux sont très contrastés : préoccupants en ce qui concerne les écarts de salaires entre hommes et femmes, l’espérance de vie, la mortalité prématurée, la formation et l’insertion des jeunes et la densité de médecins, mais bons en matière de logement social. La Haute-Normandie est une région où les jeunes sont nombreux, mais aussi plus souvent touchés par la précarité. Ils sont moins diplômés et leur insertion est plus difficile. Face à cette situation, l’effort régional en faveur de la formation continue est le plus élevé parmi les régions métropolitaines."
Jeudi 16 juin 2011 (à partir de 14h), l'Arehn, l’Agence régionale de l'environnement de Haute-Normandie, organise un colloque à l'Hôtel de Région de Rouen sur ces indicateurs du développement durable en Haute-Normandie. Ce sera l'occasion d'apporter aux collectivités haut-normandes un outil de connaissance et d’aide à la décision dans le domaine du développement durable. Cette demi-journée sera l’occasion, pour les élus, les agents de collectivités, les responsables d’association, les institutionnels, les chefs d’entreprise, les citoyens, de débattre et d’échanger sur cette thématique. Rebecca Armstrong, responsable du service des politiques durables à la Communauté d’agglomération Seine-Eure, y apportera son témoignage.

Une enquête Air Normand : Mesures de composés organiques volatiles autour du site Geocycle de St Etienne du Vauvray

Une enquête Air Normand : Mesures de composés organiques volatiles autour du site Geocycle de St Etienne du Vauvray
Des concentrations de toluène et de xylènes sont du même ordre de grandeur que celles mesurées à proximité d’axes routiers à forte circulation, en particulier dans le secteur des Longschamps.
A la demande de la Communauté de Communes Seine Eure et la DRIRE de Haute Normandie, AIR NORMAND a réalisé des mesures indépendantes de composés organiques volatils (COV) autour du site de traitement de déchets industriels GEOCYCLE (groupe HOLCIM) de Saint Etienne du Vauvray dans le département de l’Eure. Cette demande fait suite à la diffusion par le laboratoire mandaté par GEOCYCLE pour réaliser des mesures de COV dans l’environnement de son site, de premiers résultats qui sont apparus élevés, notamment en benzène, au regard des teneurs habituellement mesurées dans l’air ambiant.
AIR NORMAND a répondu favorablement à cette demande qui s’inscrit dans le cadre de son Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air (PSQA) qui vise à évaluer la qualité de l’air sur l’ensemble de la Haute Normandie et mettre en place une surveillance permanente sur les secteurs présentant les plus fortes concentrations. Les résultats obtenus sur les 15 sites investigués lors des 3 campagnes réalisées en mai, août et décembre 2006 permettent de tirer les conclusions suivantes :
  • Globalement, sur la majorité des sites les concentrations mesurées pour l’ensemble des COV étudiés sont faibles.
  • Concernant le benzène, seul COV à être réglementé dans l’air ambiant, les concentrations mesurées sont homogènes sur l’ensemble des sites et il est fort probable, au vu des résultats de la campagne de décembre 2006, que l’objectif de qualité de 2 μg/m3 en moyenne annuelle soit respecté. Ces conditions ne justifient donc pas pour le PSQA d’AIR NORMAND, d’installer une surveillance par mesures sur le secteur. L’usine GEOCYCLE ne semble donc pas avoir d’impact significatif en ce qui concerne ce polluant dans l’état de fonctionnement actuel de ses installations de traitement des COV.
  • Par contre, pour le toluène et dans une moindre mesure les xylènes, composés qui ne sont pas réglementés dans l’air ambiant, on observe des concentrations plus élevées à proximité de l’usine en particulier dans le secteur des Longschamps. Ces concentrations sont du même ordre de grandeur que celles mesurées à proximité d’axes routiers à forte circulation.

Pollution de l’air, réagissons !

Alexis Fraisse : Pollution de l’air, réagissons !
Air Normand nous alertait pour la journée du 3 mars 2011 sur un pic de pollution par les particules en suspension. Ces niveaux de pollution se rencontraient plutôt en été auparavant. Mais l’augmentation de l’usage de véhicules diesel rend ces alertes de plus en plus fréquentes. Quand ferons-nous enfin les efforts nécessaires pour améliorer la qualité de notre air ?
Attention cependant aux fausses bonnes idées :
  • rouler en voiture à essence (d’autres polluants tout aussi dangereux seront émis),
  • rouler en voiture électrique (les particules radioactives de nos centrales nucléaires sont nocives aussi, et pour longtemps),
  • ne plus utiliser son vélo ou ses chaussures pour ne pas respirer l’air pollué (c’est reculer pour mieux sauter).
Les vraies bonnes idées :
  • éviter les trajets inutiles (l’énergie la plus propre est celle qu’on ne consomme pas),
  • privilégier les transports en commun (la consommation par passager est moindre qu’en voiture),
  • privilégier la marche à pied et le vélo (en plus, c’est bon pour la santé, et le vélo électrique peut être une bonne alternative pour ceux qui veulent limiter l’effort physique).
En s’y mettant tous, on arrivera enfin à respirer de l’air pur.
Alexis FRAISSE
Europe Ecologie les Verts

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