Archives de 2010

Graves perturbations dans les transports piétons prévues aujourd’hui !

Aujourd'hui, 23 septembre 2010, les transports piétons risquent d'être fortement congestionnés.
Heureusement, écureuil malin est là pour vous conseiller des itinéraires de délestage : Amis parisiens, nous vous conseillons plutôt d'emprunter l'itinéraire bis "Nation-République" qui vous permettra de circuler dans les meilleures conditions si vous avez la chance d'être à pied.
Amis rouennais, l'itinéraire le plus sûr se trouvera sûrement entre la préfecture, la rue de la République, la rue Lecanuet et la rue Jeanne d'Arc. Attention bien d'autres itinéraires risquent d'être rendus aux piétons pour cette journée de découverte et de sauvegarde du patrimoine français.
Et partout en France, des marches seront proposées aux promeneurs de tous poils, et partout les itinéraires seront largement sécurisés.
N'hésitez pas si vous le pouvez, c'est pas tous les jours.
Enfin, ami(e) shoppeur(euse), si tu vois une foule dans la rue, c'est que des soldes monstres sont organisées : Aujourd'hui on brade les retraites. N'hésite pas : fonce !
Dernière minute : notre gouvernement, qui adore les salades, est récompensé de la danse de la pluie qu'il se contraint à faire depuis plusieurs semaines : enfin il pleut ! ouf...

22 septembre 2010 à Louviers : projection-débat en avant-première du film “Water Makes Money”

Comment les multinationales transforment l’eau en argent…
Sous-titré "Comment les multinationales transforment l’eau en argent…", Water makes money est un film documentaire indépendant, financé par des contributions privées et soutenu par le mouvement Attac. Le film analyse les stratégies mises en place par les sociétés multinationales pour aboutir à la privatisation croissante de l’eau.
En avant-première nationale, le mercredi 22 septembre à 20H00 au cinéma Grand Forum de Louviers, l’Association pour la défense de l’Environnement et du cadre de vie et le retour en régie des services publics, organise la projection de ce film, suivie d’un débat. Les habitants de l’Agglomération, mais aussi tous ceux qu’intéresse la question de l’eau et du service public sont conviés à participer à cette soirée.
Un être humain est constitué à 70% d´eau. Sans eau, c'est la mort au bout de 3 jours. C´est pourquoi l'eau, nourriture de base indispensable, a toujours été un bien public, géré publiquement. Jusqu'à aujourd'hui, l'approvisionnement en eau dans le monde entier est à 80% encore public. Le 27 juillet 2010, l’accès à l’eau potable a été intégré à la Déclaration des Droits de l’Homme par l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Pourtant, actuellement, partout dans le monde, au nom de la concurrence et du marché, des multinationales telles que Veolia et Suez, s’emparent de la distribution de cet élément vital, créant ainsi une alchimie déroutante : elles transforment l’eau en argent !
L’analyse de ce phénomène par des experts est illustrée par plusieurs exemples de communes, allemandes et françaises, soumises au contrôle de ces entreprises peu soucieuses d’offrir un service de qualité. En France, les deux plus importants groupes mondiaux de l’eau, Veolia et Suez, approvisionnent près de 80% de la population. Dès qu’une commune cherche à remanier sa gestion de l’eau, Veolia ou Suez, proposent leurs services. Les multinationales françaises promettent l'efficacité, des financements avantageux et le développement durable. Il ne s’agit pas de privatisation à proprement parler, mais de partenariat public-privé.
Conséquences : forte hausse des prix à la consommation, baisse de la qualité de l’eau, manque de "transparence"… Les communes ont du mal à contrôler si les prix facturés correspondent bien au travail effectué. Est-ce que les milliards de redevances payés pour la réparation des tuyaux ont bien été utilisés à cet effet ? L´argent de l´eau des communes françaises n´a-t-il pas servi à financer l´expansion mondiale de Suez et de Veolia ? La nécessité pour ces sociétés de réaliser les profits toujours plus importants que réclament leurs actionnaires les conduit à négliger l’entretien des réseaux, à ne pas se préoccuper de leur performance, et en aucun cas ne prend en compte l’économie et la protection de la ressource eau.
Pourtant, à l’exemple de Paris, des collectivités se mobilisent pour passer en régie publique. Le contrôle citoyen de l’eau est nécessaire et possible…
Sur le territoire de l’Agglomération Seine-Eure (la CASE), la question du retour des services en régie publique est doublement prégnante. D’une part, le contrat de délégation de service public de l’eau confié à Veolia arrivera à échéance en 2014. D’autre part, ce sont la totalité des services publics : l’eau (le traitement de la ressource, sa distribution et son retraitement), la collecte des ordures ménagères et leur retraitement, les transports publics, qui sont aujourd’hui aux mains de cette même multinationale.

