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A partir de septembre 2012, un S.E.L. (Système d’Echange Local) se met en place à Louviers et dans l’agglomération

A partir de septembre 2012, un S.E.L. se met en place à Louviers.
"Le Système d’Echange Local (S.E.L), c’est échanger autrement et librement, en recevant et en donnant, sans argent."
Pour devenir membre, il suffit de s’inscrire sur le site Croqu'en sel et de venir à l'un des lieux de rencontre pour signer la charte et recevoir un carnet d’échanges.
Chaque adhérent reçoit un carnet sur lequel sont notées par les deux parties la nature de l’échange et sa valeur en radis.
Une minute = 1 radis / 60 minutes = 60 radis
L’adhérent détenteur d’un compte peut, seul, autoriser un débit ou un crédit d’unités de son compte.
L’adhérent a le droit de connaître les soldes et les mouvements de tous les autres comptes du système, par souci de transparence.
L’adhérent peut refuser toute proposition d’échange qui ne lui convient pas ou qui ne respecte pas la charte Croqu’en sel.
Chaque adhérent s’engage à équilibrer ses offres et ses demandes.
Chaque adhérent s’engage à ramener son compte à zéro, avant de quitter Croqu’en sel.
Si vous voulez vous renseigner et participer :
  • le mercredi de 18h à 19h30 place de la Poissonnerie à Louviers (avec l’AMAP) ;
  • le mercredi de 13h à 14h et le samedi de 17h à 18h au « Grain de Café », 39 rue du Matrey à Louviers.

A Saint-Pierre du Vauvray, la municipalité change d’avis sur la fibre optique. Mieux vaut tard que jamais…

A Saint-Pierre du Vauvray, la municipalité change d'avis sur la fibre optique. Mieux vaut tard que jamais...
Cette question est portée par Laetitia depuis le début des travaux d'enfouissement des réseaux. Elle a été posée à plusieurs reprises depuis 2010, par Laetitia ou Jérôme, sans qu'ils soient écoutés, entendus ou compris.
Bien qu'il ne s'agisse pas dès maintenant de passer la fibre, il s'agit de coller au plan de l'Etat, de la région et de la communauté d'agglomération en matière d'infrastructure numérique. Pour l'instant, on plante des fourreaux vides, très peu coûteux, prêts à recevoir la fibre quand la question sera posée : "voulez-vous la fibre ?" [oui] "Où sont les fourreaux pour la poser ? [euh ?]
Ces plans sont en quelque sorte des poupées gigognes, où quand on ouvre un plan, il y en a un autre à l'intérieur, plus petit, imbriqués, toujours un peu moins disant, et pourtant, ils restent complémentaires.
La dernière poupée, c'est la commune, celle qui s'ouvre ou ferme le réseau. Par méconnaissance, on peut ne pas comprendre l'intérêt de la fibre optique, parce que l'ADSL semble déjà bien suffisant à l'heure actuelle pour tous les besoins numériques.
Si aujourd'hui, l'offre et le débit semblent suffisants, les besoins de demain seront bien moins couverts, et la fracture numérique coupera de nouveau les territoires, les plus denses bénéficiant des avantages du réseau THD (très haut débit), les zones moins denses ou les communes rurales restant en retrait quand elles ne se seront pas préparées. Et elles ne répondront plus aux critères de choix d'implantation, tant des particuliers, que des entreprises.
Quels services quand on a accès déjà à Google, aux sites internet, au réseaux sociaux, à la vidéo, et qu'on peut regarder la télé via sa box, téléphoner, et même échanger avec ses collègues ou sa famille via skype, ou autre outils de communication et de partage ?
La télévision, déjà pas encore entièrement en HD, et les services vidéo réclament toujours plus de débit pour plus des résolutions toujours plus hautes, la 3D. Pas seulement pour la TV, pour les vidéos on-demand, en streaming, les vidéos sur internet, les communications, la messagerie unifiée,... On a besoin de débit pour les images, dont les résolutions et les tailles augmentent aussi, pour la télémédecine, le télétravail, la visioconférence, pour l'internet, les réseaux sociaux, les échanges de documents, le stockage en ligne, la télésurveillance, les jeux, le e-learning, l'éducation, les ENT, le e-commerce, les services administratifs... Et tout cela ne vaut que pour les services actuels, d'autres services verront le jour d'ici 2025, qui nécessiteront des débits toujours plus importants.
Tout élu ou responsable du territoire doit prendre ces données en compte pour que les habitants, comme les professionnels, ne soient pas des exclus du numérique demain, pour que nos communes ne soient pas défavorisées, en perte de valeur.
Le 3 mai dernier, donc, pour la municipalité, les arguments en défaveur de la fibre, selon la municipalité, étaient :
  • Non. Pour l’instant ce n’est pas prévu. Alain Loëb, maire, pensait que si France Telecom avait prévu de faire de la fibre, c’est France Telecom qui aurait prévu de faire des réserves.
  • "Je pense que ce sont pas les municipalités qui ont la main-mise sur la fibre optique", avait-t-il ajouté.
  • "la fibre optique arrive là [Alain Loëb désignait les baies outdoor, NdR], et en général, la fibre optique, ils l’amènent pas chez les particuliers. Ils l’amènent sur les têtes de centrales."
  • “Vous êtes ingénieur en telecom ?”, avait-il demandé à Laetitia et Jérôme, moi je suis pas ingénieur en telecom, j’ai posé la question aux techniciens des centraux.
    C'est donc un technicien s'occupant de ces baies qui aura fourvoyé le maire, lui laissant accroire que la fibre n'avait pas vocation à venir jusque chez les particuliers.
Aujourd'hui, ça évolue, et "il y a une volonté des conseils d'adopter la ... fibre optique"
Pour suivre la teneur du débat, et constater comment on rate une opportunité, vous pouvez faire clic-clic ici...

LNPN : les candidats de droite et de gauche s’opposent au tracé AB, et plébiscitent le tracé B. Quels impacts pour la quatrième circonscription de l’Eure ?

