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400.000 euros donc, un investissement plancher trop bas pour bénéficier des subventions du Conseil Général apparemment, le plancher étant fixé à 460.000 euros. Sauf à réformer les planchers, le co-financement du Département pourrait ne pas être au rendez-vous.
La salle des fêtes, dite salle polyvalente, est utilisée essentiellement par les associations, pour leurs activités, sportives, artistiques, cuturelles…
Elle est utilisée aussi, plus rarement, pour des réunions comme cette présentation, par exemple (les cours de danse des enfants ont été annulés), des réunions publiques comme les voeux, le goûter des anciens, la bourse aux vêtements, la bourse aux livres, l’exposition de peintures, le loto pour l’école, organisé par l’association de parents d’élèves (pub :ce sera les 30 et 31 mars),…
Les cours de musique de l’IMA se tiennent eux dans la petite salle près de la mairie, et dans l’école maternelle le mercredi. La salle n’est pas adaptée aux cours de musique.
On peut louer cette salle pour les banquets ou cérémonies. Placée au pied des immeubles, les habitants doivent se féliciter qu’elle ne le soit pas beaucoup.
La configuration, avec sa forme de petit amphithéâtre terminée d’une estrade au fond, aurait pu prédestiner cette salle à être une salle de spectacle. Avec une trop grande hauteur de plafond, une isolation acoustique inexistante, le brouhaha est augmenté, le moindre bruit se répercute du haut des escaliers, les voix ne portent pas de l’estrade. On l’a vu lors du spectacle des maternelles, c’est du théâtre muet.
La localisation : C’est placé en plein centre-bourg, c’est très bien. A quelques dizaines de mètres de la mairie, donc il y a des solutions de stationnement devant le parvis de la mairie. Mais pour accéder à la salle, on doit descendre un grand escalier extérieur, pas très pratique pour les personnes à mobilité réduite, ou même simplement les personnes âgées.
Alors, il y a un petit parking en bas. On y mettra 5 voitures, et peut-être de la place disponible lorsque les habitants des immeubles n’ont pas garé leurs véhicules. Et bon, on se débrouille avec ça depuis des années, entre ceux qui viennent à pied, ceux qui se garent sur le parvis, en haut, et les places en bas, on manque parfois un peu de place mais on fait avec. Avec une remise aux normes PMR, on réservera sans doute une ou deux places de stationnement aux handicapés. Il restera trois places. Au niveau accès, ce n’est pas la panacée, mais ça va. Ce sont surtout les escaliers qui posent problèmes pour certains, et peut-être manque-t-on de stationnement directement à l’entrée de la salle.
La salle date d’une époque où l’on faisait moins cas de l’isolation thermique et acoustique. Elle est froide. Outre l’isolation qui manque, tant au plafond que dans les huisseries extérieures, la hauteur de plafond est telle que cette pièce est difficile et coûteuse à chauffer. Elle a besoin d’une isolation thermique.
Le lino au sol, et les moquettes murales ont bien vieilli, la salle aurait besoin d’un bon coup de neuf. Même si elle reste inadaptée à certaines activités comme la musique, qu’elle n’est pas modulaire.
Quels sont les atouts de la salle ? Elle est jolie, du moins en façade, avec ses colonnes et sa jolie porte en fer forgé, même si ce n’est pas l’entré principale…ment utilisée. Les deux escaliers intérieurs en demi-révolution sont du meilleur effet. L’inconvénient est que la chaleur, par cet effet mystérieux qui pousse l’air chaud à monter, monter, grimper au plafond et à l’étage, pendant que nos corps restent cloués avec gravité au sol froid. Et comme l’air chaud monte, monte, et qu’on a oublié de l’empêcher de traverser de toit, il continue son périple pour aller réchauffer les oiseaux.
C’est le constat qui a été fait. Cela a donné lieu à un bilan thermique, et une réunion a eu lieu entre le conseil municipal et l’architecte spécialisée de la CASE pour résoudre ce problème.
Et là où le bât blesse, c’est que l’étude qui a accompagné cette demande d’isolation thermique impose également une remise aux normes de tout le bâtiment. Les normes PMR ont été respectées, mais aussi d’autres normes, comme le bar/kitchenette qui fera place à une cuisine en liaison froide.
