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Pôle métropolitain CREA-CASE : les représentants de la CASE ont été nommés, la réprésentation ne représente pas la communauté d’agglomération !

Aujourd'hui, c'est un jour spécial, c'est Pâques. On va pouvoir aller trouver les oeufs dans les jardins, croquer tout crus les petits lapins qui se cachent dans les fourrés, et on va voir les cloches voler en escadrille. Si, si. Levez le nez, et avec un peu de chance... Joyeuses Pâques.
Mais je ne suis pas venu pour vous parler des cloches de Pâques, je voulais vous parler de la représentation de la CASE au pôle métropolitain.
Les représentants de la CASE au pôle métropolitain CREA-CASE ont donc été nommés.
Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil ayant été écarté de la liste des délégués pour opposition, les élus de Val-de-Reuil ont boycotté cette élection.
Voici donc la liste des délégués de la CASE (roulements de tambour...) :
Commission développement économique :
Andé (1)
  • Jean Legoff
La Haye-Malherbe (2)
  • Olivier Desplats
  • Jean-François Laborde-Padie
  • Mathieu Traisnel
Léry (1)
  • Jacky Gasnier
  • Chantale Picard
  • Roger Leblond
Poses (1)
  • Didier Piednoël
  • Eric Jammet
Saint-Pierre du Vauvray (2)
    • Alain Loëb
    • Pascal Schwartz
    • Véronique Brethiez-Julia
    Commission tourisme :
    Andé (1)
    • Denise Vard
    Léry (1)
    • Dominique Douche
    • Pauline Blasquez
    • Isabelle Momplay
    • Marie-Hélène Gateau
    • Jacques Hue
    • Marie-Christine Calmon
    • Véronique Bertrand (Klepal)
    Saint-Pierre du Vauvray (1)
    • Claude Laroche
    • Agnès Halbout
    • Lauris Oberkampf de Dabrun
    • Sylvianne Loret
    Commission transports en commun :
    Andé (1)
    • Lionel Legrix
    • Paul Emaer
    Léry (1)
    • Jean-François Petit
    • Pauline Blasquez
    • Edwige Laquerrière
    • Dominique Hébert/li>
    Poses (1)
    • Thierry Jimonet
    • Eric Jammet
    Saint-Pierre du Vauvray (1)
      • Alain Loëb
      Surville (1)
      • Alain Renaux
      La Vacherie (1)
      • Jean-Claude Courant
      • Eric Bordet
      Un pôle métroplitain qui évacue Val-de-Reuil de l'agglo, c'est une farce ?
      Franck Martin avait prévenu : "la CASE est une structure un peu originale dans le domaine puisqu'effectivement, elle ressemble peut-être plus à un village gaulois. Il n'y a pas de structuration entre une majorité et une minorité, il n'y a pas de structuration politique à proprement parler, dans les instances de la CASE, c'est un "subtil" équilibre entre les représentations territoriales, et les compétences propres de chacun. Il fallait garder une place au chaud pour une représentation ultérieure de l'agglomération Seine-Bord, dans l'hypothèse d'un mariage heureux fin 2013."
      Il l'avait dit : "La CASE fera comme d'habitude, fera entre ceux qui sont intéressés, ceux qui ont une compétence particulière, ceux qui souhaitent s'investir parce qu'il sont dans la commission de développement économique, la commission tourisme,..."
      Val-de-Reuil, 2ème ville de la CASE en population et 1ère en terme économique, la ville qui héberge la gare SNCF, centrale donc en termes de transports, une ville qui possède des centres sportifs et de loisirs, des théâtres, salles de concerts, cinéma, des écoles, collèges et lycées, un pôle de compétitivité dont on connaît tous l'importance, quatre des plus grands data-centers de France, et j'en passe.
      Marc-Antoine Jamet a été éliminé. Cela nous conduit à cette situation ubuesque : Saint-Pierre du Vauvray a 4 délégations, deux au développement économique, une au tourisme et Alain Loëb aux transports en commun. Aucune délégation pour Val-de-Reuil ?! Pour les transports en commun, nous avons d'un côté un maire qui a présenté ici son PDU, qui pose la question de la nécessité d'une navette entre la gare de Val-de-Reuil et Saint-Pierre du Vauvray, lorsque la CASE proposait cette navette. D'un autre côté, le maire de Val-de-Reuil, présent lors du débat public de la LNPN, qui se bat pour sa gare et ses transports en commun. On peut-être d'accord sur de nombreux points avec Jamet, en désaccord sur d'autres, mais force est de constater que c'est une personne, et à priori, une équipe, qui connaît le sujet, qui a la connaissance des dossiers, et une vision pour sa ville et sa région en matière de transports en commun et qui a des arguments solides. On accepte dans la commission le maire de la Vacherie, qui s'opposera de toutes ses forces à ce qu'on étudie même une ligne Rouen-Evreux, mais pas de Jamet, capable pourtant d'échanger des arguments avec Guillaume Pepy, et de présenter une vision cohérente de transports pour le territoire.
      On élimine donc une commune qui est une cheville ouvrière de la communauté d'agglo, on élimine des acteurs écologistes qui déplaisent, mais capables, eux, de présenter un cahier d'acteur lors du débat sur la LNPN, de proposer un nouveau scénario qui sera retenu par RFF comme alternative sensée, et qui militent pour les transports en commun, pour présenter face à la CREA des délégués dont d'aucuns ne jurent que dans le déplacement individuel en automobile.
      On marche juste sur la tête. En face, au moins, côté CREA, ils sont capables de présenter des délégations représentatives des partis et des débats politiques, même si, au final, numériquement et par jeux d'alliances, c'est Fabius qui commande. Et même si je continue de penser qu'il ne s'agit là que d'une feuille supplémentaire ajoutées au mille-feuilles, contrairement à ce que dit Laurent Fabius.
      A la CASE, non, c'est... le fait du prince. Le pôle devait apporter soi-disant de la souplesse. En éliminant une Val-de-Reuil, qui est une des jambes de notre communauté d'agglo, et écartant des personnes compétentes et représentatives, ce n'est plus de la souplesse : c'est l'enterrement de 1ère classe du débat politique et d'un développement équilibré du territoire.
      Verra-t-on la CREA et Laurent Fabius aborder des dossiers avec la CASE comme si de rien n'était ? Ce n'est plus un pôle, c'est une farce !