Le débat public sur la Ligne ferroviaire nouvelle Paris-Normandie (LNPN) s'est déroulé du 3 octobre 2011 au 3 février 2012.
Trois scénarii ont été proposés. Il ont été appelés tracés A, B et C. Un quatrième scénario a été proposé par les écologistes. Celui-ci était basé sur l'amélioration de l'existant, et sur le phasage du projet, en réalisant prioritairement le doublement du Mantois, qui est le point noir entre Paris et la Normandie, occasionnant les retards dont souffrent tous les usagers au quotidien, toutes des personnes qui vont travailler quotidiennement, et pour qui, jour après jour, le train devient un train d'enfer.
Ce doublement devra être réalisé, que la LNPN se fasse ou pas. Ou que l'amélioration de l'infrastructure actuelle se fasse ou non. L'avenir du voyage ferré Paris-Normandie, et le présent et le quotidien des habitants passe par ce doublement du Mantois.
Au cours du débat, le scénario C, le plus coûteux, a été éliminé d'emblée. Et au cours de ce débat s'est construit un nouveau scénario, le scénario AB, qui était sensé être une réponse de RFF à une synthèse qu'ils ont faite des demandes et des questions posées au cours de ces débats. Finalement, très controversé, celui-ci est renvoyé au cimetière des fausses bonnes idées. On aura perdu notre temps lors du débat à élucubrer sur une impasse, au lieu de poser les seules bonnes questions, celle qui concernent les tracés non écartés par RFF ou les politiques.
Il nous reste donc le scénario A (point de bifurcation vers Caen d’un côté et Rouen de l’autre, proche de Rouen) et le scénario B (point de bifurcation proche d’Evreux).
Les impacts seront énormes. 700 hectares artificialisés pour l'Eure ! Mais aussi des territoires et des paysages impactés, avec son lot d'expropriations, et tous les habitants devant vivre à l'orée d'une nouvelle frontière, celle des voies de la LGV. Tant pis pour eux.
Dans l'Eure, la Chambre de Commerce et d'Industrie, le Medef, le Conseil Général et l'agglomération d'Evreux plébiscitent unanimement le scénario B.
Il faut rappeler que la proposition de Dominique Bussereau avait fait l'unanimité de tous les acteurs politiques et économiques en 2009. Lorsque Nicolas Sarkozy a annoncé sa volonté de faire un TGV entre Paris et Le Havre, dans le cadre du Grand Paris. L'unanimité a volé en éclats lorsque l'opportunité d'inaugurer d'inaugurer le train majuscule est venue.
Pour des problèmes de financement cependant, la LGV Paris-Normandie pourrait ne rester qu'un projet. C'est une hypothèse qui est très vraisemblable. Le doublement du Mantois serait toutefois réalisé du fait du choix du phasage du projet LNPN, Mantois/LGV Normandie. C'est ce doublement du Mantois qui est indispensable pour les usagers au quotidien.
Au demeurant, tant que le projet LNPN n'est pas écarté, on ne peut pas écarter non plus les débats.

Qu'en est-il dans la 4ème circonscription de l'Eure ?

