Patrice Yung

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Penser global, agir local : les collectivités territoriales en première ligne de la lutte contre les changements climatiques

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En 2015, la France accueillera la 21ème Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. La feuille de route semble claire : tous les pays doivent parvenir en 2015 à un accord applicable à tous, juridiquement contraignant et ambitieux, permettant de respecter l’objectif que s’est fixée la communauté internationale de contenir le réchauffement climatique à +2°C.
Réduction de la part du nucléaire à 50 % à l’horizon 2025, baisse de 50 % de la consommation de combustibles fossiles en 2030, hausse progressive de la fiscalité du carbone, et obligation de rénovation thermique des logements, sont des objectifs et des outils pour parvenir à contenir les changements climatiques, avec l'objectif également de réduire la précarité énergétique.
Le gouvernement semble patiner sur la future loi de programmation sur la transition énergétique (LPTE), et même le brouillon de cette loi ne serait pas prêt. Des pans entiers des conclusions du débat sont abandonnés, dont des propositions parmi les plus importantes pour nos concitoyens et la concrétisation de cette transition : l’obligation de rénovation des logements et la création d’un fond de la transition énergétique.

Dans cette perspective globale, les collectivités locales ont un rôle de premier plan à jouer. "L’énergie est un de nos domaines de compétences à part entière. Laissez nous faire !" (Michel Delebarre)

C’est la conclusion du rapport remis en septembre dernier par les sénateurs Ronan Dantec et Michel Delebarre.
Soulignant plusieurs exemples de bonnes pratiques et d’actions réussies, le rapport trace des pistes d’action pour les années à venir, notamment en termes d’engagements des collectivités locales pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Lors de la dernière journée des 14e Assises de l’énergie, jeudi 31 janvier 2013, au cours de la table ronde « quels nouveaux pouvoirs aux collectivités territoriales pour réussir la transition énergétique ? », les collectivités (de tailles diverses) avaient toutes apporté des preuves de cette capacité de « faire ». L’énergie est « un de nos domaines de compétences à part entière, y avait affirmé Michel Delebarre. Laissez nous faire ! ». Patrice Yung, président de la communauté d’agglomération Seine-Eure y avait déclaré que « la compétence Energie doit s’exercer au plus proche des gens ».
Faisons en sorte que ces mots ne soient pas la partie éolienne de la transition énergétique. Il faudra faire plus que brasser du vent pour transformer les mots en actes. Nous devrons aider Patrice Yung à mettre en place une politique énergétique efficace, apte à réduire la précarité énergétique pour ceux qui en ont le plus besoin.
Lors de la "journée citoyenne" organisé dans 14 régions de France au cours du débat sur la transition énergétique lancé par François Hollande en 2012, 12% des personnes interrogées ont répondu se considérer déjà en situation de précarité énergétique et 42% ont peur d'y basculer.

Le mandat qui va commencer avec les élections de mars prochain devra être un mandat clé.


Conseil municipal de fin de mandat : il étaient 4.

Le Président de la CASE, M. Yung, et le Directeur Général des Services, M. Le Gal, ont fait le déplacement pour faire en personne le rapport d'activité de la CASE pour 2012.
Seulement le choix du jour du conseil s'est fait comme d'habitude sans demander aux conseillers leur disponibilité. Et là, pour Jérôme, c'était le vote du budget au Conseil Régional, réunions ou déplacements à Paris pour les autres, indisponibilité pour le dernier.
Cela a été l'occasion de se compter pour la majorité : 4 ! Quatre...
C'est donc un conseil municipal en 4 minutes chrono que je vous propose en vidéo. Le temps de vérifier que le quorum n'y est pas, et donc que le conseil devra se réunir plus tard.
Constat du Directeur Général des Services de la CASE : "Ca sent la fin de mandat..." "Non, ça sent les fêtes de noël", dira un autre.
Peu importe ce que ça sent, le sapin (de noël, s'entend) ou la fin de mandat, on compte sur une main, sans lever le petit doigt : 1, 2, 3, 4.
Ah, il y avait nombre de chaises disposées cette fois-ci, contrairement à l'habitude où je dois installer LA chaise. Mais bien sûr, personne d'autre que moi, pour ce conseil où la municipalité tourne le dos au public désormais...

