vie locale

Cette catégorie contient 105 articles

Bonne année à toutes et tous

Bonne année, de la part de Jérôme Bourlet
En cette période de vœux, je vous souhaite à toutes et tous, une année de bonheur et de réussite. Je vous souhaite aussi la prospérité et une capacité d'indignation intacte. Prospérité et indignation seront au centre de tous les propos.
Est-ce que la notion de croissance est toujours pertinente pour qu'une société prospère ?
Notre indignation est ravivée, elle, par la transparence que nous apportent les nouvelles technologies de l’information et de communication. Elles nous montrent ô combien l'intérêt particulier passe avant celui de la collectivité.
2010 était l'année mondiale de la biodiversité. 2011 sera l’année internationale de la forêt. J'espère que nous saurons bien mieux protéger les forêts dans le monde que nous n’avons su le faire pour la biodiversité !
J’ai reçu une carte de vœux de la chambre d'agriculture. Celle-ci parle enfin des agricultures. Je ne peux que me réjouir. Il y a donc bien une volonté croissante des agriculteurs de modifier leurs pratiques. Mais cette volonté reste incomprise par le gouvernement, puisque la loi de finance 2011 voit le crédit d'impôt accordé aux exploitants se convertissant au bio divisé par deux…
Le gouvernement gèle pendant trois mois tous les projets d'installation de panneaux photovoltaïques d'une puissance supérieure à 3 kWc. Après les dispositions scandaleusement restrictives adoptées pour limiter le nombre d'installations éoliennes lors de la loi dite « Grenelle II », le gouvernement s'attaque à la filière photovoltaïque, en dépit des engagements pris lors du vote de la loi dite « Grenelle 1 » pour développer les énergies renouvelables en France.
Je m’indigne.
J’entends ici et là qu’il faut freiner l'importation de panneaux solaires fabriqués en Chine. C’est absurde. Cela relève d'une régulation globale du commerce mondial. Et surtout, c'est la politique excessivement attentiste et restrictive des gouvernements successifs depuis 2002 qui a empêché la France de se doter d'une véritable filière industrielle.
Ce gel décrété est donc d'autant plus absurde qu'il empêche l'émergence de cette filière : des milliers d'emplois sont mis en danger et les investissements sont bloqués. Et cela empêche de créer beaucoup d’autres emplois dans la production et l'installation. Ce sont les projets des petites et moyennes entreprises qui sont menacés, plus que ceux des grandes.
Les collectivités locales, qui portent des projets d'intérêt général en utilisant des toitures existantes de bâtiments publics, voient également leurs efforts anéantis.
Des projets tout proches d'aboutir ne peuvent être lancés. Et les nouvelles règles qui vont sortir après ce moratoire de trois mois pourraient rendre ces projets impossibles à rentabiliser.
En 2011, les combats écologistes seront nombreux et pleins d'avenir. Nous nous battrons pour la sobriété et l’efficacité énergétiques, pour un développement maîtrisé et sûr des énergies renouvelables. C’est un impératif pour sortir de l’ancien monde, celui des énergies nucléaire et fossiles toujours plus chères, plus rares et plus polluantes.
Alors oui en 2011, il est urgent de se mobiliser pour un autre monde.
En 2011, notre territoire verra le renouvellement de notre conseiller général. La candidature d'Alexis Fraisse est une bonne nouvelle. Il apporte sa fraicheur et sa compétence à un moment où il faudra faire des choix. Voter pour lui, et sa suppléante Laetitia Sanchez, sera pour les habitants et habitantes de notre canton une preuve supplémentaire de notre volonté de changement.
En ce début d'année je n'ai qu'un conseil à donner : Ne soyons pas spectateurs de notre avenir. Agissons !
A toutes celles et ceux qui veulent transformer cette société, pour la rendre plus humaine et plus respectueuse de l’environnement, accomplissons ensemble ce chemin nécessaire, pour que nos enfants ne puissent pas nous dire « Tu savais et pourtant tu n’as rien fait ». Construisons ensemble l’espoir de notre territoire.
Bonnes année à toutes et tous, je vous souhaite santé, bonheur, et prospérité.
Jérôme Bourlet de la Vallée
Conseiller régional
Président du scot Seine Eure - Forêt de Bord
Conseiller municipal de Saint Pierre du Vauvray
Père de trois enfants