A examiner les déclarations et professions de foi des différents candidats aux élections législatives, on constate là encore une unanimité, à droite comme à gauche pour la LNPN. François-Xavier Priollaud (UMP-Nouveau Centre) écrit : "La LNPN est une chance unique pour le développement économique de notre territoire" et il insiste sur "la réalisation nécessaire d'infrastructures nouvelles comme la ligne à grande vitesse". Quant à François Loncle (PS), suite à la mobilisation de l'association "Non à la LNPN sur le plateau du Neubourg", il déclare "s'opposer résolument au projet inacceptable de Réseau Ferré de France : le tracé AB de la ligne nouvelle ferroviaire Paris Normandie". Cela ne signifie pas pour autant qu'il s'oppose à la Ligne Nouvelle Paris Normandie en elle-même, mais seulement au tracé AB. Ni qu'il croit à la pérennité de ce projet.
Malgré un débat public avec une participation très forte des habitants comme des élus, malgré des études poussées, des techniciens brillants, le projet LNPN reste flou.
Tout d'abord, les cartes fournies ne permettent pas d'établir les tracés qu'empruntera la ligne. Les cartes des deux tracés encore en lice, le A et le B, proposent des faisceaux si larges que la ligne pourrait passer pratiquement n'importe où. C'est tout à fait normal : au cours de l'élaboration du tracé, les faisceaux se réduiront. Là où les faisceaux font encore 30 km de large, ils se réduiront au fil des études à 1 km, et nous saurons alors précisément les risques que le territoire et les habitants encourront. Vous trouverez les cartes ci-dessous, avec quelques agrandissements pour bien voir la taille disproportionnée des faisceaux par rapport au territoire. Ces cartes sont disponibles ici, en haute-définition.
financement de la LNPN (source débat public LNPN)
Il est intéressant de comprendre ce que représente la LNPN pour notre région. L'emprise d'une ligne LGV représente 80 mètres jusqu'à 90 mètres à certains endroits. La ligne elle-même n'emprunte que 14 mètres. Il faut y ajouter les remblais ou déblais nécessaires à la stabilisation de la ligne. Et au-delà de cette zone, les habitations se situant à moins de 25 mètres de l'entrée en terre seront expropriées. Les autres, celles qui se situeront au delà des 25 mètres, se verraient devenir voisines de la LGV, mais leurs propriétaires ne recevront pas de dédommagement, même si la propriété a perdu beaucoup de valeur.
Représentons-nous cette emprise : il s'agit là de tranchées larges comme près de la longueur de deux piscines olympiques, sur 210 à 215 km de lignes nouvelles selon le scénario retenu. Du fait qu'une ligne à grande vitesse n'a pas vocation à être un tortillard, la ligne sera la plus droite possible. Aussi, on peut comprendre qu'il n'y a pas possibilité ou volonté d'arrêter un tracé plus précis, afin de calculer le tracé le moins onéreux, expropriations comprises, et d'éviter en même temps de mobiliser une opposition trop précocement.
Si le contenu est flou sur les tracés, la question du financement n'est pas réglée loin s'en faut. Au cours du débat, la SNCF - acteur tout de même essentiel en France lorsque qu'on évoque le rail - n'est pas présente sur scène et ne participe au débat... que dans le public. La SNCF ne se présente que comme opérateur potentiel, parmi d'autres, et n'assure pas de son engagement sur les sillons.
RFF, Réseau Ferré de France n'assure une contribution que "de 15 à 30%" du montant global. "La règle est que RFF ne peut s’engager au-delà des perspectives de péage que lui verseront les opérateurs ferroviaires." Ils ne se sont pas engagés. Les usagers paieront plus cher, les contribuables seront mis à contribution, mais l'investissement n'est pas garanti. De même qu'il n'y a pas d'engagements fermes des opérateurs.
La question du prix du billet, nous l'avons posé plusieurs fois, sans réponse claire au début. Sur le document pdf tiré du débat public, concernant le financement, on peut lire : "A titre informatif, le maître d’ouvrage a précisé que, sur la liaison à grande vitesse Paris-Reims, le prix du billet a été majoré de 17 centimes par minute gagnée à la mise en service de la ligne. Transposée à la ligne nouvelle Paris-Normandie, cette augmentation représenterait une hausse moyenne du prix des billets d’environ 20%."
Est donc là ce dont les habitants ont besoin ? Un train plus cher, qui sera certes plus rapide, mais à quel prix ? Un train qui n'aura plus vocation à s'arrêter dans les gares intermédiaires, c'est le prix de la rapidité, et au prix d'artificialisation de terres agricoles et d'expropriations sur 700 hectares dans l'Eure.
Les impacts sur les paysages, le terres agricoles et les modes de vie des habitants différeront selon le scénario retenu : si l'on est sûr du viaduc sur la vallée de l'Iton, à peu près sûrs des impacts sur le plateau sud du Neubourg, dans le cas du tracé B, les habitants attendent le tracé définitif pour constater qui sera effectivement concerné par la construction de la ligne. Quels seront les impacts sur la forêt de Bord, avec un projet de gare à l'entrée de la forêt, au niveau du rond-point des Clouets, près d'Incarville ? Les communes riveraines de l'A13 seront-elle concernées ? Lesquelles ? Jusqu'où ? Tous les habitants sont dans l'incertitude. Sur leur avenir, sur la valorisation de leurs propriété, sur la qualité de leurs paysages et du cadre de vie.
Pour quels objectifs ?
C'est encore là que les divergences se sont fait sentir entre le public d'une part, composé surtout d'usagers, et aussi d'habitants ou exploitants agricoles inquiets.
RFF et élus parlent de vitesse. Bien que celle-ci nous concerne peu, les temps de transports dans l'Eure ne varieront que très peu.
Les préoccupations des usagers se sont portées sur la fiabilité et la régularité du transport, et le confort - la station debout étant déjà peu propice à la préparation d'une bonne journée de travail - et donc au nombre de places disponibles dans les trains. Il ne suffit pas que le train soit plus rapide, il faut qu'il puisse emporter tout le monde. Les usagers sont de plus préoccupés par l'augmentation du prix du billet dans des circonstances économiques qui ne s'y prêtent pas.
C'est un dialogue de sourds.
Sur ce sujet de la LNPN, que proposent les écologistes ?
Tout d'abord, il n'est pas sûr que la LNPN voit le jour. Le schéma national d’infrastructures de transport (SNIT) ne place qu'en 16ème priorité la LNPN. Estimé selon le SNIT à 7 à 9 milliards, la LNPN coûtera vraisemblablement plus. 16ème priorité sur 19 projets, avec un budget total estimé à 75 millliards d'euros, le risque existe de voir gelés les projets ferroviaires sur notre territoire, sans qu'aucune alternative ne voit le jour.
La ligne Rouen-Evreux reste une priorité. Nous ne cessons de le dire. Nous aurions voulu pouvoir établir un dialogue avec les habitants de la vallée de l'Iton, pour évaluer s'il était ou non possible d'installer un transport doux, un tram-train, dans la vallée au service des habitants. La méthode était l'écoute et la concertation, mais les opposants au train dans la vallée ont été fermés à toute invitation ou discussion.
Nous ne pouvons leur en vouloir, c'est une belle occasion manquée. Un tel projet ne peut se faire qu'avec l'adhésion et la participation active des habitants, de tous les habitants concernés.
Les écologistes ont donc imaginé une alternative, plus directe et plus rapide : la ligne vers Evreux passera le long de la N154, l'autoroute Louviers-Evreux, sans desservir les habitants de la vallée de l'Iton, mais sans traverser de village. L'idée a fait son chemin, des terres ont été acquises le long de la nationale, cette voie a été intégrée au SCoT de la CASE, et l'idée continuerait de se bâtir à la Région si le projet de LNPN n'avait gelé tous les autres projets ferroviaires.
Le scénario des écologistes propose la construction d’une section nouvelle entre Acquigny et Gravigny, en utilisant le corridor de la N154, avec un doublement de voie sur 5km entre Hondouville et Acquigny et un doublement de la voie au raccordement de la ligne avec la ligne Mantes-La-Jolie – Rouen, ce qui permettrait de satisfaire également la capacité de la ligne avec une utilisation fret.
Si le projet de LNPN n'aboutit à rien, nous n'aurons rien.
Pour revenir à la LNPN : depuis l'été 2011, nous sommes les seuls à avoir travaillé avec l'Ile de France et la Basse-Normandie à la rédaction d'un cahier d'acteur inter-régional : "Pour un train du quotidien", pour répondre aux vrais enjeux, qui sont de répondre aux besoins des usagers, pour rendre le train attractif et efficace.
En janvier 2012, nous obtenions une réunion publique supplémentaire pour présenter un nouveau scénario, réalisé par le cabinet d'experts BG, intitulé : "Alternative à la LNPN par la ligne classique". Chiffré à 8 milliards au lieu de 10 ou 11, ce scénario propose une amélioration de la ligne existante, en limitant l'infrastructure nouvelle à la section entre Paris et Mantes-la-Jolie, seul partie de la ligne actuelle dont le trafic justifie à ce jour et pour longtemps encore de tels travaux. Cela permettra d'améliorer la fréquence, la régularité et le nombre de dessertes des trains. Face à la flambée du prix du pétrole, il est urgent de proposer des transports fiables et réguliers aux usagers, qui sinon n'ont d'autre choix que la voiture individuelle et ses charges de plus en plus lourdes pour le budget des ménages. Le scénario BG reprend aussi à son compte la gare nouvelle rive-gauche de Rouen St Sever, parfaitement justifiée - dont il faut cependant appréhender le coût considérable du très long tunnel sous fluvial.
Le rapport de l'expert insiste sur les avantages que présente ce scénario. L'impact territorial (notamment agricole) est très nettement inférieur à la LNPN, surtout dans l'Eure. Le scénario BG présente une grande offre de dessertes et de correspondances et des temps de parcours compétitifs. A contrario, il faut bien rappeler dès aujourd'hui aux usagers mécontents ce qui a été précisé lors des débats: La construction de la LNPN aurait pour conséquence l'abandon de toute amélioration de la desserte voyageur sur la ligne classique.
Le 5 avril dernier, Le conseil d’administration de Réseau Ferré de France a délibéré en faveur de la poursuite du projet de ligne nouvelle entre Paris et la Normandie et a décidé de lancer les études préalables à l’enquête d’utilité publique. Il a fait apparaître des points de convergence, notamment sur la nécessité de construire de nouvelles gares dont une à Rouen (rive gauche) sur le site de Saint-Sever. Réseau Ferré de France a pris bonne note des points d’améliorations souhaités et va approfondir ses études sur plusieurs scénarios (A, B et AB), excluant le scénario C, afin de définir le tracé de la ligne nouvelle entre Mantes, Le Havre et Caen. Souhaitons que la voix des écologistes ait été entendue au cours de ce débat et soit prise en compte par RFF !
Rappelons enfin que ce projet de LNPN s'inscrit dans le projet de développement du Grand Paris (dans l'objectif de faire du Havre le port d'une grande mégapole parisienne et normande), et que ce dossier incombe désormais à la nouvelle Ministre en charge de l'Egalité des territoires... l'écologiste Cécile Duflot. Gageons qu'elle sera sensible aux questions de consommation d'espaces naturels et agricoles, et soucieuse d'apporter une amélioration efficace et rapide des transports pour tous !
Le Fret ferriviaire dans tout ça :
Rappelons que le fret ferroviaire représentait 3 fois plus de tonnage en 1974 qu'aujourd'hui. De même que le fret fluvial, le fret ferroviaire souffre de son manque de compétitivité face au routier.
Même avec un prix du pétrole qui ne cesse d'augmenter, les camions n'ont pas à payer de taxe pour emprunter les sillons, comme les opérateurs le font à RFF. La seule taxe qu'ils vont payer est le péage sur les autoroutes, et dans le cas où les poids-lourds empruntent d'autres routes, la taxe à l'essieu, qui (ne) rapporte (que) 220 millions d'euros par an, et qui a été baissée au taux minimum pour la France par Dominique Bussereau, ministre en charge des transports.
Si l'on veut développer le transport fluvial et le fret ferroviaire, il serait nécessaire d'aligner les coûts des opérateurs pour les mettre en situation d'équité. Alors le développemment des plateformes bi et tri-modales aura un sens.
Le rejet du projet alternatif écologiste viendrait en partie du fait qu'il ne libère pas le réseau actuel pour le développement du fret. Mais il y a possibilité de tripler le fret actuel avec les mêmes sillons. Et le projet comprend la rénovation de la ligne Serqueux - Gisors pour acheminer le fret dans la zone parisienne, ce qui permet d'augmenter encore la capacité du fret.
Mais celui-ci n'est toujours pas compétitif. Il faut changer les choses !

