Archives de 2010

La Communauté d’Agglomération Seine Eure mise sur le développement du tourisme fluvial : création d’une Maison des plaisanciers à Poses (27740)

La Maison des plaisanciers en travaux
Notre territoire a la chance d'être traversé par une boucle de la Seine, restée ici magnifiquement sauvage - loin de l'image du fleuve industriel souvent représentée. L'industrie aujourd'hui se porte très mal, ici comme ailleurs. Le fleuve, son chemin de halage, ses paysages de coteaux, représentent un patrimoine naturel dont la valorisation apporterait une véritable plus-value touristique et économique à notre région.
C'est dans ce sens que la CASE a inauguré il y deux ans les trois haltes fluviales qui jalonnent cette portion du fleuve, à Poses, à Saint-Pierre du Vauvray et à Heudebouville.
Aujourd'hui, la valorisation de ces haltes fluviales est à l'œuvre avec la création d'une Maison des Plaisanciers à Poses. A l'avant, une salle d'accueil, d'information et d'exposition donnera sur le paysage magnifique de la Seine. A l'arrière, des sanitaires hommes et femmes (alimentés en eau chaude par 3 panneaux solaires) et un local technique avec laverie assureront le confort des plaisanciers. A l'extérieur, un verger, une aire de jeux et un parking auto et vélo pourront accueillir les amateurs de promenade sur le chemin de halage. Le chantier devrait s'achever fin juin et l'inauguration aura vraisemblablement lieu lors de la désormais traditionnelle Fête de l'Eau du premier weekend de septembre.
Un peu plus loin, à la halte de Saint-Pierre du Vauvray, les plaisanciers peuvent effectuer leur ravitaillement, grâce aux nombreux commerces du bourg. Là aussi, une valorisation des bords de Seine pourrait à la fois attirer les visiteurs dans notre village et, par là-même, dynamiser les commerces.
Vous connaissez le Sentier des Douaniers en Bretagne ? Vous connaissez le mythique GR20 en Corse ? Pourquoi ne pas rêver d'une valorisation équivalente de notre magnifique chemin de halage, qui pourrait mener... jusqu'à Paris !

Une professionnelle de l’action sociale, élue déléguée en charge du CCAS, répond à nos questions

Emmanuelle Portier est conseillère municipale déléguée au CCAS à Saint-Etienne du Vauvray et directrice du CCAS de Val-de-Reuil.
Ne ratez pas la lecture de ce billet. Emmanuelle se prête au jeu de quelques questions/réponses pour nous présenter le rôle des CCAS dans les petites communes. En quelques courtes vidéos, on y comprend l'intérêt de cette institution, à la fois pour les habitants qui peuvent y recourir, et aussi pour toute la communauté. Clic-clic pour voir toute l'interview
Nous la remercions chaleureusement d'avoir accepté de répondre à ces quelques questions, afin de mieux cerner le rôle des CCAS communaux.

Emmanuelle précise ce qu'est le CCAS et quelles sont ses missions.

Chaque commune a un CCAS. Comment est composé le conseil d'administration du CCAS ? Quel en est le rôle ?

Quel est l'intérêt d'un CCAS communal ?

Voir la vidéo Emmanuelle insiste sur le rôle de proximité du CCAS. Le CCAS essaie de repérer les besoins et de faire passer les informations. Pour cela un petit fascicule a été distribué à tous les habitants de la commune et une permanence est assurée chaque semaine. Le CCAS agit également en lien avec les écoles...
L'intérêt du CCAS, c'est la proximité. Et la connaissance de la population. Car ceux qui ont besoin ne poussent pas forcément d'eux-même les portes de la mairie. Cela nécessite l'analyse, le repérage des besoins. Il faut communiquer, et accompagner les personnes en difficulté. Le rôle de la commune est de repérer, communiquer, informer - par exemple en tenant une permanence -, accompagner, et aussi de mener des actions sur les besoins qu'elle a pu repérer.

Quelles sont les missions du CCAS ?

