Conseil Général

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Merci au Conseil Général pour les centaines de milliers d’euros qui vont redorer notre salle des fêtes.

Merci au conseil général de l’Eure de nous attribuer les subventions pour refaire notre salle des fêtes. 508 000 euros pour rénover une salle des fêtes d’un peu plus de 210 m2, on n’aurait pas pu le faire seuls.
Les subventions ont été attribuées, dans le cadre de « l’investissement pour le développement des contrats Enfance et Jeunesse », une aide du conseil général et de l’Etat.
La municipalité lance le permis de construire et les appels d’offres. Objectif : « Permettre aux communes et groupements de communes de réaliser les équipements nécessaires pour apporter aux familles les services pour l'accueil des enfants et leur proposer des activités encadrées, à condition qu'un contrat Enfance et/ou Temps libre soit signé avec la C.A.F. »
Sont concernés par contrats enfance jeunesse : les accueils collectifs, familiaux, parentaux (0-4 ans / 4-6 ans), les lieux d’accueil enfants parents (Laep), les relais assistantes maternelles (Ram).
Entrent également dans le champ des contrats enfance jeunesse : les accueils de loisirs vacances été, accueils de loisirs petites vacances, accueils de loisirs mercredi, week-end, accueils de loisirs périscolaires, accueils jeunes.
Et enfin, les garderies périscolaires, séjours vacances été, séjours petites vacances et camps adolescents.
Rien de tout ça dans l’utilisation de notre salle des fêtes, dite « intergénérationnelle ». Mais il faut bien un cadre et un objectif pour obtenir des subventions. La municipalité avait essayé l’accueil pour les personnes à mobilité réduite, pour un montant moins onéreux, mais les demandes de subventions n’avaient pas marché.
Comme le dit lui même le maire : « il y a beaucoup d’associations qui utilisent la salle des fêtes, et des activités s’y déroulent jusqu’à plus de 21h00. »
On a donc préféré le faire au nom des petites têtes brunes ou blondes, et c’est passé comme une lettre à la poste.
Ah, c’est vrai, la salle n’est pas très belle : les moquettes murales orange d’époque pendouillent par endroit, le toit fuit, la salle est très sombre, elle est encaissée dans le parking des immeubles situés quelques mètres sous le niveau de la rue principale. L’exposition nord, la maigre surface vitrée, l’absence de lumière zénithale – il n’y a pas de puits de lumière - oblige à allumer la lumière en plein jour. Il n'y en a pas, d'ailleurs, dans le projet.
La course aux subventions a amené le devis initial à exploser pour atteindre le plancher de dépense des équipements de 460 000 euros.
C’est à dire qu’il faut que les équipements coûtent au moins 460 000 euros pour rentrer dans le cadre de l’aide pour une commune de moins de 20 000 habitants (Saint-Pierre, c’est 1 329 habitants).
Les devis ont été refaits pour arriver à dépasser ce plancher, et grâce à une cuisine à 112 000 euros, ainsi qu’un chauffage par aérothermie à 86 000 euros, nous sommes arrivés à dépasser, allègrement, les 460 000 € minimum : 508 000 euros.
Les subventions ont été accordées. Soit 30% de l’Etat, 151309 €, 35% du conseil général plafonné à un peu plus de 162 000 €, sur dérogation, le reste par la Région, 18 000 euros et l’Agglomération, car le Président de la CASE aurait promis 19 000 €. Il restera à la commune environ 30% de l’investissement à payer, soit un peu plus de 150 000 €.
Le permis de construire a été voté, ainsi que l’autorisation à lancer les appels d’offres, à 12 voix contre 3.
Merci donc au conseil général, merci à l’Etat, à la Région, au président de la CASE. Je suis sincèrement content de voir qu'on a encore de l'argent.
Par contre, j’espère qu’on ne fait pas la même chose pour les 36 681 autres communes de France, parce que je me demande de moins en moins d’où vient notre dette publique et où va notre argent.
Allez, l’essentiel, c’est de pouvoir faire la fête, youpi ! Merci encore, le Conseil Général et l’Etat.
Mais, SVP, ne le faîtes pas trop pour les autres : l’argent public, ça reste nos impôts.
le conseil général de l'Eure et l'Etat financent la salle des fêtes

Une subvention pour l’accueil à l’enfance va à la salle des fêtes. 507 000 euros.