Retrouvez-nous pour aborder ce sujet et poser toutes vos questions :

le mercredi 6 juin 2012 à Pont de l’Arche de 18h30 à 20h30
salle Ambroise CROIZAT, place du maréchal Leclerc
"Se déplacer demain, mais à quel prix ?"
  • Avec Gilles FRAUDIN, Responsable de la commission Transports régionale d’EELV, cheminot retraité, responsable syndical et rédacteur du cahier d'acteur du groupe local Eure-Seine : "Des trains pour les déplacements du quotidien"
  • et Laetitia SANCHEZ, candidate aux élections législatives pour Europe Ecologie Les Verts sur la 4ème circonscription de l’Eure.

Elections législatives sur la 4ème circonscription de l’Eure : Laetitia Sanchez, la candidate Europe Ecologie Les Verts, et les dossiers suivis par les écologistes depuis 2009

Nous n'attendons pas le mois qui précède les élections pour présenter nos propositions, et pour travailler sur les sujets qui engagent la vie locale et la défense des valeurs que nous croyons utiles et justes. Depuis 2009, sur le blog saintpierre-express, nous développons nos analyses et nos propositions. Petite revue de liens :
Merci de votre passage et de votre lecture ! N'hésitez pas à me poser des questions.

Les projets du pôle métropolitain CREA-CASE : contournement Est relancé, plateforme logistique à Pitres-Le Manoir (sans les rails) et démocratie participative en berne

Souvenez-vous, c'était en avril dernier : Franck Martin, Président de la Communauté d'Agglomération Seine Eure, écartait ses prétendus opposants - les écologistes et... le maire de Val de Reuil - en leur refusant d'être représentés au sein du nouveau pôle métropolitain. Les uns et les autres auraient pourtant pu apporter des points de vue enrichissants sur les thèmes abordés.
Lundi 14 mai 2012 avait lieu la première séance du pôle métropolitain, à Louviers. A l'ordre du jour, l'adoption du budget du pôle, soit 55.700€, permettra de réaliser des études pour les futurs travaux qui seront, eux, beaucoup plus coûteux.
Trois axes avaient été évoqués pour le pôle métropolitain : Le tourisme, l'économie, le transport.
Le tourisme est évoqué, en parlant d'établir une carte touristique du pôle métropolitain. Nul doute qu'elle sera utile aux nombreux touristes qui viennent visiter la Normandie.
Côté économie, ce sont les plateformes logistiques qui sont mises en avant. Côté CREA, c'est le développement de Seine Sud qui se poursuit, côté CASE, il s'agit de la plateforme Pîtres-Le Manoir. Il ne faudra pas oublier de rayer ces deux communes de la carte touristique du pôle métropolitain !
Les écologistes ne sont pas contre les plateformes multimodales, quand elles ont un sens économique, et qu'elles respectent les habitants, l'environnement, et la biodiversité. Nous ne pouvons pas adhérer non plus à une vision non concertée du territoire, la plateforme bimodale (Seine - camions) ne pouvant que s'inscrire dans une vision globale de l'aménagement de la Seine et du "Grand Paris". Les perspectives de développement se basent sur les besoins qui ont été estimés en 2009 à 225 hectares d'entrepôts et 500 hectares de zones logistiques. Or le foncier est rare autour de la Seine. Et il est cher. Aussi, la plateforme de Pîtres-Le manoir pourrait représenter une opportunité pour créer ces zones, fort peu créatrices d'emplois, et dévastatrices en terme d'environnement.
Il n'y a pas pour l'instant de projet global de l'aménagement de la Seine, du Havre à Paris. Aussi on cherche les places libres, et on développe des projets locaux, sans concertation, avec l'espoir de montrer un visage dynamique.
Et puis ce projet sous-tend un autre projet cher à Laurent Fabius depuis des décennies maintenant : l'ex-rocade-est, retoquée, devenue l'ex-contournement-est, et qui s'appelle désormais la liaison CASE-Rouen. Du bonneteau auto-routier. C'est à dire, à l'instar de la sud 3 qui a désengorgé l'accès Sud et ouest de Rouen, avec le sixième franchissement, une (auto)route qui viendra dégager cette fois l'accès nord et est de Rouen. Puisque l'accès sud-ouest s'appelle la sud 3, je propose de lui offrir un nom plus poétique et complémentaire de la sud trois. Nord dans l'âme, nord aux trousses, ou nord subie.
Elle sera subie, cette (auto)route. D'abord par la dévastation du territoire, et aussi par l'afflux massif de camions. L'entrepreneur le plus riche du territoire deviendra peut-être celui qui pensera à installer des stations de lavage automatique de poids-lourds. Et tous les habitants de la CASE seront concernés. Pas comme travailleurs, comme riverains : sécurité, bruit, pollution, sans parler de nos boucles qui sont parmis les plus belles de la Seine.
Ceci sans vision globale, ni du "Grand Paris", ni des besoins logistiques nationaux et européens.
D'autres projets sont à l'étude : la LNPN, une vision non partagée par beaucoup d'acteurs, les déplacements vers les universités - ô combien d'accord, les universités, et aussi la culture, les hôpitaux, le divertissement, le travail, enfin une régionalisation et une vision du territoire par ses habitants -, la liaison CASE-Elbeuf, des plateformes de co-voiturage...
Laurent Fabius l'a dit : "Un vaste programme qu'il faudra peut-être resserrer."
Les plateformes de co-voiturage seront peut-être conservées, tant elles coûteront peu cher, avec un impact significatif en matière de communication.
Ce que j'aimerais pour ma communauté d'agglomération :
  • Ne pas mettre la charrue avant les boeufs en installant une plateforme bimodale, avant que le plan du "Grand Paris" et de l'aménagement - ainsi que de la protection - de toute la Seine ne soient établis.
  • Il faut une transition écologique de l'industrie. Le cas de M Real, un site visité par tous les candidats à la présidentielle - ou leurs ministres de l'époque -, sauf Marine Le Pen, est un cas d'école. De par sa haute performance dans plusieurs secteurs d'avenir (recyclage du papier, chaudière biomasse, production de pelets pour le chauffage à partir des déchets) et sa situation idéale en bord de fleuve - permettant le transport du papier et des pelets par péniches - ce site doit absolument conserver sa vocation industrielle et les emplois qui vont avec. Les projets logistiques ne peuvent pas remplacer de vrais projets de maintien industriel comme celui-là, dans des filières et pour des emplois durables.
  • La loi dite "Petroplus" votée le 29 février dernier, pour éviter le détournement d’actifs par un groupe défaillant. Les amendements nécessaires, que tout le monde savait qu'ils allaient être rejetés par l'UMP, peuvent enfin, avec la nouvelle majorité, être de nouveau proposés. Il faut éviter l'évasion de l'activité et des emplois. Il faut rendre obligatoire pour un groupe défaillant l’examen des propositions de reprises qui lui sont soumises, et l’obliger à céder le site si l’une des offres proposées reçoit la validation du tribunal de commerce et un avis positif des instances représentatives du personnel. Il n'y aura plus d'obstacle après les législatives pour ne pas proposer ces amendements, si la volonté existait lorsque l'UMP avait la majorité. Pour M-Real, c'est plus qu'urgent, pour les plans sociaux à venir, c'est indispensable.
  • J'aimerais que les populations soient prises en considération : des débats publics doivent être organisés avant d'engager des chantiers de l'ampleur de "l'axe Case-Rouen" (le contournement est) ou de plateformes logistiques qui vont amener des milliers de camions en plus sur les routes. Nous proposons que les débats ne soient pas enterrés dans un pôle métropolitain non représentatif, ni de la population qui n'en a pas élu les membres, ni du territoire (Val de Reuil en est absent), ni de l'ensemble des partis politiques.
    Les habitants, premiers concernés, ne sont pas écoutés. Personne à Pîtres ne peut rêver d'un village coupé en deux, de passer de la campagne à la zone industrielle, et de voir les camions envahir le territoire. Ces projets sont portés par les Chambres de Commerce et d'Industrie (CCI), mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Les entreprises de logistiques n'apportant aucune valeur ajoutée, elles ne paient pas de Cotisation à la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE).
    Les habitants paieront donc avec la taxe d'habitation. Ils paieront l'entretien des routes défoncées par les camions, et ils subiront les pollutions, les risques, et les nuisances.
    Les habitants et élus de Val-de-Reuil sont écartés du pôle métropolitain. Comme le sont ceux de la communauté de communes Seine Bord, premiers impactés par les projets en cours. Oui, les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Les transports pour les décennies que couvrent les investissements doivent être réfléchis. Le train, transport du passé, du présent, de l'avenir doit être envisagé sans main-mise ni tabou, dans une perspective de développement heureux du territoire et de déplacements pour tous les habitants. Messieurs (j'aimerais dite "Mesdames Messieurs", mais il y a loin de la coupe aux lèvres...), bien du travail nous attend, en amont jusqu'en aval : commençons par faire le travail en amont. Pour un développement tenable et durable du territoire, et le bonheur des habitants.
Aujourd'hui, la nomination d'une écologiste, Cécile Duflot, au Ministère de l'Egalité des Territoires apporte l'espoir de ce développement qui réconcilie les territoires. Dimanche, elle déclarait dans le JDD : "Aujourd’hui, on ne peut pas séparer la question écologique de la question sociale, c’est le sens du ministère de l’Égalité des territoires. Je serai la ministre des villes et des campagnes, qui va travailler sur la réponse à donner à un prix de l’essence qui atteint bientôt 2 euros le litre, agir contre les inégalités et pour le retour des services publics dans les zones rurales et dans les quartiers."
Elle aura aussi en charge l'aménagement du Grand Paris et de "l'axe Seine" : ce fut le thème de son déplacement de février dernier en Normandie, sur la colline des Deux Amants, où elle a défendu la vision d'un développement respectueux des hommes dans leur environnement, qui concilie le respect du patrimoine naturel et d'une industrie vivante. A la confluence de la Seine et de l'Andelle, avec en arrière plan l'usine M-Real, elle twittait ainsi : "Les écologistes défendent la préservation des violettes des éboulis calcaire ET une industrie vivante."