Voir la vidéo Emmanuelle évoque ici les missions obligatoires du CCAS (aide sociale, hébergement, obligations alimentaires), en liaison avec la Préfecture et le Conseil Général.
Elle évoque également les actions que la municipalité peut mettre en place localement, en fonction des besoins repérés. Ces actions peuvent viser les seniors, mais aussi les jeunes et les enfants, en liaison avec les écoles, et d'autres acteurs (Police Secours, Conseil Général,...). C'est non seulement apporter l'aide, mais c'est ausi une façon d'animer la commune, au travers d'ateliers, de repas/débats. Emmanuelle donne quelques exemples d'actions menées auprès des jeunes ou des seniors. Elle évoque aussi les actions plus individuelles qui peuvent être menées auprès des personnes en difficultés.
Toutes ces actions menées pour aider les personnes sont donc aussi des animations qui relient les membres de la population de la commune. Enfants, adultes, seniors, tout le monde est concerné. On l'a vu, l'école est amenée à y participer, et le médecin de la PMI. Il y a les actions collectives. Et évidemment des actions plus individuelles. De l'accompagnement et de l'orientation. Et aussi aides financières qui sont décidées par le conseil d'administration. Merci à Emmanuelle Portier de nous donner ces exemples et ces informations.

Emmanuelle insiste sur le fait que le CCAS est un relais avec les professionnels des institutions.

Voir la vidéo C'est le Conseil Général notamment, qui assure les missions de protection de l'enfance, d'aide aux personnes âgées ou handicapées, de lutte contre la précarité (dispositif RSA).

Emmanuelle précise que la confidentialité est de règle, au cours des entretiens comme au sein du conseil d'administration.

Voir la vidéo Il n'est pas facile, de surcroît dans les petites communes, où tout le monde se connaît, de parler de ses problèmes.
L'obligation de confidentialité est garantie à ceux qui demandent une aide, même ponctuelle.
Merci beaucoup Emmanuelle Portier de nous avoir reçus et pour ces précieuses informations.
Nous espérons que son combat quotidien fera de nombreux émules. Surtout dans les petites communes où le CCAS, on l'a compris, peut être un vecteur de cohésion sociale, et permet aussi d'animer la commune.

Jadot et Allègre débattent. Allègrement…

C'était le 31 mars à 8h40 sur France Inter (ça date un peu, mais c'est ça de louper les infos...).
Allègre se débat, s'emporte, peste et tape du poing sur la table.
Heureusement, la table est solide ! Heureusement que les arguments n'étaient pas posés sur la table aussi, ils eussent volé en éclats...
Allez, bon week-end à tous, et profitez bien du réchauffement printanier :)

Holcim-Sovrac se lâche, et les odeurs pestilentielles envahissent de nouveau Saint-Pierre

