Archives de 2011

10 m3 de livres sont partis de Val de Reuil pour créer un centre de documentation au Congo

A la fin d'une nouvelle année de collecte, 10m3 d'ouvrages variés - ouvrages documentaires et techniques, dictionnaires, littérature, albums jeunesse - ont pu être acheminés à destination du Congo-Brazzaville.
L'association Toumaï remercie la Région Haute-Normandie et l'association congolaise "Femme 2000 " qui ont permis le succès de cette opération.
Nous remercions également tous les donateurs, les bénévoles, et la municipalité de Val de Reuil qui nous prête gracieusement des locaux pour trier et entreposer nos livres.
Merci à tous les jeunes et moins jeunes qui ont donné un coup de main fin juin à la Ferme des Jeunes, et à Hélène qui a rythmé l'opération avec l'énergie qui la caractérise !
Le 18 juillet 2011, les livres ont quitté le Havre pour Pointe Noire. Aujourd'hui, ils sont sortis du port et acheminés en direction de la ville de Mouyondzi, où ils seront officiellement remis aux écoles pendant les festivités du Centenaire de la commune de Mouyondzi qui auront lieu du 28, 29 et 30 septembre 2011. Notre correspondant sur place nous promet des photos !

Rentrée scolaire 2011 à Saint Pierre du Vauvray : Pas de RGPP, mais 2 emplois supprimés par la municipalité

