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5 conseils pour obtenir la subvention ENR (École numérique rurale)

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Mettez toutes les chances de votre côté pour obtenir la subvention “école numérique rurale” !

5 conseils pour obtenir la subvention ENRC’est avec fierté que notre école va devenir “école-pilote” dans l’Eure pour le projet “École numérique rurale”. Sans doute cela est-il-dû à la qualité de l’environnement que l’équipe pédagogique a choisi : une classe mobile à base de Macbooks Apple – réputés pour leur simplicité d’utilisation, ainsi qu’une qualité de matériel hors du commun -, un TBI (tableau blanc interactif), une time capsule pour le réseau wifi et la sauvegarde automatique des ordinateurs, une imprimante réseau, et une foule de logiciels multimédia, bureautiques, pédagogiques. Cliquez ici pour découvrir la solution retenue. Cela est dû surtout au volet pédagogique ambitieux développé par M. Carré, directeur de l’école, et les enseignants.
Le but est d’obtenir un taux de réussite de 100% au B2I, de renforcer la motivation des élèves, et de rénover les méthodes d’enseignement.

Pour réussir ce petit parcours du combattant, quelques conseils :

  1. L’Inspection Académique et les animateurs TICE de vos circonscriptions sont vos plus précieux alliés !
    Demandez leur assistance et conseils. Ce sont des personnes qui aiment l’École, et veulent la faire avancer. Faites-leur évaluer vos projets. Ils sauront vous aiguiller, vous montrer les lacunes de votre projet, jusqu’aux plus petits détails. Même si l’Inspection Académique ne met en avant aucun matériel ou fournisseur, on saura vous conseiller afin de rencontrer les responsables pédagogiques ou municipaux d’autres communes qui se trouvent dans le même contexte que vous. Nous remercions chaudement notre animateur TICE, sans qui nous n’aurions pas pu établir un dossier parfait en si peu de temps.
  2. Respectez scrupuleusement et exhaustivement le cahier des charges ENR.
    Tant du point de vue du matériel, que des services numériques de base et du réseau, vous devrez répondre en tous points.
    Heureusement, de l’aide est disponible en ligne : FAQ concernant les réseaux et les services numériques de base.
    Attention : lors de la rédaction du devis, prenez la précaution de spécifier sous chaque matériel la durée de la garantie (au minimum 3 ans sur site), en ajoutant la mention “conformément au cahier des charges ENR”.
  3. N’essayez pas de réaliser un dossier “allégé” pour avoir une subvention sur une partie du matériel. Certaines mairies se sont posé la question de monter un dossier avec un nombre de matériel moindre, afin de n’avoir rien, ou que peu, à investir de sa poche. Le cahier des charges est très précis : Les classes mobiles devront compter au minimum 8 ordinateurs portables pour les élèves (12 si le choix s’est porté sur des netbooks), d’un ordinateur pour l’enseignant, et d’un ordinateur pour le TBI. Même si vous disposez déjà de matériel que vous pourriez adjoindre à cette classe, l’offre ne le comptera pas. C’est donc bien de 10 ordinateurs minimum dont vous devrez équiper votre classe mobile.
    Cette offre est une aubaine pour les petites communes : vous bénéficierez d’un équipement à prix négocié et financé à 80%. Les entreprises font de gros efforts pour pouvoir participer à ce plan national. Il vous sera difficile de retrouver de telles conditions de façon autonome. Même en équipant luxueusement votre classe, il ne vous restera que 2.000 à 3.000 € à financer. Soit le prix de 3 ordinateurs portables haut de gamme… Ne ratez pas cette aubaine !
  4. Pensez sécurité. Que ce soit pour l’accès des enfants à l’internet, pour la sécurisation des données, ou simplement la sécurisation du matériel, vous devrez être prêts lorsque le matériel arrivera.
    Pour la sécurisation de l’accès, il vous faudra passer par un proxy hébergé à l’Inspection Académique. Il vous faudra donc une adresse IP fixe, et le débit le plus gros possible (ce n’est pas toujours facile en zone rurale). Peut-être est-il temps de renégocier votre contrat avec un FAI ?
    L’école doit être équipée d’un réseau. Il peut être filaire, dans le cas d’une école moderne, mais il peut s’établir aussi au travers du WIFI ou du CPL. WIFI et CPL (voir notre dossier). Il faudra penser à sécuriser votre réseau. Ne vous inquiétez pas, l’installation sera faite par le fournisseur, qui aura en tête cette notion de sécurité.
    La sécurisation des données est cruciale. Il faut donc qu’elle soit la plus automatisée possible et facile d’accès pour l’équipe pédagogique. En cas de crash d’un ordinateur, on doit pouvoir rendre la station opérationnelle au plus vite, et de remettre en place l’environnement de l’élève (son travail, ses documents…).
    Attention : tous les ordinateurs doivent être équipés d’anti-virus. Même les stations sous mac os x ou linux qui ne sont pas sensibles au virus doivent en être équipés.
    Enfin, pensez à la sécurité du matériel. Le circuit électrique doit être aux normes. Et surtout, mettez votre matériel à l’abri du vol. Volets sécurisés, serrures multi-points et alarme devront faire partie du décor s’il n’existaient pas jusque là.
  5. FAITES VITE ! Premier arrivé, premier servi.
    Les dossiers sont déposés depuis avril 2009. Mais toutes les écoles ne seront pas servies. Les subventions pour l’ENR ne seront attribuées qu’à environ 20% des communes potentiellement concernées par ce plan. Si vous ne vous êtes pas encore inscrits, téléphonez vite à l’inspection académique, pour savoir s’il est toujours temps de la faire.
    S’il reste de la place, ou si vous avez déjà fait votre déclaration d’intention mais que vous n’avez pas encore obtenu la subvention, agissez en collaboration avec la Mairie, l’école et l’équipe pédagogique, les parents d’élèves et l’inspection académique par le biais notamment des animateurs TICE pour présenter un dossier conforme en tout point au cahier des charges ENR.
    VITE.