5 raisons pour que Sarkozy ne se représente pas en 2012. Petit jeu entre blogueurs…

Philippe Méoule m'a interpellé (entre autres) pour une chaîne sur un sujet : 5 raisons pour lesquelles Sarkozy ne se représenterait pas.
Il invite donc Laure, Arnaud, Alain, José, Aurélien, Jean-Charles, Denis, Philippe, Michel, Loïc, et puis aussi, comme il dit, soyons fous, Franck à participer.
En général, c'est le "no sarkozy day" tous les jours dans la boutique. Mais ce n'est pas une raison pour refuser une invitation, quand elle est si cordiale ;)
  • parce qu'en 2012 sera la dernière chance de prendre sa retraite, après ce sera un peu chaud !
  • parce que quand il s'ennuie, il peut supprimer 16.000 profs. Oh pis tiens encore 16.000. Mais déjà en 2011, ce sera plus que 11.000, et en dessous de 10.000 ce sera quand carrément moins drôle !
  • parce q'ils voudrait bien laisser ses camarades socialistes prendre le pouvoir. Après 5 ans, la droite pourra se réinstaller pour 25 ans.
  • parce qu'il doit déjà supporter Lefebvre et Bertrand, Morano et Lancar tous les jours. Et tant qu'il reste, il est obligé de les avoir en plus à la télé. Et même pas moyen d'aller peinard sur internet, ils passent en boucle !
  • Parce qu'avec Luc Besson, il pourrait décider de refaire une remake de Taxi driver. Carla Bruni prendrait le rôle de Jodie Foster ?.. Reste à caster le rôle de De Niro ? "You're talkin' to me ?"...

Toumaï : une chaîne de solidarité pour l’Afrique

Dès la rentrée, tous les partenaires de Toumaï se sont mobilisés pour poursuivre notre collecte solidaire.
Merci à Mme Puche de la FCPE qui nous met de côté les manuels du lycée remplacés pour cause de réforme des programmes (hier, un beau lot de manuels de sciences). Merci aux lycéennes et aux lycéens qui nous ont prêté leurs bras et leur bonne humeur !
La même opération s'est déroulée au collège Pierre Mendès France de Val de Reuil, avec la bénédiction du nouveau Principal, M. de Bellis, pour qui "c'est une bonne chose de pouvoir rendre à ces ouvrages leur utilité." Merci aux collégiens de 3ème d'Insertion et d'autres classes, ainsi qu'à Audrey, une ancienne de PMF qui passait par là ;-) Merci à Sylvie Lesage du CDI, aux professeurs MM Leclair, Roullé et Démare, pour le bon coup de main, ainsi qu'à M. Lottin, Principal adjoint, et à Sandra Doignes pour leurs dons de livres.
Merci à Azad et Manu de la Ferme des Jeunes qui nous ont apporté leur sens de l'efficacité. Vive le travail à la chaîne ! Papoter en se passant des kilos de livres de mains en mains, c'est sympa et très efficace. Merci à Pierre Motte, un voisin du RERS, pour son aide.
Merci à Michèle Pastor et à Rosa Boucat de la Médiathèque Le Corbusier, qui nous mettent de côté de très nombreux livres en excellent état. Merci aussi à Amnesty International, qui nous fait régulièrement des dons de livres.
Merci à Michèle Combes et à Marcel Ntari de nous accueillir au RERS (avec quelques pâtisseries orientales en récompense de nos efforts : merci aux dames qui les ont préparées, c'était excellent !)
Merci à Gilbert Matongo, qui met tout en œuvre pour que notre prochaine expédition au Congo Brazzaville soit un succès.
Merci à Adayé Kouakou, notre contact ivoirien, qui garantit la sécurité de nos expéditions à Tabagne et oeuvre localement avec le Principal du collège de la ville, pour que soit mis en place une bibliothèque et un système de prêt des livres. Voici son dernier message, en date du 8 septembre dernier :
"Bonjour Henri,
J'ai pu avoir accès aux affiches. J'ai même eu l'occasion de discuter avec Monsieur le principal du collège de Tabagne pour l'ouverture de la bibliothèque du collège. Il m'a promis de t'écrire.
Comme tu le vois la détermination est de mon côté pour faire aboutir le projet.
Je te disais la dernière fois que les ouvrages les plus utiles pour le scolaire, ce sont les livres de mathématiques, Sciences physiques et naturelles, les ouvrages de français(grammaire, vocabulaire, dictionnaire ect) et ceux de la littérature générale ou de culture générale. Egalement pour les classes de 3eme et Terminale les annales seraient les bienvenues.
Par ailleurs j'ai discuté avec un membre de mon club Rotary Abidjan Lagunes qui a des connaissances dans certains clubs rotary en France qui pourraient parrainer notre projet et apporter le financement nécessaire.
Je te donne son email pour que tu rentres en contact avec lui et je pense que nous pourrions arriver à de bons résultats. car je voudrais te faire savoir que de nombreuses écoles même en ville ou à Abidjan n'ont pas de bibliothèque. Cela pourrait être une action internationale d'intérêt public.
Bonne journée et à bientôt
Adayé"
Merci aussi bien sûr à la municipalité de Val de Reuil, qui soutient très généreusement notre action, par l'attribution de lieux de tri et de stockage, le prêt de véhicule pour le transport, l'impression d'affiches.
Merci encore au sculpteur Alain Le Boucher, le concepteur de notre beau logo (également de l'astrolabe de Val de Reuil), pour ses encouragements : "Cela me fait plaisir de savoir que les idées de l'association Toumai continuent à vivre, et de porter, peut-être de manière différente, les mêmes idéaux."
Merci enfin à Henri Sobowiec, le très efficace secrétaire de Toumaï, qui par son expérience associative et ses réseaux rolivalois permet le lien entre tous ces partenaires.
Laetitia Sanchez, présidente de l'association Toumaï