      Conseil municipal du 20 décembre 2011 à Saint Pierre du Vauvray : et lux fuit !

      Le 20 décembre 2011, des conseillers ont voté contre le compte-rendu du précédent conseil. Il n'est pas fait mention du huis-clos qui y a été prononcé, l'heure de début de conseil est inexacte - 18h30 -, alors qu'à cette même heure, le maire de Saint-Pierre du Vauvray, Alain Loëb, avait refusé l'entrée des conseillers de l'opposition et du public en fermant la porte du conseil à clé, devant notre nez - votre nez à tous, c'est tout le public qui a été foutu dehors - à l'heure pile du début du conseil.
      Quant au motif du huis-clos !.. Cité dans le compte-rendu détaillé, qui n'illustre pas du tout la réalité que l'on peut constater en vidéo, toujours ici, il est indiqué "Monsieur le maire, compte tenu de la teneur des propos et de l'attitude irrespectueuse de madame Sanchez, et à la demande de plusieurs conseillers fera voter le huis clos."
      Alors que face à la caméra, il dit bien, texto : «Le motif, je vais vous le dire. On demande le huis-clos parce qu’on estime que la sérénité du conseil ne peut pas se dérouler normalement par le fait qu’on est filmés par des personnes qui utilisent ces films à des fins…»
      Petite mise au point...
      Qu'est-ce qui est le plus grave ? Un maire qui ne se gêne pas pour lancer des insultes, en public, alors qu'il sait qu'il est enregistré, et qu'il réclame pour lui-même qu'on l'appelle bien Monsieur le Maire, et non simplement monsieur ? Ou bien, et je pense que c'est là le plus grave, que des compte-rendus officiels soient falsifiés ? Quelle crédibilité puis-je accorder, comme citoyen à des comptes-rendus lorsque j'y lis des contre-vérités manifestes ? Et de loin en loin, ces écrits sont tronqués, avant d'être votés comme si de rien n'était par de magnanimes et taiseux conseillers.
      S'il me faut discerner le vrai du faux, voire le vraisemblable de l'interprétation ou de l'invention, la raison me conduit à le constater au moins dans les vidéos plutôt que dans des compte-rendus de ceux-ci, lorsqu'ils ne montrent ni ne disent la même chose.
      Voilà peut-être la raison qui pousse notre maire à interdire la vidéo ? Quitte à voter un huis-clos, même sur des bases illégales (art. L. 2121-16 et L. 2121-18 du code pénal). Il suffit derrière de rendre les comptes-rendus conformes à la légalité, au mépris de la vérité. Et puis de faire voter un compte-rendu où l'on a supprimé, par erreur, l'évocation même du huis-clos, de changer l'heure de quelques minutes, et hup hup, hup, barbatruc...
      A noter que le maire, "garant de la sérénité des débats", allume une petite torche LED pour la diriger vers son public le plus fidèle ! De torche halogène en loupiote laser, puis l'utilisation du mégaphone, on en revient à la lumière, branchée cette fois sur port USB : que de progrès accompli.
      De fait, on est sûr d'avoir une lumière en face, ce qui peut sembler, somme toute, assez rassurant... et lux fuit.
      Puisque je me prends en pleine figure cette torche, en pleine séance publique, il me convient d'expliquer mon ressenti : Si c'était moi qui manipulait une torche pour la diriger dans les yeux du maire, je serais expulsé illico pour trouble à l'ordre public. Mais seule une autorité civile est habilitée à décider du moment où l'on peut considérer que le trouble à l'ordre public est atteint. Il ne m'appartient donc pas de dire si il est atteint par le maire, Alain Loëb, et ce devant la caméra et des conseillers qui ne voient là rien à y redire. Attristant.
      En quoi est-ce choquant ? Nous sommes un tout petit bourg, nous pesons peu économiquement, culturellement et nous ne sommes pas ou plus une destination touristique majeure en France. Bref, le monde entier n'a pas les yeux rivés sur Saint Pierre du Vauvray. On peut donc se dire que des petits accrocs avec nos règles démocratiques ne sont pas si importants que l'on ne puisse fermer les yeux dessus sans provoquer plus d'émoi que ça.
      Sauf que, à notre toute petite échelle, nous faisons partie d'une plus grande communauté. Nous nous inscrivons dans la CASE, dans l'Eure, En Normandie, en France, et c'est aussi cette France qui est écornée, là, au conseil municipal de Saint Pierre du Vauvray. Minuscule accroc, y a bien plus grave ailleurs, l'Europe s'en remettra. Mais voilà, on peut faire ça. Ici ou là, c'est pareil. Le droit à l'information et à la transparence pour les citoyens ne peut souffrir d'être écorné plus ici qu'ailleurs.
      Nous ne sommes pas une République bananière. Nous sommes en République française. Nous avons nous aussi, dans notre petit patelin, le droit à une représentation digne, le droit à l'information, et même le droit de débattre.
      Voilà pour ce qui est de mon ressenti concernant ces comportements. Je ne les qualifierai pas de puérils, parce que dans puéril, il y a l'idée du jeu et de l'enfance. Ce n'est pas enfantin, ce n'est pas un jeu. C'est juste irrespectueux et grossier.
      Je ne serais pas étonné de recevoir encore un des nombreux recommandés du maire, et de nouvelles menaces de poursuites. Ce qui me chagrine le plus, c'est que mes impôts pourraient servir aussi à payer l'avocat. Étonnant, non ?
      Si d'aventure, des lecteurs veulent prendre la défense de tels comportements, ne vous gênez pas, les commentaires sont ouverts.