orditiceMerci à ordiTICE, qui nous a permis de réaliser notre projet de classe mobile à base de ce que nous croyons être le meilleur choix, tant en terme de matériel (des macbooks, un TBI promethean activeboard, et toute une solution pour le réseau, le partage, l’impression, la sauvegarde, la supervision à des prix ultra-compétitifs), que de logiciels, avec les suites multimédia Apple, bureautique open-office, le logiciel de supervision remote-desktop 3, et tout une panoplie de logiciels éducatifs (j’en profite pour vous donner ces liens, n’hésitez pas à communiquez les vôtres. Bienvenue chez J.M. Rogge !, macalecole).

Lire aussi :La description de notre solution matérielle pour l’école de Saint-Pierre du Vauvray, en passe de devenir école pilote.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser par le biais des commentaires.

nono
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déjà 4 commentaires pour cet article

  1. Juin 2009
    29
    11 h 59

    Félicitations pour ce succès ! Votre exemple nous fait chaud au coeur car il souligne que l’Association des Maires Ruraux de France a eu raison de s’associer avec le ministère de l’Education nationale pour cette opération : malgré votre détermination, le budget de la commune ne permettait pas un tel équipement. Il fallait l’aide de l’Etat.

    C’est tout l’objet de ce plan : fournir les moyens aux communes qui en avaient le plus besoin, les communes rurales. Pour que les élèves des champs puissent disposer des mêmes outils que leurs cousins des villes…

    Bravo enfin pour avoir eu l’idée de réaliser cette page de conseils : l’opération et le cahier des charges est complexe, votre aide sera sans doute utile à de nombreuses communes. Si vous le permettez, j’en ferai un large écho sur le site internet que l’AMRF a mis en place tout spécialement pour l’opération, à l’adresse http://ecolesnumeriques.amrf.fr

    Hervé Cassagne – Responsable TIC et nouveaux médias
    Association des Maires Ruraux de France

    Association des Maires Ruraux de France

  2. Juin 2009
    29
    15 h 14

    Merci M. Cassagne.
    Bravo pour votre initiative. Croyez que ce sont toutes les populations qui vous remercient de votre initiative, ainsi que les enfants, les équipes d’enseignants et bien sûr les mairies qui souhaitent donner plus de moyens à leurs communes sans en avoir les moyens.
    Je le rappelle, c’est l’inspection académique et les inspecteurs TICE qui sont les meilleurs amis des maires et des écoles dans ce cas.
    Mais le dossier reste difficile, et nous aiderons du mieux qu’on peut tous les responsables concernés pour les aider à obtenir cette subvention. Nous avons eu la chance d’être très bien accompagnés, nous partagerons notre expérience.
    Pour rappel, il n’y a pas de date butoir pour le dépôt des projets, mais il faut faire vite, car le nombre de dossiers est limité par département.
    Bonne journée, et merci de votre soutien.