La mairie de Saint-Pierre du Vauvray souhaite instaurer un service unique à la cantine

C'est au cours de ce grand moment d'échanges et de convivialité que Jérôme posera la question de la destination de la classe libérée au 1er adjoint, Bernard Houssaye. La réponse : un service unique à la cantine. Au 1er adjoint, Jérôme Bourlet s'étonne de cette décision prise sans en parler au conseils d'écoles, pas plus qu'au conseil municipal : d'où venait cette décision ? demanda-t-il. "C'est moi qui l'ai décidé !".
Après que, devant un parterre d'élus, de parents, et de journalistes, on a entendu les élus défendre l'Ecole et les valeurs de la République, où l'école est le coeur des villages, qu'elle doit rester le coeur de la République, c'est un peu court !
La mairie de Saint-Pierre du Vauvray souhaite instaurer un service unique à la cantine. Le doublement du nombre d'élèves est préjudiciable à la qualité du service, au calme, et toute la qualité de la vie scolaire risque d'en pâtir....
Pour information, lors du dernier conseil d'école de l'école élémentaire, j'avais posé la question à Eric Delahaye, qui était délégué aux écoles, et il m'avait assuré qu'il n'y aurait pas de service unique l'an prochain (c'est à dire cette année scolaire). Il est vrai qu'Eric a malheureusement démissionné, et que les choses ont changé.
C'est vrai aussi que c'est une idée qui trotte dans la tête du maire depuis longtemps,. Nous avions déjà dû trouver un compromis, très équilibré, avec un service coupé entre les petits et les plus grands au début de l'année dernière. Les plus petits ayant des besoins différents des plus grands (couper la viande, servir de l'eau, enfin des petits quoi - et cette année, il y a même des tout-petits), tandis que les grands sont plus autonomes, mais peut-être plus bruyants. Il faut conserver le contrôle de la salle, afin que les repas se passent de la meilleure façon. C'est la responsabilité de l'encadrement.
Tous les enfants, parents, enseignants, personnels municipaux semblaient y trouver leur compte.

Le doublement du nombre d'élèves est préjudiciable à la qualité du service, au calme, et toute la qualité de la vie scolaire risque d'en pâtir...

