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La Communauté d’Agglomération Seine Eure mise sur le développement du tourisme fluvial : création d’une Maison des plaisanciers à Poses (27740)

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Notre territoire a la chance d’être traversé par une boucle de la Seine, restée ici magnifiquement sauvage – loin de l’image du fleuve industriel souvent représentée. L’industrie aujourd’hui se porte très mal, ici comme ailleurs. Le fleuve, son chemin de halage, ses paysages de coteaux, représentent un patrimoine naturel dont la valorisation apporterait une véritable plus-value touristique et économique à notre région.
C’est dans ce sens que la CASE a inauguré il y deux ans les trois haltes fluviales qui jalonnent cette portion du fleuve, à Poses, à Saint-Pierre du Vauvray et à Heudebouville.
Aujourd’hui, la valorisation de ces haltes fluviales est à l’œuvre avec la création d’une Maison des Plaisanciers à Poses. A l’avant, une salle d’accueil, d’information et d’exposition donnera sur le paysage magnifique de la Seine. A l’arrière, des sanitaires hommes et femmes (alimentés en eau chaude par 3 panneaux solaires) et un local technique avec laverie assureront le confort des plaisanciers. A l’extérieur, un verger, une aire de jeux et un parking auto et vélo pourront accueillir les amateurs de promenade sur le chemin de halage. Le chantier devrait s’achever fin juin et l’inauguration aura vraisemblablement lieu lors de la désormais traditionnelle Fête de l’Eau du premier weekend de septembre.
Un peu plus loin, à la halte de Saint-Pierre du Vauvray, les plaisanciers peuvent effectuer leur ravitaillement, grâce aux nombreux commerces du bourg. Là aussi, une valorisation des bords de Seine pourrait à la fois attirer les visiteurs dans notre village et, par là-même, dynamiser les commerces.
Vous connaissez le Sentier des Douaniers en Bretagne ? Vous connaissez le mythique GR20 en Corse ? Pourquoi ne pas rêver d’une valorisation équivalente de notre magnifique chemin de halage, qui pourrait mener… jusqu’à Paris !
Laetitia Sanchez
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déjà 10 commentaires pour cet article

  1. Avr 2010
    29
    14 h 39

    Bien sûr on pourrait rêver que les plaisanciers débarquent à Saint-Pierre du Vauvray. La halte fluviale a été créée pour ça.
    On pourrait rêver que non seulement ils s’arrêtent pour faire souffler le moteur, mais également pour le ravitaillement. Et là Saint-Pierre du Vauvray a des atouts essentiels, recensés sur la halte : ses commerces ! Saint-Pierre recense tous les commerces de 1ère nécessité, mais aussi une offre couvrant presque tous les besoins: médecin, pharmacie, poste, boulangerie, fruits et légumes, épicerie, boucherie/charcuterie, fleuriste, supérette, coiffeur, soins de beauté, chaussures, linge de maison, marché, journaux, tabac, hôtels et restaurants. Sans compter les artisans: électricité, chauffage, peinture, couverture, métallerie, …
    Saint-Pierre a la chance d’avoir une offre globale, complète et de qualité.
    Mais pour cela il faut aménager cette halte. Pour les touristes fluviaux, sur lesquels la CASE fonde des espérances, nous offrons une offre inégalée. Sauf que si l’accueil est garanti par la halte fluviale, il faut quand même aménager cette halte, et conduire les visiteurs vers le centre. Je passe sur la sécurité avec le passage clouté au sortir d’un virage de la départementale, mais il faut aussi guider nos touristes.
    Il n’y a pas que les touristes fluviaux, il y a aussi les promeneurs, les marcheurs, les cyclo-touristes…
    Quand on se promène sur le chemin de halage, c’est une balade formidable. De Pont-de-l’arche à Portejoie. Puis ça s’arrête, c’est galère. Alors qu’aménagé, on pourrait valoriser notre village, dynamiser nos commerces, mais je vis soit dans le passé, soit dans le rêve ou soit dans le futur… http://www.saintpierre-express.fr/budget-2010-de-la-commune-de-saint-pierre-du-vauvray/#bords-de-seine
    Ce serait chouette quand même, non ?