Une subvention pour l'accueil à l'enfance va à la salle des fêtes.
Un nouveau bond quantitatif dans la course à la subvention pour redorer la salle des fêtes
A l'origine, il s'agissait de remettre en forme la salle des fêtes. Les premiers devis donnaient une évaluation de plus de 100 000 €. Après une réunion, l'estimation, avec une remise aux normes et des accès PMR est grimpée à 303 000 €.
Trop cher. Bien trop cher. Il fallait aller trouver des subventions.
Mais le dossier allait s'emballer : 303 000 €, quelques mois plus tard : 404 000 €. Mais attention il y aurait des subventions "croisées", pour l'isolation, l'accès aux personnes à mobilité réduite (PMR) et le toutim.
Et les subventions, ils ne les ont pas eues.... Alors ?
Alors, ça grimpe à 507 000 € ! 507 000 €...
Il y avait bien une subvention du département, mais sur les 3 conditions indispensables à l'obtention du prêt, 1 seule était remplie : l'éco-conditionnalité liée à la maîtrise de l'énergie.
Le but de cette subvention est d'"apporter aux familles les services pour l'accueil des enfants et leur proposer des activités encadrées".
Ce n'est pas celui de la commune, qui était juste de refaire la salle des fêtes. Le projet a dérivé. Dérivé avec une nouvelle cuisine, initialement estimée 80 000 €. Aujourd'hui, le devis est passé à 112 000 € la cuisine !
Dérivé encore avec un chauffage qui passe à plus de 86 000 €. Il est hors de question d'espérer rentabiliser l'un ou l'autre de ces équipements. Cela permet simplement d'atteindre le plancher de dépense obligatoire pour l'obtention de la subvention.
Comme Laetitia l'avait très justement dit à plusieurs reprises au cours des conseils précédents, il fallait atteindre une somme plancher de 460 000 €. La commune ne pouvait donc pas l'obtenir avec un projet à 404 000 €.
On avait pourtant entendu M. Schwartz, l'adjoint aux finances, en mars 2013 : "Entre guillemets, vous nous dîtes qu'il faut dépenser plus, alors qu'on n'a pas les moyens de dépenser."
Ce n'était pas du tout dans les propos ni les intentions de Laetitia d'utiliser cette subvention destinée aux enfants pour construire une cuisine qui ne leur servira à rien. D'ailleurs, à qui servira-t-elle ? Mais oui, l'attitude de l'adjoint aux finances a changé, et il demande désormais de dépenser plus, alors qu'on n'a pas plus les moyens de dépenser.
Ce n'était pas dans les buts de l'opposition de partir dans une course effrénée à la subvention, d'engager des dépenses inutiles, quand le but : c'est juste de rénover une salle des fêtes utilisée essentiellement par les associations. Comme l'avait rappelé le maire.
Lorsque Jérôme Bourlet demande si le fait d'appeler la salle de "polyvalente" à "inter-générationnelle" servait à justifier l'objectif de la subvention, le maire acquiesce. Lorsqu'il demande s'il y aura un contrat signé avec la C.A.F., le maire estime que c'est inutile, puisqu'Andé a déjà un tel contrat, et qu'on a une convention avec Andé, pour utiliser le centre de loisirs d'Andé. Et lorsque Jérome demande si la salle sera essentiellement axée sur le périscolaire ? Le maire répond : "pas essentiellement !". La vocation de la salle des fêtes va-t-elle changer, ce sur quoi les habitants et les associations qui utilisent la salle pourraient tiquer ? Pas de danger que cela change : et d'ailleurs, le planning de la salle a été réservé pour l'année entière.
Tout le débat au conseil montrera qu'il s'agit bien d'utiliser une subvention pour une salle des fêtes, et que parce qu'ils ont failli à trouver d'autres subventions, c'est celle destinée aux enfants qui sera choisie. Pour des investissements non-rentables, non mutualisés et non mutualisables. Mais parce que les communes alentour ont réaménagé leurs équipements, leur centre-ville, et parce que l'équipe en place ne l'a pas fait pour Saint-Pierre, alors, il leur semble qu'ils y ont le droit.
Juliette Kaaouche estime même que c'est un investissement minime. Minime comparé à la ville du Vaudreuil où elle travaille. Le Vaudreuil a réaménagé tout son centre-bourg, de A à Z, comme elle le dit. En utilisant l'argent de la CASE, du Département, de l'Etat... Ils auraient même réalisé des "Champs-Elysées", c'est dire alors si on a bien raison de profiter de la manne pour une simple petite salle des fêtes. Et même si les réparations se font au prix du neuf !
Jérôme Bourlet a beau rappeler qu'aujourd'hui, plus que jamais, chaque euro investi doit être utile, structurer la commune, et répondre aux besoins actuels et à venir. Ce qui n'est pas le cas. Jérôme rappelle aussi que son investissement, la commune du Vaudreuil l'avait d'abord fait sur l'aménagement du centre-bourg.
La question qui reviendra tout au long du débat dans la bouche des conseillers de la majorité, c'est que si on peut faire mieux en neuf ailleurs, qu'est-ce qu'on ferait de cette salle des fêtes ? On justifie cet investissement, pharaonique ou minime selon le point de vue, parce qu'on n'a simplement pas d'idées, qu'on n'a pas réfléchi à l'avenir de cette salle des fêtes. On marche sur la tête. En vidéo :