Une ambiance bon enfant à l'école de Saint-Pierre du Vauvray, sous le soleil de septembre. Tous les élèves étaient là pour leur rentrée, et même les "anciens" profitaient de leur journée pour accompagner les petits frères et les petites soeurs. On retrouve ses amis dans la joie, et aussi son instituteur !
Pour les parents, avant de reprendre les petites habitudes, cela a été l'occasion aussi de se retrouver. Et on raconte à toute allure les vacances, la moitié qui était au soleil, l'autre sous la pluie...
En cette rentrée scolaire, ce sont les écoles qui sont visées par des restructurations qui diminuent les services offerts et suppriment des emplois.
On a perdu Djamila comme ATSEM, dans les conditions à la fois rocambolesques et dramatiques que l'on connaît. Une suppression de poste que nous redoutions, nous parents et enfants, après 12 ans au service de la commune, et plus de 10 ans à l'école maternelle. Djamila, merci encore pour ton dévouement au service de nos enfants. J'espère que d'autres enfants profiteront de tes compétences. Ils auront beaucoup de chance.
Cela fait un peu plus de deux ans que le poste est remis en cause, toujours officieusement. Depuis le début, l'agent a toujours eu le soutien des parents d'élèves et des enseignantes qui travaillent avec elle à l'école depuis près de 10 ans.
Il y a deux ans, l'employeur municipal a demandé à l'agent de passer son CAP Petite Enfance, ce qu'elle a fait. Bravo ! Au bout d'un an, sa période de stage a été prolongée d'un an. Raison invoquée ? Peu probant !
En juin 2011, au bout de la deuxième année de stage, et alors qu'elle avait obtenu sa VAE (Validation des Acquis de l'Expérience), sa titularisation a été refusée par son employeur. Ni les enseignants, ni le conseil municipal n'ont eu à se prononcer." Le Maire a l'entière compétence de la gestion du personnel municipal". Présenté au Comité Technique Paritaire du Centre de Gestion départemental, le recours de l'agent a obtenu gain de cause, avec l'unanimité des votes (parmi les membres du Comité Technique, il y a aussi des maires...). Quelques jours plus tard, l'employée recevait sa lettre de licenciement de la mairie.
Et nous avons appris que c'est désormais au tour de Linda de ne pas voir renouveler son poste. Après 4 ans au service des enfants et de l'école. Linda la joviale, Linda la posée, Linda le p'tit mot qui le fait bien, Linda, l'oeil qui embrasse tout, pour surveiller, encadrer et aider nos enfants, Linda qui assistait les enfants à la cantine, Linda qui suppléait Djamila aux transports scolaires, va donc devoir à son tour trouver un poste ailleurs.
Avec deux emplois supprimés à l'école maternelle, la municipalité envoie deux femmes grossir les rangs des demandeurs d'emploi.
Avec ces deux emplois supprimés, il va être difficile d'assurer la qualité de service et la sécurité que nous avons connues jusqu'à lors...
Le service de transport scolaire a perdu des usagers du fait des changements d'horaires. Avec 20 minutes supplémentaires d'attente pour les enfants à la sortie de la journée de classe, les parents qui le peuvent viendront les chercher eux-mêmes. Résultat : ce sont plus de voitures qui engorgent les abords de l'école matin et soir - malgré le "pédibus" informel mis en place par quelques parents des Longchamps, de la rue de Portejoie et de l'avenue de la Gare.
Contrairement à ce que l'on semblait penser à la CASE et à la mairie de Saint-Pierre, cela ne venait au départ de petits arrangements que nous, parents, aurions fait avec le personnel et les chauffeurs successifs.
Rien de cela ! Nous n'avons jamais connu d'autres horaires que les anciens horaires. Nous n'avons découvert ces "anciens" nouveaux horaires que lors de leur mise en place l'hiver dernier.
Le flexibus qui transportait les 4 enfants utilisant les transports scolaires à Andé a été supprimé. En conséquence, c'est le car scolaire qui fait le transport à Saint-Pierre du Vauvray qui a été dévolu au transport à Andé. Les horaires de fin de classe qui ont été communiqués à la CASE n'étant pas les bons horaires, la CASE a dès lors choisi de repousser les horaires de transport effectifs pour effectuer le transport des enfants d'Andé avant ceux de Saint-Pierre. Cela a conduit à une désaffection du service pour certains élèves, avec, à terme, le risque existe de voir adapter l'offre à la demande. La situation est toujours au statu quo pour cette rentrée scolaire.
Le service de restauration scolaire connaît aussi une restructuration (sans concertation en conseil d'école), qui fera désormais déjeuner tous les enfants en un seul service. Un seul service, c'est moins de calme pour les enfants, et une surcharge de travail pour le personnel, moins nombreux et plus sollicité.
Pour répondre à cette surcharge, le réglement propose que "le service de restauration scolaire [soit] réservé aux enfants dont les parents ne peuvent en assurer la prise en charge le midi." Des pratiques qui rappellent celles du maire UMP de Thonon-les-Bains.
Une rentrée bon enfant, par respect pour les enfants eux-mêmes, pour les enseignants, et pour le personnel municipal. Et pourtant, c'est une rentrée scolaire pour une année qui s'annonce tendue, si des solutions ne sont pas apportées rapidement. Nous connaissons l'importance de l'école dans la vie du village.

Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN ou LGV) : toujours plus vite, toujours plus grand, toujours pas sur les rails !

