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Saint-Pierre du Vauvray, village à vivre, passe en zone 30. Mais pas partout.

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Le concept des villes 30, les "villes à vivre", date des années 2000. Cela consiste à aménager l’ensemble de la ville en zone 30, à l’exception des boulevards dédiés au trafic qui restent limités à 50 km/h.
"La rue n’est pas une route. Rues, ruelles, impasses, artères et autres voies de nos villes ne sont pas identiques aux nationales, départementales et rocades. Une évidence pour tous ? Pas au regard du code de la route puisque la même logique routière s’y applique", peut-on lire sur Ville 30.
"Pour cela, il y a urgence à mettre en œuvre le code de la rue pour nos villes et nos villages ; la ville n’est pas réductible à une somme de routes dont l’objectif premier est de faciliter la circulation automobile, assignant à résidence les plus vulnérables et empêchant tout autre choix de mobilité."
Et bien ce concept, il semble que notre village de Saint-Pierre du Vauvray s'y soit engouffré. Il semble...
Cela paraît être une révolution copernicienne pour la municipalité : on passe du tout voiture à une prise en compte de la sécurité pour les transports doux, piétons, avec ou sans poussette, cyclistes, trottinette ou rollers, et bien sûr, les handicapés.
4 arrêtés municipaux ont été pris par la municipalité pour passer en zone 30. La zone 30 c'est une excellente initiative, que je loue. Bravo ! Enfin !
Là où le bât blesse, ce sont plutôt certaines zones concernées :
  • La grande rue : C'est la rue de la mairie, c'est celle de la salle des fêtes, et c'est surtout celle des commerces. Si l'on veut passer d'un commerce à l'autre, il faut de toutes façons traverser la rue. Passer cette rue en zone 30 relève du simple bon sens. C'est sûrement la zone qui nécessite le plus d'attention dans notre village, et où tous les habitants, qu'ils soient commerçants, clients, résidents, écoliers, ou promeneurs doivent se partager la voie publique. Quel que soit le mode de transport, priorité ici aux piétons, puis aux vélos !
  • L'île du Bac passe entièrement en zone 30. Avec ses rues refaites à neuf, et une vitesse adaptée, ce sera un plaisir pour ses habitants que de s'y promener. L'île du Bac ne desservant que des habitations, ses rues ne concernent que peu de trafic. Personne ne sera dérangé, il n'y aura que des avantages, et un meilleur partage de l'espace public, entre automobilistes, 2 roues, et piétons, et entre adultes et plus jeunes.
  • La rue Principale, celle qui dessert le hameau du Vieux Rouen, là encore une rue refaite à neuf. Peu de trafic encore, mais il est évident là aussi que la vitesse limitée à 30 km/h garantit la sécurité des habitants.
  • C'est enfin l'allée du Roule qui est mise elle aussi en zone 30. On n'y roule pas très vite déjà, il est vrai. C'est une rue à trafic très faible, et qui de toutes façons ne permet pas de faire de la vitesse, il s'agit là d'une mesure plus symbolique. Mais pourquoi pas : cette allée y a le droit aussi.
Qu'ont donc ces rues en commun pour bénéficier d'un marquage particulier "zone 30" ? La Grande Rue, c'est celle de la mairie. Quant aux autres, ce sont des adjoints ou des conseillers "influents" qui y habitent.
Et bien, loin de songer à du clientélisme - il ne peut pas y avoir de clientélisme sur une mesure de sécurité routière, à fortiori lorsque celle-ci est gratuite -, j'y vois plutôt une expérience menée par les élus pour juger par eux-mêmes de la pertinence d'une limitation de vitesse à 30 km/h. En l'évaluant, soit de la marie, soit de leur domicile. Et comme je pense que cette mesure sera très appréciée par les habitants et les commerçants, il y a de fortes chances que cette mesure soit diffusée plus largement à l'échelle de notre commune. Alors cette expérience, je l'applaudis des deux mains. Bravo ! Enfin !
Pour mémoire, en novembre 2009, alors que dans la rue Portejoie, comme sur la D110 (rue de la gare) de nombreux véhicules ne respectent pas la vitesse réglementaire, j'avais fait part de mes inquiétudes à la mairie, en demandant quelles mesures allaient être prises. La situation de ces rues est assez particulière : elles sont des points d'entrée du village, après de longues lignes droites limitée à 90. Il est vrai qu'on s'habitue à la vitesse et qu'on ne se rend pas compte de combien on ralentit, sauf à contrôler son compteur, et à freiner en conséquence.
Pour la D110, la rue de la gare, la situation est d'autant plus catastrophique que les passages piétons - qui sont entre autres empruntés par les écoliers qui se rendent à pied à l'école, au moment du plus fort trafic routier - se trouvent placés dans les sorties de virages. Des passages piétons dans des sorties de virages, sans visibilité, avec des véhicules qui pénètrent dans le village en cet endroit, qui trop vite, qui le téléphone à la main, n'est-ce pas totalement inconséquent ?
En réponse à ma demande, estimant que la compétence en revenait à la CASE, M. alain Loëb m'avait mis directement en relation avec la CASE pour qu'elle règle le problème.
M. Zarb, responsable à la CASE avait alors rappelé au maire de Saint-Pierre du Vauvray qu"[il avait] la possibilité de limiter la vitesse en prenant un arrêté, et à réception [M. Zarb mettrait] en place la signalisation règlementaire, comme une limitation de vitesse à 30 km/h.
[Le maire avait] également la possibilité chaque année de faire réaliser des aménagements sécurité dans le cadre des conventions, à hauteur de 20 000 € HT dont 32.5 % reste à la charge de la commune, (ralentisseurs, chicanes diminution de la largeur de chaussée etc.).
D'une façon plus générale, le Maire est le premier garant des pouvoirs de police.
En ce qui concerne la voirie passant devant la gare, (axe VAL DE REUIL - ANDE), il s'agit d'une voirie départementale, la RD 313. Sur cette voirie, vous pouvez effectuer des travaux avec pour subventions des fonds de concours de la C.A.S.E. et surtout une aide du Conseil Général."