      Bonne année à tous les Saint-Pierrois, à tous les enfants de Val-de-Reuil, de la dalle ou d'ailleurs, arabes, noirs ou blancs, à tous les Eurois, les normands, les français, les européens, les gens de partout dans le monde, bonne année, et meilleurs voeux pour 2012

      Un pôle métropolitain devrait unir CASE et CREA : “machin” ou bien outil vraiment indispensable ?

      Le 15 décembre 2011, la CASE recevait la CREA. Laurent Fabius était l'invité vedette du président de la CASE, Franck Martin, pour convaincre les conseillers communautaires de la nécessité de créer un pôle métropolitain.
      La naissance de ce pôle vous a été annoncée sur caméra diagonale, sur le blog de Jean-Charles Houel. Pour nos deux amis blogueurs, aucun désaccord ne s'est manifesté, c'est l'harmonie qui règne. Pourtant, nous avons entendu des doutes et même des craintes et des désaccords parmi les conseillers communautaires. C'est pourquoi nous vous livrons plus bas une retranscription de ces débats.
      En ce qui concerne la communication institutionnelle, nous trouverons quelques lignes sur le blog de Franck Martin, et des présentations très succinctes sur les sites de la CREA et de la CASE.
      Le pôle métropolitain est un syndicat mixte fermé, prévu par la loi de réforme des collectivités territoriales Sarkozy de novembre 2010, qui vise à coordonner l’action de plusieurs intercommunalités.
      M. Fabius a dit, lors du débat public, qu'ils n'allaient pas créer "un machin qui permet de faire quelque chose qui n'aurait pas pu être fait".
      Je me pose donc la question de savoir si c'est bien une avancée pour notre communauté d'agglomération, ou bien juste une strate supplémentaire, un "machin" justement, qui ne permet que de faire les choses qui auraient pu être faites en l'état actuel, pour reprendre l'expression de monsieur Fabius. Et qui pourraient l'être dans le périmètre de compétence de la CASE, de la CREA, ou réalisées en commun. Tout dépendra des projets avancés.
      Cette strate intermédiaire sera constituée de représentants non élus au suffrage universel direct. Archi-compétents, j'en suis persuadé. Pourtant, des élus, que l'on a pu entendre, ont pu exprimer leurs craintes quant à la prise de décision politique, à l'externalisation des décisions, et au statut du syndicat mixte, où l'on passera d'un fonctionnement basé sur la représentativité territoriale à une structure fermée. Dans les limites de la CDCI.
      La transparence de l'information pour les citoyens est garantie par les élus eux-mêmes, comme par la publicité des débats. Qu'en sera-t-il dans l'hypothèse bien avancée de ce pôle métropolitain ?
      "Parité, consensus, mécanismes souples", sont les mots de Laurent Fabius pour qualifier cet établissement. C'est peut-être l'assurance de faire avancer plus vite les projets, de les faire avancer aussi hors du périmètre de la CASE, mais comme demandait Jean Carré, dans le fonctionnement actuel, c'est le projet qui compte. Et il y a toujours possibilité de modifier un projet pour qu'il convienne. Et les populations ont les moyens de se faire entendre auprès de leurs élus locaux. On entend là la crainte de voir les projets locaux échapper aux élus locaux.
      Bien sûr, tous les projets qui seront traités par ce pôle métropolitain devront être déclarés d'intérêt métropolitain, et pour cela ils devront être votés par chacun des conseils; les conseillers communautaires seront toujours, sinon à l'initiative, du moins appelés à se prononcer et décider si un projet doit, ou ne doit pas, être lancé.
      Les projets. Ce sont bien les projets qui comptent.
      Trois domaines ont été identifiés pour une collaboration entre CASE et CREA : certains aspects de l'économie, le transport, et le tourisme.
      On peut imaginer que la création de ce syndicat mixte avec un calendrier très précipité - le vote à la CASE devrait avoir lieu dès le 20 janvier - doit cette précipitation à une nécessité pour un projet concret et commun. Lors du débat plusieurs projets ont été désignés, par l'une et l'autre des parties. C'est pourtant un peu là que le bât blesse : lorsque certains d'entre eux échappent aux compétences de la CASE ou même du pôle métropolitain, je n'ai pas senti que les priorités étaient nécessairement les mêmes pour la CASE et la CREA.
      Les transports :
      Tout d'abord, en préambule, afin de convaincre les conseillers de l'utilité du pôle, Franck Martin a affirmé : "Lorsqu'on examine la carte des déplacements domicile-travail, les échanges les plus importants de la CREA avec l'extérieur, et les échanges de la CASE avec l'extérieur se font entre nous."
      On peut donc s'attendre à ce que soient évoqués les transports entre l'agglomération rouennaise et la CASE d'une part, et la CASE et Paris d'autre part, pour relier les lieux de vie aux lieux de travail.
      Que nenni. C'est la LNPN qui est évoquée, et le rôle du pôle métropolitain qui viendra appuyer, d'abord la Ligne Nouvelle Paris-Normandie elle-même, puis le scénario AB, et le positionnement de la gare à Montaure.
      Pour être honnête, Franck Martin a indiqué, vous pouvez le lire dans le compte-rendu PDF ci-dessous, "c'est RFF qui dit : positionnons une gare à Montaure".
      Et pour être complètement honnête, ce n'est qu'une des options du scénario AB, l'autre étant une gare sur l'Iton. Et le scénario AB n'est que l'un parmi plusieurs scenarii proposés, le A, le B, le scénario AB - un scénario qui s'est construit au fur et à mesure du débat public, pour concilier diverses demandes -, l'étude demande par EELV d'étudier l'amélioration de l'existant, le phasage, qui pourrait repousser aux calendes grecques l'intégralité du projet LNPN... et son abandon, pur et simple. Faute de financement. Le scénario C semble lui définitivement enterré.