LNPN : Toujours plus vite, toujours plus grand, toujours pas sur les rails !
Le débat public sur la ligne nouvelle Paris-Normandie commence le 3 octobre 2011 à Rouen, et le dernier débat est prévu le 30 janvier 2012 à Caen.
Les crises se suivent et les habitudes sont tenaces. Le cycle des crises financières, économiques, sociales et environnementales s'accélère.
Il y a pourtant quelque chose qui reste constant, c'est le mythe d’un progrès permanent. La croissance infinie serait, comme par magie, toujours bénéfique pour notre société. Toujours plus vite, toujours plus grand. Et sans se soucier ni du lendemain, ni de la proximité.
Le projet de la ligne nouvelle Paris-Normandie illustre parfaitement cette façon de penser : si chacun mesure l'urgence d'améliorer le réseau ferroviaire aussi bien pour les voyageurs que pour le fret, le projet mis en débat s’appuie quant à lui sur la légende des effets structurants et des retombées économiques du TGV.
Alors combien d’élus locaux succombent à ses sirènes. La preuve à Vendôme, où seulement 6% de la surface de la zone économique qui devait se développer ont été utilisés. Les espoirs étaient fondés sur les effets structurants de Vendôme-TGV. Il devait y avoir des milliers d'emplois créés, et l'agglomération aurait du gagner 20.000 habitants. Aurait du. Et l'effet d'aubaine aura surtout profité au parking payant qui lui s'est développé.
Aujourd'hui, c'est au tour des élus normands d'échafauder leurs projets pharaoniques, espérant à leur tour des retombées astronomiques...
Comme élu EELV en Haute-Normandie, j'ai une tout autre vision du développement des territoires.
Cette vision, et notre position lors de ce débat, sera celle de l’équilibre, de la proximité. C'est aussi une lutte contre la précarité, et l'isolement social et économique. C'est une vision qui s’oppose au "toujours plus" de la mondialisation néolibérale. Toujours plus, mais plus pour qui ?
Le projet de ligne nouvelle, c'est plus de dix milliards d’euros. De 10 à 15 milliards... Une somme exorbitante pour seulement 2.500 voyageurs par jour qui partent du Havre.
Ce projet, s'il se fait, aggravera la dette des collectivités locales. Au passage, il permettra d'engraisser une multinationale par le biais d’un partenariat public-privé. S'il y a de gros déficits, il n'y a pas de petits profits. Et il s'agit là encore d'une rente qui sera payée, comme la dette, par les contribuables.
Dans le même temps, les projets de proximité - ceux qu'on a vraiment les moyens de réaliser - sont bloqués. En Haute-Normandie, c'est la ligne Evreux-Rouen qui deviendrait impossible à réaliser.
Dans le même temps, le frêt ferroviaire s’écroule : 50% de de wagons en moins expédiés de la gare de triage de Sotteville-les-Rouen depuis 2003.
Ce projet, c'est toute la population qui le paierait. Et sans pour autant pouvoir en profiter !
Ce n'est pas le "toujours plus rapide" que réclament les associations d’usagers. Ce qu'elles réclament depuis des années, c'est la régularité et le confort. Ce sont sont les bases d’un contrat où le train (re)deviendra un moyen de transport désirable, simple, et économique pour nous tous.
Le projet « LNPN», tel qu'il est envisagé ne répond pas aux besoins de déplacement des personnes qui se déplacent pour aller travailler, étudier, voir leurs proches, voyager.
Les élus conscient de l’urgence de la situation se battent pour parvenir à cet équilibre humain avant tout, et également financier.
Pour cela, nous interviendrons dans ce débat pour apporter des solutions rapides et réalisables aux usagers. Et nous demanderons :
  • La modernisation du Mantois,
  • une nouvelle Gare sur la rive Gauche de Rouen,
  • l'amélioration du réseau existant.
Le train, le tram-train, les transports en commun peuvent redevenir les moyens de transport rapides, sûrs, confortables et économiques qu'ils ont été.
Ils doivent être partagés par tous. Pas seulement par quelques décideurs ou cadres aisés, même si c'est la condition qu'ils imposent pour accepter de "descendre en province".
Les transports, c'est pour tous, c'est pour tous les jours.
Vous aussi, venez participer au débat, et donnez votre avis.
Le débat sera ouvert à Rouen le 3 octobre 2011.
Les réunions locales auront lieu à Caen, le 11 octobre, le Havre le 13 octobre, Mantes la Jolie le 18 octobre, Evreux le 20 octobre,, Saint-Lô le 3 novembre, Rouen le 8 novembre, Achères le 9 novembre, Lisieux le 10 novembre, Dieppe le 15 novembre, Cergy le 16 novembre, Cherbourg le 22 novembre, La Défense le 24 novembre, Vernon le 29 novembre, Houilles le 1er décembre, Bernay le 6 décembre, Val-de-Reuil le 8 décembre.
Des réunions thématique seront organisés sur le territoire :
Aménagement du territoire, à Caen le 13 décembre,
Développement économique, à Rouen le 15 décembre,
Le transport de marchandises, au Havre le 10 janvier
Les enjeux agricoles et environnementaux, à Evreux le 12 janvier,
Le financement, à Paris le 17 janvier.
La réunion de clôture aura lieu à Caen le 30 janvier.
Pour aller plus loin :