Coup de tonnerre aux voeux du maire de Saint-Pierre du Vauvray pour 2013 : le premier adjoint annonce sa démission

Coup de tonnerre aux voeux du maire de Saint-Pierre du Vauvray pour 2013 : le premier adjoint annonce sa démission
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Comme il n'y a pas eu de publicité autour des voeux du maire de Saint-Pierre du Vauvray, la commune n'a pas les honneurs de la presse. J'étais présent, je vais donc vous raconter cette soirée comme je l'ai vécue.
J'ai ressenti beaucoup de dépit lors de ces voeux du maire, samedi dernier. Du dépit parce que c'est une population séparée, coupée d'elle-même, parce que le maire a préféré limiter les personnes qui étaient présentes plutôt que d'inviter toute la population. Ces moments ne devraient-ils être l'occasion de rassembler toutes et tous, de tous âges ? De rassembler le village, simplement  Que reste-t-il de la volonté affichée en 2008 de créer du lien entre les générations ?
J'étais déçu de voir que le nombre de sièges était quasiment prévu pour les seuls avertis. J'étais désolé pour les 3 pauvres enfants qui étaient là, malheureusement un peu punis parce qu'il n'était pas prévu simplement qu'il pourrait y avoir des enfants.
Obligés de faire silence, avec rien à faire, pas une petite table avec des jeux, ou de la lecture, pas même de chaises prévues pour eux, c'est une purge pour les enfants. J'ai un souhait pour la prochaine municipalité : s'il vous plaît, si l'on veut que tous les habitants puissent être présents, il serait bien de prévoir l'accueil de tous, et aussi des enfants. certes ils ne sont pas électeurs. Ils sont cependant citoyens. Et bien sûr, d'assurer une publicité correcte. C'est ça aussi la solidarité, le respect et la convivialité.
J'étais dépité de voir que l'on coupait les liens entre les générations, et qu'on n'ait voulu qu'il n'y ait quasiment que les anciens du village, le personnel municipal et une équipe municipale en très petit nombre, et de voir que je figurais parmi les plus jeunes, à part quelques uns, très rares.
Ce n'était pas la fête du village, samedi soir. C'était une soirée électorale, une soirée politique, avec les invités politiques là aussi, François Loncle, député de la circonscription, Leslie Cléret, conseillère générale, les maires de Saint-Pierre, Saint-Etienne et Vironvay, et... on a un peu - euphémisme - oublié qu'il y avait un conseiller régional. Mais, qu'on ne s'inquiète, ce sera sa fête à lui.
Evidemment, les voeux sont un moment politique, où les élus expriment toute la satisfaction de ce qu'ils ont pu faire l'année passée, et de se donner des claques dans le dos, font des discours que le public souhaite les plus courts possibles...
Mais dans un petit village comme le nôtre, ce n'est pas que ça. Ou ça ne l'a pas toujours été. C'est aussi l'occasion de prendre le verre de l'amitié, de rencontrer les voisins, les parents, les enfants, les jeunes, un peu tout le monde quoi. Pas là. Alors, oui, déçu.
Un petit tremblement de terre s'est produit lors des voeux du maire à Saint-Pierre du Vauvray. Un tremblement de maire, devrais-je dire. Le premier adjoint, qui n'était pas présent dans l'assemblée des élus, a été présent parmi le public. A la fin des discours, on a appris qu'il démissionnait de son poste de premier adjoint.
Cela fait beaucoup d'adjoints ou de conseillers démissionnaires ou "démissionnés" depuis le début de ce mandat. M. Jorge Pinto ne démissionnant pas de son poste de conseiller municipal, il continuera d'assumer ses responsabilités au conseil municipal. Sa décision de démissionner est donc un geste responsable, pas un abandon.
Reste que, devant un parterre composé essentiellement de nos ainés, c'est un discours plutôt à leur intention qu'a fait Alain Loeb. Il a expliqué qu'il y avait eu deux départs en retraite au secrétariat de mairie.