      J'ai conscience, là, de sortir du débat sur le pôle métropolitain, mais nous en sommes sortis lors du débat sur le pôle, en évoquant cette LNPN et en déterminant l'issue qui n'est pas encore connue d'un débat qui n'est pas encore fini sur cette LGV...
      La LNPN ne fait pas, ne peut pas faire partie des compétences du pôle métropolitain. On peut la prévoir, comme une hypothèse de travail, mais rien ne dit que la gare de Montaure sera autre chose qu'une hypothèse.
      Je ne doute pas de la volonté politique affirmée par le président de la CASE qui souhaite importer les centres de décisions dans notre territoire, quand ceux-ci se trouvent tous en Ile-de-France, et à la Défense. Mais je ne sais pas si la CREA a toutes les compétences pour fournir ces fonctions supérieures, notamment le déplacement facile à l'étranger.
      Et je ne sais pas si cette volonté politique, aussi farouche soit-elle, pourra inverser la réalité actuelle, c'est-à-dire ramener les sièges sociaux sur le territoire, alors que la réalité des habitants est plutôt que la CASE est un bassin de vie, et que le quotidien des habitants, c'est de se rendre vers les bassins d'emplois que sont l'agglomération rouennaise, Paris et la Défense. Et là, il y a urgence pour de nombreux usagers des transports.
      Enfin, dernier point concernant les transports, c'est le projet annoncé par le président de la CASE de réaliser un tram-train entre Louviers et Elbeuf, à condition que la garde de Montaure soit érigée. Le tram-train est un formidable outil pour les populations entre agglomérations distantes. Alors Franck Martin nous dit que ce n'est pas un projet encore, qu'il n'y a pas encore de financement mais que c'est un projet sur lequel il faut réfléchir.
      [Si je réfléchis plus loin, c'est un point de vue purement personnel, cela pourrait vouloir dire que ce tram-train, en confluence avec la gare "internationale" de Montaure pourrait devenir la confluence avec Evreux également. La ligne Rouen-Evreux est une nécessité, on le sait. Mais dans l'hypothèse de Montaure, c'est la ligne passant par Serquigny qui pourrait être choisie, ignorant un bassin de vie de 60.000 habitants, et faisant fi des temps de transports. Mais j'élucubre, je mets tout cela entre crochets et en italique...]
      L'économie :
      Les secteurs auxquels ils ont pensé sont la logistique, le secteur du tourisme, et la santé et les biotechnologies.
      Sur le tourisme, pas de détails, mais on parle d'efficacité et d'économies à réaliser.
      Le point de vue économique auquel pense spontanément M. Fabius, c'est le secteur de la santé et des biotechnologies. Autrement dit, la CREA qui n'avait jusque là pas d'accès à la "cosmetic valley" et au pôle pharmaceutique, l'un des secteurs les plus dynamiques en France. Grâce à ce pôle métropolitain, la CREA verra cette porte s'ouvrir, et va pouvoir entreprendre des partenariats. Et celui qu'il nous cite est tout d'abord un partenariat entre le CHU de Rouen et la vallée. Gageons que ce n'est qu'un commencement...
      Le point de vue économique auquel pense spontanément M. Martin, c'est la logistique et notamment la plateforme bi-modale d'Alizay-le Manoir-Pîtres. On peut craindre que ce projet, par ailleurs peu créateur d'emplois à l'hectare, n'ouvre la porte au raccordement A28-A13, et au contournement de Romilly. Mais là encore, c'est un projet dont la compétence n'est ni la CASE, ni la CREA, ce n'est donc, à priori, pas plus celle de ce pôle métropolitain.
      On peut juste noter la réponse que fait monsieur Fabius à ce sujet : "Moi, je ne connais pas dans le détail le projet. Ce que je peux vous dire c'est qu'on ne va pas utiliser cette structure pour faire des choses contre la volonté des communes et de la population, qui n'auraient pas pu être faites si on n'avait pas fait la structure."
      An final, je suis resté sur ma faim après ce débat ouvert au public. Certes, de grandes généralités, et de bons sentiments : on avance tous la main dans la main, et personne ne sera laissé de côté. Les populations seront bien entendu prises en compte, et l'avis des conseillers communautaires - dont la répartition changera prochainement - sera indispensable.
      On pouvait quand même s'attendre à une présentation des projets qui nous ferait saliver, mais ni la LNPN, ni le raccordement A28-A13, ne font partie des compétences des structures représentées.
      Enfin, en ce qui concerne la transparence au niveau de la structure elle-même, je n'ai pas compris complètement qui fait quoi et comment les délégations seront attribuées. Cela est resté également très flou : "c'est politique" d'un côté, "on fera comme d'habitude" de l'autre... Un minimum de transparence et d'information est requis pour une structure dont les élus eux-mêmes ont peur de ne pas comprendre les arcanes. Les citoyens, eux, auront bien plus de difficultés à s'y retrouver, ne connaissant ni les "habitudes" côté CASE, ni comment est gérée, côté CREA, la représentation politique. Un minimum de pédagogie est nécessaire. Le tout en trois semaines après les fêtes ?
      En attendant de découvrir les objectifs qui se trouvent sûrement au delà des projets qui ne concernent pas le pôle, ou qui manquent peut-être de clarté et de communication, je vous laisse découvrir la lecture de notre compte-rendu ci-dessous. Bonne lecture.
      Si vous avez mieux compris que moi, des commentaires pour m'expliquer toutes les choses qui me semblent encore bien obscures seraient les bienvenus :)
      Addendum : après tout ce que j'ai pu en dire, il semble, selon Franck Martin, que le barreau A28-A13 fasse partie des compétences de le CASE et de la CREA. Et du pôle. C'est à désespérer d'y comprendre quelque chose en matière de compétences... , ou bien cliquez sur play ci-dessous.