L’isolation thermique en elle-même coûte 66.000 euros. Une belle somme. 28.000 € pour l’isolation du plafond, et 38.000 € pour les huisseries. Mais la facture totale avec toute la remise aux normes, c’est 400.000 euros.
La cuisine en liaison froide, à elle-seule, c’est 80.000 euros. Plus que l’isolation et les huisseries. On peut se demander si ce n’est pas un peu cher, tout de même. D’autant que lorsqu’on fait appel à un traiteur, celui-ci viendra avec son propre matériel, ses étuves, etc.
A ce prix qui approche le prix du neuf pour une solution qui ne résout pas les problèmes structurels de la salle des fêtes, qui ne répond pas aux attentes de toutes les associations, il n’est pas étonnant que des élus se posent des questions quant à cette remise aux normes presque au prix du neuf, et la réalisation d’une salle neuve, moderne, adaptée aux besoins à venir, autour d’un projet commun.
Bravo nono pour cette analyse de fond. Plusieurs choses me chiffonnent. Partons de la plus éloignée pour revenir à la plus terre à terre :
Je suis surpris que Franck martin vienne vendre cette étude, alors que la prochaine loi de décentralisation indique clairement que la compétence PLU sera du ressort de l’agglomération :
“A l’heure actuelle, les communautés de communes et les communautés d’agglomération n’exercent pas la compétence PLU de plein droit. Eu égard à la nature des problématiques en jeu, la mise en place de cet outil au niveau de l’agglomération paraît plus cohérente.
La compétence PLU est rendue obligatoire pour l’ensemble des communautés de communes (article 28) et des communautés d’agglomération (article 29).
Des dispositions transitoires prévoient que les communautés de communes et les communautés d’agglomérations existantes à la date d’entrée en vigueur de la loi, qui ne sont pas actuellement compétentes en matière de PLU, ne pourront exercer cette compétence de plein droit qu’à partir du 6ème mois à compter de l’entrée en vigueur de la loi.
Les communes peuvent rester compétentes jusqu’à l’approbation de l’élaboration, de la révision, de la modification ou de la mise en compatibilité du PLU qui a été engagée avant l’entrée en vigueur de la loi.”
Alors je ne comprends pas. Soit l’ex président de l’agglo ne suit plus l’actualité législative, soit il est venu soutenir Mr Loeb dans ces choix.
Pour revenir sur le projet, je reprends ce que j’ai dit sur place. Ces différents potentiels ne peuvent s’évaluer indépendamment les uns des autres. Un cas concret : si on construit l’école au niveau du terrain rue Gourdon, le potentiel de construction de l’école est nul au niveau de la friche Labelle, et réciproquement. Et comme vous l’avez compris après la lecture précédente, le devenir de Saint Pierre ne sera pas du tout le même. Et je ne parle pas ici de la mise en place avant toute chose d’un plan de circulation avec une vision qui dépasse la rue grande.
Descendons maintenant au niveau des propositions. Je n’en ferais un inventaire à la Prévert, mais une ou deux remarques :
– La première est sur la position de l’école. Alors oui ou non la position est-elle fixée, si cela est le cas quand la décision a-t-elle été prise. Mais plus rien ne m’étonne !
Autrement, pratiquement, comment vont faire l’ensemble des utilisateurs qui vont se retrouver bloquées au fond de la rue Gourdon ? Mais je pense que le guide de notre commune a déjà trouvé la solution. Et qu’il la proposera pour le prochain mandat.
– l’autre point qui sur ce projet m’inquiète, c’est la disparition du silo, cela ce n’est que quelques emplois. Est-ce sérieux pour des gens qui viennent me dire régulièrement que leurs politiques n’a qu’un but créer de l’emploi. Tiens j’en profite pour poser une question” Est-ce que l’entreprise a été contacté?” je rappelle à nos amis expert en économie que l’instabilité et l’annonce de la fin d’une activité condamnent généralement une entreprise.