Alors qu'en mars, tous les élus - tous - considéraient que la remise aux normes de cette salle ne pouvait aller jusqu'aux 500 000 € ou plus, il en était hors de question pour tout le monde parce qu'on n'en n'avait pas besoin, en novembre, on nous propose un budget de 507 000 €. Parce que ça permet de dégoter une subvention, et pas parce qu'on en a besoin.
Alain Loëb nous l'explique : "Et ça augmente le montant, et ça nous permet d'obtenir les subventions croisées de l'Etat et du Conseil Général." De ce qu'en dit le maire, c'est la CASE et les services de la CASE qui ont proposé à la commune d'ajouter un projet d'aérothermie qui permet à la mairie d'obtenir un devis supérieur au plancher. Plus de 100 000 € de plus par rapport au précédent devis.
Toutefois, ça reste une subvention dédiée à l'accueil de l'enfant qui passe à une salle des fêtes. On peut écouter les arguments de la municipalité sur la cuisine, qui deviendrait presque un équipement périscolaire :
  • Alain Loëb : "La cuisine en liaison froide serait aux normes. S'il y avait un souci quelconque sur la cuisine qu'on a à l'école, on sait qu'en terme de place et caetera, bon c'est pas extensible. Si on avait un problème, on a eu un problème, là on a un équipement aux normes."
    Ah. Toutes les communes vont-elles devoir doubler leurs cantines en cas de souci sur leur cantine ? Si C'est le cas, la dette du pays n'est pas près de se résorber. L'équipement de la cantine est quasi neuf.
    Mais la salle des fêtes est loin de l'école. Il faudrait 1/2 heure aller-retour pour emmener les enfants à la salle des fêtes.
    Il faudrait des équipements pour les enfants en salle des fêtes, des tables pour enfants, assiettes couverts et équipements spécifiques à une cantine.
    Enfin, l'une est en liaison chaude et l'autre serait en liaison froide. En cas de souci, on casse le contrat avec le fournisseur ?
    Inutile de venir nous faire croire qu'on pourrait disposer une cantine annexe dans la salle des fêtes, voire d'utiliser deux cantines en même temps, au lieu de revenir simplement aux deux services. Pas seulement parce que l'une est en liaison froide, et l'autre en liaison chaude, mais parce qu'on ne pourra pas perdre 1/2 h pour le transport des enfants, et qu'on ne peut pas doubler les personnels de service.
    Enfin, une cantine c'est dans l'école ou à côté, pas à l'autre bout de la ville ! Si on veut mutualiser, il faut rapprocher la salle d'activité de l'école, et non éclater les services à travers la commune. C'est impossible.
  • Alain Loëb : "Elle peut servir pour autre chose. En périscolaire, elle peut servir pour autre chose." "On peut faire des ateliers."
    Des ateliers ! 112 000 € pour faire faire des crêpes ou des macarons à des enfants dans le cadre d'une activité périscolaire qui nécessiterait 1/2 h de transport-déplacement, alors que les enfants n'auront peut-être qu'une 1/2 h de temps éducatif ? Le temps de se déshabiller, s'attacher les cheveux, mettre un tablier, on enlève le tablier et bisous tout le monde, c'est l'heure. Si on veut faire un atelier cuisine, les enfants le font à la cantine de l'école...
    Ce ne sera pas non plus sur la pause du midi qu'on ferait de tels ateliers. Pas après le repas. On ne fait pas faire la cuisine à des enfants repus.
    Allons, c'est une blague. Pas une blague à deux balles : une blague à 112 000 balles !
Tout ce débat montre bien qu'il y a un véritable besoin pour la commune : on a besoin d'une vraie salle d'activités, pratique, placée non loin de l'école aussi, pour que les associations puissent interagir avec l'école. Ce serait l'occasion de mutualiser les investissements, de redynamiser et de partager au mieux toutes les ressources en hommes et femmes, en équipements, en déplacements.
On a besoin d'un vrai projet pour les associations et pour l'école, et ce n'est pas du tout un investissement si pharaonique soit-il sur la salle des fêtes qui y répond en quoi que ce soit. On a besoin de la retaper ? Oui. On en a besoin, et on en aura encore besoin.
Mais on n'a besoin ni d'une aérothermie qui risque d'être de l'argent jeté par le double-vitrage, ni une cuisine hors de prix. Et pas cuisine périscolaire SVP.
On verra si le conseil général fermera les yeux sur ce dossier, si la CASE continuera de nous faire opter pour des options grand luxe permettant d'obtenir des subventions du CG et de l'Etat, si l'Etat lui-même, ou la C.A.F. daignera y jeter un oeil ?
Et tout cela risque bien de plomber le prochain mandat... C'est un projet BLING-BLING !
Si toutes les communes peuvent agir de même, considérer les impôts comme une ressource gratuite et un dû, alors je ne m'étonne plus guère de l'état de la dette en France.
La dette, ce sont les enfants d'aujourd'hui qui la paieront, mais ce sont les subventions qui leurs sont dédiées que l'on utilise pour faire la fête. Douce France, cher pays pour notre enfance...