      Mais quelle mouche a encore piqué notre maire ?

      famille
      Jeudi matin, suite à un rendez vous avec l'agence locale de l'énergie pour la mise en place de familles à énergie positive sur notre commune, je suis passé à la mairie pour demander le prêt d'une salle.
      La réponse, je ne la connais pas : sous couvert de démocratie, le maire m'a expliqué qu'il ne pouvait prendre ce type de décision seul (!).
      Je me suis fait reconduire, ou éconduire, à la sortie, en m'indiquant qu'il prendrait contact avec l'agence...
      Je me permets de rappeler l'urgence de la réponse, car la réunion doit avoir lieu dans les deux semaines.
      Je ne veux pas douter de la volonté de notre maire de voir une équipe sur sa commune : il serait surprenant qu'une commune qui a signé la charte d'éco-engagement ne favorise pas ce genre d'initiatives !
      Ou comment rendre compliquées les choses les plus simples...
      Familles à énergie positive, c'est quoi ?
      Des équipes d’une dizaine de foyers se regroupent pour représenter leur village, leur quartier ou leur entreprise et concourir avec l’objectif d’économiser le plus d’énergie possible sur les consommations à la maison : chauffage , eau chaude, équipement domestique.
      Chaque équipe fait le pari d’atteindre 8% d’économies d’énergie - protocole de Kyoto oblige ! – par rapport à l’hiver précédant le concours. Le concours se base sur le progrès global des comportements des concurrents : peu importe d’où on part, l’essentiel est de progresser ensemble !
      Plusieurs réunions publiques d’informations sont prévues. La dernière s'est tenue le vendredi 4 novembre à 18 h 30, salle Pierre-Mendès-France, à Louviers, et d'autres vont se tenir :
      • Le mardi 8 novembre à 15 h à l’Espages de Val-de-Reuil,
      • Le mardi 8 novembre à 20 h 30 à La Haye-Malherbe, salle Emile-Lenoble,
      • Le mardi 15 novembre à 17 h à la crèche Cascadine (71 rue St-Hildevert) à Louviers.

      conseil municipal de Saint-Pierre du Vauvray : Grille des emplois, suppressions d’emplois, et bus scolaire

      La délibération qui vient concerne la "création d'un poste administratif 2ème classe". Il y a création de poste, mais la grille du personnel territorial reste la même qu'en 2010. Et ce, malgré les emplois supprimés.
      On apprendra donc au cours du débat qu'il n'y a pas eu de postes supprimés.
      On apprendra qu'Alain Loeb sera obligé de faire un huis-clos au prochain conseil.
      On apprendra qu'Alain Loeb fera venir monsieur Canivet, de la CASE, au conseil municipal pour venir s'expliquer.
      On apprendra qu'aucun parent ne s'est plaint des horaires de bus décalés à la sortie de l'école...
      Le maire présente Séverine B. qui prendra la relève de madame Pouderou, et présente la grille des effectifs
      Les conseillers posent des questions sur le nombre de personnes. Vous trouverez ci-dessous la grille présente dans la délibération et qu'essaient de décrypter les conseillers...
      Un changement de batterie sur la caméra empêche de voir la fin de cette vidéo d'environ 3 min. Si les conseillers d'opposition ne peuvent disposer d'une connexion wifi pour la séance, la caméra ne va pas avoir l'électricité sur secteur, tout de même ;) Excusez-nous donc de cette lacune, si vous le voulez bien.
      Voici la nouvelle grille des emplois de 2011, que l'on pourra comparer à l'ancienne, votée en 2010, que l'on peut lire un peu plus bas :
      Filière Grades relevant du cadre d'emplois des Echelle Grades Heures / semaine (35ème)
      Administrative Adjoints administratifs 6 1 adjoint administratif principal 1ère classe 35 heures
      3 & 4 1 adjoint administratif (dont 1 de 1ère classe et 1 de 2ème classe) 17 heures 30
      3 2 adjoints administratifs de 2ème classe 35 heures
      Technique Adjoints techniques 4 1 adjoint technique 1ère classe 35 heures
      3 2 adjoints techniques de 2ème classe 24 et 35 heures
      Ecoles & cantine Adjoints techniques 3 6 adjoints techniques de 2ème classe 18 -19 - 20 - 25 - 28 & 35 heures
      Et voilà la grille des emplois de 2010 : C'est la même. La seule différence tient à un poste administratif qui passe à un échelon inférieur à ce qu'il était en 2010. On pourra toujours dire que c'est une économie pour la commune, certes. Le maire ne dit d'ailleurs rien d'autre : "Y a pas de changement, y a pas de changement. J'ai expliqué, j'ai expliqué qu'on avait un premier échelon 1ère classe, et celui-ci, on le passe en 2ème classe."
      Mais le compte n'y est pas ! Il y a eu tout de même deux emplois supprimés à l'école, le poste d'ATSEM qu'occupait Djamila, toujours non occupé à ce jour, et le poste de Linda. Parmi leurs attributions, il y avait la surveillance de la cantine et les transports..
      Alors, il y a des postes ouverts, mais non occupés pour éviter de revoter une délibération, mais c'est totalement virtuel, à n'y rien comprendre ! Qui fait quoi, quels sont les postes occupés réellement ? Nous n'aurons pas d'explications sur les postes laissés ouverts mais non occupés.
      Voici, pour comparer avec la grille des emplois 2011 du dessus, celle de 2010 :
      Filière Grades relevant du cadre d'emplois des Echelle Grades Heures / semaine (35ème)
      Administrative Adjoints administratifs 6 1 adjoint administratif principal 1ère classe 35 heures
      4 1 adjoint administratif 1ère classe 35 heures
      3 & 4 1 adjoint administratif (dont 1 de 1ère classe et 1 de 2ème classe) 17 heures 30
      3 1 adjoints administratifs de 2ème classe 35 heures
      Technique Adjoints techniques 4 1 adjoint technique 1ère classe 35 heures
      3 2 adjoints techniques de 2ème classe 24 et 35 heures
      Ecoles & cantine Adjoints techniques 3 6 adjoints techniques de 2ème classe 18 -19 - 20 - 25 - 28 & 35 heures

