D'une année l'autre, le conseil municipal peut rappeler le "jour de la marmotte". L'an dernier, le conseil était amené à choisir le partenaire financier pour un emprunt de 55.740 €.
Après un vote à bulletin secret, c'est le Crédit Agricole qui avait été choisi.
Cette année, moins de chichis, le vote est à main levée, tout le monde participe...
Cette année, quatre établissements financiers ont été mis en concurrence pour un emprunt de 60.000 € : Le Crédit Agricole, la Caisse d’Épargne, le Crédit Mutuel et la Société Générale.
Jérôme s’étonnait il y a un an qu’un établissement comme le Crédit Coopératif, qui n’est pas présent dans les paradis fiscaux, n’ait pas été une option retenue.
Pour ma part, je m'interrogeais quant au fait que
la Banque Postale, qui reste la seule banque de notre village, n'avait pas été mise en concurrence. Pourtant, lors de la votation contre la privatisation de la Poste, la municipalité avait clairement affiché son soutien à La Poste. Et aujourd'hui encore, on a pu voir que le maire cherchait à entrer en contact avec la direction de la Poste, et en
appelait à Marc-Antoine Jamet pour obtenir un rendez-vous.
Cette année encore, la Banque Postale n'a pas été sollicitée. Il est pourtant facile, le bureau de Poste étant situé à 500 mètre de la mairie, d'aller pousser la porte ?
Une autre fois peut-être, la marmotte...
Quizz : 2 lettres ont été perdues dans le titre de la vidéo... Saurez vous les retrouver ?
"L'augmentation, l'année dernière, elle avait pas augmenté, nous n'avons pas augmenté les impôts, la cantine, là, je pense qu'aujourd'hui cette augmentation, tout le monde sait qu'il y aurait un relèvement, il paraît logique de répercuter ce pourcentage", nous dit Alain Loeb, maire de Saint-Pierre du Vauvray.
Et bien ce n'est pas vrai. Les tarifs de cantine ont bel et bien augmenté l'an dernier de 2%. L'année précédente en 2009, les tarifs avaient déjà subi une hausse de 7%. Et l'année précédente encore, en 2008, les tarifs avaient augmenté de 6%.. L'augmentation de 7% devait anticiper une hypothétique hausse des tarifs de la société API. Or celle-ci n'a pas eu lieu.
C'est bien un transfert des charges de la collectivité vers les parents qui a eu lieu au cours des 3 dernières années.
[NdR] Cette fois, contrairement aux autres années, la question du quotient familial n'a pas été abordée. Pourtant, pour amortir le choc de ces augmentations successives sur les familles les moins favorisées, c'est une solution très facile à mettre en place. Bien sûr, si c'est pour payer quelques centimes de plus ou de moins, c'est un coup d'épée dans l'eau.
Un quotient familial bien appliqué permettrait à toutes les familles de pouvoir payer la facture, éviterait d'aborder de façon récurrente la question des impayés, et il deviendrait inutile de pouvoir se poser la question de la réinscription des enfants à la cantine.
A l'heure où la municipalité se rapproche du PS, un parti socialiste qui défend pour l'instant ce système pour les cantines scolaires comme amortisseur social, un vrai système de quotient familial, il est étonnant que la municipalité continue de botter en touche à ce sujet...
Jérôme Bourlet pose deux questions :
- Tout d'abord, quelle est la durée du contrat qui nous lie à API ?
- Le seconde question porte sur l'ordre des délibérations, puisque cet ordre implique que la commune s'engage encore à long terme avec la société API.
Personnellement, je n'ai pas de gros reproches à faire à la société API : la nourriture est plutôt bonne pour l'instant, et le personnel gentil.
Mais ce que propose Jérôme Bourlet, c'est de se tourner vers des pratiques plus vertueuses. Comme Jérôme le rappelle, les socialistes, comme
Marc-Antoine Jamet, cité précédemment, sont toujours dans la défense des régies publiques, pour l'eau comme pour les cantines.
Ce que propose donc Jérôme, c'est donc d'établir un véritable cercle vertueux, en proposant un partenariat avec la cantine centrale de Louviers, en régie publique donc. Et comme le préconisent la Région et le conseil Général, d'intégrer circuit courts et nourriture bio dans les repas des enfants, pour leur santé avant tout, et aussi pour développer chez eux les goûts, les saveurs et les savoirs. Et de permettre de développer le maraîchage bio au niveau local, par des agriculteurs locaux, qui protègent en échange nos captages d'eau, nos paysages et notre environnement.