Alain a perdu sa petite chienne épagneul breton de 7 ans. Il cherche une nouvelle amie pour l’accompagner dans ses promenades.

Alain a perdu sa petite épagneule de 7 ans. Il cherche une nouvelle amie, une petite chienne épagneule breton de 7 ans pour l'accompagner dans ses promenades.
Alain est retraité, et c'est un retraité très actif, en pleine santé, jovial et amical.
Il avait une petite épagneule de 7 ans qui l'accompagnait dans toutes ses pérégrinations, dans ses promenades, qui l'accompagnait lorsqu'il va s'occuper de ses moutons.
Un matin, sa toutoune est partie faire sa promenade matinale, comme tous les matins, dans les champs voisins. Et elle n'est pas rentrée.
Je vous laisse imaginer l'inquiétude d'Alain et de sa femme, ne voyant pas revenir leur petite chienne. Et l'inquiétude a grandi au fil du temps qui s'écoulait. Et la tristesse les envahissait, imaginant le pire.
Au fil des jours, les espoirs de la retrouver s'amenuisaient, mais heureusement, ni la fourrière, ni les services d'équarissage, ni la gendarmerie n'ont donné de mauvaise nouvelle. On peut donc croire que la chienne, parfaitement formée à la chasse, a été ramassée par un chasseur, et qu'elle vit une nouvelle vie, une vie de chienne de chasse.
Alain, lui, ne pratique plus la chasse, mais il continue de se promener, et les promenades sont bien solitaires sans sa compagne canine.
A son âge, Alain ne veut pas reprendre un jeune chiot, malgré qu'il soit en pleine forme, et que j'espère bien qu'il saura continuer à éclairer notre village de toute son énergie et sa joie de vivre. Mais prudent, Alain voudrait bien récupérer une petite compagne, si possible épagneule, et si possible de 6,7 ou 8 ans.
Pour ça, il pense que si une personne est obligée de se séparer de sa chienne, une personne âgée ou une famille qui déménage et ne peut pas emmener sa chienne, alors, il reste la possibilité de rendre tout le monde heureux. La petite chienne sera très bien traitée, très entourée, choyée, et fera des promenades dans les champs et les bois.
Il s'agit là d'un cadeau que tout le monde doit se faire, Alain n'aura pas les moyens de s'acheter un chien. Mais il aura les moyens de l'entretenir et de l'aimer.
Si vous avez dans votre entourage, parmi vos connaissances, appris la séparation inévitable d'une petite épagneule d'avec son maître ou sa maîtresse, un don de l'animal pourra soulager la tristesse de tout le monde.
Toute proposition commerciale s'abstenir !
Si vous connaissez la personne et l'animal dans le besoin, vous pouvez nous contacter en écrivant à stpierre.express@gmail.com Nous transmettrons.
Vous pouvez aussi téléphoner à ce numéro, mais attention, en journée s'il vous plaît :
Alain a perdu sa petite épagneule de 7 ans. Il cherche une nouvelle amie, une petite chienne épagneule breton de 7 ans pour l'accompagner dans ses promenades.
Merci