    nono

  2. Mai 2010
    3
    20 h 59

    Je ne sais pas comment le faire comprendre au maire de Saint-Pierre
    Notre site offre l’occasion de croiser un tourisme sportif, culturel et nature. Pour valoriser un tel potentiel j’avais proposé un projet en 2009 qui a été retenu par l’association la seine en partage (prix que l’on peut voir à la mairie de saint pierre). Mais derriére ce projet c’est la création d’emplois non délocalisables avec la mise en place de scop (entreprise coopérative) de tourisme qui à mon avis sont l’avenir économique de notre région.

    jérôme

  3. Oct 2010
    10
    20 h 07

    Saint-Pierre a un potentiel touristique formidable, mais qui reste encore sous-exploité (on pourrait imaginer une terrasse en bord de Seine pour une halte fluviale et/ou pour les promeneurs, la location de matériels nautiques…)
    Et si le chemin de halage est très agréable jusqu’aux Andelys,dans l’autre sens, pour rejoindre Poses, c’est beaucoup plus compliqué: un effort de débroussaillage a été fait qui permet de rejoindre Porte-joie,mais juste avant d’arriver à Port Pinché, mauvaise surprise un riverain s’est approprié le chemin de halage, ensuite traversée de Tournedos interdites aux cyclotouristes (de quel droit ?)et chemins non entretenus en amont et aval. C’est seulement à partir de Mesnil sur Poses que le chemin devient aisément praticable !
    Cécile

    Cécile

  4. Mar 2011
    30
    12 h 39

    Le riverain qui s’est approprié les chemin de halage c’est moi. Le chemin de halage sur les communes de porte-joie et tournedos est établi sur les propriétés des riverains, il existe une servitude de passage pour les PIETONS UNIQUEMENT. C’est pourquoi j’ai mis des barrières, on entretien ce chemin à nos frais, nous sommes chez nous, si vous voulez ouvrir votre propriété à tous (piétons, vélos, motos, quad etc..), laissez moi votre adresse je me ferais un plaisir de passer chez vous, cécile.

    rich marc

  5. Mar 2011
    30
    16 h 43

    Pour partir sur des bases saines (et éviter les subtilités du genre : “je vais venir ruiner ton terrain avec mon quad”), rappelons ce que dit la loi :

    Etablissement de servitudes sur les berges propriété des riverains.

    Il existe sur les berges, propriété des riverains, situées le long de cours d’eau domaniaux plusieurs types de servitudes administratives instituées par le CGPPP.

    Servitude de halage (article L.2131-2 du CGPPP)

    Cette servitude impose aux propriétaires riverains de cours d’eau domaniaux, dans l’intérêt de la navigation et partout où il existe un chemin de halage ou d’exploitation, de laisser, sur leur propre terrain, le long de ces cours d’eau, un espace de 7,80 mètres de largeur.
    La servitude de halage concerne également les îles dés lors que les besoins de la navigation la rendent nécessaire.

    De même, il est interdit aux riverains de planter des arbres ou de clore leur propriété par des haies autrement qu’à une distance de 9,75 mètres sur les berges où il existe un chemin de halage ou d’exploitation.

    © la Seine en partage

    Lorsque l’intérêt de la navigation le permet, les distances de 7,80 mètres et de 9,75 mètres peuvent être réduites sur simple décision de l’autorité gestionnaire.

    Enfin, la collectivité propriétaire du cours d’eau, si elle estime que la servitude de halage est insuffisante et qu’elle veut établir, le long du cours d’eau, un chemin dans des conditions constantes de viabilité, peut procéder à l’acquisition des propriétés riveraines par voie d’expropriation pour cause d’utilité publique.

    Servitude de marchepied (article L.2131-2 du CGPPP)

    La servitude de marchepied fait obligation aux propriétaires riverains d’un cours d’eau ou d’un lac domanial de laisser libre sur chaque rive une bande de 3,25 mètres.

    Ces mêmes propriétaires ne peuvent pas planter d’arbres ni établir de clôtures qu’à une distance de 3,25 mètres.

    Enfin, tout propriétaire, locataire, fermier ou titulaire d’un droit réel, riverain d’un cours d’eau ou d’un lac domanial est tenu de laisser les terrains grevés d’une servitude de marchepied à l’usage du gestionnaire de ce cours, des pêcheurs et des piétons.