– Et pour finir, dans le détail (d’après certains lors du débat). Mais qui n’en est pas un quand on se souci de l’accessibilité. C’est le dénivelé qui existe devant de nombreuses boutiques de saint pierre. alors que fait-on, on remonte le niveau de la chaussée et il n’y a plus de trottoir ? Ou bien on élargit les trottoirs pour mettre des rampes. Détails, détails me direz vous. Mais pourtant de ce choix dépendra bien le plan de circulation de notre commune. Alors oui la case a répondu à la demande de notre commune. Mais on ne peux que regretter le manque de suivi de notre majorité actuelle qui n’a pas compris que l’aménagement de notre commune n’est pas une somme d’aménagements séparés, mais bien un tout intégré dans un territoire qui mérite bien plus que quelques jours d’étude.
bourlet
@Jérôme
Pour la question sur le silo, j’ai contacté Sevepi par téléphone, pour savoir s’il y avait une volonté de leur part d’abandonner le site. … Ma question a beaucoup étonné, et ce n’est apparemment pas le cas.
Mais il n’est pas écrit explicitement que le silo disparaît. Il n’a disparu que sur le plan. Et pourtant il tourne, aurait murmuré Galilée.
Ta question sur le silo vaut pour la Teurgoule. Supprimer des stationnements reviendrait sinon à condamner l’activité, du moins à la diminuer considérablement. il y a là aussi 2 emplois directs. Et un rôle social pour les employés des entreprise du coin (Vinco et d’autres).
La question ne doit pas être, soit on fait c’est comme ça, soit on ne fait pas, c’est votre choix. La réfection est nécessaire, mais sans condamner des entreprises qui marchent.
Et l’emploi c’est aussi les commerces. On a la chance d’avoir une boulangerie où le pain est super bon, comme les viennoiseries et les gâteaux. Les gens s’arrêtent devant en rentrant chez eux. On descend, on achète le pain, ou un bouquet chez le fleuriste, on remonte et on repart. Garder les deux sens de circulation, en élargissant les trottoirs oblige à supprimer tout stationnement, donc tout arrêt minute.
Je dirais que les Saint-Pierrois continueront sans doute à acheter dans leur village. Mais ceux qui passent, en revenant du travail pour aller à Andé, ou plus loin, ne vont-ils pas avoir l’idée de faire leurs courses ailleurs ? Tiens, au fait, mon pain je vais le prendre sur la route, au Vaudreuil ou ailleurs, on peut plus se garer à la boulangerie de Saint-Pierre…
La circulation est un sujet qui implique la participation et l’adhésion de tous. Les commerçants ont-ils été bien consultés ? Les habitants ? Parce qu’au sortir de cette réunion de présentation, on nous dit que c’est bien de nous donner la possibilité de nous exprimer (ça nous fait du bien), mais qu’au final, l’étude est faite et voilà.
La municipalité a eu 5 ans pour faire ce travail de consultation, de préparation, et… on n’a jamais vu la queue d’une réunion sur ces sujets, pas l’ombre d’un questionnaire, ni d’une proposition qu’on aurait pu discuter.
Pour revenir à l’ordre du détail : lorsque tu parles des dénivelés, tu parles bien des nombreuses marches et autres escaliers, comme ceux qui donnent justement accès à la pharmacie et au médecin ? Des accès qui concernent à priori les personnes les plus fragiles.
Je suis d’accord avec toi, l’aménagement de notre commune mérite bien plus que quelques jours d’étude, et des projets sortis du chapeau.
On voit que la population veut participer à ces choix. Un panel, pourquoi pas. Mais le diagnostic aurait pu être rendu public, et discuté en public pour l’affiner, retenir les idées, les objections AVANT de procéder à des projections de solutions.
Ca méritait un débat public entre habitants, commerçants, et élus. Avec les techniciens s’ils étaient disponibles.
Ah, là, par contre, on ressort avec tout plein de projets, tout beaux, non phasés et non financés comme le rappelait Franck Martin.
Mais on est habillés pour 2014, des étoiles plein les mirettes.
J’ai donc des inquiétudes sur l’étude qui sera fait cette année sur les friches Labelle. La méthode sera-t-elle identique ?
nono
Très intéressant et vraiment instructif ce compte-rendu !
Surtout quand on n’a pas pu se rendre à la réunion
Merci Nono
Céline