L’hôpital de Vernon est en danger

Lundi dernier se tenait une intersyndicale dans le hall de l'hôpital de Vernon, pour le maintien de toute l'offre de soin actuelle. La situation exposée est proprement scandaleuse : elle ne relève en rien d'une surdotation en moyens sur Vernon, et elle compromet l'avenir quand on regarde l'évolution démographique du secteur - avec, simplement sur Vernon, une augmentation de 1260 habitants depuis dix ans. Mais revenons aux faits.
Une inspection de l'Inspection générale des affaires sociales a remis récemment un pré-rapport de sa mission au directeur et aux médecins hospitaliers. Avec des conclusions et orientations claires :
Le déficit du centre hospitalier intercommunal Evreux–Vernon (CHI Eure-Seine) est «abyssal» de 15M d’euros , des mesures drastiques doivent être prises, et l'une des propositions, c’est la fermeture des blocs opératoires de Vernon qui feraient double emploi avec ceux d’Evreux.
Deux niveaux d’analyse sont nécessaires pour bien comprendre. D’abord le contexte national du financement des Hôpitaux et deuxièmement la réalité locale.

LE CONTEXTE NATIONAL

Depuis plusieurs années, les gouvernements de tous bords ont cherché à réduire le déficit de l’assurance-maladie et ont fait régulièrement et sévèrement des coupes dans le remboursement des prestations. La tentative de maitrise de l’évolution de ces dépenses s’est soldée par l’apparition de l’ONDAM (objectifs nationaux des dépenses de l’assurance maladie), enveloppe financière fermée votée chaque année au budget par nos députés, puis distribuées en sous-enveloppes, tout aussi fermées, pour chaque agence régionale de Santé.
Dans le même temps, l'idée que tout n'est que marchandise a fait le reste. Avec la mise en concurrence commerciale de tous les établissements de santé (publics et privés), on allait permettre d'optimiser le fonctionnement des établissements publics, accusés d'être des paniers percés incapables de gérer l'argent public. Oubliant au passage leur rôle de service public de santé (accueil des urgences, soins aux plus démunis, soins gériatriques de longue durée, formation des médecins, infirmières, recherche, etc. ), ce qui les rend très souvent déficitaires (2/3 des hôpitaux). Devant une telle orientation, le gouvernement actuel aurait-il oublié que la santé est une mission régalienne de l'Etat ?
Pour enfoncer le clou, on établissait une règle qui prit le nom de T2A (tarification à l’activité) : avec cet outil, finis les soins coûteux ! Au privé les actes courts et qui rapportent. Au public le reste. Et ce n'est pas le montant donné pour mission d'intérêt général qui va changer la donne...
Pour finir, et ce n'est pas le moindre, avec la mise en place de la loi HSPT dite loi Bachelot (votée en 2009, décrétée en 2010), on a supprimé les conseils d'administration où siégeaient des élus, les syndicats et aussi les médecins de l'hôpital, pour les remplacer par un organisme purement consultatif, en laissant le directeur de l'établissement seul maitre à bord.
De nouveau, on retrouve cette volonté de gestion basée uniquement sur la rentabilité, sous couvert d'autonomie des établissements. Et que dire de la transparence des décisions qui se retrouvent encore éloignées des citoyens, alors qu'une démocratie moderne demanderait de la concertation avec tous les acteurs et les utilisateurs d'un hôpital ?

LA REALITE LOCALE

Depuis les années 95-96, à partir du constat de la croissance des dépenses de santé, on a fermé de nombreux petits hôpitaux ou maternités et réalisé des fusions administratives de structures proches pour faire des « économies d’échelle ». Des directeurs ont été nommés avec cette mission comme feuille de route.
Cela a été le cas chez nous entre Louviers et Elbeuf et de même pour Evreux et Vernon.
Ensuite, le constat a été fait par Jean-Louis Debré, alors maire D’Evreux, que l’hôpital Saint-Louis d’Evreux était vétuste, enclavé en centre-ville, et ne correspondait plus aux critères d'une capitale départementale.
Bref, il fallait du neuf, et cela tombait bien car il fallait un projet pour relancer et justifier la fin du contournement Ouest d'Evreux (on est bien loin d'une politique de santé durable...), favorisant l'étalement urbain et incitant fortement le déplacement en voiture : le site de Cambolle, en pleine campagne sur la route de Lisieux, et donc à l’opposé de l’accès de Vernon, a été choisi.
Sa conception a été très ambitieuse : pour augmenter son attractivité, des salles pour la coronarographie ont été créées. Mais peu après l’ARH, réalisant qu’une activité importante de coronarographie existait à la Clinique Bergouignan, a retiré son autorisation pour Cambolle. On se retrouve donc avec un hôpital de Cambolle surdimensionné, mal situé, très mal desservi par les transports en commun, qui ne  répond donc  pas aux prévisions d’utilisation. D’où le  surcoût structurel de 8 millions d’euros (donc plus de la moitié du déficit actuel).
Donc, la question posée n'est pas quelle organisation de l'offre de soin, mais comment réduire ce trop de surface sur Evreux ?
Dans ce cas la réponse est simple «fermeture de blocs à Vernon qui iraient remplir ceux construits en trop sur Evreux.»
Quelle vision déplorable, basée sur la rentabilité immédiate et un équilibre gestionnaire sur un ou deux exercices comptables, car fermer les blocs opératoires de Vernon, fermera d’importantes rentrées financières, diminuera inéluctablement l’activité de la maternité, qui sans bloc, n’offrira plus de sécurité, appauvrira l‘accueil des urgences qui ne pourront pas répondre aux urgences chirurgicales.
Il est temps de reprendre le dossier dans son ensemble. Notre département déjà durement frappé par le manque de médecins mérite une autre politique de santé.
Je ne peux que vous encourager à lire le programme Eelv à la page 19 comme premières pistes de réflexion.

M-Real : élus, militants et habitants venus en nombre pour tenter de sauver l’entreprise in-extremis.

Des écharpes tricolores en pagaille, au milieu des drapeaux rouges, et de moins nombreuses, mais bien présentes, écharpes vertes. Les élus sont-ils venus chanter le chant du cygne ? M-real peut-il encore être sauvé ?
"En 2000, il y avait 2500 personnes qui travaillaient ici". C'est ce que nous explique notre guide. Nous avons été accompagnés pour assister à une opération "Portes Ouvertes" organisée par les salariés de l'entreprise M-Real, ce samedi 29 octobre 2011. Les employés ont tenu à nous montrer leur savoir-faire, et l'excellence de l'entreprise et de ses employés.
Ils sont encore 330 pour la seule entreprise M-Real. Ils sont le double en prenant en compte les emplois directement menacés par la fermeture. Ce sont autant de familles qui sont dans la souffrance et le combat.
Comment croire que ces machines en parfait état de marche vont partir à la ferraille ? Qu'on se débarrasse de cet outil performant et de cette filière quand elle devient écologique. Nous allons désormais importer le papier recyclé !