Eure : Interdiction de transports scolaires le 2 décembre 2010

Les usagers de la route sont appelés à limiter au strict nécessaire leur déplacement.
Fabienne Buccio, Préfète de l’Eure, en accord avec Jean-Louis Destans, Président du Conseil Général de l’Eure, a pris la décision d’interdire les transports scolaires le jeudi 2 décembre 2010 dans le département de l’Eure.
Cette décision est motivée par les difficultés de circulation prévisionnelles annoncée pour la nuit du mercredi 1er décembre au jeudi 2 décembre, et sur l’ensemble de la journée du 2 décembre pour tout le département de l’Eure.
Pour plus d’informations sur l’état des routes départementales et la situation météorologique sur le Département un répondeur, mis à jour à 17h00, est à la disposition de tous au : 02 32 31 97 98.
Les usagers de la route sont appelés à limiter au strict nécessaire leur déplacement et à observer la plus grande prudence. Réduisez votre vitesse, vérifiez la pression des pneus ainsi que le bon fonctionnement de vos feux de signalisations.
Plus largement, pour toutes informations sur les conditions de circulation, contactez le centre régional d’informations et de circulations routières (CRICR) au 0 800 100 200.

Le SCoT a été voté. Ni vainqueurs, ni vaincus mais un gagnant : notre territoire !

Le SCoT a été voté. Ni vainqueurs, ni vaincus mais un gagnant : notre territoire !
Ni vainqueurs, ni vaincus mais un gagnant : notre territoire !
Je n’ai pas envie en ce lendemain de vote positif pour le SCoT de crier victoire, ni d'entrer en conflit avec ceux ou celles qui mercredi soir ont exprimé leurs peurs et leur méfiance, justifiant ainsi leur vote négatif. C'est un score serré qui permet au document de passer dans la phase de consultation. Cela renforce mon envie de pédagogie pour ce document.
Au cours de cette soirée, ça m'a fait plaisir de voir autant de monde se questionner sur l’aménagement de notre territoire.
Ce questionnement est désormais ouvert à tous, par le biais de l’enquête publique. C'est une nouvelle étape dans l’élaboration du document.
Je ne peux qu’encourager l’ensemble des habitants de notre territoire à apporter leur pierre à l’édifice. Pour que le gagnant de ce mercredi soir se transforme en un vainqueur, et apporte, aux pied de chez nous, la cohérence et la solidarité dont nous avons besoin.