Usine Holcim de Canon City
Les habitants de Saint-Pierre du Vauvray l'auront senti : un vent pestilentiel s'est installé dans notre commune. Il s'agit de l'entreprise Holcim, qui n'avait plus fait beaucoup parler de lui depuis les travaux entrepris en 2005 ans pour empêcher ces particules et odeurs nauséabondes de ruiner la tranquillité et la santé des riverains. C'est le grand retour des nuisances industrielles dans notre petit bourg rural.
Cela fait 3 nuits aujourd'hui que l'entreprise HOLCIM (ex SOVRAC) empuantit notre commune. Cela commence le soir, vers 23 heures, persiste la nuit durant, et loin de s'estomper au matin, cette odeur insupportable continue de nous empoisonner la vie, en extérieur, comme à l'intérieur des maisons, où elle semble s'accrocher durablement à chaque vêtement, rideau ou meuble.
Avec Jérôme Bourlet, élu de la commune, Conseiller Régional, et Président du SCoT, nous nous sommes rendus le vendredi 23 avril de bon matin dans les locaux de l'entreprise afin d'obtenir des explications.
En l'absence des dirigeants, nous avons été reçus par les secrétaires et un technicien.
C'est donc lui qui nous a expliqué la raison de ces nuisances : des usines du groupe étant momentanément fermées, l'usine de Saint-Pierre du Vauvray a accepté de traiter une citerne qui devait être traitée ailleurs. De l'eau nous explique le technicien. Ils ont procédé au dépotage et au stockage de cette "eau", et le personnel constatant l'odeur, la décision a été prise de remettre le liquide nauséabond dans la citerne et de la renvoyer.
Mais voilà, la citerne de l'usine (et non du camion), équipée d'un capteur de COV, en avait conservé la puanteur. Et les conditions climatiques ont du jouer, selon le technicien, entraînant le dépôt des particules odorantes sur les habitations Saint-Pierroises.
Mais voilà encore, le soir même : patatras ! A 23 h, la puanteur envahit de nouveau nos rues et nos jardins. Pas de taux d'humidité particulièrement préoccupant, il faisait plutôt bon, l'air était sec, le vent était faible, mais les odeurs reviennent. Comme les autres soirs.
Cela pue donc du soir au matin, puis cela s'estompe dans le courant de la matinée. Dès que l'odeur a disparu, il nous faut à notre tour aérer nos maisons qu'imprègne le tenace remugle.
Nous avons entendu les explications de l'employé d'Holcim. Mais j'avoue ne toujours pas comprendre pourquoi, si la citerne de l'usine est bien équipée d'un capteur de COV et si l'incinération fonctionne en continu - comme le demande l'arrêté préfectoral -, les odeurs persistent à se déclarer dans la soirée et la nuit durant.
Constatant également le stockage à l'air libre de "bigs bags", on peut aussi se demander si ceux-ci ne participent pas aux émanations ?
Nous avons contacté la DREAL (ex DRIRE et Diren) pour les alerter de cette situation préoccupante. Une main courante a été déposée en mairie de Saint-Pierre du Vauvray, et et nous avons appris que d'autres habitants de la commune ont également contacté la DREAL et la mairie par téléphone pour les avertir de la pollution...

Incroyable ! Mélanchon met les pieds dans le plat : pour le calcul des retraites des fonctionnaires, on ne peut pas remonter plus loin que 6 mois

C'est en allant me promener sur l'excellentissime @rrêt sur images que j'apprend la nouvelle. Jean-Luc Mélanchon terrasse Aphatie pendant son interview sur RTL. J'étais passé totalement à côté de l'info...
Mélanchon sur RTL, au micro de Jean-Michel Apathie, met les pieds dans le plat sur les retraites des fonctionnaires
Cela se passe à 5min30 de l'interview. Apathie pose sa question :
"Les retraites des fonctionnaires sont calculées aujourd'hui sur les 6 derniers mois, celles des salariés du secteur privé sur les 25 dernières années. Ceci peut-il rester en l'état Jean-Luc Mélanchon ?"
Le sourire de Jean-Luc Mélanchon en dit long, il attendait avec impatience cette question. Il sourit, s'apprête à dégainer son information, il vise... "Mais bien sûr que ça peut rester en l'état."
Apathie répond : "c'est inégalitaire."
Mélanchon : "Non ce n'est pas inégalitaire."
Mais c'est quelques instants plus tard, lorsque le journaliste demande si on ne pourrait pas calculer la retraite des fonctionnaires sur les 10 dernières années que Mélanchon abat sa carte :
"il y a une chose qu'il faut que vous sachiez, M. Apathie. C'est impossible. Vous savez pourquoi ?" "Non", répond Apathie. "Parce rien n'a été saisi informatiquement, si bien qu'on ne peut pas remonter au-delà de 6 mois. Vous savez pourquoi ? Parce que comme c'était la règle des 6 mois, personne n'a pensé à le faire !" [...] "Les services publics sont sauvés par les manques d'équipements informatiques du service public, j'ai pas fini de rigoler..."
On imagine la mine abattue de M. Apathie...
Le lendemain, Eric Woerth réfute en bloc :
"Tout ça est complètement faux, vous croyez que l'administration française ne peut pas reconstituer la carrière d'un fonctionnaire ? J'ai été ministre du budget, je suis toujours ministre de la fonction publique et j'ai créé sur le plan des retraites un organisme centralisé qui monte en charge et qui sera l'interlocuteur unique pour les carrières des fonctionnaires. Quand vous regardez dans les ministères, il n'y a pas de problème pour reconstituer la carrière d'un fonctionnaire, donc c'est vraiment pas le sujet"
@si enquête...
Tout d'abord, comment peut-on être dans l'incapacité de retracer les carrières des fonctionnaires, alors qu'il a été possible de passer la méthode de calcul des retraites du secteur privé des 10 dernières années au 25 dernières années ? La réponse est simple : La réforme à été votée en 1993, mais n'est entrée que pleinement en vigueur qu'en 2008. Allonger la période de calcul de 15 ans aura donc pris 15 ans.
Qui a raison alors, Eric Woerth ou Mélanchon ?
Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE, estime que la vérité situe plutôt entre les deux. Le salaire des fonctionnaires est composé d’un traitement indiciel et de primes. Elle représentent en moyenne 20% du revenu, mais ce chiffre varie de 5 à 60% selon les fonctionnaires. L’Etat conserve bien-sûr les traitements indiciaires, mais ne conserve pas obligatoirement les primes. Si on voulait intégrer les primes, ce serait impossible dans la quasi totalité des cas. Si on veut prendre le temps de faire une réforme équitable, ce sera au mieux pour septembre 2011.
Septembre 2011, c'est à dire en pleine campagne présidentielle. Mélanchon n'a pas fini de rigoler...