Tout le monde semble être totalement d'accord dans le monde de l'éducation pour dire d'une voix qu'il faut réduire la taille des salles de cantine. J'en avais parlé sur ce billet consacré au rythme scolaire.
L'Académie Nationale de Médecine juge que "les grandes salles des cantines très bruyantes devraient être transformées en plusieurs petites unités pour amortir le bruit"
"Le Conseil National de la Consommation (CNA) estime que l’environnement doit être pris en compte et a des effets sur la consommation des aliments en milieu scolaire."
Dit autrement, un chahut généralisé peut donner des maux d'estomac aux écoliers (et au personnel de cantine) et par voie de conséquence à la maîtresse de l'après-midi !
Le CNA insiste sur le calme rendu possible par la dimension des locaux et leur insonorisation, l’encadrement des enfants : un adulte formé et motivé par table (!) et l’organisation générale de l’interclasse : moments de détente avant et après les repas consacrés de préférence à l’hygiène corporelle (mains et dents).
L’Education nationale s'est fendue d'une circulaire prévoyant que la durée du repas soit d'environ 45 minutes et en tout cas pas inférieure à 30 minutes. (cantinescolaire.net)
Pour la FCPE, "les restaurants scolaires aujourd’hui doivent être des lieux de rencontre, de convivialité et d’éducation nutritionnelle dans lesquels des personnels spécifiquement formés et en nombre suffisant encadrent des enfants qui ont le temps de profiter du moment du repas dans le calme et d’apprendre à découvrir des repas équilibrés et variés, des saveurs nouvelles…"
Selon la fédération, "la restauration scolaire doit être un moment convivial et éducatif. La norme Afnor XFX50-220 du 5 octobre 2005 élaborée en collaboration avec la FCPE doit être appliquée par les collectivités. Elle implique un temps minimum passé à table, la qualité de l’encadrement, des règles d’hygiène respectées et un environnement calme.
Toujours selon elle, "la restauration scolaire est un service public ouvert à tous : le service de restauration doit être accessible quelle que soit la situation d’emploi des parents, et une tarification doit être proposée en fonction du quotient familial".
Alors pourquoi casser un système qui a bien fonctionné jusque là, quelles en sont les causes mystérieuses ?
D'autant que jusqu'à présent, tout s'est bien passé, que les petits mangent ensemble et sont gardés dans la petite école, avec la possibilité de s'abriter l'hiver, avec les jeux adaptés à leur âge à disposition, tandis que les grands sont gardés dans la cour de la grande école, quand d'autres ont la possibilité, toujours dans l'école élémentaire, de bénéficier du soutien scolaire.
Une dernière information, les enfants ont été prévenus qu'il y aurait un nouveau règlement lors de l'instauration de ce service unique, vers la Toussaint, en indiquant que le maire pourrait convoquer des parents d'élèves à la mairie.
Cela signifie-t-il que la municipalité s'attend à une hausse du chahut due à l'instauration de ce service unique ? Je rencontre les enfants tous les jours. Il y a des enfants plus autonomes que d'autres, certains plus toniques que d'autres, surtout, certains plus jeunes que d'autres, et c'est pourquoi il est important de gérer des petits groupes, plus que des grands nombres. Mais un voyou dans nos écoles, j'en connais pas.
Aussi, je souhaite vivement que la municipalité prenne l'avis des parents d'élèves, de l'éducation nationale, des fédérations des parents d'élèves qui collectent les informations et renseignent les mairies (par exemple la FCPE, par téléphone, au 02 32 33 20 56), ou encore qu'elle aille consulter le site de l'Académie Nationale de médecine (l'internet foisonne de sites d'information à ce sujet).
Il en va du confort, de la santé et de la sécurité de nos enfants, c'est un sujet assez important pour qu'on prenne le temps d'échanger, d'expliquer, d'écouter, et de prendre des décisions dans l'intérêt d'abord des enfants, et aussi d'agir dans l'intérêt général ?
Rien à voir, mais puisque l'on parle d'école, je vous invite à aller voir maths-videos.comun site de maths pour les enfants de 5ème. Passionnant ! Mais allez d'abord visiter les liens qui parlent de la santé et de la fatigue de nos enfants...

