Aménagement piéton et réaffectation de la gare.
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Le cheminement.
Le constat de l’état déplorable des trottoirs et parkings menant à la gare a été fait. Et aussi celui de sa nécessaire réfection, et amélioration.
La D110 est une route très empruntée par les camions et les automobiles, parfois les véhicules agricoles, surtout aux heures de pointe, le moment où les enfants se rendent ou rentrent à l’école.
D’un côté un trottoir en très mauvais état, de l’autre, un très grand parking assez défoncé, longent la voie de chemin de fer pour aller dans le centre-bourg en passant par le tunnel ferroviaire.
Le projet présenté est donc le remise aux normes du cheminement, avec la suppression de l’actuel parking qui pourrait être remplacé par des places de stationnement dans le sens longitudinal, sur un trottoir re-paysager.
Les deux points noirs pour la sécurité que sont le mince trottoir – on passe en file indienne à cet endroit – qui mène de l’actuel parking jusqu’au tunnel ferroviaire, et le poteau planté en plein milieu du trottoir au coin de la rue de Portejoie, à quelques pas de l’arrêt de villabus, ne sont pas traités sur le plan.
Dans l’un comme l’autre des cas, ces deux points noirs sont de passages obligés à pied, on y est parfois frôlés par les camions, justement dans des virages.
Dans un cas (l’ancienne poste), il y a une réserve de terrain côté SNCF, dans l’autre cela pourrait passer par l’effacement des poteaux, ou le déplacement de celui-c-ci.
Un point a été oublié : Peut-être était-ce du à l’heure de la visite, et le parking était peut-être désert, mais le parking est plein tous les jours. Parfois d’un bout à l’autre, jusqu’au parking de la gare, qui est plein lui aussi. Ce sont les clients du restaurant “la Teurgoule”.
Le jeune entrepreneur a repris ce commerce qui vivotait, tant bien tant que mal, il y a à peine onze ans. Quel travail accompli ! La recette qui a fait son succès est simple : c’est bon, pas cher et accessible.
Son succès se matérialise donc par une cinquantaine de couverts chaque midi, et presque autant de véhicules. Ils viennent de Saint-Pierre, Andé, Herqueville, ce sont ceux qui travaillent dans les zones d’activités. Et aussi les Saint-Pierrois, qui y viennent pour le plaisir.
La Teurgoule est le restaurant des entreprises du coin. Il a une utilité sociale. Et représente 2 emplois directs. Avec seulement 14 places de parking au lieu de 40, dont une bonne partie sera emprunté par les habitants des maisons d’en face, c’est l’avenir de l’établissement qui est en jeu.
Par contre les trottoirs sont dans un état pitoyable, désagréables à emprunter, les fers ressortent du béton, les trous font des mares qu’il faut contourner quand il pleut, tout cela donne une bien mauvaise image de la commune, et ne donne pas envie d’entrer dans le centre-bourg. Il faut donc les réaménager, dans le respect de l’activité économique et touristique existante.
Le nombre de places de stationnement est manifestement insuffisant pour la survie de l’entreprise sur ce projet.
Dernière chose : la largeur de la route est réduite à son minimum, soit 5,00 m. Ceci pour réduire la vitesse des véhicules sur cette voie.
cela correspond-il à la réalité de la circulation sur cette départementale ? Regardons les possibilités de circuler en fonction des largeurs de chaussée.
sur une chaussée de largeur 5,00 m :
- le croisement de deux véhicules légers se fait dans des conditions satisfaisantes à 50 km/h ;
- le croisement d’un véhicule léger et d’un poids lourd se fait au pas ;
- le croisement de deux poids lourds n’est pas possible (sauf en montant sur le trottoir ou en empiétant sur la bande cyclable).
sur une chaussée de largeur 5,50 m :
- le croisement de deux véhicules légers se réalise facilement en écoulement libre à des vitesses de l’ordre de 50 km/h ;
- le croisement de deux poids lourds s’effectue au pas.
Quoiqu’on veuille, les camions se croisent fréquemment, et des véhicules agricoles parfois de grande largeur empruntent cette route. Peut-on solutionner les croisement de ces véhicules sans qu’il n’aient à empiéter sur les trottoirs ?
Ou bien est-il prévu de détourner les camions vers une autre route ?
Cela peut paraître un voeu pieux, mais est-ce bien raisonnable au regard de l’activité économique sur la D110, en bordure de Saint-pierre du Vauvray : une entreprise logistique, Duhamel, et une entreprise dont toute l’activité transite par camions, Holcim ?
