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Etude urbaine du centre-bourg de Saint-Pierre du Vauvray, l’ébauche du PLU…

L'étude urbaine du centre-bourg de Saint-Pierre du Vauvray a été présentée au public le 7 février.
L'étude urbaine du centre-bourg de Saint-Pierre du Vauvray a été présentée au public le 7 février. Tout la population était invitée à y assister. Et le public a été nombreux à répondre à cette invitation. De cela, tous pouvions nous en réjouir.
Cependant, là où les habitants espéraient un débat public, il s'est agit plutôt d'une présentation, suivie de questions/réponses.
Cette étude intéresse au plus haut point les habitants. Ils l'ont prouvé en se déplaçant nombreux. Ce n'est guère étonnant, pas un projet n'a vu le jour en cinq ans, et là, ils tombent en pluie : un plan de circulation, des projets immobiliers, des projets d'équipements, une école, un projet de village d'artisans, des projets sportifs et touristiques, une base nautique, un stade rénové, la gare réaménagée, comme la rue de la gare, des transports doux, chemins piétons, pistes cyclables, et les friches Labelle quui disparaissent enfin du paysage.
Ce n'est plus une pluie, c'est la drache.
Ces projets, on les vu sur le rétro-projecteur, et c'est vrai que les slides étaient très jolis. Ils défilaient l'un après l'autre, sans qu'il nous ait été possible de poser des questions sur chaque plan. Je ne les ai vus ni sur le site de la CASE, ni sur le site de la mairie. Aussi, je vous propose de les revoir, projet par projet, et de pouvoir agrandir les images pour bien les comprendre, à tête reposée.
Pour ça je vous ai mis un menu, en haut et en bas de page, avec les six zones définies comme étant des espaces mutables, et pour lesquelles des projets ont fait l'objet de plans.
Il vous suffit de cliquer sur une des zones pour en obtenir le détail.
le centre-bourgl'usine Labellela gare et l'accès au centre-bourgl'hôtel de villele stade et les bergesla ferme rue Gourdon et les écoles
Quel est le but de cette étude, tout d'abord, et de cette réunion publique de présentation ? Voyons ce qu'en dit Franck Martin, président délégué aux finances de la CASE :
"La communauté d'agglomération Seine-Eure a financé cette étude pour le compte de la commune de Saint-Pierre du Vauvray." Franck Martin a d'abord félicité le cabinet d'études, Ataub, pour la qualité du travail accompli. "A quoi sert cette étude, et pourquoi la CASE, financeur de cette étude, a décidé qu'elle ait lieu ? On sait bien, nous a dit Franck Martin, que dans ces réunions publiques où l'on présente un projet d'aménagement, c'est une occasion en or, et c'est très bien ainsi, c'est la vie démocratique, pour que chacun amène son petit grain de sel, son petit point de vue. Qui est important. Et en profite pour dire devant tout le monde, et aux élus, en particulier au maire, ce qu'il pense de l'état de la ville.
Le but de cette étude n'est pas là.
Cette étude a pour but d'apporter des propositions, en aucun cas, il ne s'agit d'un plan d'action cadré, ou phasé, ou financé, ça c'est du ressort de la municipalité. C'est d'abord un instrument de réflexion préalable au PLU. Avant de faire un plan local d'urbanisme, il faut des études de ce type, qui sont là pour amener des idées. Beaucoup d'idées ont été amenées, beaucoup de propositions, qui sont, lui semble-t-il, cohérentes. Certain disent qu'il ne faut pas mettre de zone 30 parce qu'il faut que les voitures passent, d'autres veulent des zones 30... L'un des objectifs de cette étude, c'est aussi d'articuler les futurs développements de Saint-Pierre avec des documents d'urbanisme plus larges notamment le Plan Local de l'Habitat [PLH, NdR] qui, lui, porte sur l'ensemble des territoires de la CASE, et il était donc dans les objectifs de cette étude de trouver des endroits où l'on pouvait densifier l'habitat [...]"