concert “jazz café” à Léry le 24 avril : hommage à Gainsbourg

Hommage à Gainsbourg à Léry le 24 avril
5€ - 20h30 - Salle de la grange
Les Quatr’Charles rendent hommage au Gainsbourg de la première époque. Celle du Jazz dans le Ravin, des ptits papiers, de Black trombone.
A bientôt !

Budget 2010 de la commune de Saint-Pierre du Vauvray

voir les débats
Le 1er avril s'est tenu le conseil municipal de Saint-Pierre du Vauvray, portant sur le budget. Un nouveau conseil municipal a eu lieu le 15 avril pour revoter ce budget suite à une erreur repérée par le Receveur Municipal, M. Beaujard, dans le calcul des taux des trois taxes. Ce dernier conseil a eu lieu à huis-clos, après un vote majoritaire du conseil municipal.
C'est une commune en bonne santé financière que l'on retrouve en 2010. Une commune que M. Beaujard qualifie de pas du tout endettée. Certes, la capacité d'auto-financement est faible, mais les comptes restent dans le vert : l'excédent de fonctionnement de clôture est de 213.000,12 €, quand le déficit d’investissement reste de 89.398,07 €.
La différence entre la capacité d'autofinancement (67.000 €) et le remboursement de la dette (45.000 €) laisse une marge de manoeuvre de 22.000 € pour investir (la CAF nette). C'est une marge de manoeuvre qui n'est pas énorme, mais qui a le mérite d'exister. Et bien sûr, par son faible taux d'endettement, la commune conserve une capacité à contracter un emprunt.
Félicitaions donc à l'équipe municipale.
Ce conseil municipal aborde donc la présentation des comptes 2009, et la proposition du budget pour l'année 2010.
La présentation du projet de budget municipal, et à fortiori son vote, c'est aussi la présentation de la politique municipale qui y est inscrite en filigrane.
Bien sûr, nous savons tous que la CASE a une place de plus en plus prépondérante dans la gestion des affaires communales. Environnement, urbanisme, transports, entretien, collecte des déchets, assainissement, environnement, les responsabilités de la communauté d'agglomérations sont larges, et prennent de plus en plus d'importance.
Pourtant, la gestion des communes, même des très petites communes, reste d'une importance capitale. Clic-clic pour agrandir le rôle de la commune...
Avant de rentrer dans le débat sur le budget, il est peut-être utile de préciser les rôles de chacun :
Le rôle des élus est bien défini dans les communes. Le maire, Alain Loëb, et son 1er adjoint, Bernard Houssaye, représentent la municipalité. Le maire, Alain Loëb, a été, rappelons-le, élu à l'unanimité par le conseil municipal.
Le maire peut déléguer une partie de ses compétences à des adjoints ou conseillers délégués.
Le rôle des conseillers municipaux est de discuter et de voter, pour accepter ou refuser les délibérations, sur les projets qui leur sont soumis, au cours de séances du conseil municipal qui sont publiques.
Le débat qui concerne le budget est un des plus importants de l'année. C'est ce budget qui prévoit les recettes et les dépenses, en accord avec les priorités de la politique municipale. C'est un budget prévisionnel, qui pourra faire l'objet de décisions modificatives.
Ce budget engage la commune, et donc les habitants, contribuables, les employés communaux, et tous les partenaires de la commune.