Avec le développement d’Ecoparc, un rond-point accidentogène sur la RD6015 remplacera-t-il un carrefour accidentogène ?

Un carrefour accidentogéne, et totalement inadapté au trafic routier actuel sur la RD6015
Avec le développement d'Ecoparc à Heudebouville, les riverains qui empruntent la RD6015 devraient vraisemblablement voir, sauf surprise, leurs voeux exaucés de remplacer le carrefour accidentogène, et totalement inadapté au trafic routier actuel, par un rond-point. Et ce, dès 2013 si tout va bien.
Avec le développement d'Ecoparc II, à Heudebouville, l'urgence sera de créer un rond-point à Heudebouville, à l'emplacement de l'actuel carrefour, qui facilitera la sortie de l'A13 pour les véhicules en provenance de Paris, l'entrée vers l'A13 en direction de Paris, et bien sûr qui évitera toutes les intersections avec la RD6015.
Après Ecoparc II, ce sont les chantiers de l'Ecoparc III et dans la foulée de l'Ecoparc IV qui commenceront. Le trafic routier actuel est encore composé à 85% de véhicules automobiles et 2 roues, et 15% de camions. Dès que l'Ecoparc II sera opérationnel, la proportion de trafic camions augmentera. Avec la mise en place des Ecoparcs III et IV, la proportion de camions explosera.
Evidemment, l'augmentation du trafic conduira le Conseil Général à procéder à des travaux sur le carrefour situé entre Saint Pierre et Louviers : si la situation est très dangereuse aujourd'hui, la dangerosité ne pourra qu'augmenter à mesure que le trafic augmentera.
La situation qui serait étudiée en ce moment pourrait ressembler à cela : décalé par rapport à l'actuelle tracé de la RD6015, il permettrait de récupérer un peu de plat pour les camions. Rappelons que le carrefour se situe tout en haut d'une route à forte déclivité, et que plus la pente est forte, plus les camions ont du mal à s'arrêter. Plus le trafic camions sera élevé, plus il faudra récupérer de plat. Il serait inconcevable de laisser des files de camions dans la pente, ce qui serait gênant pour les camions eux-mêmes, dangereux, surtout l'hiver dans les cas de verglas ou de brouillards givrants par exemple. On n'arrête pas un camion dans une pente l'hiver ! Et cela finirait par se ressentir sur le comportement des camions qui pourraient choisir de moins ralentir à l'entrée du rond-point...
C'est donc le volume du trafic camion qui garantira les bons comportements et la sécurité.
Un ouvrage comme celui-ci (le rond-point avec une intersection entre la D77 et le route de Paris), pourrait être estimé à 1,2 million d'€. L'étude est en cours, et les travaux des géomètres ont déjà eu lieu dès 2010. Les bornes des géomètres ont été posées en août 2010.
La charge de l'ouvrage incombera à 100% au Conseil Général. Une partie du terrain appartient déjà au Conseil Général, mais une partie nécessaire appartient à des propriétaires privés. Si le budget du CG est toujours disponible en 2013, l'ouvrage pourrait être réalisé à cette date. Faute d'accords entre le Conseil Général et les propriétaires pour une cession rapide, il faudrait compter 6 mois de plus pour réaliser les expropriations.
Voici une projection du nouveau rond-point sur la RD6015, entre Saint Pierre du Vauvray et Louviers. Il comblera les failles de sécurité existantes. Bien qu'il existe encore une intersection entre la D77, en direction de Sain Etienne du Vauvray et du Vaudreuil, et la route de Paris qui conduit à Saint Pierre du Vauvray, Andé,...Sur la même projection, si l'on supprimait l'intersection entre la D77 et la route de Paris, ce rond-point pourrait être encore plus sécurisé, pour un budget légèrement supérieur.
