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Une enquête Air Normand : Mesures de composés organiques volatiles autour du site Geocycle de St Etienne du Vauvray

Une enquête Air Normand : Mesures de composés organiques volatiles autour du site Geocycle de St Etienne du Vauvray
Des concentrations de toluène et de xylènes sont du même ordre de grandeur que celles mesurées à proximité d’axes routiers à forte circulation, en particulier dans le secteur des Longschamps.
A la demande de la Communauté de Communes Seine Eure et la DRIRE de Haute Normandie, AIR NORMAND a réalisé des mesures indépendantes de composés organiques volatils (COV) autour du site de traitement de déchets industriels GEOCYCLE (groupe HOLCIM) de Saint Etienne du Vauvray dans le département de l’Eure. Cette demande fait suite à la diffusion par le laboratoire mandaté par GEOCYCLE pour réaliser des mesures de COV dans l’environnement de son site, de premiers résultats qui sont apparus élevés, notamment en benzène, au regard des teneurs habituellement mesurées dans l’air ambiant.
AIR NORMAND a répondu favorablement à cette demande qui s’inscrit dans le cadre de son Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air (PSQA) qui vise à évaluer la qualité de l’air sur l’ensemble de la Haute Normandie et mettre en place une surveillance permanente sur les secteurs présentant les plus fortes concentrations. Les résultats obtenus sur les 15 sites investigués lors des 3 campagnes réalisées en mai, août et décembre 2006 permettent de tirer les conclusions suivantes :
  • Globalement, sur la majorité des sites les concentrations mesurées pour l’ensemble des COV étudiés sont faibles.
  • Concernant le benzène, seul COV à être réglementé dans l’air ambiant, les concentrations mesurées sont homogènes sur l’ensemble des sites et il est fort probable, au vu des résultats de la campagne de décembre 2006, que l’objectif de qualité de 2 μg/m3 en moyenne annuelle soit respecté. Ces conditions ne justifient donc pas pour le PSQA d’AIR NORMAND, d’installer une surveillance par mesures sur le secteur. L’usine GEOCYCLE ne semble donc pas avoir d’impact significatif en ce qui concerne ce polluant dans l’état de fonctionnement actuel de ses installations de traitement des COV.
  • Par contre, pour le toluène et dans une moindre mesure les xylènes, composés qui ne sont pas réglementés dans l’air ambiant, on observe des concentrations plus élevées à proximité de l’usine en particulier dans le secteur des Longschamps. Ces concentrations sont du même ordre de grandeur que celles mesurées à proximité d’axes routiers à forte circulation.

Holcim-Sovrac se lâche, et les odeurs pestilentielles envahissent de nouveau Saint-Pierre

Usine Holcim de Canon City
Les habitants de Saint-Pierre du Vauvray l'auront senti : un vent pestilentiel s'est installé dans notre commune. Il s'agit de l'entreprise Holcim, qui n'avait plus fait beaucoup parler de lui depuis les travaux entrepris en 2005 ans pour empêcher ces particules et odeurs nauséabondes de ruiner la tranquillité et la santé des riverains. C'est le grand retour des nuisances industrielles dans notre petit bourg rural.
Cela fait 3 nuits aujourd'hui que l'entreprise HOLCIM (ex SOVRAC) empuantit notre commune. Cela commence le soir, vers 23 heures, persiste la nuit durant, et loin de s'estomper au matin, cette odeur insupportable continue de nous empoisonner la vie, en extérieur, comme à l'intérieur des maisons, où elle semble s'accrocher durablement à chaque vêtement, rideau ou meuble.
Avec Jérôme Bourlet, élu de la commune, Conseiller Régional, et Président du SCoT, nous nous sommes rendus le vendredi 23 avril de bon matin dans les locaux de l'entreprise afin d'obtenir des explications.
En l'absence des dirigeants, nous avons été reçus par les secrétaires et un technicien.
C'est donc lui qui nous a expliqué la raison de ces nuisances : des usines du groupe étant momentanément fermées, l'usine de Saint-Pierre du Vauvray a accepté de traiter une citerne qui devait être traitée ailleurs. De l'eau nous explique le technicien. Ils ont procédé au dépotage et au stockage de cette "eau", et le personnel constatant l'odeur, la décision a été prise de remettre le liquide nauséabond dans la citerne et de la renvoyer.
Mais voilà, la citerne de l'usine (et non du camion), équipée d'un capteur de COV, en avait conservé la puanteur. Et les conditions climatiques ont du jouer, selon le technicien, entraînant le dépôt des particules odorantes sur les habitations Saint-Pierroises.
Mais voilà encore, le soir même : patatras ! A 23 h, la puanteur envahit de nouveau nos rues et nos jardins. Pas de taux d'humidité particulièrement préoccupant, il faisait plutôt bon, l'air était sec, le vent était faible, mais les odeurs reviennent. Comme les autres soirs.
Cela pue donc du soir au matin, puis cela s'estompe dans le courant de la matinée. Dès que l'odeur a disparu, il nous faut à notre tour aérer nos maisons qu'imprègne le tenace remugle.
Nous avons entendu les explications de l'employé d'Holcim. Mais j'avoue ne toujours pas comprendre pourquoi, si la citerne de l'usine est bien équipée d'un capteur de COV et si l'incinération fonctionne en continu - comme le demande l'arrêté préfectoral -, les odeurs persistent à se déclarer dans la soirée et la nuit durant.
Constatant également le stockage à l'air libre de "bigs bags", on peut aussi se demander si ceux-ci ne participent pas aux émanations ?
Nous avons contacté la DREAL (ex DRIRE et Diren) pour les alerter de cette situation préoccupante. Une main courante a été déposée en mairie de Saint-Pierre du Vauvray, et et nous avons appris que d'autres habitants de la commune ont également contacté la DREAL et la mairie par téléphone pour les avertir de la pollution...

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