Inauguration de l’école numérique rurale de Saint-Pierre du Vauvray

C'était la fête à l'école de Saint-Pierre du Vauvray pour l'inauguration de l'ENR (école numérique rurale).
L'inspecteur de l'Education nationale de notre circonscription, M. Beaudoin, le député François Loncle, le conseiller régional et conseiller municipal Jérôme Bourlet, le maire, Alain Loeb, et le maire d'Andé, Jean-Marc Moglia (DD), et bien entendu, M. Carré, le directeur de notre école ont accueilli le public pour l'inauguration de la classe numérique.
Dans le public, nous comptions donc les élus, ceux de la commune, Chantal Clément, Laetitia, Jérôme et Bernard Houssaye, les enseignants des 2 écoles, des parents d'élèves, Dominique Gérard, Monsieur et madame Chemin, et des représentants de la presse locale.
Les élus de droite, du PS et d'Europe Ecologie ont mis de côté les différents politiques pour fêter l'événement. Et tout le monde s'est félicité d'avoir réussi à faire aboutir ce projet. Le maire de Saint-Pierre du Vauvray, tout d'abord, s'enorgueillit de la réussite de ce projet. Tout le monde en est ravi : les enseignants, les parents d'élèves, les enfants, et la mairie pour qui l'obtention de la subvention de 10.000 € aura permis d'acquérir cet outil ultra-moderne pour un prix modique. Tout le monde en est véritablement ravi.
Philippe Carré, M. Beaudoin, François Loncle, Jérôme Bourlet, Alain Loeb et Jean-Marc Moglia inaugurent l'ENRinauguration de l'ENR - Les enfants sont attentifs... Dante, c'est de l'autre côté que ça se passe :)inauguration de l'ENR - Le directeur, Philippe Carré, fait la démonstration du TBIinauguration de l'ENR - Ce tableau est moins interactif, mais toujours utilisé !
Bien sûr ce nouvel outil ne peut en aucun cas remplacer les compétences des enseignants. C'est juste une trousse à outil formidable qui leur permet de multiplier leurs talents, et d'offrir plus de possibilités aux élèves (science sans conscience n'est que ruine de l'âme, n'est-ce pas ?).
M. Carré a donc fait une présentation de l'outil, et notamment du TBI (tableau blanc interactif, un tableau sur lequel on peut écrire et profiter de tous les apports de l'informatique); et nous fait une démo de glisser/déposer d'une jambe de squelette humain sur l'épaule dudit squelette ;) Passé le trac, Philippe Carré nous montre qu'il a parfaitement acquis les méthodes introduites par l'outil, et que celui-ci, loin d'être mythifié, trouve parfaitement sa place à côté du tableau noir, des cahiers, des gommes et des crayons.
Dans le concert de louanges sur l'ENR, il aura les félicitations du public, et des élus et représentants de l'Education Nationale. J'y ajoute les miennes avec grand plaisir : bravo M. Carré, je vous adresse mes sincères félicitations.
C'est ensuite la municipalité qui se loue aussi d'avoir réalisé ce projet (avec néanmoins la participation "technique" de parents d'élèves).
Je tiens donc à me mêler à ce concert de louanges moi aussi : Tout d'abord, merci à M. Carré. C'est lui qui a été l'organisateur du projet. Les élus connaissaient le projet ENR proposé par l'Education Nationale, comme les enseignants. Le directeur m'a fait confiance, lorsqu'il m'a demandé où en était ce projet, qu'il ne voyait pas sortir.
Je m'en suis entretenu aussitôt avec Benoît Geneau, conseiller municipal, afin de savoir où en était ce projet. Et dès le lendemain, Benoît a été cherché le dossier encore vierge qui reposait à la Mairie. Il a réussi à obtenir du maire une signature pour la lettre d'intention nécessaire pour entreprendre la démarche en vue d'obtenir le dossier. J'en remercie le maire, car si ce document n'engageait pas encore la mairie, c'était un préambule nécessaire qui a permis de commencer à monter le dossier.
Muni de cette lettre d'intention, Benoît s'est rendu aussitôt aux réunions de présentation du projet ENR, où les différents acteurs présentaient le processus et les moyens. Il a rencontré écouté les propositions, a rencontré les acteurs, les fournisseurs...
Ayant collecté les propositions, et les contacts, il est revenu vers moi, et nous avons étudié les différentes propositions.
Le cahier des charges était très précis, et il fallait y répondre à la lettre. Tout en gardant un budget très serré. Plusieurs solutions ont été envisagées.
Il y avait la classe numérique idéale, où j'imaginais les élèves disposant de macbook, un format idéal pour les enfants, complets solides, puisants, avec un système d'exploitation et des logiciels qui font la réputation d'Apple. Mais avec les 10 ordinateurs requis par le cahier des charges, le budget était entièrement mangé ! Plus de TBI, plus d'imprimante réseau, de matériel réseau et de matériel de sauvegarde. Pas plus de matériel pour la mise en sécurité et la mobilité requises. Et plus de logiciels. Donc plus de classe numérique ! Ce projet semblait rejeté d'avance.