Autrement dit, habitant(e) intéressé(e) par l'avenir de ta commune, avec tes idées, tes avis, tes propositions... passe ton chemin. On t'a laissé parler, arrête de dire des bêtises et passe moi le sel... Le travail a été fait par des spécialistes, on s'occupe de tout.
Et si c'est une ébauche de PLU, rien ne dit que quoi que ce soit sera fait. Ce sont des propositions, des orientations dont les équipes municipales à venir pourront s'inspirer. Pas un projet.
La méthodologie.
Le diagnostic a été réalisé en marchant. Franck Martin, président délégué de la CASE, nous a expliqué le pourquoi de cette étude. Si vous voulez savoir comment elle a été faite, je vous invité à lire la méthodologie ici.
Vous trouverez peut-être cela un peu général, mais c'est intéressant, et j'abonde dans le sens de chacun des points cités, en vrac : repenser les déplacements, et notamment les déplacements doux, la circulation, le stationnement, les trottoirs ; re-dynamiser les commerces dans le centre-bourg ; valoriser les paysages, le patrimoine, les espaces de détente et de promenade ; valoriser les services et des équipements collectifs ; développer le bourg à partir de son centre, et le centre c'est aussi et surtout les friches Labelle...
C'est vrai qu'aujourd'hui, c'est une ruine encombrante. Demain, cela pourrait devenir un nouveau lieu de rencontre, de vie, et ce pourrait être l'agrafe entre Saint-Pierre et Saint-Etienne qui lierait les deux communes.
Les Orientations d'aménagement ne sont pas en reste. On y parle de : Conforter et requalifier le centre-bourg autour de son espace marchand ; engager la reconquête urbaine à partir des espaces mutables ; améliorer l'habitat dans le centre-bourg ; faciliter les déplacements sur la commune ; reconquérir les espaces identitaires ou en mutation ; conforter la vocation d'habitat ; valoriser le cadre de vie ; favoriser le développement des modes de déplacements doux ; garder l'environnement et le patrimoine comme axe transversal à chacune des actions ; requalifier l'espace public et le cadre de vie.
Qui est contre ? Personne ? Unanimité donc.
Ca ne vous rappelle rien d'ailleurs ? C'était au coeur du programme de 2008, élaboré notamment par Jérôme, Laetitia, Benoît... Manifestement, celui-ci a été oublié pendant 5 ans. Ou raillé par exemple lorsque Jérôme reparlait du réaménagement des berges de Seine... Et là, cela devient de nouveau possible ?
Voyons maintenant les espaces mutables ou aménageables qui ont été identifiés, et surtout, regardons de près toutes ces propositions. Il y 6 zones identifiées comme étant des espaces mutables : les friches Labelle, le centre-bourg (la grande rue et ses commerces), la gare, le stade, l'Hôtel de ville et l'ancienne ferme rue Gourdon.
Au cours de l'actuel mandat, rien n'a été fait sur ces espaces. Le bilan de ces cinq ans a été fait par la municipalité elle-même, dans ses voeux 2013. Qu'est-ce qui a été fait en cinq ans :
  • La voirie sur l'île du Bac,
  • la réfection du parking face au "bon accueil", avec 3 places de stationnement matérialisées au sol,
  • l'effacement des réseaux rue Gourdon, mais sans le passage de la fibre,
  • des partenariats avec le Moulin d'Andé,
  • et le passage de la voirie des Longchamps dans le domaine public. J'y ajoute le passage en domaine public de l'accès à une maison au Val Liard.
Maigre bilan...
Parmi ces 6 espaces mutables, il faudra bien que les candidats aux élections de 2014 nous disent les projets qu'ils retiendront, ceux qu'ils délaisseront, et qu'ils nous indiquent le phasage. C'est-à-dire qu'une fois déterminé les priorités, dans quel ordre les projets seront mis en oeuvre, et le calendrier de mise en oeuvre.
En 2008, la liste élue avait fait des projets et pris des engagements pour la commune. Quasiment aucun n'a vu le jour, hormis la bourse aux vêtements, et la suppression d'un poste d'adjoint, par démission. Au jeu du "Qui qu'a dit ?", qui a dit "Il y a là une urgence qui doit maintenant se traduire non pas en mots mais en actes" ? Gagné ! c'était le maire actuel, Alain Loëb. Sauf qu'on a été payés en mots, pas en actes.
