Accueil > commune > Etude urbaine du centre-bourg de Saint-Pierre du Vauvray, l’ébauche du PLU…

Etude urbaine du centre-bourg de Saint-Pierre du Vauvray, l’ébauche du PLU…

1
2
3
4
5
6
7
8
Partager :

le centre-bourgl'usine Labellela gare et l'accès au centre-bourgl'hôtel de villele stade et les bergesla ferme rue Gourdon et les écoles
Pour voir les propositions d’aménagement de chacune de ces zones, il vous suffit de cliquer sur une des images. Pour zoomer sur une image, cliquez simplement dessus. Et n’hésitez pas à apporter votre grain de sel…
Les friches Labelle, un territoire à reconquérir…
Les friches Labelle, ou l’usine Labelle pour la plupart des gens, c’est aujourd’hui une usine en ruines, posée en plein centre-bourg, un paysage fantôme visible de tous, et qui se détériore inéluctablement. Ce n’est pas agréable à l’oeil, nuisible pour le tourisme, et c’est tout le centre-bourg qui est amputé de ce territoire.
Mais cette usine Labelle, c’est LE territoire à reconquérir. 2,53 hectares de terrain en plein centre, une agrafe avec Saint-Etienne aussi, et une opportunité, tant économique, qu’en équipement collectif. Touristique aussi, en rendant le paysage de la commune plus agréable, en offrant de nouveaux lieux de passage et de promenade, et, plutôt que d’enfermer la commune dans des murs, en rouvrant les espaces.
L’étude urbaine note que la population a déjà intégré que le développement de la commune passait par ces friches, plutôt que d’aller bétonner des espaces naturels à l’ouest et à l’écart du centre.
Qu’est-ce que nous propose le cabinet d’études pour l’aménagement de ces friches ? Pas grand chose, et c’est volontaire. En effet, un contrat d’agglomération lie la CASE et la commune pour une étude spécifique (vous le trouverez plus bas).
Un projet à minima donc – pour l’instant – mais un projet politique tout de même. Il est simple : une zone violette, qui correspond à un projet de village d’artisans, et une zone en bleu qui sera dévolue à l’habitat.
Les 3 projections qu’a réalisées le cabinet d’études correspondent à un découpage de la friche en ces deux zones, dans un sens, puis dans l’autre. Et à ouvrir plus ou moins les accès de la zone vers la commune… En images.
friches-labelle-thumb

labelle-senario3labelle-senario3labelle-senario3
> cliquez sur les images pour les agrandir. Cliquez ensuite sur la droite de l’image pour voir la suivante, ou sur la gauche pour voir la précédente. <
vu comme ça, ça paie pas de mine.

C’est vrai que vu comme ça, ça paie pas de mine. Je remplis en violet ici, en bleu là, j’inverse et tout le monde est content, vous avez le choix entre 3 projets, même si c’est un peu 3 fois le même.
Un peu comme si on me demandait ce que je veux manger : vous prendrez quoi ? Des petits pois “pète-grain”, des petits pois “d’os sciés”, ou des petit pois “bon duel” ? Je peux avoir des frites avec ? Non. Mais mais je peux vous mettre des petits pois sans marque si vous voulez…
Pourquoi je vous dis ça ? Je vous explique juste après.
chemin-oublie-thumb