samedi 03 septembre 2011 : nuit européenne de la chauve souris à Amfreville sur Iton (27)

Première partie de la soirée consacrée à la présentation d'un diaporama sur ces petits mammifères volants.
Parcours à pied de 5 km environ (à adapter selon les participants) autour du village et à proximité de la rivière et des coteaux pour mieux les comprendre et les localiser à l'aide de "Bat-box".
Selon la météo prévoir vêtements et chaussures adaptés à la marche et aux chemins.
Vous pouvez signaler votre participation à l'aide d'un des 2 numéros de téléphone figurant sur l'affiche :
02 32 40 53 41
09 54 33 27 88
Pour d'autres informations, quelques liens internet :
Plus localement, le blog de Virginie CULLICCHI qui animera cette soirée

La méthanisation n’est pas la solution au problème des algues vertes

Le 7 juillet 2011, en visite dans le Finistère, Nicolas Sarkozy évoquait le problème des algues vertes, en refusant "de désigner des coupables, de montrer du doigt les agriculteurs", et en dénonçant les "intégristes" de l'écologie.
La veille de la visite du chef de l'Etat, l'association écologiste "Eaux et Rivières de Bretagne" avait dénoncé un projet d’assouplissement de la réglementation sur les épandages d’azote agricole contenu dans les déjections animales (notamment de porcs), à l’origine de nitrates. "Personne ne peut comprendre qu'au moment où des millions d’euros vont être investis à l’amont des baies à marées vertes pour réduire les fuites de nitrates vers les eaux, le gouvernement s’apprête à relever les seuils d’épandage et à décourager la culture de l’herbe", écrivait dans une lettre ouverte le président de l’association, Jo Hervé.
Pour Nicolas Sarkozy, la solution aux excès de nitrates provenant des lisiers se trouverait dans la méthanisation : « On va privilégier les appels à projets, notamment concernant les unités de méthanisation, ce qui permettra aux agriculteurs à la fois de protéger l’environnement, et de créer des sources de revenus ».
"Créer des sources de revenus" sous forme de subventions, c'est tout simplement mettre en œuvre un principe "pollué-payeur/pollueur-payé" : les contribuables, victimes de la perte de qualité de l'eau et du littoral, paieront les subventions aux pollueurs.
En outre, laisser croire que la méthanisation serait une solution au problème des nitrates est une contre-vérité. La méthanisation est le processus naturel biologique de dégradation de la matière organique (matière carbonée) en absence d'oxygène. Dans une interview publiée dans Le Monde du 15 juillet 2011, Alain Menesguen, directeur de recherche à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), démontre la contre-vérité : "Le méthane se compose d’un atome de carbone et de quatre atomes d’hydrogène, il ne contient pas d’azote ! La méthanisation extrait le carbone du lisier pour produire du biogaz, mais l’intégralité de l’azote se retrouve dans le résidu liquide répandu dans les champs. La méthanisation peut même accroître la quantité finale d’azote, car on ajoute des végétaux pour améliorer le processus…"
Selon l'avis du Comité Scientifique "algues vertes" : "La méthanisation a de nombreuses vertus qu’il ne s’agit pas de contester mais, dans un contexte d’urgence où la priorité clairement désignée est la gestion de l’azote (voire, très secondairement, du phosphore), l’utilité n’est pas avérée de développer cette technique qui ne va traiter que le carbone, sans apporter de contribution à la résorption des excédents d’azote ou de phosphore (si l’on excepte la minéralisation de l’effluent présumée améliorer ses qualités d’usage agronomiques, mais qui va intervenir tout à fait à la marge dans le contexte présent).
Qui plus est, compte tenu du faible pouvoir méthanogène des effluents animaux, il est toujours nécessaire d’ajouter aux lisiers différents substrats carbonés qui vont aussi, dans la plupart des cas, apporter de l’azote supplémentaire dans une situation déjà en excédent."
Jetons un coup d’oeil sur un tableau établissant l’aptitude du lisier à donner du méthane (source : Potentiel Méthane)
methanisation
methanisation2
Que ce soit de porcs ou de bovins, le lisier est pauvre en carbone. Or pour faire du méthane, CH4, il faut du carbone. Pour le lisier de porcs, d’autres études font même état de chiffres de l’ordre de 5m3 de méthane par tonne de lisier. A comparer aux déchets d’abattoirs qui, eux, en sont au minimum 10 à 20 fois plus riches.
Selon le scientifique Alain Menesguen - l’un des premiers à démontrer la responsabilité des épandages agricoles dans la prolifération des algues vertes : "La seule vraie solution, c'est d'émettre moins d'azote à la source !
Les scientifiques estiment à 2 ou 3 mg/l la quantité "naturelle" de nitrate dans les rivières bretonnes. En 1971, date des premières mesures, on était déjà à 4,4 mg/l.
Aujourd'hui on atteint 30 mg/l en moyenne. Chaque année, c'est l'équivalent d'un Amoco Cadiz de nitrates qui se déverse sur les côtes bretonnes ! C'est désagréable à entendre, mais redescendre à 20 mg/l n'aura aucun effet sur les marées vertes. Il faudra passer sous la barre des 10 mg/l pour commencer à rendre la quantité d'algues vertes acceptable. Cela demande un effort considérable."
En conclusion, le « modèle agricole breton » est bien en crise. Et ce n’est pas en industrialisant davantage l’élevage breton que l’on répondra aux enjeux environnementaux et sociaux. Sur la décennie 1990-2000 ce sont plus de 30000 exploitations agricoles qui ont disparu en Bretagne. C’est d’un autre modèle agricole dont la Bretagne a besoin, un modèle qui respecte l'environnement, l’homme et l’animal.