Nous connaissions le peu d'appétence de la municipalité concernant le bio et les circuits courts - "les circuits courts, c’est l’hiver, manger des radis noirs, des navets, des poireaux [...]" -, et dans la suite du débat, le maire et sa majorité parleront de la piètre qualité des cantines voisines, du fait qu'API ne s'occupe que des denrées, de l'hygiène et des analyses bactériologiques. "C'est trois fois moins cher qu'à Saint-Etienne, à Val-de-Reuil, ce n'est pas très bon", ...
We're API in st Pierre du Vauvray !
Encore une fois, les conseillers municipaux vont avoir à délibérer sans avoir eu accès aux documents concernant cette délibération.
Pourtant, ce Le droit à l'information des conseillers municipaux est inscrit à l'article L2121-13 du code général des collectivités territoriales : "tout membre du conseil municipal a le droit, dans le cadre de sa fonction, d'être informé des affaires de la commune qui font l'objet d'une délibération."
"Le conseil municipal, ça arrive pas à la CASE que parfois on fait des corrections ? Que l'on a fait un oubli ? Donc, sinon, le conseil il sert à rien.", répond Alain Loeb.
[NdR] Le conseil municipal sert peut-être aussi à débattre et décider ? Cela reste un avis apparemment tout à fait personnel.
Le passage au service unique,
controversé par les institutions mêmes, pour préserver le calme et une ambiance sereine à la cantine, et ainsi préserver la santé et la qualité de l'apprentissage, est entériné par la municipalité.
Les débats avec les parents, réunions d'informations promis n'ont pas eu lieu. La décision a été prise en amont, et tout le monde (en amont, donc) était d'accord. « C’est moi qui l’ai décidé !», avait affirmé Bernard Houssaye, premier adjoint.
Cette décision n'avait pas à être discutée aux conseils d'école, selon le maire. "C'est du périscolaire, ce n'est pas le conseil d'école, quand même. C'est quand même la cantine."
Quant à affirmer que "justement, les enfants sont très heureux", ce n'est pas responsable. Les enfants sont heureux de quoi ? Ne faisons pas porter la caution de cette décision sur les enfants de maternelle ni d'élémentaire. On pourrait tout aussi bien leur demander s'ils veulent des frites trois fois par semaine. Écoutons plutôt les professionnels, et les parents.
Je dois cependant dire que tous sentions tous l'inéluctabilité du passage au service unique, sans participation des parents, sans débat, et nous sommes heureux que les enseignants des deux écoles se soient entendus pour trouver la meilleure solution dans ce cas. Et ce sont notamment les enseignants des grands qui se sont adaptés aux besoins des petits. Merci.
Alors qu'auparavant, l'aide personnalisée était effectuée pendant le repas des plus petits, celle-ci sera décalée pour que tous les enfants puissent manger à la fois ensemble, et en respectant les besoins et les rythmes des enfants de maternelle.
Ceux-ci mangeaient dès 11h30, pour une durée de 3/4 d'heure. Ils étaient ensuite de retour à l'école maternelle à 12h20.
Les horaires et le temps de repas seront exactement les mêmes pour les maternelles. Ce qui fera différence, c'est que désormais tous les enfants mangeront ensemble. Ce sera évidemment plus de bruit, peut être un service plus long car il faudra servir tous les enfants en même temps. Il faudra sûrement privilégier les petits qui ont besoin de plus de temps.
Nous ne connaissons pas encore, à cette heure, les modalités concernant l'encadrement, ni le nombre de personnes affectées à l'encadrement. Ce seront donc des questions à poser lors du prochain conseil d'école, comme nous y invitent Pierre Denis et Alain Loeb.
Pour être juste, j'y vois toutefois un avantage : tous les parents ont le droit d'inscrire leur(s) enfant(s), sans discrimination, sans conditions de ressources ou d'emploi des parents.
Là où la municipalité pouvait s'appuyer sur l’exiguïté des locaux pour refuser l'accès de certains enfants à la cantine, il sera désormais possible d'accueillir tous les enfants à la cantine. Il suffira de créer un deuxième service !
"La jurisprudence est désormais suffisante pour que l’on cesse d’importuner parents et enfants en demandant des justificatifs inutiles à propos d’un service public dont l’accès doit être libre", a annoncé la FCPE dès 2010. Il n'est aujourd'hui plus possible de discriminer les enfants par un accès à la cantine réservé aux seuls parents qui travailleraient.
Un dossier sur le bureau de poste : le maire, Alain Loeb, travaille dessus depuis 3 ans, sans parvenir à le solutionner.