> cliquez pour zoomer <
Mais avant, je dois dire que tout n’est pas négatif dans ces projections. La réflexion s’est concentrée sur les connexions, les accès, et les interactions avec le reste de la commune.
Sans hésiter, je prends le scénario 2 pour les connexions.
Ce scénario propose une connexion vers la zone d’activités du Séquillon à Saint-Etienne. Autrement dit un accès direct vers la départementale qui mène à Val-de-Reuil, Pont-de-l’Arche, tout ça. A condition de supprimer le sens unique, au moins pour les riverains, au niveau du pont submersible.
Il propose une connexion dans l’autre sens vers le pont ferroviaire, donc Andé, la rive droite par le prolongement de la rue Fossé Cavé. Il propose un accès vers Saint-Etienne et le Vaudreuil par l’accès à la Grande Rue, et bien entendu, il permet d’aller vers la rue de Paris et l’A13, ainsi que vers le centre du village.
Non solum sed etiam, un accès s’ouvre directement sur la superette, ce qui est un confort non négligeable pour les futurs habitants. C’est en face. J’imagine la banane du directeur de celle-ci lorsque le projet verra le jour.
Voilà, ce sont les chemins repérés. C’est tout ? Et non. Comme si ce n’était pas assez, il y a un chemin qui a été oublié. Il est facile de l’oublier, car aujourd’hui il est fermé par une barrière. Et pourtant il a eu de l’importance, car il donnait accès directement à l’usine Labelle, en passant le long de la voie. Merci Google de nous montrer encore ce chemin, que vous pouvez voir en pointillés rouge, si vous cliquez sur l’image juste à côté. aujourd’hui, il est interdit d’y accéder sous peine d’une amende de 3750 euros et de 6 mois de prison. Rien que ça !
Un chemin pour quoi faire ? Et bien pour les piétons et les cyclistes qui pourraient aller prendre un pot chez Martine, au “Bon Accueil”, aller se promener sur les berges, ou sur le terrain de sport, ou bien aller à pied faire ses courses dans le centre, direction la pharmacie, la charcuterie,…
Alors oublié, pas entretenu, mais toujours là, prêt à reprendre du service, à condition de nettoyer, d’aménager un peu, grillager et de planter des grimpants pour cacher les voies de chemin de fer… Rien d’insurmontable, donc.
2,53 hectares en plein centre-bourg : un territoire vaste, mais pour y faire quoi ?
Je reviens sur ce que je disais plus haut. Je rappelle d’abord que pour les habitants de Saint-Pierre du Vauvray, si la priorité est de se ré-approprier la vie et la ville, pour pouvoir s’y promener, s’y déplacer par tous moyens, et notamment à pied, le développement de la commune passe par la ré-appropriation du centre-bourg et des friches Labelle en particulier.
Pour y faire quoi ? Dans ce vaste espace à 100 mètres seulement de la mairie, la CASE a comme projet de faire un mix habitat/village d’artisans. A l’instar du village d’artisans de Pont-de-l’Arche.
Nombre d’habitants de Saint-Pierre, certes ils ne sont pas forcément élus à la CASE, ni même à la commune, ont de l’ambition pour leur commune. J’entends la volonté de la CASE de créer un village d’artisans. L’effort est louable. Mais l’emploi ne se décrète pas. pour la collectivité profiter de l’opportunité pour réaménager les équipements collectifs, d’améliorer la vie du village, d’en faire un espace de rencontre, et puis aussi de profiter d’un terrain en plein centre, à cent mètres de la mairie, rappelons-le, pour à la fois mutualiser les coûts, fixes et aussi variables, de mutualiser les énergies, les compétences et de jouer sur la complémentarité des services.
J’ai donc posé la question, lorsque le micro a été à ma portée, pour évoquer la pertinence et la possibilité d’accueillir et de rassembler sur ces friches industrielles les équipements collectifs qui nous sont nécessaires. A nous, et aussi à nos voisins stéphanois : les écoles, et aussi la maison des associations, le dojo/salle de gym/danse, que sais-je encore. C’est un projet à construire, avec la population, les associations, les élus aussi.
Pourquoi dis-je l’école là ? Et ce n’est pas pour demain, notre école actuelle aura bien encore l’occasion d’accueillir les enfants, et j’espère que cela se fera dans les meilleures conditions possibles.
Mais il n’a échappé à aucun élu qu’une petite révolution était en train de se faire : la loi sur les rythmes scolaires. Je ne reviens pas sur le constat d’échec de cette semaine de 4 jours, mais force est de constater qu’il va falloir s’adapter à cette loi sur les rythmes scolaires.
Ca va coûter un bras à toutes les communes. Les grosses ont les moyens, et cela ne sera pas du gâteau. Mais pour les petites communes, c’est presque intolérable. C’est un bras et une jambe. Et pourtant il faudra bien le faire.
Alors nous aurons besoin de toutes les synergies, et sacrément besoin de trouver à mutualiser nos coûts.
Et même en mettant bout à bout toutes nos compétences, notre volonté, la synergie des équipes municipales, enseignants et associations, ça risque déjà d’être insuffisant et restera coûteux.
Cette question d’installer l’école et les équipements collectifs au coeur du bourg et de cette espace à réinventer, je l’ai posée. J’étais étonné de la réponse de l’architecte :
Pour lui, c’est une bonne idée. Et cette idée elle a été proposée par des habitants lors du diagnostic en marchant. Qu’elle a même été écrite dans le rapport. Puis retirée.
Balayée par la conjugaison de la volonté politique de la CASE de créer un village d’artisans, et l’affichage de la décision du maire d’aller construire une nouvelle école à l’autre bout du village, non loin de l’école actuelle, mais un peu plus loin encore de Saint-Etienne. Pour une école dite “intercommunale” ?!.
Franck Martin, quand il conclura cette présentation, dira : “certains veulent de l’emploi, donc un village d’artisans, certains ne veulent pas d’emplois, donc voilà. Ils veulent pas de village d’artisans.” Non !.. Ce n’est pas caricatural.
On nous propose à brûle-pourpoint un projet de village d’artisans, et cela ne demande ni réflexion, ni plans concrets. Pas plus que d’étude de besoins, d’étude de marché, de plan de circulation. Et il n’y a pas d’alternative. Là on a du bleu et du violet sur un plan, et une volonté affichée de dire 1 – de l’emploi, 2 – de l’emploi, 3 – de l’emploi.
Nous pouvons le comprendre, comme nous pouvons comprendre que l’implantation d’un village d’artisans permettrait d’obtenir des subventions du départements, de la région, de l’Etat et de l’Europe.
D’un autre côté, on peut aussi comprendre que si l’on densifie l’offre de logements, sans augmenter l’offre de services aux habitants, c’est une baisse des services vers laquelle on va.
On peut admettre que la loi de refondation de l’école va nous amener a adapter nos structures pour répondre aux nouveaux besoins.
On peut se dire que pour attirer de nouveaux habitants, c’est aussi par l’offre de services, d’équipements et la qualité de la vie que ceux-ci seront conquis, plus que par une activité qui risque d’être vécue comme une nuisance pour les habitants qui vivront au pied de cette zone d’activités.
On peut aussi se poser des questions sur les accès et le plan de circulation. J’ai bien vu qu’on a prévu des accès vers la Grande rue, vers la zone d’activités du Séquillon à Saint-Etienne, par la rue Fossé Cavé prolongée (qui d’ailleurs se prolonge sur le plan en passant directement à travers une maison, mais on dira que c’est du détail, et que ce sera corrigé dans l’étude consacrée à ces friches). Mais tous ces accès, y par la rue de Paris, sont-ils bien adaptés au transits des véhicules utilitaires, voire aux camions ?
J’ai lu que les opérations portes ouvertes accompagnées d’opérations de com’ dans les media locaux était une des foces de ce concept novateur : on peut se demander aussi comment on pourra accueillir, dans le respect mutuel des habitants et des visiteurs, les centaines de personnes qui viendront à ces portes ouvertes ?
Ce sont quelques unes des nombreuses questions que se poseront les habitants. Cela nécessite des réponses plus précises et complètes que de dire “ici on met du bleu, ici du violet, ou sinon le violet là et le bleu là, et ceux qui ne sont pas pour le violet à cet endroit sont contre l’emploi !..
On nous dit : ici un village d’artisans ! Mais c’est quoi un village d’artisans ?
village-artisans-le-neubourg-thumbvillage-artisans-le-neubourg-thumb