Bien sûr, rien n'a été suivi d'effet par le maire, et à l'époque, point d'arrêté !.. Rien alors, et toujours pas de solution depuis.
Pour aller plus loin, lire aussi le compte-rendu du conseil municipal du mercredi 4 novembre 2009 concernant le PDU (plan de déplacements urbains) de la CASE. Un compte-rendu très explicite.
La ville 30, des villes et des villages à vivre, la ville et les villages, tout simplement.
Apparemment, avec les arrêtés qui ont été pris cet été, les consciences se sont éveillées à la municipalité.
Nous allons bientôt devoir, ou avoir la chance selon, de préparer le PLU. Et si l'expérience des zones 30 se révèle profitable en termes de sécurité routière, d'efficacité énergétique, et de qualité de vie locale et de partage du bien commun porte ses fruits, sans doute, c'est toute la commune de Saint-Pierre du Vauvray qui bénéficiera de ce retour d'expérience.
Saint-Pierre du Vauvray, village à vivre, passe en zone 30. Mais partout cette fois ci. Source : CERTU
La ville 30 qu'est-ce que c'est, quel intérêt ?
Tout d'abord, tordons le cou à des à-priori en terme de temps de transport, et la peur d'être "en retard" ! A une vitesse limite fixée à 50 km/h, la vitesse moyenne réelle n'est que de 18.9 km/h. En effet, si la pointe peut être de 50 km/h, on ne passe son temps en agglomération (cela vaut pour notre village !) qu'à ralentir, freiner, tourner, laisser passer...
Alors, si à 50 km/h, la vitesse n'est que de 18,9 km/h en moyenne, à combien peut elle passer à seulement 30 km/h ?
A 30km/h, la vitesse moyenne est de 17.3 km/h !
Cela rallonge le temps de trajet au kilomètre que de 18 secondes au kilomètre. Sachant que nous parcourons rarement plus de 1 kilomètre pour relier un point de notre village à un autre, c'est dire que cela ne représente rien ! (1,2 kilomètre pour aller du fond de l'île du bac jusque la grande rue, pour se rendre dans les commerces, à la salle des fêtes ou la mairie, et 3,7 km pour partir de l'île du Bac pour rejoindre le hameau du Vieux-Rouen, mais avec 1,6 km hors agglomération...). En passant à 30 km/h au lieu de 50 km/h, on perdra tout au plus 18 secondes, jusqu'à 30 secondes pour les trajets les plus longs pour traverser le village d'un bout à l'autre. Qui plus est, pour un déplacement typique où l’on parcourt moins d’un kilomètre en zone 30 avant de rejoindre le réseau structurant limité à 50 km/h (la D110 dans notre cas), on perdra donc environ 10 à 15 secondes seulement à cause de la zone 30 !
On le voit, le rallongement de temps de trajet est dérisoire. Mais 18 secondes sur un trajet, c'est toujours 18 secondes de prises. Alors, qu'est-ce que cela peut rapporter ?
Et bien d'abord, pour les automobilistes, c'est une économie de carburant de + de 65%. Enorme !
Bon, c'est bien l'économie de carburant pour les automobilistes, mais qu'en est-il pour les habitants ?
Outre le mieux-vivre, la qualité de vie et le stress en moins, la ville 30 permet de réduire l'accidentologie de façon drastique.
La limite de 30 km/h permet de réduire de moitié la distance de freinage.
La limite de 30 km/h permet de réduire de moitié la distance de freinage. Source : ville30.org
A 30 km/h il faut 13m pour s’arrêter alors qu’à 50 km/h l’automobiliste aura parcouru 14m avant même d’avoir commencé à freiner !
En terme cette fois de taux de décès lors d'impact, la réduction de 50 à 30 km/h, les fameuses 18 secondes ajoutées, permettent de réduire le taux de décès d'un facteur de 1 à 9 lors d'un choc vec un cycliste ou un piéton ! Et les chiffres s'envolent lorsque l'on parle d'accident de jeunes enfants, dont la tête se trouve à hauteur du capot.
Lors d’un choc avec un piéton ou un cycliste à 50 km/h le risque de décès est multiplié par 9 par rapport à un choc à 30 km/h ! Source : ville30.org
Qu'attend-t-on alors pour passer à la ville 30, améliorer la vie locale, et éradiquer les risques d'accidents, et leur gravité ?
Et bien les quatre arrêtés pris par le maire Alain Loëb pourraient passer pour des expériences qui pourraient laisser préjuger qu'on passera en ville 30 lors du prochain PLU. Le PDU avait été un rendez-vous manqué pour la municipalité qui n'a pas brillé lors du débat, sauf à réclamer le rond-point de la RD 6015 pour le hameau du Vieux-Rouen.
Les rues concernées, outre que ce sera l'occasion pour les élus de se rendre compte de l'efficacité de la mesure, ne sont sûrement pas le meilleur choix pour les rues impactées. Ce ne sont pas celles qui sont simplement traversées par les véhicules trop rapides (les entrées du village). Ce ne sont sûrement pas les zones les plus dangereuses. Mais s'il s'agit d'une expérience, pourquoi pas ?
Mais faisons-le, et rapidement ! Je plaide pour un village 30, respectueux de ses habitants et de leur qualité de vie, qu'ils soient automobilistes, piétons, cyclistes ou cyclomotoristes.
Enfin, placer le village en zone 30, c'est une chose. Mais cela ne va pas sans pédagogie. Cela ne va pas sans affichage (avec des indicateurs de vitesse aux entrées du village, comme au Vironvay, si efficaces).
Et cela ne règle pas tous les problèmes comme celui de l'avenue de la gare, ou des travaux devraient être entrepris pour limiter les vitesses, et un passage piéton installé en supplément de ceux installés dans les sorties de virages.
Enfin, l'installation de zones 30 et de zones de rencontre sera parfaitement coordonnée avec des aires de stationnement pour les transports doux.
Au final, je veux bien croire à l'expérimentation et à l'installation future d'une zone 30 généralisée, d'un village 30. je me pose toutefois des questions sur les raisons des choix des rues impactées. Car sur la pédagogie et la publicité des arrêtés pris, ce n'est pas encore ça. Et j'espère que ce n'est effectivement qu'un motif d'expérimentation, car s'il ne s'agit que de se faire plaisir dans sa rue, pour avoir la sécurité chez soi tout en pouvant rouler à 50 partout ailleurs, je reviendrai sur mon avis plutôt positif.
A suivre...
Pour aller plus loin : Ville 30.org