30 septembre, 1er et 2 Octobre 2011 : Marche pour l’accès à la Terre entre Brionne et Bernay (27)

Sans vous, ils resteront sans Terre ...
En France, 202 fermes disparaissent chaque semaine. En Normandie, Le nombre de ferme a été divisé par deux au cours de ces vingt dernières années.
Le béton et le bitume grignotent les terres agricoles, source de notre alimentation : 1300 ha chaque semaine ou l’équivalent de la surface d’un département français tous les 7 ans.
Dans ce contexte, des femmes et des hommes souhaitent développer des activités agricoles tournées vers le marché local (AMAP, marchés, restauration collective) et respectueuses de l’environnement, mais peinent à y arriver en raison d'une réelle difficulté pour accéder à la terre.
Il est urgent d’inverser cette tendance !!
Du 30 Septembre au 2 Octobre, Terre de Liens Normandie, ses sympathisants et ses partenaires associatifs marcheront pour l’accès à la Terre entre Brionne et Bernay, aux côtés de porteurs de projets agricoles en quête de terres.

objectifs

  • Soutenir les porteurs de projet dans leur recherche de terres, longue et difficile, pour que ces derniers puissent enfin exercer leur activité agricole et ainsi contribuer à la relocalisation indispensable de notre agriculture et à la préservation de l’environnement et des paysages du département !
  • Interpeller les différents acteurs du département de l’Eure sur les problématiques d’affectations des terres et sur leurs responsabilités dans l’aménagement futur de leur territoire et dans la réorientation du modèle agricole.