> cliquez pour zoomer <
La zone d’artisans est une véritable innovation, une idée tellement bonne qu’elle a été récompensée à Paris par le “Trophée Métier et Artisanat”.
Le constat est que près de 40% des entreprises artisanales ou TPE sont installées au domicile de l’artisan. Cela compromet leur développement et leur transmission.
Les pépinières d’entreprises étant souvent peu adaptées, l’idée de la Chambre des métiers de l’Eure a été de proposer aux entrepreneurs des locaux avec une surface et un aménagement adaptés à leurs activités, en mutualisant les coûts et les moyens.
Cela commence par une étude des besoins auprès de entrepreneurs dans un rayon de 15 km autour de la zone d’implantation pressentie par la collectivité, et au cas où le besoin existe, on passe à l’étape de la préparation de la construction sur mesure pour chaque entreprise.
Au lancement du projet, les entreprises entrent dans le cadre des subventions FISAC qui permet de réduire le coût de location (ces subventions concernent les entreprises commerciales, artisanales ou de services à l’exclusion des pharmacies, des professions libérales, et des activités liées au tourisme).
Un dossier financier est établi, et un prix de location au m2 est présenté aux entrepreneurs intéressés. Soit ils signent le protocole de construction, soit ils se désengagent si le prix au m2 estimé est trop cher.
L’autre avantage d’un village d’artisans est de proposer des opérations de communication, au travers des média locaux, pour attirer des centaines de visiteurs lors d’opérations portes-ouvertes, ou opérations commerciales.
Cette initiative est portée par la Chambre de métier et d’artisanat de l’Eure et Eure-expansion.
Intéressons-nous d’abord à leur propre définition :
Lorsqu’une communauté de communes souhaite créer un « Village d’artisans », Eure Expansion et la Chambre de métiers diagnostiquent la viabilité du projet puis ils accompagnent la communauté de communes qui finance* et gère la construction. Les entreprises locataires bénéficient ainsi de locaux adaptés, de frais mutualisés (parking, eau, électricité, entretien, …) et des synergies se créent (portes ouvertes, communication, partage de la clientèle sur des chantiers communs, …).
« Cette démarche va à contre courant des opérations immobilières classiques. En général on construit et après on cherche des locataires. Pour les « Villages d’artisans », nous définissons d’abord les besoins des entreprises et ensuite nous construisons sur mesure », détaille Thierry Guy.
*Les Communautés de communes peuvent accéder à des financements publics (Etat, Région, Département et Europe) pour la construction des « Villages d’artisans ».
(source Eure-Expansion)