Le SCot de la CASE arrive à son terme

Le SCot de la CASE arrive à son terme
Le SCoT, et son document d’orientation général que vous pouvez trouver ici, ou encore ici (PDF,16 Mo), arrive a son terme. Mais il n’a jamais fait autant parler de lui.
Lorsque j’ai accepté de devenir président du SCoT, je savais que je ne me ferais pas que des amis. Néanmoins je vais essayer de vous en expliquer la démarche et les attendus en quelques lignes.
La démarche de réalisation de ce document se décompose en 3 phases :
  • Un diagnostic,
  • un projet aménagement de développement durable ( PADD) qui est l’orientation politique du texte,
  • un document d’orientation général, le "DOG", qui donnera l’esprit, par ses recommandations et ses obligations, d’aménagements dans les plans locaux d’urbanisme des différentes communes par ses prescriptions.
Une des forces de cette démarche est la concertation, pour cette raison nous avons organisé dans le cadre du SCoT :
  • 17 groupes de travail (par thématique et par territoire),
  • 13 conseils syndicaux,
  • 3 réunions publiques, accompagnées par trois diffusions de lettre à la population,
  • 3 réunions à destination des personnes publiques associées,
  • sans oublier les nombreux déplacements dans les mairies pour écouter les attentes des différents Conseils Municipaux.
Le SCot de la CASE arrive à son terme
Où en sommes-nous ?
Le mercredi 13 octobre sera proposé au vote l’arrêt de la démarche qui permettra alors de rentrer dans la phase obligatoire de concertation.
Cette concertation durera plusieurs mois.
Par honnêteté, je signale qu’il reste des points d’achoppements, dont les 2 principaux :
  • La ligne ferroviaire Rouen-Evreux,
  • Le nombre de logements à l’hectare sur les parcelles de plus de 1 hectare qui s’ouvriront à l’urbanisation.
La ligne ferroviaire Rouen-Evreux : J’ai bien entendu les remarques et la volonté des élus de la vallée de l’Iton de ne pas indiquer ce projet, mais la cohérence du projet nous impose de tenir compte de tous les projets qui impactent notre territoire. Et ce, même si nous n'en sommes pas les maîtres d’ouvrage (il en va de même pour le projet de la liaison A 28-A13, auquel je ne suis pas favorable. Mais c’est un projet d’Etat).
La densité : Le nombre de 12 logements à l’hectare me semble un bon compromis. Refuser cette option obligera chaque maire à aller motiver seul, devant les services de l’Etat, ses volontés d’extension.
Je me permets de vous rappeler que la lutte contre l’étalement urbain est devenue une priorité nationale, et que les objectifs de densité dans notre département se situent entre 14 et 20 logements à l’hectare.
Pour élargir le débat, deux points positifs, si ce document est approuvé dans quelques mois :
  • Ce document servira de base au travail communautaire : il montre davantage l’intérêt de projets intercommunaux , et associe la population et les élus des petites communes. Cela évitera un repli communal nuisible au développement de notre territoire,
  • Le Scot, dans ces orientations et prescriptions, est en avance sur les autres documents du même ordre. Il nous permettra d’associer les fiches actions de l’agenda 21, d’être mieux entendu par l’Etat et la Région, et nous permettra ainsi, dans cette période de rigueur budgétaire, de recevoir plus facilement des subventions.
Jérôme Bourlet

La rentrée approche : les activités à Saint Pierre du Vauvray et alentour

La rentrée approche : les activités à Saint Pierre du Vauvray
Les mûres noircissent et les cartables sentent le neuf... Avec la rentrée des classes se prépare aussi la rentrée des associations qui font vivre nos villages : il y en a pour tous les âges et pour tous les goûts ! La moyenne annuelle des tarifs est de 90€. Rappelons que les associations n'existent que grâce aux bénévoles qui les font vivre.
  • S'initier à la musique ou pratiquer un instrument : l'association IMA propose des cours à partir de 3 ans. Sous forme de jeux, les petits découvrent progressivement le monde de la musique et les différents instruments. A partir de 6 ans, les enfants et les adultes peuvent prendre des cours de piano, de flûte, de guitare, de batterie.
    Assemblée générale et inscriptions : jeudi 9 septembre 2010 à 18h30, salle des fêtes de Saint Etienne du Vauvray. Début des cours : lundi 13 Septembre 2010
    Renseignements : 06 10 28 30 78 ou 02 32 61 12 92
  • L'Atelier d'Arts plastiques propose des cours adultes et enfants le mercredi après-midi. Renseignements : Patricia Dubreuil 06 37 34 33 11
  • Le club de Football : entraînement adultes et enfants (mercredi après-midi et samedi pour les matchs). Prévoir 25€ pour la licence + des chaussures à crampons.
    Renseignements : Didier Labbé 02 32 54 01 76
  • Le Judo et les arts martiaux
    Inscriptions : dès le 6 septembre aux horaires des cours.
    Début des entrainements à partir du 13 septembre 2010.
    Renseignements : le site web du jvi ou 02 32 59 35 94 et 06 87 25 56 71
  • La gymnastique et la marche active pour tous les âges. Du 6 au 10 septembre, une semaine d’inscription est proposée avant de commencer les cours adultes. Reprise des cours seniors le vendredi 10 septembre 2010. Renseignements : le site web de l'association Temps Libre ou 02 32 50 41 22
  • Le club des Anciens
    Renseignements : Fernand Delcourt 02 32 59 83 18
  • L'association "Saint-Pierre pour tous"
  • Danse Harmonie : le mardi et le jeudi.
    Renseignements : M. Fréneau 06 03 50 88 84