Offre de financement : le Crédit Agricole l’emporte, la Banque Postale pas consultée

D'une année l'autre, le conseil municipal peut rappeler le "jour de la marmotte". L'an dernier, le conseil était amené à choisir le partenaire financier pour un emprunt de 55.740 €. Après un vote à bulletin secret, c'est le Crédit Agricole qui avait été choisi.
Cette année, moins de chichis, le vote est à main levée, tout le monde participe...
Cette année, quatre établissements financiers ont été mis en concurrence pour un emprunt de 60.000 € : Le Crédit Agricole, la Caisse d’Épargne, le Crédit Mutuel et la Société Générale.
Jérôme s’étonnait il y a un an qu’un établissement comme le Crédit Coopératif, qui n’est pas présent dans les paradis fiscaux, n’ait pas été une option retenue.
Pour ma part, je m'interrogeais quant au fait que la Banque Postale, qui reste la seule banque de notre village, n'avait pas été mise en concurrence. Pourtant, lors de la votation contre la privatisation de la Poste, la municipalité avait clairement affiché son soutien à La Poste. Et aujourd'hui encore, on a pu voir que le maire cherchait à entrer en contact avec la direction de la Poste, et en appelait à Marc-Antoine Jamet pour obtenir un rendez-vous.
Cette année encore, la Banque Postale n'a pas été sollicitée. Il est pourtant facile, le bureau de Poste étant situé à 500 mètre de la mairie, d'aller pousser la porte ?
Une autre fois peut-être, la marmotte...