Les plus : |
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Les trottoirs étant dans un état déplorable, donnant une image triste et pauvre de la commune, cet aménagement paysager redonnera confort et lustre, et invitera à entrer dans le bourg. |
Les moins : |
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Le nombre de places de stationnement est insuffisant pour l’activité du restaurant “La Teurgoule” et les habitants. |
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La largeur des voies ne permet pas le croisement des camions/engins agricoles, alors que les entreprises situées sur cette route sont des entreprises logistiques, ou nécessitant de la logistique camions. Il y a risque que les camions empiètent sur les trottoirs. |
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Les 2 points noirs que sont le poteau au coin de la D110 et la rue de Portejoie et le virage près de l’ancienne poste ne sont pas traités. |
Réaffectation de la gare.
3 possibilités de reconversion sont proposées dans cette étude :
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Soit en dojo/salle de gym, à la place donc de l’utilisation de la salle des fêtes.
Avoir un dojo permanent est une bonne idée, à partager avec la gym, et peut-être la danse pour les petits. Il y a une solution de parking, c’est accessible facilement de Saint-Pierre, et en voiture d’Andé, Saint-Etienne…
J’émets quand même une réserve pour la sécurité des enfants. La gare est tout de même située sur la ligne Paris-Rouen, et si les trains de Paris de s’arrêtent plus en gare, ils passent quand même sur le quai, et à toute vitesse.
C’est bien d’avoir un dojo/salle de gym permanent ; c’est bien aussi de ne pas laisser se délabrer la gare encore plus. Mais imaginons un instant un enfant emporté par la curiosité qui irait voir un train passer. Sur un quai ouvert. Quand on songe à la puissance de l’appel d’air d’un train passant à grande vitesse, on peut frémir. Avec des enfants obéissants, une surveillance sans relâche des adultes, des mises en garde répétées, il ne devrait pas y avoir de danger. Ca reste quand même des enfants.
- Une autre possibilité évoquée est le déplacement des services municipaux dans les locaux de la gare. Ca, c’est au cas où on choisirait de construire le papyloft dans la zone sombre et froide située derrière la mairie.
- Enfin, une dernière option présentée serait un accueil pour une activité tertiaire ou libérale (médecin, vétérinaire, assurance…). J’ajouterai une activité commerciale ou artisanale, car l’accès et la visibilité directement de la route, la capacité de parking, et la surface sont des vrais atouts. Soyons ouverts.
Bravo nono pour cette analyse de fond. Plusieurs choses me chiffonnent. Partons de la plus éloignée pour revenir à la plus terre à terre :
Je suis surpris que Franck martin vienne vendre cette étude, alors que la prochaine loi de décentralisation indique clairement que la compétence PLU sera du ressort de l’agglomération :
“A l’heure actuelle, les communautés de communes et les communautés d’agglomération n’exercent pas la compétence PLU de plein droit. Eu égard à la nature des problématiques en jeu, la mise en place de cet outil au niveau de l’agglomération paraît plus cohérente.
La compétence PLU est rendue obligatoire pour l’ensemble des communautés de communes (article 28) et des communautés d’agglomération (article 29).
Des dispositions transitoires prévoient que les communautés de communes et les communautés d’agglomérations existantes à la date d’entrée en vigueur de la loi, qui ne sont pas actuellement compétentes en matière de PLU, ne pourront exercer cette compétence de plein droit qu’à partir du 6ème mois à compter de l’entrée en vigueur de la loi.
Les communes peuvent rester compétentes jusqu’à l’approbation de l’élaboration, de la révision, de la modification ou de la mise en compatibilité du PLU qui a été engagée avant l’entrée en vigueur de la loi.”
Alors je ne comprends pas. Soit l’ex président de l’agglo ne suit plus l’actualité législative, soit il est venu soutenir Mr Loeb dans ces choix.
Pour revenir sur le projet, je reprends ce que j’ai dit sur place. Ces différents potentiels ne peuvent s’évaluer indépendamment les uns des autres. Un cas concret : si on construit l’école au niveau du terrain rue Gourdon, le potentiel de construction de l’école est nul au niveau de la friche Labelle, et réciproquement. Et comme vous l’avez compris après la lecture précédente, le devenir de Saint Pierre ne sera pas du tout le même. Et je ne parle pas ici de la mise en place avant toute chose d’un plan de circulation avec une vision qui dépasse la rue grande.
Descendons maintenant au niveau des propositions. Je n’en ferais un inventaire à la Prévert, mais une ou deux remarques :
– La première est sur la position de l’école. Alors oui ou non la position est-elle fixée, si cela est le cas quand la décision a-t-elle été prise. Mais plus rien ne m’étonne !
Autrement, pratiquement, comment vont faire l’ensemble des utilisateurs qui vont se retrouver bloquées au fond de la rue Gourdon ? Mais je pense que le guide de notre commune a déjà trouvé la solution. Et qu’il la proposera pour le prochain mandat.