      Restructuration des effectifs pour les uns, rien n'a été changé pour les autres, les grilles des emplois n'ont, elles, pas changé.

      Jérôme Bourlet pose la question : "Au niveau de l'école, il n'y a pas de modifications des services, et pourtant il y a eu restructuration..."
      "Ah, non, c'est vous qui l'analysez comme ça", rétorque le maire. "Alors monsieur Bourlet de la Vallée, étant donné que vous voulez parler de l'école et que vous avez fait une attestation pour un procès administratif, je vais être obligé de me taire, parce que étant donné que j'ai un recours administratif devant le TA [tribunal administratif, ndr], les collègues sont informés, je ne pourrai pas vous répondre, parce que le but de vos questions..."
      [ndr : Je ne sais pas ce qu'est une attestation pour un procès administratif, ni une attestation contre la municipalité. Il y a eu des témoignages en faveur de madame Djamila Maameri, pour témoigner de ses compétences et de ses qualités humaines et professionnelles. Ces témoignages, elle les a reçus de conseillers, d'instituteurs, de parents d'élèves, des directrices qu'elle a eues au long de ces dix ans passées au poste d'ATSEM en petite section, de membres de la précédente municipalité... Beaucoup de monde qui a connu Djamila, et qui veut reconnaître tout le bien qu'elle a apporté aux enfants et à l'école, et non des attestations à charge contre la municipalité.]
      [mdr : c'est une révolution au palais. Alors qu'au fil des conseils municipaux, nous ne cessons d'entendre : " Monsieur Bourlet de la Vallée, taisez vous !", cette fois on a eu "Alors monsieur Bourlet de la Vallée, je vais être obligé de me taire !". Ce qui est assez cocasse sur la forme.]
      Vient ensuite un débat sur la validité de la grille, des postes ouverts. "je vais être très simple", dit Jérôme, "à l'école il y a des postes en moins."
      "Non", répond aussitôt le maire. "Non, c'est pas le poste d'ATSEM", reprend aussitôt Juliette Kaaouche, "c'est des adjoints techniques".
      "Ah bon", répond Jérôme, "et pour les cantines ?" "Bon, on vote ou pas ?", coupe Bernard Houssaye, le 1er adjoint.
      Jérôme poursuit. "J'aimerais juste avoir un éclaircissement : on a quand même eu des restructurations en écoles et cantine, et on a toujours les mêmes distributions. Il m'a semblé qu'il y a eu des redistributions de postes ?"
      Le maire nie que les postes ont été supprimés. Parlant de Linda, "C'est une personne qui était en remplacement pour surcroit d'activité, ou des choses comme ça. De toutes façons, y a une personne, elle est pas titulaire, les gens qui sont pas titulaires, à un moment donné, par la loi on peut pas les garder aux effectifs.", affirme le maire, Alain Loeb. "Je veux dire... on garde les mêmes postes; de toutes façons on a les mêmes postes, on n'a rien changé", continue-t-il.
      Benoît : "Tu ne peux pas garder des gens qui ne sont pas titulaires dans la fonction publique ?"
      "Nan, j'ai pas dit ça", répond le maire, "c'était sur un poste en surcroît d'activité ou en remplacement d'une personne malade, et caetera. Je suis désolé."
      "Ecoutez, moi je mets ça au vote, étant donné qu'il n'y a pas eu de changement. Y a pas de changement, y a pas de changement. J'ai expliqué, j'ai expliqué qu'on avait un premier échelon 1ère classe, et celui-ci, on le passe en 2ème classe."
      Vient ensuite un débat sur la validité de la grille, du fait qu'y figurent le grade et l'échelon d'un poste non occupé. "On a fait valider ce tableau là par le centre de gestion, vous dîtes qu'il est pas correct", dira le maire, "bah si, en général c'est eux qui nous gèrent, ils ont tous les éléments".
      Pierre Denis : "C'est peut-être vos explications qui ne sont pas claires ?". "Bah oui, elles sont peut-être pas claires", convient Alain Loëb...
      Par la suite, au cours d'un long monologue, le maire finit par s'emporter au point de "[trouver] cela extraordinaire, on vote quelque chose et aujourd'hui on dit que c'est pas bon, nous on l'a fait valider par le centre de gestion, donc on s'est pas posé ces questions, vous vous êtes pas posé la question, je crois que je me suis pas posé la question non plus, c'est madame Poudérou qui l'a envoyé au centre de gestion qui l'a validé, [...]"
      Benoît qui pose la question des échelons qui n'ont pas bougé, se fait aussitôt tacler par le maire : "C'est pas échelon, c'est échelle !". [ndr : il me semble de mon côté que les agents sont placés sur les échelons d'une échelle qui elle s'applique à tous. Ce n'est donc pas échelle, mais échelon ;) ]

      Vote, abandon des questions diverses, et débat sur le transport scolaire.