A comparer ces projections, le choix des riverains ne peut que se porter vers un scénario où il n'y aurait plus du tout d'intersection (entre la D77 en direction de Saint-Etienne du Vauvray et le Vaudreuil, et la route de Paris, empruntée par les habitants de Saint Pierre du Vauvray, d'Andé, et tous les automobilistes de la rive droite qui traversent le pont pour rejoindre l'A13, en direction de Paris.
Bien évidemment, on ne peut que se réjouir de voir se réaliser cet ouvrage le plus tôt possible, pour la sécurité de tous.
Mais si, dans les conditions actuelles de trafic routier, le giratoire offrira une sécurité suffisante, en sera-t-il toujours ainsi avec le développement d'Ecoparc II, puis III et IV et l'augmentation du trafic prévisible de poids-lourds sur la départementale ?
On doit au développement des Ecoparcs la prise en compte de la sécurité d'un des deux principaux axes qui les alimenteront : l'A13 et la RD6015.
Au niveau de la RD6015, 2 points noirs nuisent au développement des Ecoparcs : Le carrefour d'Heudebouville et le carrefour entre Saint Pierre et Louviers.
Le premier, à Heudebouville, sera traité prioritairement. Là, automobiles et camions peuvent entrer sur l'A13 direction Paris, et sortir de l'A13 en provenance de Paris. L'entrée se fait de façon un peu compliquée lorsque l'on vient d'Heudebouville, car il faut emprunter la D6155 (la départementale Heudebouville-Louviers), faire demi-tour au rond-point pour pouvoir accéder à la bretelle d'autoroute. Mais aucune desserte n'existe pour Rouen, Le Havre ou Caen. Ni en entrée, ni en sortie.
C'est bien là que le bât blesse. Car il semblerait que, pour le nouveau giratoire qui pourrait êre mis en chantier en 2011 à Heudebouville, la SAPN refuserait d'investir ans des bretelles d'accès en provenance et en direction de Rouen.
Si aucun accès n'est réalisé sur cet ouvrage dans ce sens, il sera impossible de dévier le flux de poids-lourds vers l'autoroute. La RD6015 sera alors le passage obligé de tout ce trafic poids-lourds, de façon captive !
Face aux flots de camions qui entreront et sortiront des Ecoparcs I, II, III et IV, la protection offerte par le giratoire à Saint Pierre, et qui conviendrait bien au flux actuels, ne mettrait-t-elle pas de nouveau en danger les usagers automobilistes, les 2 roues, les transports scolaires,... ?
Il existe déjà un flux de camions captifs : les transporteurs qui feront la liaison entre les entreprises de Val de Reuil et les entreprises logistiques d'Ecoparc II, qui travailleront en synergie. Pour eux, ce sera la seule route possible.
Mais si rien n'est fait pour dévier le trafic ouest des camions vers l'A13, c'est l'intégralité du flux de camions en provenance de Rouen, Le Havre et Caen qui devra emprunter cette "autoroute bis", et l'on pourrait imaginer la longueur des files de poids-lourds, qui phagocyterait la circulation, et empêcherait les camions de ralentir dans le rond-point de Saint Pierre, avec le peu de plat retrouvé en haut de la côte. Nous passerions d'un carrefour accidentogène, qu'un giratoire permettrait de sécuriser dans les conditions actuelles, à un giratoire accidentogène si le flux n'est pas dévié vers ses voies "normales", c'est-à-dire l'autoroute.
L'accès à l'autoroute en provenance et en direction de l'ouest constitue une condition préalable à la réalisation de l'ouvrage d'Heudebouville.
Le CG27 devra amener la SAPN à reconsidérer ses positions quant à la participation à la complétude de l'ouvrage. Notre sécurité en dépend.