"Madame Poudérou, une personne avec une grande expérience, qui vient nous donner un coup de main pour essayer de passer le relais sur certains dossiers, il y a des dossiers qui sont quand même plus sensibles que d'autres, notamment les dossiers concernant les cimetières, il faut avoir une bonne mémoire, et pas laisser ça à l'abandon. Même si certains trouvent pas ça normal de faire appel aux anciens, à des gens qui sont en retraite. Mais dans les contrats d'avenir, on fera appel à des anciens pour former des jeunes. Donc on est parfois contents de trouver des anciens qui ont de l'expérience [...]"
Je suis un peu étonné tout de même, car je n'ai pas entendu de personne qui ne trouvaient pas normal de faire appels aux ainés pour former les jeunes, et les faire profiter de leur expérience. Au contraire. On peut quand même aussi s'étonner, non pas de l'embauche d'une personne à la retraite pour passer le relais, mais que la jeune personne qui devait la remplacer n'a pas vu son contrat aboutir au stage qu'elle espérait. Pour passer le flambeau, faut-il encore une personne pour prendre le relais ?
Ce n'est pas à nous de juger de ses capacités, ni d'estimer si elle a commis des fautes, c'est la responsabilité du maire. De fait, il n'y a pas de relais pour l'instant. Et je n'ai constaté chez personne une quelconque volonté de s'opposer aux séniors, de les rejeter, ou je ne sais quoi...
Le maire a fait son bilan aussi : "on a fait l'île du bac". Tant mieux. Il est heureux qu'avec l'agglo, on rénove aussi la voirie, celle-ci en avait sacrément besoin.
Et puis il s'est félicité d'avoir eu la calèche au marché de noël (on se rappelle qui a mis en place ce marché de noël ?). Mais qu'il ne fallait pas être dans l'utopie, en parlant de ce projet d'asinobus qui était au programme en 2008. A Louviers, par contre, on a adopté ce modèle pour deux lignes, ce qui a permis de restaurer le pédibus dont l'usage s'effritait. Louviers est donc conduite par des utopistes.
Enfin, ce programme élaboré en 2008, Alain Loëb était présent lors de son élaboration. S'il s'agit de dire que c'était le fait des seuls Jérôme, Laetitia et Benoît, pourquoi pas ? Mais pourquoi se faire élire sur un programme pour le rejeter ensuite au motif qu'il faut avoir les pieds sur terre ? Aujourd'hui, on voit que les questions qui sont posées, les débats proposés par l'opposition, les propositions faites, sont des propositions concrètes, responsables, et d'avenir. Des réponses ? C'est plutôt : ce n'est pas le sujet du jour..., taisez-vous..., le sujet est clos..., vous faites de la politique politicienne... De l'esquive, donc.
Quoi d'autre ? Nous avons appris que l'étude urbaine du centre bourg serait rendue publique le 7 février à 18 h 00 à la salle des fêtes. Venez nombreux ! J'espère que cette étude fera une large part au reclassement des friches (l'usine) Labelle, cette verrue qui pourrait être l'agrafe entre Saint-Pierre et Saint-Etienne, et non plus une ligne de démarcation. Il y a un contrat d'agglomération 2011-2013 lié à ces friches industrielles que sont l'usine Labelle. J'espère qu'il sera mis en action. Nous y reviendrons après le 7 février, au vu de l'étude...
Nouvelle école ? De ce projet qui fleurit parfois dans les discours, fort à propos lorsqu'il s'agit de différer des travaux de l'actuelle école, il n'en sera pas fait mention. Alors, nouvelle école ?
Le maire remerciera le personnel municipal. Je les remercie aussi d'assurer du mieux qu'ils peuvent leurs missions quotidiennes.
Il félicitera les associations, citant l'IMA, Saint-Pierre pour tous, l'association de la municipalité, laquelle a tenu un stand de vente de crêpes à laquelle Leslie Cléret a participé lors du marché de noël, l'union commerçante, les anciens, l'atelier d'arts plastiques aussi, peut-être. J'ajouterai que je félicite aussi les assos sans lesquelles notre village serait bien tristounet. Et je remercie particulièrement celles qui agissent au quotidien pour les grands et les petits. Évidemment l'IMA fait un travail formidable pour l'animation et l'apprentissage de la musique. Mais je ne veux pas oublier les arts martiaux, le club de foot, la danse, la gym, qui sont là toutes les semaines. Et puis toutes les autres aussi. Merci aussi à l'Apure, pour ce qu'elle fait pour défendre nos berges, bien sûr, mais aussi pour les actions auprès des jeunes, comme berges en Seine qu'Anne-Marie organise tous les ans. C'est utile pour notre environnement et nos paysages, et c'est aussi une activité pédagogique, utile et ludique pour les enfants qui participent.