Au Programme :

  • 30 Septembre soir : projection débat à Brionne
  • 1er Octobre : Départ de la Marche prévu sur le marché de Brionne, en compagnie de l'âne. Marche jusqu'à Bernay ponctuée par des animations et des haltes dans 3 mairies pour interpeller les élus locaux sur leur gestion du foncier, et leur rôle et pouvoir quant à la préservation et au développement d'une agriculture locale
  • 1er Octobre soir : café débat ou table ronde sur l'accès au foncier
  • 2 Octobre matin : Actions/animations sur le marché de Bernay
Venez Nombreux Marcher avec eux !!!

Contact

Camille de Rostolan
Terre de Liens Haute Normandie
09 70 20 31 17
06 85 44 45 75

Un incendie spectaculaire dans la centrale nucléaire du Tricastin, sans victimes, et sans conséquence radiologique pour l’environnement

Un incendie spectaculaire dans la centrale nucléaire du Tricastin sans victime et sans conséquence radiologique pour l'environnement.
L'incendie s'est déclenché vers 15H00 pour une raison inconnue. Il "s'est déroulé dans la partie non nucléaire des installations et n'a aucune conséquence radiologique sur l'environnement et la population", a précisé EDF dans un communiqué.
L'incendie a été maitrisé, et il n'y a pas eu de victimes.
Heureusement, l'unité de production N°1 était en arrêt pour sa maintenance annuelle.

Fukushima, gros coup de gueule d’un expatrié français

No comment !

Le ministère de l’agriculture autorise le cruiser OSR, vous pouvez vous engager dans le programme A.S.E.

Le ministère de l'agriculture autorise le cruiser OSR
Le groupe suisse Syngenta Agro commercialise le Cruiser OSR. Ce produit, qui attire les foudres des agriculteurs, contient deux fongicides et un insecticide, le thiaméthoxam. Ce dernier se retrouve dans la sève jusque dans les fleurs des plantes. Il reste dans la terre pendant trois ans, et contamine les cultures suivantes.
"Cette autorisation fait suite à l'avis favorable de l'Agence nationale de sécurité sanitaire du 15 octobre 2010 qui conclut que l'usage de la préparation Cruiser OSR sur les semences satisfait à l'ensemble des conditions de sécurité requises."
Ce Cruiser OSR est déjà utilisé dans l'Union européenne sur plus de 2.800.000 hectares, soit 40% des cultures, et il a permis de "supprimer un à deux traitements insecticides des feuilles de plein champ."
L'abeille est en danger, et avec elle, 20.000 espèces végétales sont menacées d'extinction.
Depuis plus de 10 ans, l’abeille disparaît de nos campagnes. Utilisation de pesticides puissants, développement de la monoculture, disparition des haies et des prairies fleuries, urbanisation grandissante, assèchement des zones humides détériorent les ressources en nectar et pollens nécessaires au développement de l’abeille. Avec de nouveaux prédateurs, comme le frelon asiatique, et désormais le cruiser, l'abeille s'éteint doucement.
Les abeilles butinent 700 fleurs par jour, assurant la fécondation, la reproduction et la survie des plantes à fleurs. 80% des plantes sont pollinisés grâce aux abeilles. 40% de notre alimentation dépendent directement de la pollinisation des abeilles.
Mais depuis 1995, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année. En 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité. Et la production nationale a chuté de 30 %. C'est encore plus catastrophique pour le abeilles sauvages ! En moins de 50 ans la qualité et la quantité des pollens se sont considérablement amenuisés. 2/3 des pollens, abondants il y a à peine 50 ans, ont aujourd’hui disparus.
Peut-on laisser les abeilles s'éteindre sans rien faire ?
L'UNAF, union nationale de l'apiculture française, vous propose de signer une pétition pour interdire les pesticides toxiques.
L'UNAF vous propose des partenariats, que vous soyez élu(e), particulier, collectivité ou entreprise, le programme Abeille, sentinelle de l'environnement vous permettra de vous sensibiliser sur :
  • La disparition massive des abeilles et des pollinisateurs sauvages en France et dans le monde
  • L’urgente nécessité de sauvegarder la biodiversité végétale et plus largement notre environnement
  • L’indispensable évolution vers une agriculture durable et raisonnable
  • La préservation du lien homme-nature et l’information du public
Ce programme s’adresse aux collectivités (Région, Département, Ville, Communauté d’agglomération) et aux entreprises privées. Si vous êtes une association ou un particulier, vous êtes invités à contacter les syndicats apicoles proche de chez vous pour soutenir des actions locales.
Engageons-nous.