Pierre Mendès France, Val de Reuil : négociations pour la survie du collège

Des parents inquiets pour l'avenir de leurs enfants.
Ce matin du mercredi 16 février 2011, Frédéric De Bellis, le principal du collège Pierre Mendès France de Val de Reuil, était accompagné d'une nombreuse escorte pour son entrevue avec Jean-Louis Destans, le Président du Conseil Général de l'Eure.
Depuis plusieurs semaines, la rumeur court : le Conseil Général voudrait fermer PMF et répartir ses 305 élèves sur les 2 autres collèges du secteur (le collège Montaigne du Vaudreuil : 460 élèves prévus à la rentrée 2011 ; le collège Alphonse Allais de Val de Reuil : 350 élèves prévus à la rentrée).
Or, Val de Reuil est une ville jeune, en pleine expansion urbaine, tout comme les communes voisines. De nombreuses constructions sont programmées aux alentours du collège, dont un écoquartier dès 2011. De plus, c’est le seul collège desservi par le bus cadencé tous les quarts d’heure.
Serait-il raisonnable d'envisager de faire porter une charge de près de 1200 élèves répartis sur deux établissements ? La tendance actuelle est plutôt, à l'inverse, de casser les très gros établissements pour revenir à des structures à taille plus humaine. On sait que la gestion humaine d’un gros établissement de 600 élèves est très délicate avec une population en partie ZEP.
Après deux actions de blocage devant le collège les vendredi 4 et 11 février, les parents d'élèves ont donc décidé de poursuivre l'action, en accompagnant M. De Bellis à son rendez-vous au Conseil Général.
De leur côté, les professeurs du collège ont déposé un préavis de grève pour être présents eux aussi.
Marc-Antoine Jamet, maire de Val de Reuil, et Pierre Aubinais, maire de de Poses étaient également présents. Ils étaient accompagnés de plusieurs conseillers municipaux. Une motion de la section PS de Val de Reuil y était distribuée, pour interpeller le président... PS du Conseil Général. La défense du service public y était invoquée.
Parents, personnels d'éducation, habitants, tous avaient deux revendications :
  • L'assurance ferme et définitive du maintien du collège Pierre Mendès France ;
  • Un échéancier précis des travaux de réhabilitation du collège.
A l'issue de la rencontre, deux engagements ont été pris (compte-rendu de l'audience réalisé par M. De Bellis, principal du collège, et M. Lottin, son adjoint, également présent à l'audience).
Le maintien du collège Pierre Mendès France a été assuré par le président Destans.
Le calendrier suivant a été fixé :
  • mise à jour des plans du collège et audit sur la sécurité du collège d'ici juin 2011 ;
  • désignation d'un architecte et proposition de plusieurs scénarios d'ici octobre 2011.
Une assemblée générale devrait faire le point des avancées jeudi soir à 17h30 au collège.