    Lorsque l’exercice de la pêche, le passage des piétons et les nécessités d’entretien et de surveillance du cours d’eau et du lac le permettent, la distance de 3,25 mètres prévue pour la servitude de marchepied peut être exceptionnellement réduite, sur décision de l’autorité gestionnaire, jusqu’à 1,50 mètre.
    Les servitudes de halage et de marchepied sont sanctionnées par le refus de permis de construire (CAA Paris, 16 oct. 1997, Roelofsen, req, n° 96PA0892). Un permis de construire a pu être légalement refusé en vue de faire respecter une servitude de marchepied le long du lac d’Annecy (CE, 22 oct. 1975, Grivaz, Rec, p 526).

    Délimitation des servitudes

    Les servitudes de halage et de marchepied s’appliquent de fait sans procédure préalable particulière.

    Les propriétaires riverains qui veulent faire des constructions, plantations ou clôtures le long des cours d’eau domaniaux peuvent toutefois, et afin d’éviter toute contestation, demander au préalable à l’administration propriétaire de reconnaître la limite de la servitude.
    Cette dernière dispose d’un délai de trois mois pour répondre.

    Passé ce délai, si cette autorité n’a pas fixé la limite, les constructions, plantations ou clôtures faites par les riverains ne peuvent plus être supprimées que moyennant indemnités.
    La publicité des servitudes de halage et de marchepied est faite par voie d’annexion au document d’urbanisme.
    A défaut, ces servitudes sont inopposables aux demandes d’autorisation d’occupation des sols.

    Indemnisation des propriétaires

    Les servitudes de halage et de marchepied étant des servitudes administratives, le principe est celui de leur non indemnisation.
    Toutefois, lorsque le classement d’un lac, d’un cours d’eau ou portion de cours d’eau dans le domaine public fluvial assujettit les propriétaires riverains aux servitudes de halage et de marchepied, il leur est du une indemnité proportionnée au dommage subi en tenant compte des avantages que peut leur procurer ce classement.
    De même, les propriétaires riverains ont droit à une indemnité lorsque pour les besoins de l’exploitation, une servitude de halage est établie sur une rive où elle n’existait pas.

    Droit des pêcheurs et des piétons sur les servitudes de marchepied

    Les propriétaires, locataires, fermiers ou titulaires d’un droit réel, riverain d’un cours d’eau ou d’un lac domanial sont tenus de laisser les terrains grevés d’une servitude de marchepied à l’usage des pêcheurs et des piétons.

    La responsabilité civile des riverains ne peut être engagée au titre des dommages causés ou subis à l’occasion du passage des pêcheurs ou des piétons qu’en raison de leurs actes fautifs.

    De même, le long des canaux de navigation, les pêcheurs et les piétons peuvent user du chemin de halage et de la portion de berge relevant du domaine public dans la mesure où l’exploitation de la navigation le permet.
    Ce droit peut toutefois être exceptionnellement supprimé pour des raisons d’intérêt général, soit pour des raisons de sécurité lorsque les berges sont incluses dans des établissements industriels.

    S’agissant en revanche des cours d’eau non domaniaux, aucune servitude légale n’existe. L’exercice du droit de pêche doit donc s’exercer autant que possible, en suivant la rive du cours d’eau et à moindre dommage. L’exercice du droit de passage peut faire l’objet d’une convention avec le propriétaire riverain mais ne présente aucun caractère obligatoire.

    Circulation sur les chemins de halage

    La circulation sur ces chemins est encadrée par les dispositions de l’article 62 du décret du 6 février 1932 portant règlement général de police des voies de navigation intérieure, modifié en dernier lieu par l’article 33 du décret n° 2008-1321 du 16 décembre 2008.