Mercredi 22 juin à 12h dans le jardin des Tuileries – G20 agriculture : Ne jouez pas avec notre nourriture !

Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire organise la première réunion des ministres de l'Agriculture du G20, qui se déroulera les 22 et 23 juin 2011 à Paris.
Paysan-ne-s, consommateur-trice-s, citoyen-ne-s : nous sommes tous concerné-e-s !
Mercredi 22 juin à 12h, rendez-vous dans le jardin des Tuileries côté place de la Concorde, près du musée de l'Orangerie pour un pique nique festif, alternatif et actif !
Le développement des agrocarburants, l'accaparement des terres, le réchauffement climatique, l'instabilité des prix, la main mise sur les semences, la pollution, la mise en cause de la biodiversité… menacent l'alimentation des peuples du monde entier (près d'un milliard de personnes souffrent de famine chronique d'après la FAO) et chassent les paysans des campagnes vers les villes ou même vers les bidonvilles.
Réduire la faim dans le monde et renforcer l’agriculture paysanne et familiale supposent des réformes profondes en matière agricole, remettant radicalement en cause les politiques de libéralisation des marchés, comme celle de l’Union européenne avec la Politique Agricole Commune (PAC). Ces politiques ont provoqué spéculation, dumping social, dégradation de l’environnement et des conditions de vie des paysans et des paysannes au Nord et au Sud.

Signez l'appel au G20 : ne jouez pas avec notre nourriture !

A l’heure où la France assure la présidence du G20, nous appelons le Président de la République et le Ministre de l’Agriculture à favoriser des politiques, des modes de production et de consommation durables et équitables qui permettent aux Etats d’assurer leur souveraineté alimentaire et le droit à l’alimentation de leur population. Ces politiques doivent :
  • soutenir et protéger l’agriculture paysanne et familiale respectueuse de l’environnement, en Europe et dans les pays du Sud ;
  • prendre en compte les besoins spécifiques des paysannes, nombreuses dans les pays du Sud ;
  • rétablir des mécanismes publics de stockage, de stabilisation des prix et de maîtrise de l’offre aux niveaux national et régional, favorisant les exploitations paysannes et familiales et garantissant un revenu stable aux agriculteurs et des prix raisonnables aux consommateurs ;
  • s’attaquer à la spéculation sur les produits agricoles ;
  • arrêter les accaparements de terre et le soutien massif aux agrocarburants ;
  • renforcer, réformer et démocratiser les Nations unies, afin qu’elles deviennent l’instance principale de décision de ces régulations mondiales, fondées sur la souveraineté alimentaire, la coopération et la solidarité.
Campagne soutenue par :
AITEC, Amis de la Terre, Campagne ‘Mondialisons nos Solidarités », CCFD – Terre Solidaire, Comité français pour la solidarité internationale (CFSI), CRID, Eau Vive, Élevages Sans Frontières, Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Frères des Hommes, GRET, Ingénieurs Sans Frontières, Marche Mondiale des Femmes France, Oxfam France, Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Ritimo, Solidarité, Terre des Hommes France, Union syndicale Solidaires, URGENCI.

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