Un bon mois de juillet pour les enfants au centre de loisirs d’Andé

Un bon mois de juillet au centre de loisirs
Vendredi 30 juillet, les enfants ont quitté le centre de loisirs, ravis par les bonnes journées passées avec leurs camarades et les animateurs du centre. Une ambiance conviviale, des activités variées d'intérieur et d'extérieur, des sorties (Bocasse, Cerza, centre équestre...) ont permis à nos enfants de ne pas s'ennuyer pendant ce premier mois de vacances scolaires. Merci à tous pour la qualité des animations !
Un regret simplement : ne pas avoir vu plus d'enfants de Saint Pierre aux côtés de leurs camarades d'Andé... Je sais que certains parents, comme leurs voisins de Saint Etienne du Vauvray, auront préféré le centre de loisirs du Vaudreuil. Je sais aussi que plusieurs parents de Saint Pierre ont dû renoncer à inscrire leurs enfants à cause du tarif "extérieur" réservé aux habitants des communes avoisinantes : 14,10€ la journée (repas inclus) contre 10,01€ pour les habitants de la commune (ou 9,61€ contre 7,04€ sans repas). Le Maire de Saint Pierre a proposé d'examiner au CCAS les demandes de prise en charge des familles.
La commune de Saint-Pierre du Vauvray ne proposant pas ce service à ses habitants, n'aurait-il pas été juste qu'elle prenne en charge la différence entre les deux tarifs ? Cela a été demandé et rejeté lors du dernier conseil municipal du 30 juin 2010. Espérons qu'une réflexion (suivie d'action) se mettra en place pour améliorer ce service aux habitants, dès les prochaines vacances scolaires.
Et pourquoi ne pas rêver plus loin : à quand la mise en place d'un véritable service de loisirs intercommunal ? Rappelons que cela figurait en bonne place dans notre programme électoral de 2008. Les maires d'Andé, de Saint Pierre et de Saint Etienne du Vauvray ont su mettre en place une première action intercommunale, en signant cette année une convention quadripartite avec le Moulin d'Andé : à quand la même volonté et la même démarche pour tous les enfants de nos 3 communes soeurs ?

CASE : les chefs s’affrontent par blogs interposés. Des visions bien différentes de l’avenir de l’agglomération