    Cet article dispose en substance que nul ne peut circuler sur les digues et chemins de halage des canaux, des dérivations, des rigoles et des réservoirs, non plus que sur les chemins de halages et d’exploitation construits le long des cours d’eau domaniaux appartenant à l’Etat, s’il n’est porteur d’une autorisation écrite délivrée par l’autorité gestionnaire du domaine.
    Cette autorisation individuelle de circuler peut être délivrée à la condition qu’elle ne soit pas susceptible d’être une cause de gêne pour la navigation et la sécurité du domaine public fluvial.
    Peuvent en bénéficier :
    – Les professionnels du transport fluvial et les membres de leur famille naviguant avec eux.
    – Les entrepreneurs de travaux publics travaillant pour le compte de l’autorité gestionnaire du domaine public fluvial.
    – Les personnes dont l’activité présente un intérêt pour le domaine public fluvial.
    – Les bénéficiaires d’autorisations domaniales dont l’accès aux dépendances occupées n’est pas possible par d’autres voies.
    – Les titulaires de la carte de stationnement pour personnes handicapées justifiant d’un motif légitime de circulation et de stationnement sur le domaine public.
    – Les cyclistes.

    L’autorisation est délivrée à titre individuel, temporaire et précaire. Elle peut être à tout moment suspendue, limitée ou retirée sans indemnité pour des motifs liés à l’exploitation ou à la préservation du domaine public fluvial ou encore à la sécurité de la navigation ou pour tout autre motif d’intérêt général.

    L’autorisation comporte la durée de sa validité, le cas échéant, la désignation du véhicule, ainsi que la mention de la section du domaine public concerné. Le bénéficiaire doit être en permanence porteur de l’autorisation. Si le véhicule comporte un pare- brise, l’autorisation y est apposée en évidence de manière à être vue aisément par les agents habilités à constater les infractions.

    La circulation se fait aux risques et périls du bénéficiaire. Si cette circulation est de nature à présenter un caractère onéreux pour l’autorité gestionnaire, l’autorisation est subordonnée au paiement d’une indemnité correspondant aux frais engagés.
    L’autorisation prend fin de plein droit dès que le motif de sa délivrance a cessé d’être valable.

    Autres servitudes d’utilité publique

    Ces servitudes peuvent avoir différents objets et notamment :

    – De créer des zones de rétention temporaire des eaux de crues ou de ruissellement, par des aménagements permettant d’accroître artificiellement la capacité de stockage de ces eaux […],
    – […] de préserver ou de restaurer ses caractères hydrologiques et géomorphologiques essentiels,
    – De préserver ou restaurer des zones humides dites « zones stratégiques pour la gestion de l’eau ».

    (source : association Seine en partage)

    nono

  6. Mar 2011
    31
    17 h 53

    On est bien d’accord, nono (moi j’écris sans speudo, question d’étique peut être), le problème c’est que quand vous expliquer la loi aux cyclistes qui empruntent le chemin de halage (surtout le week-end), vous y passé la journée et souvent on vous réponds à tort que c’est un chemin du domaine publique, certains dimanche c’est entre 50 et 80 cyclistes qui passaient chez moi, il y a assez de voies vertes et de chemins dans notre région pour faire du vélo, je suis moi même pratiquant, mais lorsque la loi est de mon côté il est normal que je la fasse respecter, je vais pas vous détailler les menaces, les vols et autres désagréments que nous avons eu, posez vous seulement une question : si les riverains n’entretenaient pas le chemin de halage et les berges (travail normalement de VNF), vous n’auriez même pas l’occasion de vous promener chez nous, de plus je rappelle que l’un des principes généraux du droit en France c’est la protection de la propriété privée et que toute restriction à ce droit doit être justifiée.