      "Il n'y a pas eu de restructuration de personnel, c'est vous qui inventez ça", dira le maire, "il n'y a pas de services en moins."
      Après le vote de la délibération, le maire refusera les questions diverses.
      "De toutes façons on sera obligés de faire un huis-clos parce que vous avez des questions diverses qui concernent l'école. Vous avez fait des attestations contre la municipalité, je ne vais pas m'expliquer pour donner des bâtons pour me faire battre ! Je suis désolé, on est en procédure, je suis désolé. J'avais des réponses..."
      "Monsieur Bourlet, vous êtes déjà en campagne..." Et au mégaphone "Monsieur Bourlet vous vous taisez !". "Je suis le garant, votre comportement il est inadmissible. Je suis le garant de la sérénité des débats. Vous avez vu comment s'est déroulé le conseil ? Toutes vos questions ont été insidieuses par rapport à un objectif personnel."
      Concernant la question de Jérôme sur les horaires du bus scolaire : "Lamentable ! Le bus on a été informés, on a fait le nécessaire, y a une nouvelle grille, il y avait une surcharge, il y a une nouvelle grille qui a été mise en place, on l'a reçue aujourd'hui, on va l'examiner, les parents vont la recevoir, elle va être distribuée, pour éviter que les enfants soient debout."
      Jérôme rappelle que ce n'est pas sa question. Celle-ci concerne le transport scolaire à la sortie de l'école. "Beaucoup de parents se sont plaints de ça. [...] Les gamins de maternelle sortent à 16h20, le bus ce soir est parti à 16h55. J'ai discuté avec le chauffeur. Pourquoi il ne passe qu'à cette heure-là ? Il n'y a que 3 enfants, ces 3 enfants vont d'Herqueville su Muids. Ça fait 1 an que je demande que nos délégués à la CASE transmettent les dossiers..." Il est coupé par le maire qui "[nous] explique la manip' : c'est que M. Bourlet était à la commission transports, il y va toujours, il a posé la même question, les services de la CASE lui ont fait une réponse. La prochaine fois, je vais demander, au prochain conseil, à monsieur Canivet s'il peut venir s'expliquer pourquoi ces changements."
      [ndr : lorsque M. Alain Loeb dit qu'il sera obligé de faire un huis-clos au prochain conseil, et en même temps d'inviter M. Canivet à venir s'expliquer, il sait que c'est soit l'un, soit l'autre. Lors d'un huis-clos ne peuvent être présent que le conseil municipal et la secrétaire, à l'exclusion de toute autre personne. Soit la menace du huis-clos n'est que menace vaine, soit il sait que M. Canivet ne pourra être présent.]
      Le maire poursuit :"Vous avez reçu les arguments pour des raisons économiques, et caetera, d'avoir un taxi, avant il y avait un taxi à l'époque, là ils suppriment le taxi pasque ça fait des charges en plus, la décision elle est pas, même si on réclame des changements, la décision finale elle est pas de la mairie. Je suis désolé. Vous avez eu une réponse. Et bien je fais venir M. Canivet, faudra que ce soit [???] qui m'explique."
      "Moi ce que j'aimerais, c'est qu'on soient tous d'accord", répond Jérôme à Alain Loëb. "Quand on assure l'intérêt de nos enfants, que nos messages soient unis."
      "Quand je discute avec M. Canivet, dans la réunion, et c'est vrai que je n'ai plus de légitimité, je siège à la commission, mais je ne représente plus la majorité, et quand je prends la parole pour expliquer qu'il y a ce problème là, et qu'il me dit, bon écoutez, monsieur le maire de Saint-Pierre n'a pas remonté l'information..." "C'est faux !", dit le maire. "Vous me dites que c'est faux et c'est tant mieux", reprend Jérôme. "Quand on a un bus de 30 places qui prend les trois gamins à Herqueville pour les emmener à Muids, moi je veux bien qu'au niveau coût économique ça coûte moins cher, mais j'ai des doutes".
      Jérôme rappelle ensuite qu'il y a eu une erreur de communication concernant les horaires de sortie des écoles de Saint-Pierre. La CASE avait comme horaire de sortie pour l'école de Saint-Pierre 16h40. Il était donc logique pour eux de ramener le bus à 16h45, il n'y avait que 5 minutes entre la sortie de l'école et l'arrivée du bus. Dans les faits, les enfants doivent attendre 1/2 heure entre la sortie de maternelle et le moment de prendre le car.
      A juliette Kaaouche, qui dit que les horaires pour la maternelle c'est 16h30, je rappelle les horaires de l'école :
      • en matinée : 8h15 ouverture des portes, 8h30 fermeture
      • 11h15 ouverture des portes, 11h30 fermeture
      • l'après-midi : 13h20 ouverture des portes, 13h30 fermeture
      • 16h20 ouverture des portes, 16h30 fermeture
      Le enfants qui sortent à 16h30 se cognent dans la porte, puisque celle-ci est fermée ! Considérons pour tomber d'accord que ce soit entre 16h20 et 16h30. Il y a un an, les enfants sortaient à 16h25, accompagnés de Djamila et Linda, et se dirigeaient tranquillement vers un bus qui les attendait...