La CASE, entre Paris, Rouen et Evreux
La CASE est structurée autour d'un axe qui relie Louviers, la bien établie vieille ville (la "cité drapière", aime à écrire Jamet) à Val-de-Reuil, la ville nouvelle - encore trop souvent taxée de ville-dortoir ou de ville ghetto, qui s'en défend, et se bat pour échapper à cette image. L'avenir de la CASE, un bassin de vie et d'emplois pour ses 60.000 habitants, passe par les visions des maires des 2 principales communes de l'agglo : Franck Martin et Marc-Antoine Jamet. Leurs visions semblent bien différenciées. Plutôt qu'une synergie constructive, c'est un affrontement permanent entre les 2 cités qui se jouxtent, et qui, au lieu de se compléter, semblent s'ignorer. Les 27 autres communes de la communauté sont contraintes d'assister comme témoins pris à partie. Faute d'une ligne claire, celles-ci choisissent leurs alliances au gré de leurs intérêts.
Les causes de l'affrontement
La nouvelle bataille qui s'est engagée concerne l'octroi par la CASE d'un prêt gratuit à la commune de Val-de-Reuil. La première flèche a été décochée par Franck Martin le 1er juillet sur son nouveau blog : Val de Reuil en cessation de paiement : la CASE refuse de combler le trou.
Depuis, les 2 élus s'expriment sur le sujet par blogs interposés.
L'inconséquence de la commune de Val-de-Reuil selon Martin
Après avoir publié un billet sur le site de lacaze, Franck Martin a accepté une interview de Caméra diagonale dans l'article : Louviers, duel à la Communauté d'Agglo. Il s'y exprime aussi par voie de commentaire, à la fois pour expliquer son terme de "cessation de paiement", qu'il a utilisé, dit-il, parce qu'"entre la réalité de leur situation et l'enculage de mouches, [il a] choisi, comme toujours, l'expression de la vérité". Et parce que ça aurait été l'expression même utilisée par Marc-Antoine Jamet lors de leur rencontre.
Ensuite, il exprime la solidarité avec la CASE et son personnel, et rejette l'entière faute de l'incident de paiement de VdR sur Marc-Antoine Jamet qui a préféré assurer seul l'intégralité de la gestion financière de l'ANRU. Bien qu'estimant que la CASE n'est pas une vache à lait, et que "les élus ont refusé que Val-de-Reuil se serve de la CASE comme d'un guichet de banque, avec cette avance de trésorerie pure et simple". Franck Martin dit avoir tendu la main à son ancien co-listier, et tenté de faire pencher les votes en faveur de Val-de-Reuil (mais pendant un vote à bulletins secrets).
La faute incombe à la CASE selon Jamet
Evidemment, Marc-Antoine Jamet entend cela d'une tout autre oreille : "la CASE qui gère les subventions de l’ORU de Val-de-Reuil [a] perdu 2 millions d’Euros de FEDER (deux millions !!!) faute de les avoir appelés.”
C'est sur le blog voie-militante que Jamet riposte. Dans un billet qui dénonçait la cabale contre Marc-Antoine Jamet, Denis Szalkowski prend fait et cause pour le maire de Val-de-Reuil. Pour lui, ce piège tendu par Franck Martin à M. Jamet ne servirait qu'à créer un contre-feu, pour étouffer l’annonce du reversement de l’écrêtement de ses indemnités d’élu à sa compagne, et néanmoins maire-adjointe de Louviers.
Mais c'est dans le billet suivant que Marc-Antoine Jamet choisit de répondre par voie de commentaire.
Voici la séquence telle que la décrit le maire de Val-de-Reuil, Marc-Antoine Jamet :
En ce qui concerne la convention ANRU de Val-de-Reuil, la Ville s’est interdit de se tourner vers l’intercommunalité.
Marc-Antoine Jamet a particulièrement insisté auprès de ses services pour qu’ils considèrent cette interdiction de mettre la CASE devant ses responsabilités ou d’imaginer faire appel à sa solidarité, afin d’avoir la paix.
Cette convention a été rédigée pour :
  1. faire retourner à la Ville de Val-de-Reuil sa direction opérationnelle,
  2. éviter que l’ANRU n’annule les crédits de l’opération de Maison-Rouge à Louviers,
  3. ne pas faire perdre la face ceux qui étaient dessaisis.
La CASE qui gère les subventions de l’ORU de Val-de-Reuil a perdu 2 millions d’Euros de FEDER (deux millions !!!) faute de les avoir “appelés”, sa part dans les 90 M€ de l’opération est restée stable (6,7 M€).
La part de la Ville (payée sur son budget) a bondi, passant de 5,7 à 9,3 M€ auxquels on pourrait rajouter le fameux excédent de l’EPV soit un total de 10,5 M€ payés par les contribuables rolivalois. L’effort de la Ville a doublé, est devenu supérieur à celui de la Case, jusqu’à être deux fois plus important.