Il restait les possibilités d'équiper de PC, peut-être de moindre qualité, mais de prix plus raisonnables. Et il restait la possibilité d'équiper la classe de mini-pc, qui n'offrent pas le confort et les possibilités de vrais ordinateurs portables, mais sont bien moins chers.
Benoît m'a dit alors : à toi de jouer.
Donc gros merci à Benoît. Il a été non seulement le déclencheur du projet, mais a aussi engagé les démarches auprès des fournisseurs, et m'a présenté aux fournisseurs, ce qui m'a permis de conduire le projet plus avant.
Nous avons mené dès lors le projet à tambours battant, M. Carré s'occupant de la partie pédagogique du cahier des charges, tandis que je me chargeais des choix technologiques, et des négociations commerciales, en respectant le plus scrupuleusement possible à la fois le cahier des charges (très complet) et le budget.
Et là je tiens à remercier Messieurs Tissot (TICE) et Beaudoin, sans lesquels le projet n'aurait pas émergé. Je leur ai soumis le dossier, qui a fait quelques allers-retours avant d'être finalement totalement convaincant. Leur aide a été la clef de l'obtention de cette ENR.
Et finalement, j'ai opté pour la classe idéale : du matériel Apple, le TBI Promothean, tout les matériels et logiciels réseau qui permettent d'en faire un outil parfaitement adapté à l'école.
Un gros merci à ordiTICE, et spécialement à M. René, qui a rendu cela possible.
Et je remercie le maire de la commune d'avoir signé notre proposition finale, ce qui a permis de finaliser le processus. Je remercie aussi Pierre, Laetitia, Jérôme et Benoît qui ont fortement défendu ce projet, qui a été voté à l'unanimité par le conseil municipal.
Et je remercie les parents d'élèves d'avoir soutenu le projet. Sans eux...
Quand je disais que le projet avait été mené tambours battant : partis derniers (le nombre de dossiers, donc de subventions, était limité), nous avons été l'une des premières écoles servies. La rapidité de l'action, la réactivité de tous les interlocuteurs aura été un des éléments de la réussite du projet, même si c'est la qualité du dossier qui était prépondérante.
Bien sûr, tous les matériels sont mis en sécurité tous les jours, et l'école qui contient le TBI est contrôlée, sécurisée par des accès à serrures multi-points, et est équipée d'une alarme. Au passage je tiens encore à remercier la municipalité de s'être laisser convaincre de l'importance de cette sécurisation.
inauguration de l'ENR - Et voici les plantation des enfants. L'automne aura-t-il raison de ces tomates ?inauguration de l'ENR - Philippe Carré est fier du jardin. Il peut. Merci à Dominique et Gérard et Patrick Chemin pour la réalisation.inauguration de l'ENR - Et en plus, le soleil est au rendez-vous pour la visite du jardin.inauguration de l'ENR - Les plantations des enfants...
Après l'inauguration de l'ENR, nous nous rendons dans le jardin pour inaugurer le jardin éducatif. L'école maternelle elle aussi a entrepris cette démarche, et possède des bacs identiques à ceux de l'école élémentaire.
les enfants vont pouvoir découvrir les joies du jardinage. Les jardins éducatifs sont des lieux de vie, de création, où les enfants devront apprendre à travailler en équipe pour réaliser un jardin naturel et durable. Du choix des graines à la germination, jusqu'à la récolte des fruits et légumes, les enfants pourront apprendre quoi planter, où planter, comment faire cohabiter les variétés et les essences, et aussi comment entretenir les sols, comment lutter contre les maladies et les parasites, bref, animer la vie d'un jardin.
Tout ceci sera accompagné d'un contenu pédagogique. Faire vivre un jardin, c'est faire, et c'est aussi comprendre.
Félicitations à tous les enseignants pour vous lancer dans cette aventure. Et félicitations à Dominique Gérard et Patrick Chemin pour la construction des potagers en carrés.
inauguration de l'ENR - Nous traversons la classe des CE2/CM1...inauguration de l'ENR - pour aller inaugurer la nouvelle classe des CE1/CE2. Encore bravo à Dominique Gérard et Patrick Chemin pour cette réalisation.
Hop, sitôt la visite du jardin éducatif terminée, nous partons tous découvrir la nouvelle classe des CE1/CE2, attenant à celle des CM1/CE2. C'est encore l'occasion de féliciter le superbe travail de Dominique et M. Chemin. La classe est magnifique, aux normes, et les enseignants sont aux anges. Cliquez sur la dernière image pour visiter cette nouvelle classe.
Voilà, c'était jour d'inauguration pour l'école, merci à la mairie pour cette classe, et gros merci spécial à Dominique et M. Chemin qui ont fourni, et ça se voit, un énorme travail durant l'été. Encore bravo.
Il était l'heure pour nous d'aller faire manger les enfants, nous nous sommes donc éclipsés avant l'apéro servi pour fêter tout ça.