La mairie sous-loue sous-loue à la Poste le bureau de Saint Pierre; sous un bail commercial. La commune paie à son bailleur 33% de plus que ce qu'elle reçoit de son locataire, La Poste.
Pour faire bouger la Poste, Alain Loeb, maire de Saint-Pierre, a été obligé de faire appel à monsieur Jamet, qui est intervenu à haut niveau pour faire déboucher cette affaire.
Nous remercions également M. Jamet de faire bénéficier notre commune de ses appuis, et nous remercions d'avance M. Jamet pour la solution qui sera trouvée.
Nous rappelons que le maintien d'un bureau de poste est vital pour notre commune, et pour les communes environnantes : Muids, Andé, Saint-Pierre du Vauvray, Saint-Etienne du Vauvray...
Arrêtés officiellement depuis 2006, les transports de déchets néerlandais vers l'usine AREVA de La Hague vont reprendre cette semaine. Cette reprise fait suite à la signature d'un nouvel accord entre les gouvernements français et néerlandais entré en vigueur le 1er juillet 2010.
Dès aujourd'hui des activités de Greenpeace et des militants antinucléaires ont manifesté leur refus des transports nucléaires : marquons notre refus de tels convois en répondant à l'appel du Réseau.
Entre le mardi 7 et le mercredi 8 juin 2011, un train transportant du combustible usé néerlandais hautement radioactif devrait quitter Borssele, au Pays-Bas pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche). Il traversera une partie des Pays-Bas, ainsi qu'une partie de la Belgique et passera la frontière franco-belge à Mouscron aux alentours de 13h30 le 7.
En France, il traversera 11 départements (Le Nord, l'Aisne, l'Oise, la Seine-et-Marne, la Seine St Denis, le Val d'Oise, les Yvelines, l'Eure, la Seine Maritime, le Calvados et la Manche) et empruntera les voies du RER grande couronne en région parisienne. Une fois arrivés au terminal de Valognes, ces déchets seront acheminés par la route à l'usine AREVA de La Hague pour y être - selon le terme employé par l'industrie - "traités".
Les municipalités sont-elles informées ?
Savent-elles comment réagir au cas ou un accident surviendrait ?
Contact : 06 70 39 97 45
le trajet et les horaires
Mercredi 8 juin 2011
2h22 Le Bourget faisceau formation
2h29-2h54 Bobigny
2h59 La Courneuve-Dugny
3h03 Stains
3h17 Argenteuil Grande Couronne
3h19-3h27 Argenteuil Local
3h36 Sartrouville
3h37 Maisons-Laffitte
3h41 Achères-Grand-Cormier
3h45 Poissy
3h48 Villennes-sur-Seine
3h49 Médan
3h52 Vernouillet-Verneuil
3h54 Les Clairières-de-Verneuil
3h57 Les Mureaux
4h00 Aubergenville-Elisabethville
4h04 Epône-Mezières
4h12 Mantes-la-Jolie
4h17 Rosny-sur-Seine
4h20 Bonnières
4h23 Port-Villez
4h28 Vernon
4h36 Gaillon-Aubevoye
4h44 Saint-Pierre-du-Vauvray
4h48 Val-de-Reuil
4h52 Pont-de-l'Arche
6h25 Saint-Étienne-du-Rouvray
6h32 Tourville-la-Rivière
6h36 Elbeuf/Saint-Aubin
6h55 Bourgtheroulde-Thuit-Hébert
7h06 Glos-sur-Risle Monfort
7h14 Brionne
7h23 Serquigny
7h32 Bernay
7h50 Lisieux Saint-Paul
7h59 Lisieux bifurcation Trouville
8h12 Lisieux Lécaude
8h23-9h19 Mézidon-Canon
9h31 Moult Argences
9h42-9h45 Caen
10h14 Bayeux
10h24 Le Molay-Littry
10h33 Lison
10h46 Carentan
11h10 Valognes
11h30 Terminal Areva
Le 3 mai dernier, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, qui faisait suite au comité de groupe européen, le directeur du site d’Alizay (Eure) a annoncé la mise en vente de l’usine. Les acquéreurs ont jusqu’en septembre pour faire affaire avec le groupe finlandais. Passé ce délai, la papeterie sera purement et simplement fermée et les salariés licenciés. La direction justifie cette décision au regard des chiffres. Pour elle, l’usine d’Alizay est lourdement déficitaire depuis longtemps « malgré d’importantes mesures d’amélioration des résultats mis en œuvre, les performances financières de l’usine et les perspectives demeurent très mauvaises » justifie-t-elle dans un communiqué. M-real souhaiterait se recentrer sur le carton d’emballage.