En 2014, pas la peine donc de venir chanter "demain, on rase gratis", les citoyens seront vigilants à ce que les candidats proposent des projets ambitieux et réalistes, et s'y attellent vraiment, cette fois.
rue-gourdon-thumb
> cliquez sur l'image <
L'école
La proposition d'une école sur les friches Labelle, qui a été proposée, écrite, puis... retirée. Même si l'architecte trouve l'idée bonne. La raison ? il a été demandé au cabinet d'études de réfléchir à une implantation rue Gourdon, une réflexion qui serait déjà sur la table.
Ah bon ? Il y a un projet de nouvelle école sur la table ? Pourtant, assistant fidèlement aux conseils municipaux, je n'ai jamais vu l'ébauche d'un projet sur la table du conseil ! j'entends, quand au conseil d'école il est demandé de faire des travaux, "c'est pour ça qu'il y a un projet de nouvelle école"... Donc il est inutile d'entreprendre des travaux dans "l'ancienne école". Dans l'école, quoi.
Pour la première fois, avec cette étude, je vois l'école figurée sur un plan, dessiné par le cabinet d'architecte, à la demande de la municipalité. Sans aucune concertation avec les conseils d'école, ni avec le conseil municipal, ni avec la population.
Les enfants et les parents (Saint-Pierrois mais aussi hors commune) trouveront-ils leur compte avec une école placée à cet endroit ?
Au niveau circulation, les habitants arrivent aujourd'hui par des chemins différentes, à pied, et aussi en voiture. Avec un parking (plein) derrière la maternelle d'un côté, et de l'autre, les véhicules qui se garent rue Gourdon. L'étude constate qu'aujourd'hui, c'est déjà le foutoir avec une partie seulement des véhicules ? Ne pourrait-on craindre un bazar total à vouloir y faire passer tous les flux, tous les piétons et toutes les autos ?
Avec la loi de refondation de l'école, et la réforme des rythmes scolaires, municipalités, parents et Education Nationale devront mettre en place un projet éducatif territorial. Si nous avons repoussé la réforme en 2014. Mais nous n'avons pas encore défini les besoins des écoles pour s'y adapter. Nous n'avons pas encore les retous d'expérience des communes qui appliqueront cette réforme dès 2013. Est-il raisonnable de poser les plans d'une école avant que ces besoins aient été identifiés et les solutions définies ?
Cliquez sur l'image pour en savoir plus, ou bien cliquez ici.
le centre-bourg
> cliquez sur l'image <
Le centre-bourg
Je vous propose de cliquer sur l'image pour avoir le détail des solutions que l'étude apporte aux diagnostic établi.
D'emblée, quand on voit le powerpoint projeté à l'écran, on est tout de suite conquis par les images fournies. Avec des trottoirs qui vont jusqu'à 3,25 m de chaque côté de la rue, plus des places de stationnement de chaque côté, avec des arbres pour paysager, et des véhicules qui roulent correctement dans les deux sens, on se prend à rêver de ces nouveaux champs Elysées de Saint-Pierre. Cela vaut peut-être le coup de regarder dans le détail pour comprendre comment on arrive à faire tenir tout ce petit monde dans l'espace que l'on connaît.
Un mot sur la zone 30dont Franck Martin a relevé les dissensions entre d'un côté des habitants qui la demandaient lors de cette présentation, ainsi que le cabinet d'études qui conforte cette nécessité, et de l'autre la municipalité, ou du moins la conseillère générale, Leslie Cléret, qui semblait parler pour le maire.