Tous les politiques, de tous bords, et toutes les femmes et tous les hommes politiques nous promettent la ré-industrialisation. Commençons par ne pas dés-industrialiser des entreprises qui marchent !

C'est une vision uniquement financière, sans aucune prise en compte des conséquences humaines, sociales et environnementales. Les conséquences sociales sont dramatiques pour les salariés et leurs familles, dans une région déjà dévastée par le chômage.
On nous parle de ré-industrialiser la France. Comment croire ces belles paroles quand on abandonne une industrie d'avenir, qui marche, avec un équipement moderne, dont les stocks sont pleins, et qui est capable de redémarrer a production sur le champ, comme ont pu le constater tous les visiteurs de cette opération portes-ouvertes. C'est concret, c'est une industrie en reconversion écologique, qui fabriquait 40 tonnes de papier par heure, soit 6% de la production européenne.
Dès le matin, il y avait de nombreux militant(e)s, syndicalistes, élu(e)s et habitant(e)s pour venir défendre l'entreprise et ses salariés. Il étaient nombreux du NPA, il y avait des militants du PCF, des syndicalistes dont la CGT très représentée, des militants EELV, et des élus locaux, Karima Delli, députée européenne, et un candidat aux présidentielles, Philippe Poutou.
Dans l'après-midi, c'est le ministre Bruno Lemaire qui sera présent à cette opération portes-ouvertes, accompagné du préfet et de la sous-préfète. Et le député de la 4ème circonscription Francois Loncle.
Au-delà des élus et des militants, ce sont aussi les familles et les habitants de la région qui sont venus visiter l'usine, et qui ont manifesté leur incompréhension et leur colère de voir mettre à la casse un tel outil.
C'est ce qu'a exprimé Karima Delli, députée européenne écologiste, membre de la commission de l'emploi et des affaires sociales, présente aux côtés des salariés ce matin.
Après avoir dit sa colère, Karima DELLI a dénoncé l’inaction politique du ministre Bruno LE MAIRE, député de l’Eure, qui a pris en charge ce dossier. Sans résultat.
N’est-ce pas lui, a-t-elle souligné, qui comme délégué général au projet au sein de l'UMP, est en charge du programme présidentiel pour les prochaines élections ? Quelles sont donc les solutions de la majorité sur ce terrain concret de l’emploi ?
L’Etat reste impuissant face au groupe finlandais. Son rôle est de forcer l’entreprise à vendre pour que les emplois et l'activité perdurent.
Un Etat impuissant face à un groupe qui refuse de vendre pour éviter la concurrence ?
On peut s'interroger aujourd'hui sur les perspectives de croissance des productions de papiers et de pâtes en Europe : M-Real Alizay est une des dernières unités de production de pâte/papier intégrées en France. Avec 6% de la production européenne réalisée sur le site, il nous faudrait désormais importer tout ce papier, si l'usine venait à fermer. Nous creuserions alors encore plus notre balance commerciale et le chômage, notamment dans une vallée déjà durement touchée.
C'est aussi toute une filière bois qui est en danger : en juin 2009, trois cents ouvriers forestiers venus de tout le Grand Ouest avaient bloqué l'accès à l'usine, craignant pour la fermeture du site et leurs emplois. M-Real Alizay consommait 150.000 tonnes de bois par mois, 20% de la production de bois normand.
Les prix des pâtes mettent l'usine en condition d'équilibrer les comptes aujourd'hui. Le problème reste que la production est dépendante de ces phénomènes externes, puisqu’à la place de choisir des filières courtes la pâte vient en totalité d’Angleterre.
Les solutions proposées ne tiennent pas compte d’une filière à partir de papier recyclé du fait que la filière sur la région n’est pas structurée. Et parce que Veolia ne veut pas différencier les papiers, en triant le papier blanc encré en noir des autres papiers.
Deux repreneurs, un groupe industriel thaïlandais et un groupe français acceptent toutes les conditions du groupe finlandais, mais celui-ci refuse toutes les offres.
Sur les dizaines de repreneurs qui se sont proposés au départ, il reste deux repreneurs : Un français d'abord, Fin Activ, et un groupe Thaïlandais, Double A.
Les deux groupes ont accepté toutes les conditions du groupe finlandais. Ils ont tous deux toute légitimité pour assurer la poursuite de la production du site. Et tous deux ont les moyens de garantir le maintien de la filière papier en France. Et donc l'assurance de débouchés pour la filière bois.
Le 3 octobre devait être annoncée la fermeture ou la reprise du site. La société M-Real a repoussé au 13 octobre les négociations. Les négociations sont difficiles avec les deux repreneurs. Pour M-Real, ceux-ci ne veulent pas signer une clause de garantie d’activité de 2 ans qui protègerait M-Real sur les coûts de dépollution du site.
En réalité, selon l'usine Nouvelle, et comme tout le monde le pense, M-Real n’aurait a priori jamais eu l’intention de vendre son usine, les papetiers européens ne souhaitant pas voir arriver sur le marché un nouveau concurrent.
Mercredi 19 octobre 2011, lors de la séance de questions au gouvernement, Eric BESSON, ministre de l'industrie, a assuré que la préfète de l'Eure, allait prendre une initiative « dans les heures qui viennent » susceptible de placer les propriétaires de l'usine M-Real devant leurs responsabilités.
Lundi dernier, les salariés se sont rendus en car à Paris pour appuyer la réunion de médiation avec le Thaïlandais « double A » que le PDG de M-Real, M. Mikko Hellander, a finalement acceptée. Mais la situation se retourne, et M. Hellander décide de ne pas se rendre au rendez-vous avec le ministre Bruno Lemaire, et stoppe toute négociation. C'est un camouflet pour le Gouvernement.
Karima DELLI propose au collectif pour la défense du site d’interpeller de nouveau le ministre sur ce sujet.
C'est historique : tous les partis politiques français, NPA, Front de Gauche, EELV, PS, NC, UMP, tous les syndicalistes, les élus locaux, les salariés, les habitants sont d'accord.
Tous les partis politiques, de la gauche à la droite, le gouvernement, les salariés et élus sont d'accord, et l'Etat ne pourrait rien faire ? Ou pourrait ne rien faire ! D'accord sur tout pour sauver l'entreprise, les emplois, la filière papier en France, la filière bois. C'est un site de production stratégique pour la région, pour le pays, qu'on s'apprête à mettre à la casse.
Si face à cette union et cette communauté d'intérêt, quand tout le monde est d'accord, face aux pouvoirs publics et aux élus aux pouvoirs, une entreprise peut tenir tête à tout le monde et faire plonger un peu plus les comptes de la nation dans le rouge, alors le gouvernement en place devra dire son impuissance. Si un groupe comme Metsäliitto peut faire capituler un gouvernement alors que des solutions existent, il faudra se faire à l'idée qu'il ne pourra rien face à des groupes transnationaux, avec des enjeux autrement plus coûteux...
Si l’Etat français est impuissant, il faut monter un cran au-dessus, a proposé Karima DELLI. Elle a invité une délégation au Parlement européen dans les semaines qui viennent (date à suivre sous 2 semaines). La députée propose d’y interpeller la commission de l'emploi et des affaires sociales dont elle est membre, ainsi que la commission des affaires économiques, chargée des questions de politique économique et monétaire de l'Union, et notamment des règles de concurrence et des aides d'État aux entreprises.
Rendez-vous est pris : En Normandie, à Paris, à Bruxelles, pour défendre l’emploi et une industrie locale d’avenir. Sauvons le site d'Alizay. Sauvons les salariés. C'est une mesure d'utilité publique. Ne pas le faire est un aveu d'impuissance. Un bien fâcheux exemple.
Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011Opération portes ouvertes à l'usine M-Real d'Alizay, le 29 octobre 2011