    rich marc

  7. Mar 2011
    31
    23 h 08

    @rich marc
    nono, c’est mon surnom depuis que je suis petit. Ma femme m’appelle nono, mes amis aussi, je suis nono. Pour mes enfants, je suis papa. Et c’est une grosse part de mon identité.
    Je veux bien discuter de l’utilisation d’un pseudo sur le web. Certains sont très vigilants à conserver, à l’heure où le triptyque Dadvsi-hadopi-loppsi renforce son contrôle sur les citoyens, un contrôle toujours plus resserré à chaque saut de version, à l’heure où les employés pourraient se taire par peur des répressions par leurs employeurs, voire virés pour parler sur une page qui peut sembler privée sur les réseaux sociaux, il me semble important de défendre le droit d’utiliser des pseudos ou des avatars, pour aujourd’hui, et pour l’avenir.
    C’est cet anonymat qui permet aujourd’hui à des révolutions pacifiques de faire tomber des dictatures, car le silence et la désinformation sont les armes des tyrans.
    L’anonymat protège aussi ceux qui font passer l’info.
    Même le gouvernement, par la voix de NKM, s’est exprimé sur le sujet : Fin de l’anonymat sur Internet : Nathalie Kosciusko-Morizet répond non.
    Mais que l’on soit clair : l’anonymat a ses limites. Il suffit d’une plainte pour lever cet anonymat. Cela dit, comme je suis un des tauliers du blogs, 10 minutes suffiront pour avoir mon nom, mon adresse et le toutim. C’est quoi l’intérêt ? Je publie toujours mes commentaires et billets sous mon pseudo et avec l’url du blog (http://www.saintpierre-express.fr/ pour rappel). Donc je suis facilement identifiable, et je n’ai nul besoin de me cacher sous une fausse identité, je publie, je commente, et je défend le droit (et non le devoir) d’être anonyme dans cette société, et celui d’en sortir si on le souhaite, que ce soit sur le web, comme artiste, comme simple citoyen, et cette protection ne vaut ce qu’elle vaut, mais demain, elle vaudra cher.
    “Si vous n’avez rien fait de mal, vous n’avez rien à cacher.” (M.Z.)
    Aujourd’hui non : ça dépend où, ça dépend qui, ça dépend quand. Protection du citoyen.
    Marc, tu parles d’éthique. Voilà mon éthique. Et voilà mon droit !
    Mais mon éthique et mon droit vont au-delà du droit d’utiliser mon pseudo : je revendique le droit d’aller et venir. Pour moi, pour tous, dans la limite de la loi, et c’est bien pour cette raison que je fais un rappel à la loi.
    Pour ce qui est du droit concernant les berges, mon avis ne diffère pas : Respect de la propriété privée. Le droit de propriété est le droit d’user, de jouir et de disposer d’une chose, en être le maître absolu et exclusif dans les conditions fixées par la loi.
    C’est aussi bien là le problème : les lois sur le littoral ont été malmenées, d’abord à Ramatuelle, il fallait préserver l’intimité et la sécurité d’une star, puis tout au long de la côte d’Azur, et les palais se sont inscrits au-delà des espaces autorisés, jusque par-dessus la mer, et puis ailleurs, sur tous les domaines touristiques, et les plages privées ne respectent plus le droit des citoyens à emprunter ces espaces publics.
    Pour les berges le droit existe. Là encore, le droit d’user et de jouir d’une chose doit être respecté, mais dans les conditions fixées par la loi.
    D’où mon rappel à celle-ci. L’éthique, c’est personnel, mais le partage de l’éthique reste l’apanage de la loi.
    Le droit de désobéissance n’est pas le droit à outrepasser la loi pour des intérêts personnels. On ne peut interdire aux autres s’il est interdit de le faire.
    Et de façon éthique encore, bravo pour s’occuper des berges, mais lorsque l’on choisit d’habiter un lieu dont on connaît les conséquences, il s’agit aussi d’accepter la responsabilité de cette jouissance. Certes, rappeler aux imbéciles qui saccagent le domaines public, mais respecter, et faire respecter par les autres, la qualité de l’environnement et du domaine que l’on souhaite emprunter.
    A te relire,
    nono

    nono

  8. Avr 2011
    1
    21 h 19

    Juste une remarque: La seine et ses abords s’est d’abord un milieu naturel riche et passionnant, mais cet atout serait forcément amoindri si on y créé une voie verte ou autre projet “collectif”, son accés doit rester “méritant”, c’est pourquoi je pense que l’excisuvuté “piettone” reste la