Que nous a dit madame Cléret : "C'est vrai que quand il y a un centre bourg avec ses commerces, on est tenté de dire : il faut mettre une zone 30. Il y a des gens qui pour aller d'un point à l'autre, y compris pour aller à l'école, ou pour aller de la mairie à d'autres rues, sont obligés de passer par ce centre-ville C'est un avis tout à fait personnel. Il y a des endroits où c'est tout à fait possible, dans des villes comme Louviers ou comme Val-de-Reuil, au niveau d'un centre-bourg comme Saint-Pierre, ça me paraît extrêmement compliqué pour les habitants, et également pour les habitants de Saint-Etienne et d'Andé qui viennent faire leurs courses, ce serait peut-être un peu dangereux, encore une fois c'est une hypothèse, qu'on mette une zone 30,et ça effraierait peut-être quelques habitants de communes avoisinantes pour venir dans le centre."
Je tiens à rassurer madame Cléret et la municipalité avec des chiffres qui parlent d'eux-même : A une vitesse limite fixée à 50 km/h, la vitesse moyenne réelle n’est que de 18.9 km/h. Car si la pointe peut être de 50 km/h, on ne passe son temps qu’à ralentir, freiner, tourner, laisser passer. On roule jusqu'à 50 km/h, et c'est là que le risque est présent.
A 30km/h, la vitesse moyenne est de 17.3 km/h ! Cela ne rallonge le temps de trajet au kilomètre que de 18 secondes au kilomètre. 18 secondes au kilomètre seulement, avec un risque de mortalité lors d'accident, et un risque d'accident même, qui s'effondrent.
Heureusement, si l'on peut dire, la situation est de fait bloquée : parce que les stationnements ne laissent pas passer deux véhicules en même temps, la circulation est automatiquement ralentie. Avec une circulation rendue plus fluide, la vitesse moyenne ne risque-t-elle pas d'augmenter ?
Peut-on risquer la sécurité des enfants et des séinors pour seulement 18 secondes au kilomètres ? La réponse est dans la question, dans un village où l'on parcourt en auto rarement plus d'un kilomètre.
Quelques chiffres clés :
  • Les piétons sont la première catégorie d’usagers victimes d’accidents mortels en milieu urbain, avec 32 % des tués.
  • Deux catégories de piétons sont particulièrement vulnérables :
    • les jeunes de moins de 18 ans, très nombreux à être blessés,
    • les personnes âgées de plus de 75 ans, nombreuses à être victimes d’accidents mortels.
  • Le pourcentage de piétons tués de moins de 25 ans est de 17%. Le pourcentage de piétons tués de 65 ans et plus s'élève à 49%.
  • Le pourcentage de piétons blessés de moins de 25 ans est de 38,5%. Le pourcentage de piétons blessés de 65 ans et plus s'élève à 22%.
  • Le taux de mortalité par accident est considérablement plus élevé pour les séniors.
(source : prévention routière, 2011)
Pour aller plus loin, il pourrait même être possible de créer une zone de rencontre sur l'arc que représente le virage de la rue grande au niveau de la Poste et du bar-tabac jusqu'au commerce en face. Et le continuer même rue Gourdon, parce que là, la rue largement empruntée par les enfants n'a qu'un trottoir de près d'un demi-mètre, une rue qu'il faut partager avec les voitures qui sont prioritaires sur la route...
Cela voudrait dire traverser en sécurité pour accéder de la poste à la boulangerie, à la pizzeria, au médecin, de l'école à la boulangerie, sans avoir à faire un détour pour trouver un passage piéton. Une idée en l'air ?..
La voiture est indispensable. Les zones 30 aussi : ville30.org
le centre-bourg
> cliquez sur l'image <
Des beaux projets, d'autres dont il faut revoir la copie, d'autres encore carrément plus douteux...
Des beaux projets, il y en a. Le projet immobilier à la place de l'agence immobilière est un beau projet, par exemple. Et Jérôme l'avait identifié dès 2008 - avant que cela ne devienne une agence immobilière - pour en faire ce que l'on appelle aujourd'hui "papyloft". C'est une place de choix au pied des commerces. Une belle vue, une situation idéale, pour un projet valorisant pour la commune.
L'aménagement des berges et la création d'une aire de pique-nique, de jeux et aussi base nautique est aussi une excellente idée. Qu'il faut compléter par un cheminement le long de la berge pour les promeneurs. Je ne comprends toujours pas pourquoi le projet d'aménagement des berges que portait Jérôme, projet qui avait été primé, a été rejeté par le maire. Il y avait du financement pour cela. Mais je suis heureux de voir qu'il resurgit.
