Un nouveau bond quantitatif dans la course à la subvention pour redorer la salle des fêtes
A l’origine, il s’agissait de remettre en forme la salle des fêtes. Les premiers devis donnaient une évaluation de plus de 100 000 €. Après une réunion, l’estimation, avec une remise aux normes et des accès PMR est grimpée à 303 000 €.
Trop cher. Bien trop cher. Il fallait aller trouver des subventions.
Mais le dossier allait s’emballer : 303 000 €, quelques mois plus tard : 404 000 €. Mais attention il y aurait des subventions “croisées”, pour l’isolation, l’accès aux personnes à mobilité réduite (PMR) et le toutim.
Et les subventions, ils ne les ont pas eues…. Alors ?
Alors, ça grimpe à 507 000 € ! 507 000 €…
Il y avait bien une subvention du département, mais sur les 3 conditions indispensables à l’obtention du prêt, 1 seule était remplie : l’éco-conditionnalité liée à la maîtrise de l’énergie.
Le but de cette subvention est d’“apporter aux familles les services pour l’accueil des enfants et leur proposer des activités encadrées”.
Ce n’est pas celui de la commune, qui était juste de refaire la salle des fêtes. Le projet a dérivé. Dérivé avec une nouvelle cuisine, initialement estimée 80 000 €. Aujourd’hui, le devis est passé à 112 000 € la cuisine !
Dérivé encore avec un chauffage qui passe à plus de 86 000 €. Il est hors de question d’espérer rentabiliser l’un ou l’autre de ces équipements. Cela permet simplement d’atteindre le plancher de dépense obligatoire pour l’obtention de la subvention.
Comme Laetitia l’avait très justement dit à plusieurs reprises au cours des conseils précédents, il fallait atteindre une somme plancher de 460 000 €. La commune ne pouvait donc pas l’obtenir avec un projet à 404 000 €.
On avait pourtant entendu M. Schwartz, l’adjoint aux finances, en mars 2013 : “Entre guillemets, vous nous dîtes qu’il faut dépenser plus, alors qu’on n’a pas les moyens de dépenser.”
Ce n’était pas du tout dans les propos ni les intentions de Laetitia d’utiliser cette subvention destinée aux enfants pour construire une cuisine qui ne leur servira à rien. D’ailleurs, à qui servira-t-elle ? Mais oui, l’attitude de l’adjoint aux finances a changé, et il demande désormais de dépenser plus, alors qu’on n’a pas plus les moyens de dépenser.
Ce n’était pas dans les buts de l’opposition de partir dans une course effrénée à la subvention, d’engager des dépenses inutiles, quand le but : c’est juste de rénover une salle des fêtes utilisée essentiellement par les associations. Comme l’avait rappelé le maire.
Lorsque Jérôme Bourlet demande si le fait d’appeler la salle de “polyvalente” à “inter-générationnelle” servait à justifier l’objectif de la subvention, le maire acquiesce. Lorsqu’il demande s’il y aura un contrat signé avec la C.A.F., le maire estime que c’est inutile, puisqu’Andé a déjà un tel contrat, et qu’on a une convention avec Andé, pour utiliser le centre de loisirs d’Andé. Et lorsque Jérome demande si la salle sera essentiellement axée sur le périscolaire ? Le maire répond : “pas essentiellement !”. La vocation de la salle des fêtes va-t-elle changer, ce sur quoi les habitants et les associations qui utilisent la salle pourraient tiquer ? Pas de danger que cela change : et d’ailleurs, le planning de la salle a été réservé pour l’année entière.
Tout le débat au conseil montrera qu’il s’agit bien d’utiliser une subvention pour une salle des fêtes, et que parce qu’ils ont failli à trouver d’autres subventions, c’est celle destinée aux enfants qui sera choisie. Pour des investissements non-rentables, non mutualisés et non mutualisables. Mais parce que les communes alentour ont réaménagé leurs équipements, leur centre-ville, et parce que l’équipe en place ne l’a pas fait pour Saint-Pierre, alors, il leur semble qu’ils y ont le droit.
Juliette Kaaouche estime même que c’est un investissement minime. Minime comparé à la ville du Vaudreuil où elle travaille. Le Vaudreuil a réaménagé tout son centre-bourg, de A à Z, comme elle le dit. En utilisant l’argent de la CASE, du Département, de l’Etat… Ils auraient même réalisé des “Champs-Elysées”, c’est dire alors si on a bien raison de profiter de la manne pour une simple petite salle des fêtes. Et même si les réparations se font au prix du neuf !
Jérôme Bourlet a beau rappeler qu’aujourd’hui, plus que jamais, chaque euro investi doit être utile, structurer la commune, et répondre aux besoins actuels et à venir. Ce qui n’est pas le cas. Jérôme rappelle aussi que son investissement, la commune du Vaudreuil l’avait d’abord fait sur l’aménagement du centre-bourg.