    rich marc

  9. Avr 2011
    2
    9 h 58

    Un milieu naturel riche, et fragile. Riche de sa biodiversité. Mais aussi riche pour les humains qui l’empruntent, pour la beauté, pour l’apprentissage, dans le respect des lieux empruntés. Comme tous les espaces naturels.
    Le comportement des promeneurs doit être adapté au lieu traversé. Même ponctuellement, comme on le fait lorsqu’on quitte un trottoir pour traverser un passage piéton, ou qu’un cycliste quitte sa piste réservée aux vélos pour aller sur une voie routière ou bien une voie mixte piétons/vélos.
    On adapte son comportement. Mais sans interdire. Quand une voie sera créée, il faudra demander à ceux qui l’empruntent d’avoir un comportement adapté en fonction du lieu traversé (les autos ont des zones 130/90/70/30 km/h, et un code de la route qui oblige à s’arrêter, laisser les priorités, etc).
    Un “code” de l’usager des berges est nécessaire, et les panneaux d’information qui ponctuent les espaces naturels ouverts à la découverte rappellent à la fois les précautions à prendre et les découvertes à faire.
    Interdire l’usage aux vélos et aux handicapés est aussi idiot que de faire des courses de VTT sur dans un espace qui est à la fois un espace naturel, riche de sa faune et de sa flore, qu’il faut à tout prix préserver, et c’est aussi un espace partagé, par ses habitants, par les usagers de la Seine, touristes et surtout transport fluvial, et les promeneurs et les pêcheurs.
    On peut interdire l’accès aux véhicules motorisés, mais pour tout ce qui n’est pas motorisé, c’est un code de conduite qui favorise le partage, dans le respect, du lieu qui s’impose. Selon les zones traversées.
    Des aménagements sont nécessaires pour permettre de responsabiliser chacun, afin de ne pas abîmer ou salir les lieux, et d’en comprendre la nature. Panneaux d’information, poubelles, pour jeter les déchets, les nôtres ou ceux qu’on ramasse.
    Tout le monde doit être gagnant, y compris les habitants.
    As-tu lu le billet de Laetitia sur les berges ? http://www.saintpierre-express.fr/saint-pierre-du-vauvray-sos-digue-en-detresse/

    nono

  10. Avr 2011
    25
    19 h 39

    Tiens, j’ai rencontré Marc Rich au détour d’une balade en vélo par le chemin de halage.
    Pas une course, hein. Un balade avec ma fille de 8 ans, le genre 5 km/h sur la voie bitumée, et descente à pied pour les espaces les plus escarpés.
    Le bonjour poli et j’espère avenant, auquel tous les promeneurs et propriétaires environnants ont répondu gentiment et poliment, se sont heurtés à une certitude inébranlable de propriétaire.
    Au : ” c’est interdit aux vélos !”, j’ai voulu briser la glace, en expliquant que j’étais nono, que nous avions discuté sur ce blog – et cela était resté courtois -, mais rien à faire, M. Rich en est passé aux menaces physiques à mon encontre, tout en s’allumant son clope, si je repassais en vélo devant chez lui.
    Pas la peine d’expliquer que cela est légal, M. Rich a été toutefois bien gentil de m’offrir un cours d’histoire, en m’expliquant que “les français ont fait la révolution pour instaurer la propriété privée”.
    Propriétaire ! “Il suffit de regarder les berges dans les espaces publics, par exemple à la halte fluviale de St Pierre, pour voir que les espaces publics sont laissés à l’abandon”, disait M. Rich, “pas les espaces privés. Alors pas de vélo”.
    Pourtant, on roule tout cool, on descend de vélo quand il le faut ou qu’on est obligés, on est polis et respectueux des lieux, après le respect entre les êtres humains c’est autre chose, surtout quand on est le seigneur de sa terre, et qu’on voit passer les vilains, refusant de se soumettre.
    “certains dimanche c’est entre 50 et 80 cyclistes qui passaient chez moi, il y a assez de voies vertes et de chemins dans notre région pour faire du vélo, je suis moi même pratiquant, mais lorsque la loi est de mon côté il est normal que je la fasse respecter, je vais pas vous détailler les menaces, les vols et autres désagréments que nous avons eu”, disait-il plus haut…
    Je n’ai pas menacé, c’est lui qui a menacé. Je n’ai pas volé, j’ai vélo. Et la loi, M. Rich ne peut pas la faire respecter, car il faut connaître la loi, son esprit, et savoir l’interpréter, avant d’avoir le droit de la faire respecter.
    C’est soit l’entente et le respect mutuel, soit la violence stupide, soit la loi.
    Sans entente, force restera donc à la loi. Point barre.

    nono

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