Première soirée du caméléon le 1er juin, Serena (Tiga) ouvre le bal, Musica Nuda crève le plafond des Chalands

Première soirée du caméléon le 1er juin, Serena (Tiga) ouvre le bal, Musica Nuda crève le plafond des Chalands
Les Festival "les soirées du caméléon" ou ouvert ses portes hier au théâtres des chalands à Val-de-Reuil. Pour les 10 ans du festival, Benoît a tenu à inviter des artistes qui ont marqué l'histoire du festival.
Pour la soirée d'ouverture, c'est Serena qui ouvre le bal. Nous l'avions rencontrée dans ce même théâtre l'an dernier avec Séjalan (voir en vidéo) Cette année, c'est avec une carte blanche et une formation plus restreinte que Serena est venue envelopper le public de son timbre et des musiques qui l'ont accompagnée toute sa vie. Tiga nous entraîne dans une ambiance plus cozy, chaloupée par l'accordéon, étoffée par un orgue et un synthé trépidants, Tiga, sur des rythmes de jazz, nous a ouvert les portes de la magie de la musique vivante, de la magie du caméléon. Bravo !
et puis, c'est Musica Nuda, un fantastique duo italien, composé d'un contrebassiste virtuose, Ferruccio Spinetti, et d'une incroyable chanteuse, Petra Magoni.
La diva joue des arpèges sur ses cordes vocales, il semble que sa voix sorte de tout son corps, c'est beau, c'est étonnant, c'est juste, la voix est toujours parfaite, pas un défaut, et avec l'autre moitié de ce duo, c'est drôle, très drôle. La reine de la soirée a crevé le plafond du théâtre des chalands, et au-dessus, il y avait d'autres étoiles.
Sous un tonnerre d'applaudissements, le public ovationne debout les artistes qui nous offrent la musique et le bonheur. Bravissimo !
Merci aux artistes. Merci aux équipes techniques, le son et la lumière était parfaits. Merci aux bénévoles qui rendent le festival possible. Merci à Benoît pour l'organisation. Et merci à la ville de Val-de-Reuil, à la Région et au conseil Général de permettre de réitérer la magie du caméléon tous les ans, depuis 10 ans.
Et ce soir la fête recommence avec color island et babylon Circus

Festival “les soirées du caméléon”, à Val-de-Reuil, du 1er au 4 juin 2011

Cette année le Caméléon fête ses dix ans. Pour cette dixième édition nous avons invité les artistes qui ont marqué cette première décennie. Une édition haute en couleur, en énergie et bonnes vibrations.

Festival les soirées du caméléon, à Val-de-Reuil, du 1er au 4 juin
En 10 ans, l’esprit du festival s’est orienté vers une programmation associant groupes amateurs « éclairés » ou en développement et groupes professionnels reconnus. Un moment de rencontre aujourd'hui attendu par les artistes locaux et par un public devenu fidèle.
Ce festival a évolué, grandi, et s'est adapté à son environnement pour garder tout son sens en offrant à chacun des espaces de découverte, de plaisir, de convivialité, de partage, de fête… autour de la musique.
Cette année le Caméléon fête ses dix ans ! Bon anniversaire à ce festival qui aime à faire se rencontrer musiciens et publics de différents horizons.
Pour cette dixième édition nous avons ré-invité les artistes qui ont marqué cette première décennie.
Une édition haute en couleur, en énergie et bonnes vibrations.
Alors, n'oubliez pas, comme chaque année au printemps, restez curieux, laissez-vous tenter... et suivez le Caméléon !
au programme cette année !
Mercredi 1er juin Jeudi 2 Juin Vendredi 3 juin Samedi 4 juin
TIGA (jazz / world) COLOR ISLAND (reggae) MILK (dub) SOUINQ (chanson / jazz)
MUSICA NUDA (jazz / pop) BABYLON CIRCUS (chanson / fusion / ska) ORCHESTER (électro / trip hop) LES BLEROTS DE R.A.V.E.L. (chanson)
NASSER (électro-rock)
Le Caméléon fête ses dix ans, une édition haute en couleur, en énergie et bonnes vibrations.
Quelques pépites de l'an dernier...
Le festival "les soirées du caméléon" se déroule tous les ans, faisant le plein pour un public éclectique, avec des musiques pour tous les publics, qui se croient et découvrent d'autres univers. Des découvertes musicales vous attendent, de vraies surprises, et toujours beaucoup, beaucoup de talent.
Voici quelques pépites, que nous allons enrichir au fil des jours. D'abord le tout premier concert de Séjalan. Au caméléon, on rencontre des musiciens reconnus ou professionnels, et c'est aussi un tremplin, pour des musiciens bourrés de talents...
La suite de ce premier concert de Séjalan aux soirées du Caméléon. De la musique traditionnelle indonésienne aux jazz latin, Séjalan nous emmène dans un voyage qui nous promène du Brésil à l'Indonésie dans un rythme envoutant...
Le festival « Les Soirées du Caméléon », est aussi un rendez-vous régulier des amateurs de musiques amplifiées. En 2010, il s'était déroulé du 12 au 15 mai au théâtre des Chalands. En 2011, c'est au même endroit, mais ce sera du 1er juin au 4 juin.
Dans la vidéo suivante, Elektik GEM. Superbe.
Attention, il reste des place, mais certains concerts font déjà le plein, comme MUSICA NUDA, le mercredi 1er juin. Un rencontre musicale à ne rater sous aucun prétexte !
Il reste très peu de place pour MUSICA NUDA, dépêchez-vous ! Réservez aussi vite vos places pour les autres concerts... MUSICA NUDA, I will survive
Comment s'y rendre, comment réserver ?
Le festival se déroulera au théâtre des chalands, sur la dalle à Val-de-Reuil. La billetterie du festival est déjà disponible !!!
  • Pass 4 concerts, pour les fans du Caméléon, au tarif exceptionnel de 19 € (tarif réduit) ou 27 € (tarif plein), uniquement disponible à l'école de musique de Val-de-Reuil
  • La formule à la carte, chaque concert est à 8 € en tarif plein et 6 € en tarif réduit.
  • La billetterie est disponible à l'Ecole de Musique de Val de Reuil, 5 voie de la palestre...
  • (Plus d'infos au 02 32 59 62 81)
... et sur le réseau Fnac, Carrefour, Géant, Super U. (prévoir une petite majoration du tarif, commission oblige...)

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