Restauration scolaire : régie publique contre régie privée, service unique, augmentation des tarifs, et bonnes pratiques

Quizz : 2 lettres ont été perdues dans le titre de la vidéo... Saurez vous les retrouver ?
"L'augmentation, l'année dernière, elle avait pas augmenté, nous n'avons pas augmenté les impôts, la cantine, là, je pense qu'aujourd'hui cette augmentation, tout le monde sait qu'il y aurait un relèvement, il paraît logique de répercuter ce pourcentage", nous dit Alain Loeb, maire de Saint-Pierre du Vauvray.
Et bien ce n'est pas vrai. Les tarifs de cantine ont bel et bien augmenté l'an dernier de 2%. L'année précédente en 2009, les tarifs avaient déjà subi une hausse de 7%. Et l'année précédente encore, en 2008, les tarifs avaient augmenté de 6%.. L'augmentation de 7% devait anticiper une hypothétique hausse des tarifs de la société API. Or celle-ci n'a pas eu lieu.
Il y avait un eu une stagnation des tarifs, suivie de très légères hausses : 0% en 2009, 0,45% en 2010 et 0,78% en 2011. Consultez ici le billet sur les augmentations précédentes. et
C'est bien un transfert des charges de la collectivité vers les parents qui a eu lieu au cours des 3 dernières années.
[NdR] Cette fois, contrairement aux autres années, la question du quotient familial n'a pas été abordée. Pourtant, pour amortir le choc de ces augmentations successives sur les familles les moins favorisées, c'est une solution très facile à mettre en place. Bien sûr, si c'est pour payer quelques centimes de plus ou de moins, c'est un coup d'épée dans l'eau.
Un quotient familial bien appliqué permettrait à toutes les familles de pouvoir payer la facture, éviterait d'aborder de façon récurrente la question des impayés, et il deviendrait inutile de pouvoir se poser la question de la réinscription des enfants à la cantine.
A l'heure où la municipalité se rapproche du PS, un parti socialiste qui défend pour l'instant ce système pour les cantines scolaires comme amortisseur social, un vrai système de quotient familial, il est étonnant que la municipalité continue de botter en touche à ce sujet...
Jérôme Bourlet pose deux questions :
  • Tout d'abord, quelle est la durée du contrat qui nous lie à API ?
  • Le seconde question porte sur l'ordre des délibérations, puisque cet ordre implique que la commune s'engage encore à long terme avec la société API.
Personnellement, je n'ai pas de gros reproches à faire à la société API : la nourriture est plutôt bonne pour l'instant, et le personnel gentil.
Mais ce que propose Jérôme Bourlet, c'est de se tourner vers des pratiques plus vertueuses. Comme Jérôme le rappelle, les socialistes, comme Marc-Antoine Jamet, cité précédemment, sont toujours dans la défense des régies publiques, pour l'eau comme pour les cantines.
Et Jérôme soutient également ce point de vue. Ce qu'il propose, c'est de créer un partenariat avec la cantine centrale de Louviers. Il faut savoir que la CASE, pour préserver ses ressources en eau, met en place son projet de passage à l’agriculture biologique sur le périmètre de protection rapprochée de son bassin de captage. Merci à la CASE, merci à la région qui finance une partie du projet et un merci un merci tout particulier à Pascal Labbé et François Merle qui ont défendu cette cause.
Ce que propose donc Jérôme, c'est donc d'établir un véritable cercle vertueux, en proposant un partenariat avec la cantine centrale de Louviers, en régie publique donc. Et comme le préconisent la Région et le conseil Général, d'intégrer circuit courts et nourriture bio dans les repas des enfants, pour leur santé avant tout, et aussi pour développer chez eux les goûts, les saveurs et les savoirs. Et de permettre de développer le maraîchage bio au niveau local, par des agriculteurs locaux, qui protègent en échange nos captages d'eau, nos paysages et notre environnement.
Nous connaissions le peu d'appétence de la municipalité concernant le bio et les circuits courts - "les circuits courts, c’est l’hiver, manger des radis noirs, des navets, des poireaux [...]" -, et dans la suite du débat, le maire et sa majorité parleront de la piètre qualité des cantines voisines, du fait qu'API ne s'occupe que des denrées, de l'hygiène et des analyses bactériologiques. "C'est trois fois moins cher qu'à Saint-Etienne, à Val-de-Reuil, ce n'est pas très bon", ...
We're API in st Pierre du Vauvray !
Encore une fois, les conseillers municipaux vont avoir à délibérer sans avoir eu accès aux documents concernant cette délibération.
Pourtant, ce Le droit à l'information des conseillers municipaux est inscrit à l'article L2121-13 du code général des collectivités territoriales : "tout membre du conseil municipal a le droit, dans le cadre de sa fonction, d'être informé des affaires de la commune qui font l'objet d'une délibération."
"Le conseil municipal, ça arrive pas à la CASE que parfois on fait des corrections ? Que l'on a fait un oubli ? Donc, sinon, le conseil il sert à rien.", répond Alain Loeb.
[NdR] Le conseil municipal sert peut-être aussi à débattre et décider ? Cela reste un avis apparemment tout à fait personnel.
Le passage au service unique, controversé par les institutions mêmes, pour préserver le calme et une ambiance sereine à la cantine, et ainsi préserver la santé et la qualité de l'apprentissage, est entériné par la municipalité.
Les débats avec les parents, réunions d'informations promis n'ont pas eu lieu. La décision a été prise en amont, et tout le monde (en amont, donc) était d'accord. « C’est moi qui l’ai décidé !», avait affirmé Bernard Houssaye, premier adjoint.
Cette décision n'avait pas à être discutée aux conseils d'école, selon le maire. "C'est du périscolaire, ce n'est pas le conseil d'école, quand même. C'est quand même la cantine."
Quant à affirmer que "justement, les enfants sont très heureux", ce n'est pas responsable. Les enfants sont heureux de quoi ? Ne faisons pas porter la caution de cette décision sur les enfants de maternelle ni d'élémentaire. On pourrait tout aussi bien leur demander s'ils veulent des frites trois fois par semaine. Écoutons plutôt les professionnels, et les parents.
Je dois cependant dire que tous sentions tous l'inéluctabilité du passage au service unique, sans participation des parents, sans débat, et nous sommes heureux que les enseignants des deux écoles se soient entendus pour trouver la meilleure solution dans ce cas. Et ce sont notamment les enseignants des grands qui se sont adaptés aux besoins des petits. Merci.
Alors qu'auparavant, l'aide personnalisée était effectuée pendant le repas des plus petits, celle-ci sera décalée pour que tous les enfants puissent manger à la fois ensemble, et en respectant les besoins et les rythmes des enfants de maternelle.
Ceux-ci mangeaient dès 11h30, pour une durée de 3/4 d'heure. Ils étaient ensuite de retour à l'école maternelle à 12h20.
Les horaires et le temps de repas seront exactement les mêmes pour les maternelles. Ce qui fera différence, c'est que désormais tous les enfants mangeront ensemble. Ce sera évidemment plus de bruit, peut être un service plus long car il faudra servir tous les enfants en même temps. Il faudra sûrement privilégier les petits qui ont besoin de plus de temps.
Nous ne connaissons pas encore, à cette heure, les modalités concernant l'encadrement, ni le nombre de personnes affectées à l'encadrement. Ce seront donc des questions à poser lors du prochain conseil d'école, comme nous y invitent Pierre Denis et Alain Loeb.
Pour être juste, j'y vois toutefois un avantage : tous les parents ont le droit d'inscrire leur(s) enfant(s), sans discrimination, sans conditions de ressources ou d'emploi des parents.
Là où la municipalité pouvait s'appuyer sur l’exiguïté des locaux pour refuser l'accès de certains enfants à la cantine, il sera désormais possible d'accueillir tous les enfants à la cantine. Il suffira de créer un deuxième service !
"La jurisprudence est désormais suffisante pour que l’on cesse d’importuner parents et enfants en demandant des justificatifs inutiles à propos d’un service public dont l’accès doit être libre", a annoncé la FCPE dès 2010. Il n'est aujourd'hui plus possible de discriminer les enfants par un accès à la cantine réservé aux seuls parents qui travailleraient.