– l’autre point qui sur ce projet m’inquiète, c’est la disparition du silo, cela ce n’est que quelques emplois. Est-ce sérieux pour des gens qui viennent me dire régulièrement que leurs politiques n’a qu’un but créer de l’emploi. Tiens j’en profite pour poser une question” Est-ce que l’entreprise a été contacté?” je rappelle à nos amis expert en économie que l’instabilité et l’annonce de la fin d’une activité condamnent généralement une entreprise.
– Et pour finir, dans le détail (d’après certains lors du débat). Mais qui n’en est pas un quand on se souci de l’accessibilité. C’est le dénivelé qui existe devant de nombreuses boutiques de saint pierre. alors que fait-on, on remonte le niveau de la chaussée et il n’y a plus de trottoir ? Ou bien on élargit les trottoirs pour mettre des rampes. Détails, détails me direz vous. Mais pourtant de ce choix dépendra bien le plan de circulation de notre commune. Alors oui la case a répondu à la demande de notre commune. Mais on ne peux que regretter le manque de suivi de notre majorité actuelle qui n’a pas compris que l’aménagement de notre commune n’est pas une somme d’aménagements séparés, mais bien un tout intégré dans un territoire qui mérite bien plus que quelques jours d’étude.
bourlet
@Jérôme
Pour la question sur le silo, j’ai contacté Sevepi par téléphone, pour savoir s’il y avait une volonté de leur part d’abandonner le site. … Ma question a beaucoup étonné, et ce n’est apparemment pas le cas.
Mais il n’est pas écrit explicitement que le silo disparaît. Il n’a disparu que sur le plan. Et pourtant il tourne, aurait murmuré Galilée.
Ta question sur le silo vaut pour la Teurgoule. Supprimer des stationnements reviendrait sinon à condamner l’activité, du moins à la diminuer considérablement. il y a là aussi 2 emplois directs. Et un rôle social pour les employés des entreprise du coin (Vinco et d’autres).
La question ne doit pas être, soit on fait c’est comme ça, soit on ne fait pas, c’est votre choix. La réfection est nécessaire, mais sans condamner des entreprises qui marchent.
Et l’emploi c’est aussi les commerces. On a la chance d’avoir une boulangerie où le pain est super bon, comme les viennoiseries et les gâteaux. Les gens s’arrêtent devant en rentrant chez eux. On descend, on achète le pain, ou un bouquet chez le fleuriste, on remonte et on repart. Garder les deux sens de circulation, en élargissant les trottoirs oblige à supprimer tout stationnement, donc tout arrêt minute.
Je dirais que les Saint-Pierrois continueront sans doute à acheter dans leur village. Mais ceux qui passent, en revenant du travail pour aller à Andé, ou plus loin, ne vont-ils pas avoir l’idée de faire leurs courses ailleurs ? Tiens, au fait, mon pain je vais le prendre sur la route, au Vaudreuil ou ailleurs, on peut plus se garer à la boulangerie de Saint-Pierre…
La circulation est un sujet qui implique la participation et l’adhésion de tous. Les commerçants ont-ils été bien consultés ? Les habitants ? Parce qu’au sortir de cette réunion de présentation, on nous dit que c’est bien de nous donner la possibilité de nous exprimer (ça nous fait du bien), mais qu’au final, l’étude est faite et voilà.
La municipalité a eu 5 ans pour faire ce travail de consultation, de préparation, et… on n’a jamais vu la queue d’une réunion sur ces sujets, pas l’ombre d’un questionnaire, ni d’une proposition qu’on aurait pu discuter.
Pour revenir à l’ordre du détail : lorsque tu parles des dénivelés, tu parles bien des nombreuses marches et autres escaliers, comme ceux qui donnent justement accès à la pharmacie et au médecin ? Des accès qui concernent à priori les personnes les plus fragiles.
Je suis d’accord avec toi, l’aménagement de notre commune mérite bien plus que quelques jours d’étude, et des projets sortis du chapeau.
On voit que la population veut participer à ces choix. Un panel, pourquoi pas. Mais le diagnostic aurait pu être rendu public, et discuté en public pour l’affiner, retenir les idées, les objections AVANT de procéder à des projections de solutions.
Ca méritait un débat public entre habitants, commerçants, et élus. Avec les techniciens s’ils étaient disponibles.
Ah, là, par contre, on ressort avec tout plein de projets, tout beaux, non phasés et non financés comme le rappelait Franck Martin.
Mais on est habillés pour 2014, des étoiles plein les mirettes.
J’ai donc des inquiétudes sur l’étude qui sera fait cette année sur les friches Labelle. La méthode sera-t-elle identique ?
nono
Très intéressant et vraiment instructif ce compte-rendu !
Surtout quand on n’a pas pu se rendre à la réunion
Merci Nono
Céline