La commune se désendettera encore de 500.000€ à la fin de l’exercice 2010, passant de 66M€ de dette en 2000 à 44 M€ aujourd’hui,
La ville n'augmente pas les impôts depuis une décennie,
Sa section d’investissements a triplé,
c’est une preuve de bonne santé de ses finances.
LA DEFAILLANCE DE LA CASE
Si la sécurité financière de l’ANRU de Val-de-Reuil est patente, il en va autrement de sa trésorerie.
  1. La Ville de Val-de-Reuil obtient l’autorisation de démarrage d’un chantier par l’ANRU et ses partenaires,
  2. Ceux-ci notifient les crédits qu’ils mettent à disposition de cette opération,
  3. les budgets étant disponibles, la CASE appelle les subventions auprès de la caisse des dépôts, de la région, du département, de l’Europe,
  4. La Ville paye les entreprises (Spie, SCREG, ViaFrance, etc…) et j’ai demandé qu’elle le fasse dans tous les cas de figure,
  5. la CASE restitue à la Ville les subventions versées par les partenaires et qui correspondent à ces paiements.
Les subventions existent. Plus d’un million d’euros dort à la région (comme Vice-Président aux finances à la région, M. Jamet le voit…).
Et pourtant, la CASE ne les appelle pas. Dans l’intervalle la Ville paye les entreprises.
Il y a donc un problème de trésorerie.
Jamet, convaincu que c’était à celui dont c’est la faute de trouver la solution à ce décalage, s’en est entretenu avec le président de la CASE le 18 juin et une formule a été mise au point qui consistait à ce que les deux entités, la collectivité municipale et l’établissement public intercommunal, lèvent une ligne de trésorerie de deux millions d’€ chacun pour combler ce gap estival, pour un coût de 10.000 €.
La délibération présentée par l’adjointe du maire de VdR, Janick Léger a été repoussée par une manoeuvre unissant Mme Véronique Jullien qui mêla sa voix ce soir là à celle de Bernard Leroy.
C’était un piège. Marc-Antoine Jamet est tombé dedans.
Le lendemain le maire de Val-de-Reuil proposait à quatre banques de suppléer la CASE.
L’affaire était réglée. D’autant plus que la Case appelait les subventions.
Effectivement, comme le confirmait Franck Martin le 9 juillet dans son commentaire chez caméra diagonale : "Vdr n'est plus en cessation de paiement, notamment parce que la CASE, en stricte application de la convention, lui a versé cette semaine 1,5 million d'euros".
La crise est donc passée, mais en traînant un nuage de fumée derrière elle...
Une de plus dirons nous, ouf... Ce n'était pas la première, et sûrement pas la dernière.
La fumée ? Le maire de Louviers, conformément à une loi de 1992 qui autorise un élu percevant des sommes cumulées au delà de 8.100 euros par mois à désigner un collègue de son choix pour recevoir le surplus, ait choisi la maire-adjointe, en l'occurrence sa compagne, qui bénéficiera ainsi de 1.425 euros supplémentaires par mois.
"J'ai souhaité être totalement transparent, alors qu'en règle générale les élus prennent des hommes de paille. J'aurais ainsi pu attribuer le surplus à un autre élu qui me l'aurait restitué", se défend Franck Martin à l'AFP. "Avant d'entrer en politique, j'étais cadre supérieur. Si j'étais battu, je n'aurais aucun filet de sécurité, car on ne cotise pas aux assedic. Mettre un peu d'argent de côté, c'est normal".
Il faut être clair : tout le monde s'accorde à dire que tout ceci n'est que très légal et que rien n'est occulté dans cette (non-)affaire. Soit 9.500 € n'est pas une mince rémunération. Mais est-ce un revenu astronomique pour celui qui dirige, apparemment de façon saine, à la fois la ville de Louviers et la CASE (cela représente environ 350 personnes sous sa direction) ? Il ne s'agit pas là d'une mission visant à établir un rapport, si important soit-il pour l'avenir de la France et du monde, mais de diriger une collectivité publique, et de présider aux décisions qui vont assurer le quotidien de tous les habitants de la CASE. Ce n'est pas rien.
La manoeuvre est malhabile, peut sembler choquante à certains, mais Il n'y a pas ici d'argent occulte, pas d'enveloppes qui circulent, pas de rémunération pour des missions ésotériques, rien que du légal, respectant les usages de notre République. Il existe une solution à ce genre d'écarts, et tous le monde semble vouloir y adhérer dans le principe : limiter le cumul des mandats !

