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Quel devenir pour le Mutant de Saint-Pierre du Vauvray ?

Quel devenir pour le Mutant de Saint-Pierre du Vauvray ?
Le bruit court depuis longtemps que le Mutant de la commune de Saint-Pierre du Vauvray pourrait fermer.
Les coopérateurs, sociétaires du groupe COOP, les habitants et clients du magasin, et bien sûr des employé-e-s du magasin sont très inquiets sur son devenir. Sur leur avenir...
Leader Price, enseigne du group Casino a racheté 47 « le Mutant » et en affilie 90 autres en Normandie et en Picardie. Mais le mutant de Saint-Pierre du Vauvray ne fait pas partie des 47 mutants rachetés. Il fait « malheureusement » partie de la liste des 18 magasins de l’enseigne « le Mutant », qui disparaît, pour lesquels aucune solution n’a pas encore été trouvée.
Une réunion locale des coopérateurs a eu lieu le mardi 13 mai à la salle des fêtes de Saint-Pierre du Vauvray.
Eric Lemoine, responsable communication du groupe Coop, a d’abord dressé le bilan du groupe. Il est sévère : après une perte (résultat d’exploitation) de 12,4 millions d’euros en 2012, le groupe affiche une perte de 11,5 millions d’€ en 2013.
  • En conséquence, le groupe a présenté un troisième plan social en 3 ans. 260 emplois avaient été supprimés lors des 2 plans précédents. Pour ce troisième Plan Social de l’Emploi (PSE), ce sont 382 emplois qui sont menacés - les chauffeurs sont licenciés et la logistique est confiée à 2 opérateurs extérieurs ;
  • Le groupe cesse ses activités de pure proximité (MUTANT EXPRESS, C’EXPRESS et POINT COOP) ;
  • L’activité discount ne cessant de diminuer, le groupe espère augmenter l’activité drive ;
  • et 47 magasins « le Mutant » revendus à l’enseigne Leader Price, 90 affiliés, et 18 dont le sort est sur le fil du rasoir. Dont le magasin de Saint-Pierre...
Monsieur Lemoine a voulu se montrer rassurant : pour les 18 magasins qui ne font pas partie du plan de rachat ou d’affiliation, une solution serait en train de se dérouler. Mais dans le secret, pas le droit d’en parler.
Le responsable de la communication s ‘est dit quasi-certain que le magasin serait encore ouvert dans les 2 ans à venir. On devrait le savoir entre juin et septembre, c’est promis.
Le groupe s’engage à informer.
Elus, CASE et municipalité en tête, ne doivent pas détourner le regard !
Je regrette que la mairie ou l’intercommunalité n’aient pas été invités à cette réunion. Ce sont les grands absents, alors que ce commerce est essentiel pour les habitants de la commune, et au-delà, des communes environnantes : Muids, Connelles Herqueville, Andé, Saint-Etienne et alentours, sont aussi concernées.
C’est essentiel, et il n’y avait aucun élu, hormis Jérôme Bourlet et Linda Lamot.
C’est une question de survie pour le pôle secondaire que nous sommes sensés représenter !
Pour les habitants du coin, c’est un commerce indispensable et complémentaire des autres commerces.
Pour les personnes âgées, pour ceux dont la mobilité est réduite, mais aussi pour tous : l’accueil est de qualité, de proximité, et qui permet d’assurer la totalité des besoins quotidiens localement.
Les élus – CASE et municipalité en tête - ne doivent pas détourner le regard !
Tout le monde ne peut pas aller au drive, commander sur internet, ou sinon... augmentez les transports en commun, donnez des accès et des formations internet ?!.
Le groupe COOP se veut rassurant, les sociétaires, les clients, les habitants et les employés restent inquiets.
M. Lemoine s’est voulu rassurant, s’estimant quasi-convaincu que cette surface ne fermerait pas dans les 2 ans.
Et pourtant, à une question sur la clause de 5 ans pour pouvoir récupérer ses parts, il explique à l’assistance que les sociétaires pourront récupérer leur dû plus tôt... dès la fermeture du magasin.
Il y a de quoi être raisonnablement très inquiet.
Il y a de quoi se mobiliser pour que cela n’arrive pas.

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