Et puis il y en a une que je voudrais remercier tout spécialement, parce qu'elle n'est jamais, jamais citée, et pourtant, elle est très utile pour le bon fonctionnement de nos écoles : l'association de parents d'élèves. Toutes nos actions, ventes de gâteaux, carnaval, loto, kermesse, tombolas nous permettent chaque année de reverser nos bénéfices aux écoles, et aussi d'offrir des cadeaux aux enfants lorsqu'ils quitte (un dictionnaire pour ceux qui quittent le CM2, et un livre pour ceux qui entrent en CP). L'an dernier, nous avons pu reverser plus de 2.000 € aux écoles. Si le loto est la plus grande rentrée d'argent - merci Magali -, toutes nos actions sont des petits plus pour créer de l'activité pour les familles et financer les projets des enseignants.
Nous avons organisé une tombola de noël. Et nous étions aussi présents sur le marché de noël pour vendre des boîtes de chocolat. Merci à tous, tous ceux qui ont acheté des boîtes, et toutes et tous qui ont aidé à l'organisation et à la vente des tickets de tombola. Alors merci les enfants et parents qui ont participé, merci à Jean-Luc et Aminata, à Magali, à Agnès, Sandra, tous les membres de l'association qui ont participé, et merci aux ados qui nous ont aidé à vendre des chocolats sur le marché de noël. Tout est parti, et nous avons réalisé plus de 500 € de bénéfice, qui sera intégralement reversé aux écoles.
Enfin, à la fin de son discours, Alain Loëb a voulu partager son émotion en évoquant la mémoire de Bernard Houssaye, qui a disparu l'an dernier. On a vu son émotion aux larmes qu'il n'a pu retenir. Nous respectons la douleur, mais fallait-il dans la foulée critiquer très vivement son opposition qui s'en prendrait à lui et son équipe, qui ferait de la politique politicienne, etc, etc.
Je n'ai pu m'empêcher de repenser à ces voeux de 2011, où étreint là encore par l'émotion du fait de la situation en Tunisie, il n'a pas pu retenir ses larmes. Avant de critiquer très fortement son opposition qui s'en serait prise à lui et à son équipe, qui aurait fait de la politique politicienne, etc, etc.
Après Alain Loëb, c'est Leslie Cléret, conseillère générale qui prend la parole.
Il y a deux sujets que je n'ai pas vraiment compris, seules pouvaient comprendre les personnes concernées, je pense. L'un concerne un discours réclamé au lendemain de l'inhumation de M. Houssaye, alors que la personne n'était pas présente lors de l'inhumation. "Ce n'est pas noble, ça ne se fait pas, ce n'est ni humain, ni respectueux", dira la conseillère générale.
L'autre est plus mystérieuse encore pour moi. Des propos d'une grande légèreté qui ont été transmis par téléphone relèvent du mépris à l'égard des élus. Qui, quand, quoi ? Mystère et boule de gomme. Mais bon, tout cela est trop privé pour que je m'y intéresse.
Madame Cléret nous donnera ensuite des informations sur deux sujets qui concernent la collectivité :
La salle des fêtes. Tout d'abord, la conseillère "regrette que l’État et le Département n'aient pas trouvé de solution, et surtout de réforme définitive. Ce projet a été bâti avec les élus et des professionnels, il a été adapté aux besoins de la population, adapté à l'accueil du public, et aussi aux normes environnementales." La conseillère générale continuera donc de défendre ce dossier auprès du Département, et elle souhaite qu'il aboutisse.
On peut néanmoins se poser des questions sur la nécessité de certains de ces travaux- pourquoi une cuisine en liaison froide ? -, comme sur le montant total des travaux estimés. 400.000 € pour une salle dont les principaux inconvénients ne seront pas résolus : accès, parking pour la salle principale, localisation au milieu des immeubles...