La révolution lente : oui, c’est moderne !

La révolution lente : oui, c'est moderne !
J'ai écouté avec plaisir ce midi Pascale d'Erm présenter son nouveau livre sur France Inter : Vivre plus lentement.
Dans nos sociétés obsédées par la vitesse, la productivité, le speed, le fast, le burn... qu'il est bon de s'arrêter un moment et de reconsidérer notre façon de vivre.
Nous sommes tous pris entre de multiples impératifs, la famille, le boulot, les amis, les activités associatives ou militantes... Les journées, les semaines, les mois, s'enchaînent et s'apparentent parfois à de véritables parcours du combattant ! Pour quoi faire ? Pour le bien de qui?
Etre consciencieux, engagé, oui, bien sûr ! Mais ne jamais perdre de vue l'important : soi et les autres, le partage, le bien qu'on se fait et qu'on apporte aux autres.
Dans la vie, il y a l'urgent et l'important : commençons toujours par l'important !-)
Vivre plus lentement, c'est faire des choix de vie : comment j'organise mon temps ? comment je consomme ? comment je me déplace?
On le voit, derrière ces choix individuels, ce sont des choix collectifs éminemment modernes (...et politiques !) qui sont proposés :
  • partager le travail en réduisant les horaires ;
  • rapprocher les lieux de travail des lieux d'habitation (en incluant le télétravail) ;
  • raccourcir les circuits de consommation ;
  • organiser ses déplacements et privilégier quand on le peut la marche, le vélo ou les transports en commun.
Allez, c'est dimanche ! Prenons le temps d'un repas de famille en plein air, suivi d'une promenade avec les enfants.
(slow life... real life !)

Qu’est-ce que le Centre communal d’action sociale (CCAS) ?

Le Centre communal d'action sociale (CCAS) est un établissement public autonome, qui dispose d'un budget propre alloué par la municipalité lors du vote du budget (Lire Budget 2010 de la commune de Saint-Pierre du Vauvray). Le CCAS est administré par un conseil d'administration, composé d'élus et d'habitants de la commune, dont le maire est président. Le CCAS assure différentes missions directement orientées vers la population : aide et accompagnement aux personnes âgées ou handicapées, aux enfants et familles en difficulté, lutte contre les exclusions, accès au droit (procédure de domiciliation administrative, aide aux démarches administratives...)
L'action du CCAS se décline dans deux domaines : la prévention et le développement social dans la commune.
Outre ses compétences obligatoires, il met en place la politique sociale de la commune.

Ses missions obligatoires

  • Solidarité envers les personnes âgées et handicapées (aide et accompagnement) ;
  • Transmission des demandes d'aide sociale légale aux autorités ayant le pouvoir de décision (conseil général, préfecture, sécurité sociale,…) : le CCAS reçoit les demandes et participe à l'instruction des dossiers ;
  • Lutte contre les exclusions, accès aux droits : procédure de domiciliation administrative, aide aux démarches administratives, accompagnement social, etc.
Le Centre Communal d'Action Sociale est chargé d'informer les habitants sur les démarches qui relèvent de dispositifs départementaux ou nationaux : Les personnes âgées, les personnes handicapées, les personnes en difficultés, la justice, le RMI, la santé.

Ses missions facultatives : quelques exemples mis en place dans d'autres communes

  • Intervention au moyen de prestations en nature : aide alimentaire ; aide au transport (sur présentation d'une convocation d'un médecin ou d'un employeur) ; aide à l'accès, au maintien et aux impayés d'énergie et de téléphone ; distribution d'entrées piscine, cinéma et spectacles...
  • Prise en charge des difficultés financières rencontrées par les personnes en situation de précarité ;
  • Politique de Prévention Santé sur la commune ;
  • Distribution de bons d'achats aux personnes âgées de plus de 70 ans ;
  • Bons d'accès aux activités sportives et culturelles pour les jeunes ;
  • Exercice de compétences déléguées par convention avec le Conseil Général.