Je note qu'astucieusement, le silo qui s'y trouve a été "effacé". Peut-être est-il encore tôt pour cela, car il fonctionne encore pour l'instant...
Il y a des projets indispensables, mais dont je pense qu'il faut les remanier. Je pense par exemple au cas du cheminement le long de la gare et sur la D110. Oui, les trottoirs sont dans un état lamentable. Comme les aires de stationnement qui feraient pitié dans les coins les plus reculés d'une zone industrielle. C'est l'image que donne notre commune aux automobilistes qui empruntent la départementale. Quelqu'un pense que cela donne envie de s'arrêter, ou de rentrer dans le centre-bourg ? Seulement voilà, le projet de stationnement dans cette rue, si c'est joli, ne tient pas compte de la clientèle du restaurant "la Teurgoule", dont l'activité risquerait d'être condamnée. Un beau projet, mais à adapter aux besoins de l'activité actuelle. Faute de quoi l'activité économique en pâtira, et on risquerait de créer du chômage ?
Des projets plus douteux, il y en a. J'ai parlé de l'école déjà, mais il y a un autre projet que je ne trouve incompréhensible : Sur la photo ci-contre, on voit un projet de "papyloft" situé derrière la mairie. On déménagerait les services municipaux ailleurs - au soleil - pour construire des logements à l'ombre d'une falaise surplombée de grands arbres. Pour faire passer la pilule, on a mis une herbe plus verte qu'ailleurs, on voit le terrain formidablement éclairé, avec un gazon qu'on croirait provenir d'un golf en floride. Il n'en est rien. Ce terrain ne voit pas le soleil à l'ouest ou au sud, et est un des plus froids et les plus ombragés de la commune. Et c'est cet endroit qu'on choisirait pour parquer nos ainés ?!.
On pourrait reparler de la remise aux normes de la salle des fêtes, un projet de 400.000 euros, dont le financement par le Conseil Général pourrait aujourd'hui être en cause du fait qu'il n'atteindrait pas la somme plancher de 460.000 euros d'investissement. On en a parlé là, lorsque cela a été discuté au conseil municipal, et vous le trouverez toujours dans le projet de rénovation de l'Hôtel de ville.
Et 400.000 euros plus tard, est-ce que cela répondra bien aux vrais besoins d'une salle des fêtes ? Après des travaux d'isolation thermique, il restera toujours 7.500 € d'investissement dans des appareils de chauffage. Bien isolé, alors ? Ou bien la structure est-elle déjà caduque ? Avec une forme en trapèze, une situation au pied des immeubles, un éloignement des autres structures, répond-il à nos besoins en matière de salle des fêtes ? Quand on sait que les cours de musique de l'IMA sont donnés dans la petite salle à côté des toilettes de la mairie, ou dans l'école maternelle, est-il cohérent de rénover cette salle, au prix du neuf ?
Je vous laisse vous balader entre ces projets. Vous y trouverez toutes les images de cette étude, que vous pourrez agrandir en cliquant dessus.
Pour vous balader entre les projets, il vous suffit de cliquer sur la vignette correspondante en bas de page. N'hésitez pas à apporter votre grain de sel, et tant pis si vous renversez vous aussi la salière...
Les réactions du public :
Selon la presse, en l'occurrence "La Dépêche" qui était présente, "ces grands projets n'ont pas convaincu la majorité et le public a fait part de ses impresssions".
Comment de tels projets ont-ils su ne pas convaincre ?
C'est compréhensible : Ce qu'on lit en creux dans cette étude, c'est que si l'on a identifié beaucoup de projets, la plupart étaient identifiés déjà, avant 2008. Et aucun n'a été réalisé, voire même seulement entamé, durant ces 5 dernières années.
Jérôme, Laetitia, Benoît et Pierre avaient largement fait part de ces sujets :