La question qui reviendra tout au long du débat dans la bouche des conseillers de la majorité, c’est que si on peut faire mieux en neuf ailleurs, qu’est-ce qu’on ferait de cette salle des fêtes ? On justifie cet investissement, pharaonique ou minime selon le point de vue, parce qu’on n’a simplement pas d’idées, qu’on n’a pas réfléchi à l’avenir de cette salle des fêtes. On marche sur la tête. En vidéo :
Alors qu’en mars, tous les élus – tous – considéraient que la remise aux normes de cette salle ne pouvait aller jusqu’aux 500 000 € ou plus, il en était hors de question pour tout le monde parce qu’on n’en n’avait pas besoin, en novembre, on nous propose un budget de 507 000 €. Parce que ça permet de dégoter une subvention, et pas parce qu’on en a besoin.
Alain Loëb nous l’explique : “Et ça augmente le montant, et ça nous permet d’obtenir les subventions croisées de l’Etat et du Conseil Général.” De ce qu’en dit le maire, c’est la CASE et les services de la CASE qui ont proposé à la commune d’ajouter un projet d’aérothermie qui permet à la mairie d’obtenir un devis supérieur au plancher. Plus de 100 000 € de plus par rapport au précédent devis.
Toutefois, ça reste une subvention dédiée à l’accueil de l’enfant qui passe à une salle des fêtes. On peut écouter les arguments de la municipalité sur la cuisine, qui deviendrait presque un équipement périscolaire :
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Alain Loëb : “La cuisine en liaison froide serait aux normes. S’il y avait un souci quelconque sur la cuisine qu’on a à l’école, on sait qu’en terme de place et caetera, bon c’est pas extensible. Si on avait un problème, on a eu un problème, là on a un équipement aux normes.”
Ah. Toutes les communes vont-elles devoir doubler leurs cantines en cas de souci sur leur cantine ? Si C’est le cas, la dette du pays n’est pas près de se résorber. L’équipement de la cantine est quasi neuf.
Mais la salle des fêtes est loin de l’école. Il faudrait 1/2 heure aller-retour pour emmener les enfants à la salle des fêtes.
Il faudrait des équipements pour les enfants en salle des fêtes, des tables pour enfants, assiettes couverts et équipements spécifiques à une cantine.
Enfin, l’une est en liaison chaude et l’autre serait en liaison froide. En cas de souci, on casse le contrat avec le fournisseur ?
Inutile de venir nous faire croire qu’on pourrait disposer une cantine annexe dans la salle des fêtes, voire d’utiliser deux cantines en même temps, au lieu de revenir simplement aux deux services. Pas seulement parce que l’une est en liaison froide, et l’autre en liaison chaude, mais parce qu’on ne pourra pas perdre 1/2 h pour le transport des enfants, et qu’on ne peut pas doubler les personnels de service.
Enfin, une cantine c’est dans l’école ou à côté, pas à l’autre bout de la ville ! Si on veut mutualiser, il faut rapprocher la salle d’activité de l’école, et non éclater les services à travers la commune. C’est impossible.
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Alain Loëb : “Elle peut servir pour autre chose. En périscolaire, elle peut servir pour autre chose.” “On peut faire des ateliers.”
Des ateliers ! 112 000 € pour faire faire des crêpes ou des macarons à des enfants dans le cadre d’une activité périscolaire qui nécessiterait 1/2 h de transport-déplacement, alors que les enfants n’auront peut-être qu’une 1/2 h de temps éducatif ? Le temps de se déshabiller, s’attacher les cheveux, mettre un tablier, on enlève le tablier et bisous tout le monde, c’est l’heure. Si on veut faire un atelier cuisine, les enfants le font à la cantine de l’école…
Ce ne sera pas non plus sur la pause du midi qu’on ferait de tels ateliers. Pas après le repas. On ne fait pas faire la cuisine à des enfants repus.
Allons, c’est une blague. Pas une blague à deux balles : une blague à 112 000 balles !
Tout ce débat montre bien qu’il y a un véritable besoin pour la commune : on a besoin d’une vraie salle d’activités, pratique, placée non loin de l’école aussi, pour que les associations puissent interagir avec l’école. Ce serait l’occasion de mutualiser les investissements, de redynamiser et de partager au mieux toutes les ressources en hommes et femmes, en équipements, en déplacements.
On a besoin d’un vrai projet pour les associations et pour l’école, et ce n’est pas du tout un investissement si pharaonique soit-il sur la salle des fêtes qui y répond en quoi que ce soit. On a besoin de la retaper ? Oui. On en a besoin, et on en aura encore besoin.