Carnet de campagne des élections cantonales de mars 2011 dans l’Eure, sur Caméra Diagonale

Un nouveau venu en politique : Alexis Fraisse, candidat d'Europe Ecologie Les Verts sur le canton de Louviers Nord
Avec son "vidéo média" Caméra Diagonale, José Alcala est reporter de terrain. La politique, l'économie, et le développement du territoire sont ses sujets de prédilection. Il parle de la Normandie, et il parle de l'Eure. Son blog est un espace de débats reconnu...
En ce début d'année 2011, il livre les carnets de campagne des élections cantonales, qui renouvelleront fin mars 2011 (les 20 et 27) la moitié des conseillers généraux de l'Eure.
Dans notre canton de Louviers Nord, il a d'abord présenté le candidat du PRG Jacky Bidault. Ce week-end, c'est au tour d'Alexis Fraisse, le jeune candidat d'Europe Ecologie Les Verts.
Alexis est interviewé, accompagné de ses jeunes enfants, sur le marché de Louviers.
C'est l'occasion pour Alexis de parler commerce de proximité, agriculture en circuit court et transports, des sujets qui lui tiennent particulièrement à cœur.
Je cite José : "S'il est élu, il défendra les valeurs écologiques pour le Département. D'abord, avec le respect de l'environnement et la préservation des espaces naturels et des espèces animales et végétales qui y vivent. Lutter contre les gaspillages et préserver la qualité des ressources en eau. Pour Alexis Fraisse, ces propositions ne peuvent se réduire à un simple discours politique, elle doivent s'inscrire dans un processus de réalisation, immédiat. Le candidat parle aussi d'une vraie solidarité dans l'action sociale, ses missions d'accompagnement et de la responsabilité dans le soutien des initiatives pour l'emploi. Il prône l'équilibre entre les territoires pour maintenir des services publics de proximité, en milieu rural, lien indispensable entre les habitants."
Et encore : "Nouveau venu en politique, il attire l'attention par sa spontanéité et son goût prononcé pour l'écologie, loin des discours stéréotypés. (...) Un vrai écolo sans posture ni discours formaté".
Merci José pour ce reportage dynamique et plein de vie. Il colle bien à la personnalité spontanée du jeune candidat écologiste !

Communiqué de presse : Une réunion publique pour l’avenir du collège Pierre Mendès France à Val de Reuil (27100)

Les élus Europe Ecologie-Les Verts de Val de Reuil appellent tous les acteurs, parents, personnels d’éducation, élus, citoyens à retrouver l’esprit d’une éducation partagée et à débattre tous ensemble de ce sujet au coeur de la ville..
Les élus Europe Ecologie-Les Verts de Val de Reuil s’inquiètent des rumeurs de fermeture du collège Pierre Mendès France.
Il y a 35 ans, le collège Pierre Mendès France a été construit sur le modèle d’un collège ouvert sur la ville, dans l’idéal d’une éducation partagée. Aujourd’hui, la politique du tout-sécurité et du repli sur soi a amené un isolement et un délaissement du collège au bout de la dalle.
Il y a deux ans, l’assouplissement de la carte scolaire, en mettant en concurrence les établissements, a renforcé la ségrégation des élèves en fonction de leur origine sociale. A Pierre Mendès France aujourd’hui, 80% des 305 élèves sont issus de catégories socioprofessionnelles défavorisées. A la rentrée 2010, 56 heures d’enseignement ont été supprimées au collège. Cette situation ne peut pas continuer.
Val de Reuil est une ville jeune, en pleine expansion urbaine, tout comme les communes voisines. A la rentrée prochaine, sur les 3 établissements du site, près de 1200 élèves sont attendus. De nombreuses constructions sont programmées aux alentours du collège, dont un écoquartier dès 2011. De plus, c’est le seul collège desservi par le bus cadencé tous les quarts d’heure.
Dans cet environnement, une fermeture nous paraît aberrante. Il faut réfléchir au contraire à des solutions d’avenir pour cet établissement.
Dans un esprit participatif, les élus Europe Ecologie-Les Verts de Val de Reuil appellent tous les acteurs, parents, personnels d’éducation, élus, citoyens à retrouver l’esprit d’une éducation partagée et à débattre tous ensemble de ce sujet au coeur de la ville.
Les élus Europe Ecologie-Les Verts de Val de Reuil

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