Accès aux droits

L’aide à l’accès aux droits consiste à offrir, dans le cadre de l’accompagnement personnalisé, des services :
  • d’information sur les droits et devoirs des personnes;
  • d’orientation vers les organismes, les services ou professionnels chargés d’assurer ou de faciliter l’exercice des droits;
  • d’aide à l’accomplissement des démarches nécessaires à l’exercice d’un droit ou l’exécution d’une obligation;
  • d’assistance au cours de procédures non juridictionnelles.
Au regard de ces objectifs, l’aide à l’accès aux droits contribue à réduire les tensions sociales, les risques d’exclusion et elle permet de prévenir les litiges. A ce titre, elle est un facteur de cohésion sociale.
Des informations locales très pratiques sur le site de la commune voisine de Saint-Etienne du Vauvray.
Adressez vos demandes au secrétariat de mairie, à l'attention du CCAS.

éclairage nocturne : les mentalités évoluent dans l’Eure

éclairage nocturne : les mentalités évoluent dans l'Eure
Bonne surprise dans l'hebdomadaire départemental La Dépêche ce vendredi 16 avril : une pleine page y est consacrée à la pollution lumineuse. C'est un sujet dont nous débattons à Saint-Pierre du Vauvray depuis... novembre 2008 ! Lire Saint-Pierre s’engage contre la pollution lumineuse sur le blog municipal.
L'hebdomadaire eurois donne la parole à Christophe Quetel, conseiller municipal dans la commune d'Irreville et par ailleurs vice-président de l'ANPCEN (Agence Nationale Pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturne).
Le Conseil général vient de récompenser d'un label 5 étoiles les efforts de la petite commune en matière de gestion d'énergie. Fontaine-Bellanger et La Vacherie ont également été récompensées. "En effet, ce sont souvent les petites communes qui indiquent la marche à suivre." Dans l'Eure, sur 675 communes, environ 15% observent les préceptes de l'ANPCEN : extinctions nocturnes, recours à l'éclairage passif, absence de mise en lumière du patrimoine naturel et bâti, marginalisation des lampes au mercure.
Et de pointer du doigt l'exemple catastrophique donné par Evreux, le chef-lieu du département : "Le Long-Buisson (Zone d'Activité Commerciale), c'est une véritable catastrophe. Malheureusement, on est en train de reproduire la même chose à Nétreville. Pourtant, j'avais placé énormément d'espoirs en l'arrivée de Champredon. Mais à regret, je constate que l'environnement ne fait pas partie de ses priorités."
Le vice-président de l'Agence Nationale s'en prend également aux lobbies qui font la loi sur le marché de l'énergie, prenant l'exemple du SIEGE. Si le Syndicat d'Electricité et du Gaz de l'Eure affiche sa volonté de réduire les pollutions lumineuses, il passe dans le même temps des marchés avec des fournisseurs de matériel gloutons en énergie : "Il y a un vrai travail à faire sur le catalogue !"
Les impacts de la pollution lumineuse sont bien sûr naturels (disparition du ciel étoilé, biodiversité nocturne, qualité du sommeil), mais aussi économiques : en France, l'éclairage public représente dans le budget des communes 23% de la facture globale d'énergie et 38% de la facture d'électricité. En 10 ans, on serait passé de 71 à 91kWh/an/habitant (contre 43 kWh/an/habitant en Allemagne).
A Saint-Pierre du Vauvray, une étude avait été commandée en 2008 par M. Bourlet, qui montrait que 1500€ pouvaient être économisés en coupant l’éclairage de 1:00 à 4:00 du matin ; 2400€ pour une coupure de 0:00 à 5:00 ; 3300€ pour une coupure de 23:00 à 6:00.
En ces temps de crise, n'aurions-nous pas de quoi employer utilement ces sommes ?
Merci à l'hebdomadaire La Dépêche pour ces données très utiles ;-)

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