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Des voies privées sont passées dans le domaine communal.
Cela s’est fait au conseil municipal. Prises à l’unanimité dans la plupart des cas (sauf un : le val Liard), cela a permis de verser la voirie dans le domaine public, et c’est l’intercommunalité, la CASE, qui hérite donc de la charge..
C’est logique – et juste – dans le cas de nombres de résidents qui ont vu une faillite de la SCI et héritaient de la gestion des voies, qui ne devait pas être à leur charge au départ.
Pour le Val au Queu et pour l’île du Bac cités dans le bilan, il convient de rappeler que c’est Pierre Clérout qui a lancé les chantiers..
Et par la suite, c’est Jérôme Bourlet qui a finalisé les dossiers. Les habitants pourront se rappeler des réunions publiques qui ont eu lieu sur ces deux sujets (oui, oui, il y a eu des réunions publiques à l’époque où Jérôme, Benoît et Laetitia étaient adjoints, rappelez-vous…), avant de boucler ces projets.
Quant aux Matrais, c’est bien le conseil municipal cette fois qui a voté le passage en domaine communal. Mais contrairement aux autres quartiers, si c’est bien la CASE qui sera maître-d’œuvre, c’est à la commune d’assumer la charge des travaux de drainage et d’assainissement avant de faire l’enrobé. Et donc, rien n’a été fait. Ca a été voté, c’est tout.
Bilan : une compétence CASE, des chantiers entrepris par la municipalité précédente, et finalisés par Jérôme Bourlet.
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Pour le quartier de la Laiterie un plan d’aménagement devait être présenté aux habitants. Mais cela n’a pas eu lieu. Il met donc en cause la Siloge.
Bilan : Rien ! Rien… Pourquoi donc aller mettre ça au bilan ? Remplir de mots ?
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Le rond-point sur la RD 6015 est clairement une compétence du Conseil Général. Nous parlons depuis des années de l’importance de ce chantier. Ainsi que de l’importance de la complétude de l’échangeur d’autoroute pour permettre aux camions d’emprunter l’autoroute au lieu de la nationale. Là, le maire n’a pas souhaité faire même un vœu. Le dossier a pris du retard, nous attendions le début des travaux dès 2013. Mais, rendons à César…, le maire n’est pas responsable de ce retard. Cela dit : pas plus qu’il ne l’est de l’ouvrage ! Le premier à avoir lancé le dossier était encore Pierrot Clérout. Désolé. Il faut toutefois accélérer ces travaux, car le site Ecoparc 2 continue de se développer.
Bilan : ce n’est pas une compétence communale, mais du Conseil Général, et le chantier a pris du retard.
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L’embellissement du centre-bourg, une promesse en 2008. Non tenue. Ah : l’effacement des réseaux. Lancé, là encore, par Pierre Clérout. Il y avait à faire pourtant : on aurait pu en profiter pour revoir les trottoirs. On aurait dû en profiter pour installer un fourreau vide – pas cher – pour prévoir de tirer la fibre dans l’avenir, afin de ne pas devoir creuser de nouveau. Nous l’avions expliqué, encore, et encore. Et à la fin des travaux, les trottoirs étaient en pire état encore qu’auparavant. Mais quels trottoirs ont été prévus pour l’enfouissement et la réfection des éclairages ? Rue du Château, rue Gourdon et rue Grande. Soit, en allant de son domicile à la mairie, le maire a l’impression que l’éclairage est refait dans le village. Mais non. Partout ailleurs, l’éclairage a été laissé à l’abandon.
Bilan : alors que dans les villages environnants, les municipalités en ont profité, en collaboration avec le SIEGE, pour refaire tout l’éclairage des communes, le maire en a profité… pour seulement faire les 2 rues qu’il arpente quotidiennement. Et sans penser au numérique.
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Les espaces verts : oui il y a le paillage, promu par la CASE, et oui le traitement est thermique évitant le recours aux produits phytosanitaires dangereux. Comme dans les cinq communes pilotes de la CASE retenues pour cette expérience. Et c’est très bien, même si le maire en a profité pour réclamer des traitements chimiques sitôt que la chaudière est tombée en panne.
Très bien le fleurissement des Longchamps, proposé dès le début de mandat. En attendant l’aménagement de la plaine des Longchamps.
Très bien le (petit) fleurissement à la gare. Mais que dire de l’état du parking de la gare. C’est pas Verdun, mais les trous sont là. Comme ça l’est sur tout le trottoir de la rue de la gare.
Rue de la gare, encore, sur un emplacement qui appartient certes à la SNCF, mais dont tout le monde profite, Jérôme, patron de la Teurgoule, a demandé à débroussailler l’aire – enfin plaisante, merci qui ? -, en face de son restaurant. « C’est pas à nous. » Oui, mais à nous ou pas, c’était la jungle. Alors Jérôme a demandé un prêt de matériel pour le faire lui-même. Et face au refus, il l’a entièrement fait lui même. Merci à lui.
Et le trottoir, c’est aussi à Jérôme de le refaire ?
Bilan : des fleurs, comme il était prévu en début de mandat. C’est bien. On continuera et on essaiera d’en faire plus, de systématiser le paillage de lin sur les massifs fleuris et le broyat de déchets d‘élagage. Et comme à Louviers, et d’autres communes ou grandes villes, on placera des légumes dans les massifs.
Où sont les jardins familiaux promis en début de mandat ? Et est-ce que les fleurs ne sont pas là pour cacher la misère des trottoirs misérables ou aménagements manquants ?