  • Un "papyloft", non pas derrière la mairie, mais à la place de l'agence immobilière, au coeur de la zone commerciale ;
  • la réflexion sur les friches Labelle ;
  • la re-dynamisation des commerces ;
  • la nécessité de repenser la circulation ;
  • la remise aux normes des trottoirs ;
  • les modes de transport doux ;
  • l'accès aux commerces et aux écoles ;
  • la sécurité des transports pour les plus fragiles - les enfants et les personnes âgées - ;
  • le développement des offres culturelles et sportives ;
  • le tourisme et la promenade par la revalorisation des berges ;
  • la création d'une aire de sport, de jeux et de pique-nique derrière le terrain de foot ;
  • des cheminements doux permettant de re-découvrir les paysages et d'accéder des berges aux commerces ;
  • le développement du périscolaire qui va faire cruellement défaut avec cette petite révolution des rythmes scolaires qui nous attend
  • et ça c'est entre autres, j'aimerais évoquer le partage des compétences, la démocratie participative, l'information régulière des habitants sur les actions de la municipalité (c'est peut-être normal, ça ?!), les commissions ouvertes aux habitants, la commission "finances" ouverte, l'éco-tourisme, les spectacles vivants, qui ont disparu avec l'éviction de Benoît, les transports collectifs, cyclables, pédibus, j'en passe, n'en jetez plus...
La gare n'avait pas été identifiée. Mais ça, c'était avant la mise en place du cadencement fin 2008, la fermeture de la ligne Saint-Pierre - Paris, et la fermeture de la gare.
Il y a de quoi calmer les ardeurs. Le diagnostic reste donc le même au bout d'un mandat presque complet.
Si l'on ajoute que ces projets ne sont pas un plan d'action cadré, ou phasé, ou financé, selon les propres termes du président délégué de la CASE ; que les propositions et objections faites par les quelques personnes n'ont pas forcément été retenues ou prises en compte ; que cette étude n'a vocation qu'à être un instrument pour préparer le PLU - qui est désormais passé dans le champ de compétences de l'agglo - en accord avec le PLH de l'agglomération ; que de débat public, il n'est que l'occasion en or pour nous tous d'apporter notre petit grain de sel, notre petit point de vue, ça peut amener un peu de doute et d'amertume sur les changements qu'attendent les habitants.
Cette étude relance la volonté des habitants de faire bouger leur commune. Ne ratons pas cette occasion de débattre et de choisir une vision partagée de l'avenir de notre commune. Et qu'on commence enfin à la mettre en place. Mais pas n'importe comment, on n'a pas le droit au ratage.
A Saint-Pierre, nous avons peut-être des tout petits points de vue. Eh, nous avons aussi de magnifiques panoramas. Quand à notre petit grain de sel que nous pouvons apporter à postériori, j'ai envie de dire aux habitant(e)s : sortez les salières !
Ah, oui, dernière petite chose : Le contrat d'agglomération 2011-1013, c'est 72 millions d'euros pour toute l'agglo. Soit environ 1.200 euros par habitant.
Le contrat d'agglomération 2011-2013 pour Saint-Pierre du Vauvray, c'est 120.000 euros pour la commune. Soit 50 euros par habitant. 24 fois moins.
C'est sûr qu'on n'embête pas la communauté d'agglomération. On peut continuer comme ça, et continuer à regarder notre commune se détériorer. Ou alors prendre aussi notre part. Il sera temps. Tout ploucs que nous sommes, nous participons à la vie et au développement de l'agglomération.
Pour remplir ces objectifs, tant que faire se peut, voici les 6 zones qui ont été identifiées. Cliquez sur une image pour en savoir plus :
le centre-bourgl'usine Labellela gare et l'accès au centre-bourgl'hôtel de villele stade et les bergesla ferme rue Gourdon et les écoles
Pour voir les propositions d'aménagement de chacune de ces zones, il vous suffit de cliquer sur une des images. Pour zoomer sur une image, cliquez simplement dessus. N'hésitez pas à apporter votre grain de sel...