Un village d’artisans sortira de terre à Pont-de-l’Arche. Pas vraiment en centre ville, comme on le propose à Saint-Pierre, il servira au contraire de barrière anti-bruit. 20.000 véhicules empruntent chaque jour le contournement…
Personne n’est opposé par principe à une opération qui peut permettre de développer la commune et l’agglomération. Tous, nous avons en tête la nécessité du développement économique et de l’emploi, et aussi de la qualité de la vie, de la qualité des services publics et des services aux personnes, et la qualité environnementale.
Le principe des villages d’artisans d’abord de définir les besoins des entreprises avant de construire. C’est l’étude qui sera réalisée cette année (voir plus bas les annexes) qui démontrera la faisabilité, ou non, d’un projet de village d’artisans.
Et pour réaliser un tel projet, il faut l’acceptation des habitants. Cela passe là encore, en amont, par de l’information et des échanges.
Quoi qu’il en soit, l’habitat sera densifié, et nous accueillerons de nouveaux habitants. Il faudra veiller à ce que les services soient adaptés à cette augmentation ?
Les questions que je me pose sont simples :
  • L’endroit est-il le mieux choisi pour une opération de ce type ? Nous somme à 100 m de la mairie, en plein centre bourg. Le cas du village d’artisans du Neubourg a été pour les entrepreneurs l’occasion de se re-développer en quittant le centre, justement, pour un espace plus vaste et surtout plus accessible. A Pont-de-l’Arche, on construit près du contournement, pas en plein centre. Y a-t-il un exemple de ville ou de bourg ou ce type de villages d’artisans est construit en plein centre ?
  • L’accès, comme l’accueil, est-il lui aussi idéal ? Notre commune dispose d’un accès vers la D6015 et l’A13, via une petite route en lacets et une étroite rue de Paris sans trottoirs, un accès vers Saint-Etienne du Vauvray, avec une route étroite, un accès vers le pont et la rive droite, en passant sous un pont ferroviaire limité en hauteur, et la rue Fossé Cavé qui n’est pas non plus très large. Et enfin un accès direct possible vers la D110, vers Val-de-Reuil et Pont-de-l’Arche, mais passant sous un petit pont submersible, qui a pour caractéristique d’être étroit, petit, et parfois… sous l’eau. Nous avons vu qu’un des intérêts des villages d’artisans est de pouvoir mener des opérations commerciales, communication dans les média locaux et portes-ouvertes – qui peuvent accueillir 200-300 personnes comme au Neubourg. Les accès comme l’accueil du public est-il optimal à cet endroit ?
  • Y a-t-il moyen de regrouper les services publics et associatif en un endroit, quitte à partager ces activités avec des activités commerciales ? Proposer des services à proximité des futurs habitants n’est-il pas un sûr moyen de rendre ces logements à venir attractifs , en répondant  ?
  • Question subsidiaire : ça sert à quoi de demander l’avis des habitants si l’on ne tient absolument pas compte de leurs avis, ni avant, ni pendant, ni après ?
Ces friches pourraient être une formidable opportunité pour développer le bourg. Partager la zone entre habitations, équipements collectifs et activités, commerciales, de services ou artisanales, peut être une excellente idée, si le projet est bien intégré, et non une nuisance. S’il correspond aux attentes des habitants.
Mais une chose est sûre, ils n’auront pas envie de troquer une friche industrielle contre une friche artisanale…
Annexes – Le contrat d’agglomération pour Saint-Pierre du Vauvray 2011-2013 :

Télécharger le fichier contrat-agglo-saint-pierre.pdf (PDF, 16KB)

Agglo- Seine-Eure, le MAG : les contrats d’agglomération.