Eric Delahaye démissionne. Huis clos au conseil municipal.

Et oui, c'est la seconde fois que le conseil municipal se déroule à huis-clos. Les conseils sont des moments de plus en plus rocambolesques, à défaut d'y être citoyens.
Mais l'information la plus importante est la démission d'Eric Delahaye de sa délégation de fonction aux écoles, ainsi que de sa fonction de conseiller municipal.
En mon nom (et je pense ne pas m'avancer beaucoup en disant que c'est aussi la position de tous les personnels des écoles, des instituteurs et des parents d'élèves, et des enfants, c'est un grand MERCI éric Delahaye, pour tout ce que tu as fait pour les écoles lorsque tu y as été délégué. Présent au quotidien, disponible pour chacun, diplomate et bosseur, sympathique et ouvert à tous.
Eric sera très vivement regretté à cette fonction, à la hauteur du coeur qu'il a mis à accomplir sa mission aux écoles. Il s'est rendu indispensable auprès des personnels des écoles, et aussi des instituteurs, pour lesquels il s'est occupé de la gestion des écoles (gestion du personnel, gestion des stocks, travaux, ...), tous les jours.
Eric souhaitait devenir adjoint au maire depuis plusieurs mois, une fonction à la mesures des responsabilités qu'il a su prendre.
Mais ses demandes répétées n'ont pas eu d'effets auprès du maire, Alain Loëb.
M. Delahaye en a donc pris acte, et au cours d'un discours qu'il a commencé en remerciant Laetitia Sanchez, pour avoir su aller le chercher, ce qui lui a valu de magnifiques moments, il a annoncé qu'il prenait ses responsabilités, et préférait démissionner.
Le maire a annoncé que "pour l'instant", Eric Delahaye ne sera pas remplacé pour sa délégation !
La plus grande fierté d'Eric Delahaye ? Avoir peut-être sauvé la vie d'un enfant !
Sa fierté quotidienne a été d'être présent au jour le jour, et de pouvoir être utile et agréable à toutes et tous, et donc, c'est mon avis, à toute la communauté.
Son grand regret ? N'avoir pas pu accomplir sa mission jusqu'au bout !
Bravo et merci encore !
Ce qu'Eric souhaite aujourd'hui, c'est qu'en septembre, et dans les années à venir, tout ce qu'il a fait soit prorogé, et même amélioré si c'est possible.
On le souhaite tous, et on croise les doigts pour que la gestion des écoles continue de se faire, en partenariat avec les personnels des écoles, les instits et les parents. Et déjà, qu'elle continue de se faire...
Bonne Vacances Eric, elles sont bien méritées !

Conseil municipal de Saint-Pierre du Vauvray, 26 mai 2010

Un conseil municipal riche. On y parle cantine, avec une hausse de 9% en 2 ans, dont on peut se demander si elle est justifiée (?), d'attribution de marchés financiers, de hausse des indemnités de fonctions, des délégations attribuées par arrêté municipal, la volonté de la mairie d'obtenir les avis d'imposition des parents d'élèves (alors qu'il suffit de demander une attestation de la CAF), des informations sur le fonctionnement de la communauté d'agglomérations (CASE), des débats sur la justice sociale, les compétences et l'expérience.
On parlera aussi de BP, de PCB, de dyoxine, et de divers polluants...
C'est aussi l'occasion de répartir les subventions attribuées aux associations... Tout en vidéo. Bonne visite.
Conseil municipal de Saint-Pierre du Vauvray, 26 mai 2010 clic-clic pour voir toutes les vidéos et les commentaires...

Ecocitoyens en herbe à l’école maternelle de Saint Pierre du Vauvray

Ecocitoyens en herbe à l'école maternelle
Dans le cadre de l'éducation au développement durable aujourd'hui préconisée par l'Education nationale, les enseignantes et les atsems de l'école maternelle Jean Récher ont réalisé avec les enfants un travail remarquable autour du thème des déchets et de la biodiversité.
Des panneaux prêtés par le Centre Régional de Documentation Pédagogique alternaient avec des panneaux réalisés avec les enfants.
Des jeux pédagogiques permettaient à tous, petits et grands, de mettre en application leurs connaissances sur le recyclage ou la biodiversité.
Des plantes semées par nos bambins dans le jardin de l'école étaient même en vente à des prix modiques au profit de la coopérative. Enfin un goûter et des danses autour du thème "Bouger, c'est bon la santé !" clôturaient de façon conviviale cette animation très réussie.
Saluons ce travail de qualité. Car c'est là que tout commence... Et peut-être que désormais ce seront nos enfants qui nous rappeleront les bons gestes à faire pour préserver l'environnement !

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