Mais on n’a besoin ni d’une aérothermie qui risque d’être de l’argent jeté par le double-vitrage, ni une cuisine hors de prix. Et pas cuisine périscolaire SVP.
On verra si le conseil général fermera les yeux sur ce dossier, si la CASE continuera de nous faire opter pour des options grand luxe permettant d’obtenir des subventions du CG et de l’Etat, si l’Etat lui-même, ou la C.A.F. daignera y jeter un oeil ?
Et tout cela risque bien de plomber le prochain mandat… C’est un projet BLING-BLING !
Si toutes les communes peuvent agir de même, considérer les impôts comme une ressource gratuite et un dû, alors je ne m’étonne plus guère de l’état de la dette en France.
La dette, ce sont les enfants d’aujourd’hui qui la paieront, mais ce sont les subventions qui leurs sont dédiées que l’on utilise pour faire la fête. Douce France, cher pays pour notre enfance…
Bonjour, et oui nono ! “Rien ne les arrête !” En ce temps de commémoration des 50 ans des tontons flingueurs, une réplique du tonton de Montauban, indique clairement qui est identifiable dans ce cas là. Plus sérieusement, la majorité durant tout le mandat n’a pas eu de ligne directrice; Des coups de gueule, des coups de menton: vous allez voir ce que vous allez voir et hop : un coup c’est l’école rue Gourdon, un coup des logements dans le château de l’école et j’en passe.
Aujourd’hui la salle “défaite”, pour reprendre un bon mot de notre ami Pierre Denis, et à la fin aucune réalisation pour notre commune et ses habitants et habitantes.
Pour notre maire cela n’est pas grave, car seule l’agitation compte. Je brasse donc je suis. Et pour montrer que je suis important, rien de mieux que d’augmenter à chaque projet la dépense publique. Heureusement, les élus dans les conseils régionaux et généraux connaissent la réalité de la dette publique et instruisent les dossiers avec une vision de l’intérêt général empêchant les dérives.
Voilà pourquoi ces projets déposés ne trouvent pas de financements, mais Mr le maire actuel s’en moque, l’essentiel est de dire “je vais faire” et si cela ne se fait pas ,on entendra encore la même ritournelle “ils n’ont rien compris”.
je me demande si la majorité actuelle regarde dans le rétroviseur, et connait la réalité de notre budget ? Alors pour rappel: en 2011 le budget investissement est de 55 000 €, et en 2012, 46 000€. Bien loin des dépenses pharaoniques que nous a proposées Mr Loeb.
jérôme
L’école rue Gourdon, c’est une arlésienne qu’on sort pour caresser les parents dans le sens du poil. Seulement, si ça peut faire plaisir à imaginer, ce n’est sûrement pas encore plus loin du centre-bourg, pour refaire la même, avec les mêmes capacités, mais un peu plus loin, et sans, là encore, mutualiser quoi que ce soit.
Au départ, ils avaient eu l’idée de faire des appartements dans le “château”, le petit immeuble situé en plein dans la cour de l’école. Bien entendu, on ne construit pas des appartements privés en plein milieu d’une école.
Mais comme ils se sont accrochés longtemps à cette idée de faire des appartements à cet endroit, de fil en aiguille, on comprend qu’ils ont pu imaginer construire une nouvelle école, juste un peu plus loin, et… refaire un un chantier immobilier à la place de l’école.
Cela coûterait bien cher de faire et défaire, pour au final, un projet d’école à l’identique. Parce que là, il n’y a aucune volonté d’interaction avec le tissu associatif, ni de mutualisation des moyens, et surtout un peu plus éloigné des autres communes.
Si on doit faire un projet d’école, c’est un projet à construire avec les enseignants, les enfants, les parents, les habitants, et les autres communes pour que, tous, nous puissions profiter de meilleurs services tout en baissant les coûts par la mutualisation.
Un projet d’école, c’est un projet éducatif, de vie, et de qualité de services pour tous les habitants, pas un projet immobilier.
Maintenant, ils peuvent la promettre, ça ne mange pas de pain. Y croira qui voudra. Voyons ce qu’il reste des promesses de 2008 !
J’entends bien qu’ils voudraient faire quelque chose. Marquer un peu le territoire, et ça urge.
Ils voient bien les communes environnantes qui ont bougé, transformé leur ville ou leur village, réaménagé les centre, adapté les équipements, refait les trottoirs, revu la circulation. Et à Saint-Pierre, rien en 5 ans. On ne peut pas accuser les autres d’avoir profité pour faire ailleurs ce qui n’a pas été fait ici
Que ce soit les accès du village, l’escalier des matrais, les accès des Longchamps ou quartier gare, l’état du centre-bourg et l’accessibilité des commerces, et les équipements sportifs qui se dégradent, les berges qui partent à l’eau et sur lesquelles il n’est pas facile de se promener, et les jeunes et les enfants n’ont pas un lieu ou même une aire de jeu pour eux.