Conseil municipal : où pour faire bouger la Poste, Alain Loeb, maire de Saint-Pierre, a été obligé de faire appel à monsieur Jamet, qui est intervenu à haut niveau pour faire déboucher cette affaire…

Un dossier sur le bureau de poste : le maire, Alain Loeb, travaille dessus depuis 3 ans, sans parvenir à le solutionner.
La mairie sous-loue sous-loue à la Poste le bureau de Saint Pierre; sous un bail commercial. La commune paie à son bailleur 33% de plus que ce qu'elle reçoit de son locataire, La Poste.
Pour faire bouger la Poste, Alain Loeb, maire de Saint-Pierre, a été obligé de faire appel à monsieur Jamet, qui est intervenu à haut niveau pour faire déboucher cette affaire.
Nous remercions également M. Jamet de faire bénéficier notre commune de ses appuis, et nous remercions d'avance M. Jamet pour la solution qui sera trouvée.
Nous rappelons que le maintien d'un bureau de poste est vital pour notre commune, et pour les communes environnantes : Muids, Andé, Saint-Pierre du Vauvray, Saint-Etienne du Vauvray...

Conseil municipal à Saint-Pierre du Vauvray – l’école

Le conseil municipal a eu lieu lundi 30 mai. le premier sujet, hors ordre du jour, a été l'école.
C'est un sujet difficile a aborder. Un sujet grave.
C'est aussi l'occasion de donner une bonne idée de l'autorité, et aussi de la démocratie. Grâce au courage d'un élu.
le débat est ouvert et public.
Menacés d'expulsion, couverts par le bruit d'un mégaphone, les élus verront le débat refermé par le maire, qui reproche "certaines pratiques de l'élu".
Merci, Pierre
(ajouté le 4 juin 2011) Ordre du jour et rappels à la loi.
Sans commentaire. Ah ! Juste une petite chose : le maire rappelait dans l'épisode précédent qu'on ne pouvait pas chambouler l'ordre du jour, même concernant un sujet aussi important que celui de l'école.... et il y ajoute deux points.