Les enfoirés

La loi Coluche a permis le développement des restos du coeur. Aujourd'hui, ce n'est plus une rustine sociale, mais un mécanisme essentiel à la survie de nombreuses familles ou personnes isolées.
Pas un pansement sur une jambe de bois : c'est 800.000 personnes accueillies, 100 millions de repas distribués, 27.000 bébés aidés, 6.000 personnes logées, 62.000 nuitées, et j'en passe.
L'idée lumineuse du ministre du budget : raboter cette niche fiscale.
La défiscalisation partielle d'une partie de nos dons pourrait être remise en cause. Pour Bercy, la question n'est pas encore tranchée, et pourrait donner lieu à un débat parlementaire.
« Si dans 10 ans on existe encore, ça voudra dire qu’on aura perdu », disait Coluche il y a 25 ans. Bercy risque d'offrir la victoire aux restos du coeur, une victoire par KO.

Le SCot de la CASE arrive à son terme

Le SCot de la CASE arrive à son terme
Le SCoT, et son document d’orientation général que vous pouvez trouver ici, ou encore ici (PDF,16 Mo), arrive a son terme. Mais il n’a jamais fait autant parler de lui.
Lorsque j’ai accepté de devenir président du SCoT, je savais que je ne me ferais pas que des amis. Néanmoins je vais essayer de vous en expliquer la démarche et les attendus en quelques lignes.
La démarche de réalisation de ce document se décompose en 3 phases :
  • Un diagnostic,
  • un projet aménagement de développement durable ( PADD) qui est l’orientation politique du texte,
  • un document d’orientation général, le "DOG", qui donnera l’esprit, par ses recommandations et ses obligations, d’aménagements dans les plans locaux d’urbanisme des différentes communes par ses prescriptions.
Une des forces de cette démarche est la concertation, pour cette raison nous avons organisé dans le cadre du SCoT :
  • 17 groupes de travail (par thématique et par territoire),
  • 13 conseils syndicaux,
  • 3 réunions publiques, accompagnées par trois diffusions de lettre à la population,
  • 3 réunions à destination des personnes publiques associées,
  • sans oublier les nombreux déplacements dans les mairies pour écouter les attentes des différents Conseils Municipaux.
Le SCot de la CASE arrive à son terme
Où en sommes-nous ?
Le mercredi 13 octobre sera proposé au vote l’arrêt de la démarche qui permettra alors de rentrer dans la phase obligatoire de concertation.
Cette concertation durera plusieurs mois.
Par honnêteté, je signale qu’il reste des points d’achoppements, dont les 2 principaux :
  • La ligne ferroviaire Rouen-Evreux,
  • Le nombre de logements à l’hectare sur les parcelles de plus de 1 hectare qui s’ouvriront à l’urbanisation.
La ligne ferroviaire Rouen-Evreux : J’ai bien entendu les remarques et la volonté des élus de la vallée de l’Iton de ne pas indiquer ce projet, mais la cohérence du projet nous impose de tenir compte de tous les projets qui impactent notre territoire. Et ce, même si nous n'en sommes pas les maîtres d’ouvrage (il en va de même pour le projet de la liaison A 28-A13, auquel je ne suis pas favorable. Mais c’est un projet d’Etat).
La densité : Le nombre de 12 logements à l’hectare me semble un bon compromis. Refuser cette option obligera chaque maire à aller motiver seul, devant les services de l’Etat, ses volontés d’extension.
Je me permets de vous rappeler que la lutte contre l’étalement urbain est devenue une priorité nationale, et que les objectifs de densité dans notre département se situent entre 14 et 20 logements à l’hectare.
Pour élargir le débat, deux points positifs, si ce document est approuvé dans quelques mois :
  • Ce document servira de base au travail communautaire : il montre davantage l’intérêt de projets intercommunaux , et associe la population et les élus des petites communes. Cela évitera un repli communal nuisible au développement de notre territoire,
  • Le Scot, dans ces orientations et prescriptions, est en avance sur les autres documents du même ordre. Il nous permettra d’associer les fiches actions de l’agenda 21, d’être mieux entendu par l’Etat et la Région, et nous permettra ainsi, dans cette période de rigueur budgétaire, de recevoir plus facilement des subventions.
Jérôme Bourlet