2008-2014, ça laissait tout de même le temps de s’occuper de quelques uns de ces sujets. Je ne parle même pas du centre de loisirs pour lequel Benoît a été dégagé dès qu’il avait commencé à le mettre en place. Prérogative du maire, et te voilà relégué dans l’opposition.
On ne touche pas aux prérogatives du maire, du coup, il n’y a rien.
On a eu cette étude urbaine, où la population a pu découvrir une étude de la CASE. Il y avait bien à redire. Mais au moins la CASE avait présenté des ébauches de projets qui pouvaient devenir des réalisations. Certes, le maire avait réussi à y glisser son projet d’école rue Gourdon, et la CASE un projet de réhabilitation des friches éloigné des besoins des communes. Mais il y avait là des projets intéressants, comme celui du projet immobilier en bas de la rue de Paris, à deux pas des commerces.
Il avait fait consensus, l’architecte le présentait comme le projet le plus abouti, il était déjà pressenti en 2008 comme un papy-loft pour que les anciens puissent rester au village et par sa situation. Le conseil municipal avait voté la préemption du terrain à l’unanimité. Et… c’est un garage.
Cette étude qui montrait que l’avenir de Saint-Pierre passait par la réhabilitation du site Labelle, ce que croient aussi les habitants, et pourtant la municipalité a failli laisser échapper la première étude sur ce site. Merci Jérôme d’avoir remis le projet sur les rails.
Et puis les trottoirs du centre et du quartier gare qui ont été plébiscités comme une priorité.
Et pourtant toujours rien en 5 ans.
Il n’y a que les voiries réalisées par la CASE, ou le parking réalisé sur les fonds de concours de la CASE qui ont vu le jour.
Le projet de la CASE qui a échoué, c’est le cas de le dire, c’est la halte fluviale, que le maire aurait voulu transformer en aire camping-car, avec un parking plus haut aux longchamps. Sans comprendre qu’un lieu existait pour les camping-cars : le camping spacieux et équipé.
Cette halte fluviale a donc été remise à mère nature, c’est un lieu non marqué, non aménagé. Raté pour le coup.
Mais ce n’est pas en virevoltant d’un projet à un autre, en transformant un objectif, et sans vision d’avenir qu’on redonnera vie à Saint-Pierre. Je ne parle même pas de l’école rue Gourdon, personne n’en parle d’ailleurs.
La salle des fêtes avait vocation à être réparée, isolée, et assainie.
Au départ, cela faisait consensus. Mais pour n’voir pas pu trouver de subvention, le projet n’a cessé de dériver.
D’échec en échec, il n’y a rien, mais surtout, cela ne correspond plus en rien à ce dont on a besoin ni dont on a les moyens.
On ne sait même plus à quoi elle sert : alors qu’elle est essentiellement utilisée comme salle d’activité pour les associations, sauf la musique question d’acoustique et de locaux (et avec difficulté pour le sport, car il n’y a pas de vestiaires H/F), on la présente aujourd’hui comme un projet périscolaire, une annexe de l’école mais dont les objectifs ne sont pas marqués. Et on projette d’y faire fabriquer une cuisine hors de prix. Si ce n’est pas pour tenter de la louer certains week-ends, tenter de la présenter comme un possible cantine bis est un leurre, et qu’elle servira à des ateliers cuisine pour les petits, une pantalonnade.
C’est justement parce que les besoins ne sont pas clairement identifiés, qu’il n’y a pas de vision de développement du village et de la vie du village qu’on échoue à faire aboutir les projets et obtenir des subventions. Face à l’échec, on veut essayer quelque chose d’autre, et on va modifier ci ou ça pour tenter de convaincre, mais on ne comprend pas à quoi ça sert.
On en arrive à monter des projets alambiqués, irréalistes et inadaptés parce qu’on ne vise pas à remplir les objectifs qu’on pourrait se fixer.
La question que ce sont posée les conseillers de la majorité, c’était : si on peut faire mieux pour moins cher ailleurs, qu’est-ce qu’on va faire de celle-là ? On sait pas, alors on fait n’importe quoi ?
Et bien, nous avons plusieurs besoins identifiés, et tout ne sera pas possible. Mais on ne fait pas des projets avec l’argent des contribuables si ce n’est pas pour leur rendre des vrais services répondant à des vrais besoins.
C’est peut-être à ça que sert l’aérothermie : à brasser du vent…
On peut jeter un oeil sur les contradictions entre ce que disaient les conseillers de la majorité en mars 2013, sur les montants d’investissement, et sur la cantine, et leurs nouveaux arguments de novembre 2013 :
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