L’entreprise PALLIO rachetée par 2 distributeurs français

L'entreprise PALLIO rachetée par 2 distributeurs français
L'entreprise a été rachetée par deux distributeurs français. Avec 24 magasins, l'enseigne Pallio pourra proposer de nouvelles marques, et l'entreprise espère pouvoir ouvrir au moins deux boutiques par an, et pour commencer, à Rouen, où Pallio n'exiete plus. A noter que certaines de ces boutiques changeront d'enseigne pour s'appeler "Shoe Mark".
Ce rachat passe par de nouvelles pertes d'emplois : l'entreprise qui comptait encore 105 salariés avant rachat, n'en compte plus que 87. Sur le site de Saint-Pierre du Vauvray, il restera 10 employés sur les 18 qui y travaillaient encore.
Nous souhaitons bonne chance et longue vie à Pallio.

Les grévistes de l’entrepôt Pallio de Saint-Pierre du Vauvray s’expliquent…

Salvador, Didier, Cypriaque, Rosa-Marie et Mauricette expliquent leurs revendications

C'est par une matinée d'été bien grise que nous avons rencontré les cinq grèvistes de l’entrepôt «Pallio» à Saint-Pierre du Vauvray. Le désespoir causé par les licenciements économiques était palpable.

Salvador Da Silva, Didier Moulin, Cyriaque Prevost, Rosa-Marie Buarte et Mauricette Bucket ont passé toute leur vie dans l'entrepôt de l'usine Labelle, maintenant Pallio.

Pour toutes ces personnes, la nouvelle est tombée comme un coup de massue le 17 juin 2009 : licenciement économique !

« Nous ne comprenons pas », nous dit Rosa-Marie, « il y a 6 mois, on nous a demandé de faire des heures supplémentaires, le soir et le samedi. Et là on nous licencie, alors qu'il y a 6 mois de travail dans cet entrepôt ! »

Effectivement, il reste 80.000 paires de chaussures dans l'entrepôt de Saint-Pierre du Vauvray. Qu'il faudra trier, ranger, emballer et qu'il faudra préparer pour les commandes.

« Ce que nous voulons c'est finir notre travail correctement ! », nous assure Mauricette.

C'est le sentiment que l'on a quand on les rencontre. Tous les cinq sont d'une grande gentillesse. Il ne manifestent aucune colère, qui serait pourtant compréhensible. Pour défendre leur travail, ils se sont mis en grève. Pour qu'on les laisse finir leur mission. Mais Ils se sentent trahis et incompris. Tous ont passé leur vie dans cette entreprise, et ils connaissent les difficultés du secteur d'activité. Chacun et chacune sait que le licenciement est inéluctable. Mais ils ne comprennent pas pourquoi ce stock énorme de chaussures serait envoyé pour être traité ailleurs, alors qu'ils ne demandent qu'à le faire.

C'est une question de conscience professionnelle et d'honneur. Il veulent tous quitter l'entreprise lorsque cette ultime mission sera finie. Tout sera rangé, proprement, dans l'entrepôt comme dans leur vie. En leur volant ce dernier travail, c'est leur vie qu'on leur vole. [...]

L’entrepôt Pallio en grève (ex-Labelle), 13 personnes licenciées à Saint-Pierre du Vauvray

pallio

Treize salariés sont licenciés sur le site de l'ancienne entreprise Labelle, dont tous ceux travaillant à l'entrepôt.

«Ça fait quarante-trois ans que je passe ce portail, montre Salvador Dasilva. A nous cinq, nous avons plus de deux cents ans d’ancienneté. »

Malheureusement, toutes ces années passées chez le fabricant de chaussures Labelle, puis chez Pallio, le repreneur, n’empêchent pas le licenciement des cinq personnes travaillant à l’entrepôt de Saint-Pierre- du-Vauvray. Huit personnes des services administratifs perdent également leur emploi.

La nouvelle n’a évidemment pas été bien accueillie et les cinq salariés de l’entrepôt sont en grève depuis jeudi dernier. Pas question pour eux de cautionner une décision qu’ils ne comprennent pas. « On a demandé à faire quatre mois de plus. Les magasins vont recevoir fin août la collection hiver. On voulait que le travail soit fait correctement, mais la direction nous a refusé ces quatre mois supplémentaires », regrette Rosa Duarte, qui compte trente-trois ans d’ancienneté.

L’annonce de leur licenciement leur a été faite le 17 juin, en comité d’entreprise et confirmée le 24 juin. La procédure de licenciement est lancée et les lettres devraient arriver dans leur boîte aux lettres demain ou après demain. [...]

sources : B.R., www.paris-normandie.fr, photo : D.R.

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