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L’école : l’enrobé a été refait sur le chemin sur le côté par Pierre Clérout. L’enrobé devant a été refait au cours du mandat. Mais quoi de plus normal ? Une mairie doit entretenir et sécuriser l’accès de l’école – même si j’estime que les accès pour les enfants ne sont pas sécurisés à l’entrée ou à la sortie de l’école. Une pompe de relevage – on a bataillé pour faire constater que les toilettes sentaient vraiment très mauvais. Par contre, l’instauration du service unique à la cantine, sans aucune concertation avec les parents, et contre leur avis, a conduit à une détérioration du service lors du temps du midi. C’est devenu insupportable pour les enfants et les familles.
Quoi d’autre : ils ont remplacé la literie, car « la sieste de « nos » petits est primordiale ».
Vous avez fait quoi comme travaux au cours de ces six ans ? On a changé de literie…
Allons ! Et encore ! Les parents l’ont obtenu de haute lutte. Il a fallu batailler pour l’avoir, pour ne pas avoir des lits superposés, au conseil d’école comme au conseil municipal.
L’école ? On dirait qu’il s’agit pour le maire d’un haut lieu de résistance et d’opposition. Tous, enseignants, familles, enfants dans le même sac : des opposants qui veulent coûter de l’argent et ne pas remercier le maire de sa glorieuse générosité.
Pas un mot sur l’ENR et le parc informatique de l’école, dont les parents sont à l’origine ou en collaboration avec les enseignants. Soit on récupère, soit on fait des affaires formidables, mais de merci : rien. Normal, c’est pour les enfants. Mais pour la photo, le maire est là.
Kermesses, carnavals, spectacles, on fait un gros boulot, mais toujours avec cette impression d’avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Toujours dans l’invective et le reproche. Alors que qu’est-ce qu’on fait ? On bosse. Ils donnent un coup de main ? Non.
Ils contrôlent, vitupèrent ou pire.
La réforme scolaire ? Refus de participer au travail collectif. Des problèmes sur le temps du midi, « c’est pas vrai », « vous avez pas de preuve ».
On connaît tous les problèmes financiers, mais on cherche de vraies solutions. Pas forcément chères. Mais des solutions qui ne visent pas à vider plus encore l’école.
Mince, 2 classes fermées depuis 2008 !
Il faut désormais penser une école agréable, pour que les enfants puissent réussir leur scolarité dans de bonnes conditions. Il faut renouer très vite des relations normales avec l’école, les enseignants, le personnel et les familles. Ce sont tous des gens de grande qualité, capables de comprendre les enjeux, et surtout, les manières d’engager des chantiers structurants et économiques.
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Les terrains de sport : Je ne parle pas de celui de basket, ni des terrains de tennis. Sports honnis et terrains à l’abandon !
Non, on parle seulement foot. Ben, ça tombe bien qu’il en parle. Nous avions été remettre à neuf les vestiaires avec les copains. On avait pris un samedi, des habits de chantier, des rouleaux et des pinceaux. Et la mairie avait “gracieusement” offert la peinture.
On a passé un moment rigolo, on a discuté le rouleau à la main, et puis quand on a eu fini, on a pris une bière avec le sentiment du travail bien fait. Même les fils de Bruce ont participé, c’était classe, et il faisait beau. Merci qui ?
Merci personne. On a juste trouvé les pots de peinture devant les vestiaires. On les a remis au même endroit. Tout était rénové et nettoyé. Si ça a été refait l’an dernier, je n’y étais pas. On ne m’a pas demandé, en même temps…
On peut aussi se poser la qestion du public/gratuit, avec une équipe privée – dont les joueurs n’habitent pas la commune – et qui ne participent pas à l’entretien.
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La salle des fêtes : 508 000 euros. Un budget pharaonique pour une rénovation d’une salle de moins de 300 m2. « Voté en conseil municipal, ce projet verra son aboutissement dès l’obtention des subventions. »
Une petite histoire : Jorge fait ses courses dans un supermarché surmonté d’un Grand L à Incarville. Il y rencontre Chantal, et surtout Murielle Pionnier, conseillère municipale et co-listière de la liste de M. Loëb. Ils parlent de choses et d’autres. Puis Jorge évoque la salle des fêtes. Il demande à la conseillère si elle ne considère pas que ce projet de rénovation – un demi million d’euros, se rend-on compte ? – et que l’on n’avait aucune assurance d’avoir les subventions claironnées.
“T’as raison, il les ont pas !”, répond Murielle Pionnier, sur le ton de la confidence. Mais assumé.
Ils n’ont pas les subventions, c’était évident. Et ils le savent. Mais ils contnuent à nous les promettre, et peut-être vont-ils commencer le chantier – oui ou non ? – engageant, endettant chaque habitant dans des dépenses somptuaires ?
Je suis Saint-Pierrois, comme vous. J’aimerais bien avoir un système de chauffage plus écolo. Mais pas à 86 000 €, qu’on ne pourra jamais rentabiliser. C’est un gouffre financier ! Et l’architecte lui-même ne dit pas le contraire. L’écologie doit être en premier lieu rentable. Sinon, elle n’intéressera personne. Soyons, pour nos finances, et nos projets, ambitieux, mais raisonnables. Vous avez envie de payer de vos poches un projet de plus d’un demi million d’euros ? Le prix du neuf, mais d’occasion ?
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il n’y a pas de neuf.
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