Télécharger le fichier Agglo-Seine-Eure-le-mag-contrat-agglo.pdf (PDF, 346KB)

le centre-bourgl'usine Labellela gare et l'accès au centre-bourgl'hôtel de villele stade et les bergesla ferme rue Gourdon et les écoles

nono
Partager :
1
2
3
4
5
6
7
8

déjà 3 commentaires pour cet article

  1. Fév 2013
    28
    22 h 53

    Bravo nono pour cette analyse de fond. Plusieurs choses me chiffonnent. Partons de la plus éloignée pour revenir à la plus terre à terre :
    Je suis surpris que Franck martin vienne vendre cette étude, alors que la prochaine loi de décentralisation indique clairement que la compétence PLU sera du ressort de l’agglomération :
    “A l’heure actuelle, les communautés de communes et les communautés d’agglomération n’exercent pas la compétence PLU de plein droit. Eu égard à la nature des problématiques en jeu, la mise en place de cet outil au niveau de l’agglomération paraît plus cohérente.
    La compétence PLU est rendue obligatoire pour l’ensemble des communautés de communes (article 28) et des communautés d’agglomération (article 29).
    Des dispositions transitoires prévoient que les communautés de communes et les communautés d’agglomérations existantes à la date d’entrée en vigueur de la loi, qui ne sont pas actuellement compétentes en matière de PLU, ne pourront exercer cette compétence de plein droit qu’à partir du 6ème mois à compter de l’entrée en vigueur de la loi.
    Les communes peuvent rester compétentes jusqu’à l’approbation de l’élaboration, de la révision, de la modification ou de la mise en compatibilité du PLU qui a été engagée avant l’entrée en vigueur de la loi.”

    Alors je ne comprends pas. Soit l’ex président de l’agglo ne suit plus l’actualité législative, soit il est venu soutenir Mr Loeb dans ces choix.
    Pour revenir sur le projet, je reprends ce que j’ai dit sur place. Ces différents potentiels ne peuvent s’évaluer indépendamment les uns des autres. Un cas concret : si on construit l’école au niveau du terrain rue Gourdon, le potentiel de construction de l’école est nul au niveau de la friche Labelle, et réciproquement. Et comme vous l’avez compris après la lecture précédente, le devenir de Saint Pierre ne sera pas du tout le même. Et je ne parle pas ici de la mise en place avant toute chose d’un plan de circulation avec une vision qui dépasse la rue grande.
    Descendons maintenant au niveau des propositions. Je n’en ferais un inventaire à la Prévert, mais une ou deux remarques :
    – La première est sur la position de l’école. Alors oui ou non la position est-elle fixée, si cela est le cas quand la décision a-t-elle été prise. Mais plus rien ne m’étonne !
    Autrement, pratiquement, comment vont faire l’ensemble des utilisateurs qui vont se retrouver bloquées au fond de la rue Gourdon ? Mais je pense que le guide de notre commune a déjà trouvé la solution. Et qu’il la proposera pour le prochain mandat.
    – l’autre point qui sur ce projet m’inquiète, c’est la disparition du silo, cela ce n’est que quelques emplois. Est-ce sérieux pour des gens qui viennent me dire régulièrement que leurs politiques n’a qu’un but créer de l’emploi. Tiens j’en profite pour poser une question” Est-ce que l’entreprise a été contacté?” je rappelle à nos amis expert en économie que l’instabilité et l’annonce de la fin d’une activité condamnent généralement une entreprise.
    – Et pour finir, dans le détail (d’après certains lors du débat). Mais qui n’en est pas un quand on se souci de l’accessibilité. C’est le dénivelé qui existe devant de nombreuses boutiques de saint pierre. alors que fait-on, on remonte le niveau de la chaussée et il n’y a plus de trottoir ? Ou bien on élargit les trottoirs pour mettre des rampes. Détails, détails me direz vous. Mais pourtant de ce choix dépendra bien le plan de circulation de notre commune. Alors oui la case a répondu à la demande de notre commune. Mais on ne peux que regretter le manque de suivi de notre majorité actuelle qui n’a pas compris que l’aménagement de notre commune n’est pas une somme d’aménagements séparés, mais bien un tout intégré dans un territoire qui mérite bien plus que quelques jours d’étude.