Les boys rentrent au bercail

Après avoir instauré la démocratie, les GI's peuvent enfin rentrer à la maison.
Ce n'est sûrement pas l'occupation qui va manquer aux irakiens, tout est à reconstruire. 7 ans d'occupation, 2 guerres, si l'on ne compte pas les 8 ans de guerre avec l'Iran, le pays est à terre.
Pourquoi ?
Pour les militaires américains, la quille sera salvatrice. Sauf pour ceux qui prendront le chemin de l'Afghanistan...
I'm gonna fight 'em off
A seven nation army couldn't hold me back
They're gonna rip it off
Taking their time right behind my back
And I'm talkin' to myself at night
Because I can't forget
Back and forth through my mind
Behind a cigarette
And the message comin' from my eyes says leave it alone...
Don't wanna hear about it
Every single one's got a story to tell
Everyone knows about it
From the Queen of England to the hounds of hell
And if I catch it comin' back my way
I'm gonna serve it to you
And that ain't what you want to hear
But that's what I'll do
And the feeling coming from my bones says find a home...
I'm going to Wichita
Far from this opera forevermore
I'm gonna work the straw
Make the sweat drip out of every pore
And I'm bleeding, and I'm bleeding, and I'm bleeding
Right before the lord
All the words are gonna bleed from me
And I will think no more
And the stains comin' from my blood tell me "Go back home"...

les pourris d’or et autres facéties

Comme le camarade Schneidermann, je n'avais pas vu ce sketch très drôle du sieur Dupontel (bravo !).
Tout cet été, @rrêt sur images nous a fait une introspective sur le rire, et son rôle pour un bon équilibre et une bonne santé sociale et mentale.
La mise à la porte de Stéphane Guillon, suite à la justification du patronyme de Didier, n'ont pas été pour rien dans ce choix... très citoyen.
Et nous avons eu, outre Porte, qui officie désormais sous les regards inquisiteurs, mais avides, de la rédaction du dit site, Remi Gaillard, le susdit suspect qui nous affirme que c'est en "faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui" (du vrai gros burlesque salvateur), une analyse de la comédie américaine, "refaire le coup d'american pie, ça ne marche pas", Bernard Mabille, co-auteur de Thierry Le Luron et Anne Roumanoff ("avant on avait la gauche caviar, maintenant, on a la droite cassoulet : une petite saucisse avec plein de fayots autour...").
Allez, je ne résiste pas...
Et puis d'autres encore, que vous découvrirez sur @rrêt sur images. Mais seulement si vous y allez !
Mon coup de coeur, ceux qui m'ont fait me tordre de rire, à avoir mal au bide et au zygomatiques, le genre qui rend débile tellement t'as l'air idiot le lendemain quand t'es coincé de la bouche quand tu dis "b'jour, un c'fé steplait" : the fabulous (tin, tin dindin, tin dindin...) Monthy Python's Flying Circus :
Juste pour dire : M. Olivier Mongin, l'homme qui s'esclaffe, et rit à gorge déployée, mais en son for très très intérieur, a beaucoup de goût, bien que sur les cas Guillon et (prend la) Porte, je ne sois pas d'accord.
Bonne rentrée à tous, et un peu de poil à gratter - sous les bras... oui, oui le gauche aussi - , de la poilade quoi !, ne risque pas de nuire à l'ambiance ;)

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