SCoT, la commune de Saint-Pierre du Vauvray vote son avis. C’est non.

Le débat sur le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) a eu lieu lors du conseil municipal du jeudi 20 janvier 2010 à Saint-Pierre du Vauvray.
Parmi les conseillers, Jérôme Bourlet, Conseiller Régional, est le président du SCoT. Tandis que le maire, Alain Loeb, est rapporteur à l'urbanisme à la CASE (communauté d'agglomération Seine-Eure).
De nombreuses questions seront posés à Jérôme, qui répondra à toutes les questions et lèvera de nombreuses ambiguïtés. Transports, aménagement du territoire, logement seront au coeur du débat qui s'avèrera riche. En vidéo.
SCoT, la commune de Saint-Pierre du Vauvray vote son avis. C'est non.

Voeux du maire de Saint-Pierre du Vauvray pour 2011 : pas de plagiat, mais un peu d’hommages…

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Le bulletin municipal annuel de la commune de Saint-Pierre du Vauvray est sorti, accompagné des voeux du maire, d'une rubrique "au fil des réunions du conseil", d'une autre "au fil de la commune", d'informations utiles (conseil ERDF !), de l'annuaire des assos, des commerces (très utiles pour les deux derniers)...
Après les voeux de Jérôme, c'est donc le maire qui tient à nous souhaiter une bonne année. Je le lis, cela nous concerne tous en tant que citoyens. Et je souris un peu, du fait d'un style, disons, décousu ;)
Une simple recherche sur Google nous indique d'où vient ce style un peu alambiqué : En cliquant sur la photo, vous aurez, en jaune les emprunts (les partages ?), ou hommages que rend notre maire à ses pairs :
L’entrée dans une nouvelle année est un moment privilégié où se dessinent et s’expriment des vœux et des projets. Cela va de l’écolier qui promet de bien faire ses leçons ou de bien se tenir à la cantine, des familles qui envisagent de s’agrandir ou de déménager, des entreprises qui parient sur un développement… et les communes qui annoncent les réalisations envisagées dans l’année.
Distré (Saint-Pierre du Vauvray) ne dérogera pas à la tradition, et j’aurai plaisir lors de la cérémonie des vœux à vous exposer nos ambitions pour 2011, toujours dans l’esprit que notre village demeure une cité rurale et accueillante.
C'est ensuite à Roger CAIZERGUES, maire de Lavérune, une commune proche de Montpellier, que le maire emprunte le chapitre suivant :
Lavérune est aussi bien implanté dans le présent : Ses habitants ont l'occasion de se rencontrer dans de multiples manifestations soutenues par la municipalité et les associations dont les réalisations nombreuses facilitent l'accueil et l'intégration d'une population jeune.
c'est un village où il fait bon vivre, où toutes les énergies se conjuguent pour dynamiser la vie locale, où les Lavérunoises et Lavérunois ont encore le privilège de pouvoir communiquer entre eux et avec les autres.
2011 se profile à l’horizon, et nous voilà déjà à l’orée d’une nouvelle décennie. Que nous réserve l’avenir de ces dix prochaines années ? Certainement quelques réponses concrètes sur la qualité de notre environnement, et peut-être, espérons-le, plus de partage entre les hommes.
Pour les questions proches de votre quotidien, sachez que la réforme des collectivités locales réduit la marge de manœuvre des élus locaux.
C’est pourtant nous, qui sommes le lien direct et légitime de vos préoccupations en tant que grands parents, parents ou enfants résidents d’une commune. En cette période de crise, où l’avenir de certains financements par l’État est de plus en plus incertain, nous devons plus que jamais rassembler nos efforts.
Certains travaux sont en cours de finalisation, des marchés publics viennent d’être passés et nous verrons très prochainement des nouveaux chantiers commencer.
[...] Le 14 janvier à 18h salle Eugène Lacroix, est la date qui a été choisie, afin que l’équipe municipale et moi-même vous présentions les vœux autour d’un apéritif dînatoire.
Nous serions heureux de voir un maximum d’entre vous venir à notre rencontre afin de préserver ce lien social indispensable à notre société.
Je m’adresse aux nouveaux arrivants, vous souhaitant la bienvenue, vous invitant tout naturellement à participer aux vœux du 14 janvier et si cela n’a pas été fait à vous faire connaître à l’accueil de la mairie. Nous souhaiterions vous rencontrer avec les présidents des associations de notre village afin de mieux vous connaître le……..dans la salle de la mairie.
Le recensement de la population de notre village va se dérouler du 20 janvier 2011 au 19 février. Je souhaiterais que vous acceptiez de recevoir les agents qui viendront se présenter à votre domicile afin de recueillir les renseignements nécessaires. Ce recensement est très important pour l’évolution de notre collectivité et sa gestion. Par avance soyez-en remerciés. [ndr : même les dates correspondent !!! ]
"Au nom de la municipalité, je souhaite que la nouvelle année déborde de bonheur et de prospérité et que tous les voeux formulés deviennent réalité"
Fascinant, n'est-ce pas, cette proximité en un maire et ses pairs ;)
Bref, il reste tout de même la moitié de la page, pour décrire à la fois les actions menées par la communes (et surtout la CASE et le SIEGE), et tacler les premiers adjoints, ceux qui ont permis l'élection du maire, et qui ont tenté de faire appliquer le programme électoral. Naïfs ! La détermination de la mairie n'est pas entamée, et le maire nous demande notre confiance.
Pourtant, la confiance se méritant, le débat promis sur la cantine de l'école de Saint-Pierre du Vauvray n'a pas eu lieu. Et déjà dans ce bulletin, on peut lire que la classe "libérée" a été remise en état en vue d'y mettre en place un seul service de cantine. Je ne reviens pas sur le débat (enfin...), je me suis déjà exprimé sur le sujet ici.
Un autre débat a lieu au sein de l'équipe municipale (enfin, un question répétée et déboutée, ou remise en cause, ou reportée, depuis près de 2 ans. Là c'est reporté au mois de juin. Alors qu'en mai dernier, il avait été convenu d'ouvrir le débat avec les parents, avant le mois de janvier, jugé plus propice au changement de tarif). Donc en juin, la municipalité reportera à décembre après en avoir discuté avec les parents, ce qui ne sera pas fait, et on retombe dans la boucle temporelle, et en 2012, et la marmotte...
Cela dit, c'est intéressant : suite à la question posée sur le quotient familial, je lis dans le bulletin que les conseillers (tous ?) rappellent qu'une assistante sociale sociale se tient à la disposition des familles en difficulté, ainsi que le CCAS (dont le budget a fondu de 40% parce qu'il n'est pas utilisé. Encore faut-il communiquer, écouter, comprendre, et accorder les crédits. Je ne suis évidemment pas de ceux qui ont accès à ces dossiers).
Je lis aussi que l'instauration d'un quotient famiilal permettrait d'aider les familles à faible revenu aux dépens (ne prend pas de d) des familles plus aisées. Pas aux dépens ! Mais par solidarité, nous "facilitons l'accueil et l'intégration", "nous privilégions la communication entre tous", "nous devons plus que jamais rassembler nos efforts", "pour la réussite collective pour cette communauté qui nous est chère", non ?
Quant à la fuite des parents du fait qu'ils paieraient trop chers, soyons sérieux : les tarifs des enfants hors-commune sont si chers que cela ne représente guère de risque de désertification. Tant que le service est à la hauteur des ambitions des parents pour leurs enfants.
Bref, tout cela est fort sympathique, mais nécessite des ajustements. Vastes débats à venir (et nous y reviendrons), c'est le sens de l'ouverture qui se fera en 2011, si j'ai bien compris le voeux.
En attendant, et à titre personnel, je vous souhaite la meilleure année possible, avec le plus de bonheur possible, des amis pour festoyer et se soutenir, et dans les moments difficiles, des épaules pour s'épancher. Je vous souhaite la prospérité, et de surtout, ne pas vous appauvrir. Bonne année.