Le personnel et les syndicats ne comprennent pas. Rappelons qu'ils ont déjà vécu deux plans de sauvegarde de l’emploi (dont l’un est toujours en cours et concerne 75 salariés). « La fermeture du site est une aberration, tant au niveau humain (330 emplois directs et au moins autant indirects), du coût du PSE que celui de la dépollution du site. C’est une affaire à 150 millions d’euros » estime Thierry Philippot, secrétaire du CE et délégué CGT. Il est d’autant plus amer que le collectif pour le maintien de l’emploi a fait de nombreuses propositions alternatives pour sauver le site : nouvelle chaudière biomasse, palettes de bois, désencrage, biocarburant, etc. « De plus, le prix de la pâte à papier a plus que doublé. Si M-real avait redémarré l’unité de production de pâte, nous serions bénéficiaires » assure-t-il. Mais la direction a fermé cette unité en mars 2009 pour ne jamais la redémarrer…
Depuis, l’usine ne fabrique que du papier… mais n’arrive pas à écouler sa production. L’usine d’Alizay posséderait un stock de 22 000 tonnes de papier non vendues. Les syndicats estiment que « M-real ne donne pas les moyens commerciaux nécessaires et chercherait ainsi à accélérer la chute de l’entreprise. »
Le 30 mai, 60 à 70 personnes étaient présentes à la réunion publique qui s'est tenue à Alizay.
Le même jour, Mikko Helander, le PDG de m-real s'est rendu au ministère de l’agriculture. Peu de décisions sont sorties de cet entretien avec Bruno Lemaire. M. Helander a accepté que l’AFII recherche un repreneur et prenne part au processus de vente.
6 à 7 acheteurs potentiels viendront visiter le site m-real lors de la semaine du 13 au 16 juin. Beaucoup d’entre eux sont des curieux. Faut-il considérer ces visites comme des visites d’acheteurs potentiels ?
Le 9 juin aura lieu une réunion en Préfecture avec la préfète, le ministère, le CRHN, le CG27, les élus locaux et les OS de m-real (17h, salle Edmond Cornu).
Il faut montrer que l’usine et le canton sont sensibilisés par ces rencontres. Une réunion d’information sera organisée devant le CE de m-real pour mobiliser les employés mardi 7 à 12h30. Chacun s’occupe de sensibiliser au mieux pour cette date. Le bus d’Alizay (et celui de Val de Reuil en info post réunion) transporteront les personnes, des voitures suivront.
(Sources : Paris-Normandie ; Compte rendu de réunion du collectif du 31 mai 2011)
Les Festival "les soirées du caméléon" ou ouvert ses portes hier au théâtres des chalands à Val-de-Reuil. Pour les 10 ans du festival, Benoît a tenu à inviter des artistes qui ont marqué l'histoire du festival.
Pour la soirée d'ouverture, c'est
Serena qui ouvre le bal. Nous l'avions rencontrée dans ce même théâtre l'an dernier avec
Séjalan (voir en vidéo) Cette année, c'est avec une carte blanche et une formation plus restreinte que
Serena est venue envelopper le public de son timbre et des musiques qui l'ont accompagnée toute sa vie.
Tiga nous entraîne dans une ambiance plus cozy, chaloupée par l'accordéon, étoffée par un orgue et un synthé trépidants,
Tiga, sur des rythmes de jazz, nous a ouvert les portes de la magie de la musique vivante, de la magie du caméléon. Bravo !
et puis, c'est Musica Nuda, un fantastique duo italien, composé d'un contrebassiste virtuose, Ferruccio Spinetti, et d'une incroyable chanteuse, Petra Magoni.
La diva joue des arpèges sur ses cordes vocales, il semble que sa voix sorte de tout son corps, c'est beau, c'est étonnant, c'est juste, la voix est toujours parfaite, pas un défaut, et avec l'autre moitié de ce duo, c'est drôle, très drôle. La reine de la soirée a crevé le plafond du théâtre des chalands, et au-dessus, il y avait d'autres étoiles.
Sous un tonnerre d'applaudissements, le public ovationne debout les artistes qui nous offrent la musique et le bonheur. Bravissimo !
Merci aux artistes. Merci aux équipes techniques, le son et la lumière était parfaits. Merci aux bénévoles qui rendent le festival possible. Merci à Benoît pour l'organisation. Et merci à la ville de Val-de-Reuil, à la Région et au conseil Général de permettre de réitérer la magie du caméléon tous les ans, depuis 10 ans.
Et ce soir la fête recommence avec color island et babylon Circus