    nono

  3. Juil 2009
    5
    14 h 37

    Encore une fois l’idée est belle mais la sécurité de la santé des enfants est aussi de mise avec l’usage du wifi. Validé par le Parlement Européen dans une Résolution votée le 04 Septembre 2008 qui, “vivement interpellé” par ce rapport et considérant entre autres l’hypersensibilité aux rayonnements électromagnétiques, recommande une révision à la baisse les normes d’exposition, qualifiées de totalement obsolètes… Intéressé ? Lisez le rapport : http://www.robindestoits.org/Les-preuves-scientifiques-definitives-des-dangers-pour-la-sante-de-la-telephonie-mobile-telephone-portable,-antenne_a78.html

    b.giraud (non reconnu)

  4. Juil 2009
    6
    21 h 09

    Bonjour,

    Tout d’abord un rappel pour les lecteurs sur l’auteur du commentaire (http://www.saintpierre-express.fr/consommation-abusive-dadjoints/comment-page-1/#comment-81)

    La résolution du parlement Européen du 4 sept 2008 n’a pas produit le rapport robindestoits mais celui-ci :
    http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=TA&reference=P6-TA-2008-0410&language=FR&ring=A6-2008-0260
    où l’on peut lire :
    21. est vivement interpellé par le rapport international Bio-Initiative(8) sur les champs électromagnétiques, qui fait la synthèse de plus de mille cinq cents études consacrées à la question, et relève dans ses conclusions les dangers sur la santé des émissions de type téléphonie mobile comme le téléphone portable, les émissions UMTS-Wifi-Wimax-Bluetooth et le téléphone à base fixe “DECT”;

    22. constate que les limites d’exposition aux champs électromagnétiques fixées pour le public sont obsolètes dès lors qu’elles n’ont pas été adaptées depuis la recommandation 1999/519/CE du Conseil du 12 juillet 1999 relatives à la limitation d’exposition du public aux champs électromagnétiques (0 Hz à 300 GHz)(9) , que ces limites ne tiennent évidemment pas compte de l’évolution des technologies de l’information et de la communication ni, d’ailleurs, des recommandations préconisées par l’Agence européenne pour l’environnement ou encore des normes d’émission plus exigeantes prises, par exemple, par la Belgique, l’Italie ou l’Autriche et qu’elles ne tiennent pas compte des groupes vulnérables comme les femmes enceintes, les nouveau-nés et les enfants;

    23. demande par conséquent au Conseil de modifier sa recommandation 1999/519/CE afin de tenir compte des meilleures pratiques nationales et de fixer ainsi des valeurs limites d’exposition plus exigeantes pour l’ensemble des équipements émetteurs d’ondes électromagnétiques dans les fréquences entre 0,1 MHz et 300 GHz;

    Le parlement européen ne milite pas en faveur de la suppression de ces technologies, mais d’une réévaluation des puissances.

    Ce qui me gêne dans le rapport de robindestoits (dont la mission fort respectable est un rôle de vigilance et d’alerte), c’est d’attribuer une toxicité équivalente aux antennes relais, au wimax, au téléphone portable, au bluetooth, au wifi ou au dect (téléphone sans fil).

    Si on se met à considérer que le bluetooth est aussi dangereux que le portable porté à l’oreille, on va décourager l’emploi d’oreillettes, pourtant considérablement moins nocives.
    Pour le wifi, des études comparent l’usage du wifi et du cellulaire (téléphone), en estimant que 1 an d’exposition au wifi correspond à 20 minutes au téléphone avec un portable.

    Cependant, il faut être prudent.
    Tout d’abord il faut réduire la puissance des émetteurs; là où l’on tolère des puissances jusqu’à 3v sur les antennes relais, 0,6 volts sont suffisantes, si le maillage est fait correctement. Ca coûte plus cher mais c’est moins dangereux.

    Là où la puissance d’un téléphone portable GSM est de 2 Watts, un relais wifi est de 0,1 Watt.

    Cela n’empêche : l’usage dans l’école du wifi, préconisé par l’Inspection Académique, ne sera pas permanent : la time capsule ne sera allumée uniquement que lors de l’usage de la classe numérique. l’émetteur à l’abri dans le caisson, les enfants seront éloignés de ce relais wifi. Et plus on s’éloigne de l’émetteur, plus le risque baisse.
    Il n’est pas prévu d’enfermer les enfants dans le caisson.

    Pour terminer sur une note d’optimisme :
    http://www.canardwifi.com/2007/07/03/le-wi-fi-dangereux-pour-la-sante/

    Il faut être vigilant, prudent, pour ne pas avoir à tourner le dos à notre civilisation.

    nono

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