Eric Delahaye démissionne. Huis clos au conseil municipal.

Et oui, c'est la seconde fois que le conseil municipal se déroule à huis-clos. Les conseils sont des moments de plus en plus rocambolesques, à défaut d'y être citoyens.
Mais l'information la plus importante est la démission d'Eric Delahaye de sa délégation de fonction aux écoles, ainsi que de sa fonction de conseiller municipal.
En mon nom (et je pense ne pas m'avancer beaucoup en disant que c'est aussi la position de tous les personnels des écoles, des instituteurs et des parents d'élèves, et des enfants, c'est un grand MERCI éric Delahaye, pour tout ce que tu as fait pour les écoles lorsque tu y as été délégué. Présent au quotidien, disponible pour chacun, diplomate et bosseur, sympathique et ouvert à tous.
Eric sera très vivement regretté à cette fonction, à la hauteur du coeur qu'il a mis à accomplir sa mission aux écoles. Il s'est rendu indispensable auprès des personnels des écoles, et aussi des instituteurs, pour lesquels il s'est occupé de la gestion des écoles (gestion du personnel, gestion des stocks, travaux, ...), tous les jours.
Eric souhaitait devenir adjoint au maire depuis plusieurs mois, une fonction à la mesures des responsabilités qu'il a su prendre.
Mais ses demandes répétées n'ont pas eu d'effets auprès du maire, Alain Loëb.
M. Delahaye en a donc pris acte, et au cours d'un discours qu'il a commencé en remerciant Laetitia Sanchez, pour avoir su aller le chercher, ce qui lui a valu de magnifiques moments, il a annoncé qu'il prenait ses responsabilités, et préférait démissionner.
Le maire a annoncé que "pour l'instant", Eric Delahaye ne sera pas remplacé pour sa délégation !
La plus grande fierté d'Eric Delahaye ? Avoir peut-être sauvé la vie d'un enfant !
Sa fierté quotidienne a été d'être présent au jour le jour, et de pouvoir être utile et agréable à toutes et tous, et donc, c'est mon avis, à toute la communauté.
Son grand regret ? N'avoir pas pu accomplir sa mission jusqu'au bout !
Bravo et merci encore !
Ce qu'Eric souhaite aujourd'hui, c'est qu'en septembre, et dans les années à venir, tout ce qu'il a fait soit prorogé, et même amélioré si c'est possible.
On le souhaite tous, et on croise les doigts pour que la gestion des écoles continue de se faire, en partenariat avec les personnels des écoles, les instits et les parents. Et déjà, qu'elle continue de se faire...
Bonne Vacances Eric, elles sont bien méritées !