D'autant qu'apparemment, le Département ne peut pas cofinancer.
L'autre sujet que la conseillère aborde nous concerne tous : la RD 6015. Nous en avions parlé ici en 2011, et le sujet de la complétude de l'échangeur d'Heudebouville avait été rappelé en conseil municipal en mai 2012.
Pour la RD 6015, "ce ne sera pas le giratoire de Saint-Pierre, comme nous n'avons pas aménagé cette année le giratoire d'Heudebouville, les deux aménagements sont des aménagements intercommunaux, et même régionaux et départementaux puisqu'il s'agit d'une ancienne nationale 15, en très mauvais état. [...] Cet aménagement a été inscrit au budget primitif 2013 du Conseil Général, le dossier technique est aujourd'hui bouclé, validé. Un certain nombre d'enquêtes et de documents d'utilité publique sont en Préfecture et devraient être validés prochainement. Et il reste à acquérir 7 propriétés. 3 propriétés privées et 4 qui appartiennent à l'Etat. Cela demande des démarches et du temps, mais elles sont identifiées. Cela fait partie du noyau un peu difficile. En tous cas : Inscription au budget 2013, aménagement prévu, [dès qu'ils seront ?] validés par le Conseil Général. Moi, mon rêve, ce serait qu'on puisse inaugurer le giratoire 1, le giratoire d'Heudebouville, et de poser la première pierre de celui-là ensemble."
une année qui commence en fanfare
Pour moi, pour l'emprunter, le giratoire d'Heudebouville était quasiment terminé, même s'il manque encore l'aménagement paysager. A inaugurer très bientôt, donc. Son coût ? 700.000 €, dont 157.500 € pour la commune d'Heudebouville (22,5% de l'investissement). Celui de Saint-Piere du Vauvray coûtera moins du double, et prendra donc apparemment du retard.
Avant de laisser la place à François Loncle, Leslie Cléret voudra rappeler que la commune, comme le département, est une valeur refuge dont nous avons tous besoin. Le travail municipal, il faut à la fois le respecter et le défendre. et qu'il nous faut tous maintenir la confiance, la solidarité et la convivialité. Ici tout existe, a-t-elle dit. Il faut compter sur la Conseillère Générale pour rappeler s'il manquait par hasard une de ces trois valeurs.
J'entends tout cela. Sages paroles. Je me permets toutefois de relativiser ces propos : la commune n'est pas qu'une valeur refuge pour les habitants. C'est un territoire où l'on vit et où l'on vivra, où les gosses vivront. Vivre, ça veut dire défendre le présent, la démocratie, la convivialité, oui. Et bien je ne suis pas sûr qu'elle soit présente en ce moment, ne serait-ce qu'à voir le déroulement des conseils. L'avenir, c'est prévoir le développement de la commune pour le jour où nos enfants seront en mesure de prendre la relève. L'avenir, ça se prépare, et pas en glissant la poussière sous le tapis.
Respecter et défendre le travail municipal, c'est beau. Encore faut-il savoir ce qu'est le travail municipal. Respecter, c'est comprendre. Défendre, c'est être d'accord au moins sur une de ces choses : les objectifs, les moyens, la manière. N'est pas Voltaire qui veut, n'est-ce pas ?
A propos de manière, justement. Tout le monde est remercié. Ca s'appelle le protocole Républicain. Beaucoup d'élus semblent y être attachés. Pas à Saint-Pierre du Vauvray en tous cas. Si le président de l'agglomération a fait un discours, le député aussi, la conseillère Générale, le maire... mais pas le conseiller régional, le seul conseiller régional présent. Conseiller régional et conseiller municipal de la commune.
D'ailleurs, ce n'est pas que la prise de parole. Il n'est pas cité, pas remercié, pas salué. Juste ignoré, et c'est bien la seule commune où c'est le cas, et ignoré de tous les élus.
Cela s'appelle un vent républicain. Et ce qui est bien avec le vent : il tourne.
Allez, pour vous souhaiter une bonne journée, et une bonne année, et pour me faire pardonner de la piètre vidéo filmée avec mon smartphone, je vous offre celle qui suit. Bonne année à tous.

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