    bourlet

  2. Mar 2013
    1
    8 h 32

    @Jérôme
    Pour la question sur le silo, j’ai contacté Sevepi par téléphone, pour savoir s’il y avait une volonté de leur part d’abandonner le site. … Ma question a beaucoup étonné, et ce n’est apparemment pas le cas.
    Mais il n’est pas écrit explicitement que le silo disparaît. Il n’a disparu que sur le plan. Et pourtant il tourne, aurait murmuré Galilée.

    Ta question sur le silo vaut pour la Teurgoule. Supprimer des stationnements reviendrait sinon à condamner l’activité, du moins à la diminuer considérablement. il y a là aussi 2 emplois directs. Et un rôle social pour les employés des entreprise du coin (Vinco et d’autres).
    La question ne doit pas être, soit on fait c’est comme ça, soit on ne fait pas, c’est votre choix. La réfection est nécessaire, mais sans condamner des entreprises qui marchent.

    Et l’emploi c’est aussi les commerces. On a la chance d’avoir une boulangerie où le pain est super bon, comme les viennoiseries et les gâteaux. Les gens s’arrêtent devant en rentrant chez eux. On descend, on achète le pain, ou un bouquet chez le fleuriste, on remonte et on repart. Garder les deux sens de circulation, en élargissant les trottoirs oblige à supprimer tout stationnement, donc tout arrêt minute.
    Je dirais que les Saint-Pierrois continueront sans doute à acheter dans leur village. Mais ceux qui passent, en revenant du travail pour aller à Andé, ou plus loin, ne vont-ils pas avoir l’idée de faire leurs courses ailleurs ? Tiens, au fait, mon pain je vais le prendre sur la route, au Vaudreuil ou ailleurs, on peut plus se garer à la boulangerie de Saint-Pierre…

    La circulation est un sujet qui implique la participation et l’adhésion de tous. Les commerçants ont-ils été bien consultés ? Les habitants ? Parce qu’au sortir de cette réunion de présentation, on nous dit que c’est bien de nous donner la possibilité de nous exprimer (ça nous fait du bien), mais qu’au final, l’étude est faite et voilà.

    La municipalité a eu 5 ans pour faire ce travail de consultation, de préparation, et… on n’a jamais vu la queue d’une réunion sur ces sujets, pas l’ombre d’un questionnaire, ni d’une proposition qu’on aurait pu discuter.

    Pour revenir à l’ordre du détail : lorsque tu parles des dénivelés, tu parles bien des nombreuses marches et autres escaliers, comme ceux qui donnent justement accès à la pharmacie et au médecin ? Des accès qui concernent à priori les personnes les plus fragiles.

    Je suis d’accord avec toi, l’aménagement de notre commune mérite bien plus que quelques jours d’étude, et des projets sortis du chapeau.
    On voit que la population veut participer à ces choix. Un panel, pourquoi pas. Mais le diagnostic aurait pu être rendu public, et discuté en public pour l’affiner, retenir les idées, les objections AVANT de procéder à des projections de solutions.
    Ca méritait un débat public entre habitants, commerçants, et élus. Avec les techniciens s’ils étaient disponibles.

    Ah, là, par contre, on ressort avec tout plein de projets, tout beaux, non phasés et non financés comme le rappelait Franck Martin.
    Mais on est habillés pour 2014, des étoiles plein les mirettes.

    J’ai donc des inquiétudes sur l’étude qui sera fait cette année sur les friches Labelle. La méthode sera-t-elle identique ?

    nono

  3. Mar 2013
    8
    19 h 34

    Très intéressant et vraiment instructif ce compte-rendu !
    Surtout quand on n’a pas pu se rendre à la réunion
    Merci Nono

    Céline

Poster un commentaire

(obligatoire)

(obligatoire, ne sera pas publié)

(facultatif)

Suivez nous

suivez-moi sur facebooksuivez-moi sur twitterabonnez-vous en RSS