Conseil municipal de Saint-Pierre du Vauvray, 26 mai 2010

Un conseil municipal riche. On y parle cantine, avec une hausse de 9% en 2 ans, dont on peut se demander si elle est justifiée (?), d'attribution de marchés financiers, de hausse des indemnités de fonctions, des délégations attribuées par arrêté municipal, la volonté de la mairie d'obtenir les avis d'imposition des parents d'élèves (alors qu'il suffit de demander une attestation de la CAF), des informations sur le fonctionnement de la communauté d'agglomérations (CASE), des débats sur la justice sociale, les compétences et l'expérience.
On parlera aussi de BP, de PCB, de dyoxine, et de divers polluants...
C'est aussi l'occasion de répartir les subventions attribuées aux associations... Tout en vidéo. Bonne visite.
Conseil municipal de Saint-Pierre du Vauvray, 26 mai 2010 clic-clic pour voir toutes les vidéos et les commentaires...

Budget 2010 de la commune de Saint-Pierre du Vauvray

voir les débats
Le 1er avril s'est tenu le conseil municipal de Saint-Pierre du Vauvray, portant sur le budget. Un nouveau conseil municipal a eu lieu le 15 avril pour revoter ce budget suite à une erreur repérée par le Receveur Municipal, M. Beaujard, dans le calcul des taux des trois taxes. Ce dernier conseil a eu lieu à huis-clos, après un vote majoritaire du conseil municipal.
C'est une commune en bonne santé financière que l'on retrouve en 2010. Une commune que M. Beaujard qualifie de pas du tout endettée. Certes, la capacité d'auto-financement est faible, mais les comptes restent dans le vert : l'excédent de fonctionnement de clôture est de 213.000,12 €, quand le déficit d’investissement reste de 89.398,07 €.
La différence entre la capacité d'autofinancement (67.000 €) et le remboursement de la dette (45.000 €) laisse une marge de manoeuvre de 22.000 € pour investir (la CAF nette). C'est une marge de manoeuvre qui n'est pas énorme, mais qui a le mérite d'exister. Et bien sûr, par son faible taux d'endettement, la commune conserve une capacité à contracter un emprunt.
Félicitaions donc à l'équipe municipale.
Ce conseil municipal aborde donc la présentation des comptes 2009, et la proposition du budget pour l'année 2010.
La présentation du projet de budget municipal, et à fortiori son vote, c'est aussi la présentation de la politique municipale qui y est inscrite en filigrane.
Bien sûr, nous savons tous que la CASE a une place de plus en plus prépondérante dans la gestion des affaires communales. Environnement, urbanisme, transports, entretien, collecte des déchets, assainissement, environnement, les responsabilités de la communauté d'agglomérations sont larges, et prennent de plus en plus d'importance.
Pourtant, la gestion des communes, même des très petites communes, reste d'une importance capitale. Clic-clic pour agrandir le rôle de la commune...
Avant de rentrer dans le débat sur le budget, il est peut-être utile de préciser les rôles de chacun :
Le rôle des élus est bien défini dans les communes. Le maire, Alain Loëb, et son 1er adjoint, Bernard Houssaye, représentent la municipalité. Le maire, Alain Loëb, a été, rappelons-le, élu à l'unanimité par le conseil municipal.
Le maire peut déléguer une partie de ses compétences à des adjoints ou conseillers délégués.
Le rôle des conseillers municipaux est de discuter et de voter, pour accepter ou refuser les délibérations, sur les projets qui leur sont soumis, au cours de séances du conseil municipal qui sont publiques.
Le débat qui concerne le budget est un des plus importants de l'année. C'est ce budget qui prévoit les recettes et les dépenses, en accord avec les priorités de la politique municipale. C'est un budget prévisionnel, qui pourra faire l'objet de décisions modificatives.
Ce budget engage la commune, et donc les habitants, contribuables, les employés communaux, et tous les partenaires de la commune.

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