      La mairie n'a reçu aucune réclamation de parents !!!

      A jérôme qui parle des enfants qui peuvent avoir des activités après l'école, on répond qu'au niveau du Vieux Rouen, il y en a qui ont des activités derrière.

      Je suis désolé : Au niveau de la mairie j'ai reçu aucune réclamation de parents

      Je n'ai reçu aucune réclamation des parents, répète à l'envi Alain Loëb, relayé par Juliette Kaaouche. Et pourtant, le sujet a été évoqué dans les mêmes termes lors du conseil d'école des maternelles. Et là il nous avait été répondu qu'il n'y aurait pas de modification d'horaires, que c'étaient les horaires officiels, et que si le bus partait si tôt, c'est qu'il s'agissait de petits arrangements entre le chauffeur, les parents et les agents. Ce qui n'était pas, les horaires précédents étant ceux que l'on avait toujours connus, n'ayant alors même pas connaissance des horaires "officiels" que nous ignorions totalement. Lors du conseil municipal, l'arrangement n'est plus dû qu'au chauffeur, de sa propre initiative.
      Alain Loëb et Juliete Kaaouche étaient tous deux présents, entre autres, au conseil d'école, et ne pouvaient donc ignorer ces plaintes. Qu'il n'y en n'ait pas eu d'autres m'étonne, mais pourquoi pas...
      Il suffit de constater la baisse des effectifs lors des transports et, en contrepartie de la désaffection du service, l'augmentation du nombre de véhicules à la sortie de l'école, pour légitimement aller poser la question directement aux personnes concernées. Mais les décisions s'appliquent, sans consultation, sans concertation, et forcément, tournent en catastrophe.
      Le maire clôturera la séance sur une pirouette et une parole de vieux sage, à qui on ne fera pas la grimace : "Alors je vais vous dire quelque chose, vous parlez de démocratie, vous parlez de beaucoup de choses... l'intérêt général ce n'est pas l'addition des intérêts particuliers."
      Somme ou addition, on ne va pas ergoter, je vous souhaite une bonne lecture, et peut-être aura-t-on rendez vous avec le conseil municipal, si monsieur Canivet accepte de s'expliquer devant le maire et le conseil, ou peut-être sera-ce à huis clos ? Liberté, égalité et fraternité à toutes les femmes et et tous les hommes de bonne volonté, et bon courage aux enfants. Sur ce...
      * Il m'a été reproché de commettre des fautes de français dans ce billet. Je tiens les lecteurs à m'excuser, mais nombre de ces propos ne sont que la transcription des paroles prononcées au cours de ce conseil. J'ai choisi de les transcrire comme je les ai entendues, afin de ne pas déformer propos et pensées.

      La commune de Saint-Pierre du Vauvray signe une charte d’éco-engagement

      Dans le cadre de l'Agenda 21, la Communauté d'Agglomération Seine-Eure souhaite impliquer les communes dans un projet de "territoire durable". Le 29 mars 2011, 10 communes de l'agglomération ont signé une charte d'éco-engagement : La Vacherie, Louviers, Val de Reuil, Amfreville sur Iton, Saint Pierre du Vauvray, Heudebouville, Pont de l’Arche, Le Mesnil Jourdain, Herqueville, Le Vaudreuil.
      Selon le cadre de référence du développement durable, élaboré par le ministère avec le concours du comité de pilotage de l’Agenda 21 national, les finalités générales de l'Agenda 21 sont à la fois environnementales et humaines. Il s'agit, chacun à sa mesure, de contribuer à la lutte contre le changement climatique, à la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources, mais aussi à la cohésion sociale, à la solidarité entre les territoires et les générations, à "l’épanouissement de tous les êtres humains" et à une dynamique de développement en suivant des modes de production et de consommations responsables.
      Localement, l'Agenda 21 de la Communauté d'Agglomération Seine Eure s'est donné "4 défis", votés à l’unanimité par le conseil communautaire de l’agglomération au mois de mai 2009 :
      • Une agglomération du partage et de la solidarité
      • Une agglomération économiquement attractive, pariant sur le local
      • Une agglomération soucieuse des équilibres planétaires
      • Une agglomération qui se construit avec les forces vives du territoire
      Dans ce cadre, la Charte d’Eco-Engagement se définit comme une appropriation par les communes de l’Agenda 21, afin que "chaque maire, chaque conseiller municipal, que chaque habitant puisse toucher du doigt les messages, les objectifs durables poursuivis". Elle se veut "un maillon entre des objectifs et actions d’assise intercommunale et les communes, au plus proche des préoccupations de la population".
      La Charte d’EcoEngagement est organisée en trois rubriques :
      • Actions de sensibilisation au développement durable : 5 actions au choix.
      • Actions structurantes : 9 actions au choix.
      • Bonnes pratiques : 14 actions au choix.
      Chaque commune volontaire choisit 6 actions, dont au moins une dans chaque rubrique. Ces actions peuvent pour certaines être déjà en cours et d’autres sont des actions nouvelles. En signant la charte, la commune s’engage à mettre en œuvre ces actions sur l’année. Tous les ans, un temps d’échanges, de type « club des communes », sera l’occasion de dresser un bilan et d’échanger sur les opérations menées.

      Exemple d’EcoEngagement d’une commune grâce à la Charte.

      Actions de sensibilisation :
      • Sensibilisation des habitants au développement durable (ex. mise en place d’une exposition à l’occasion de la semaine du développement durable / articles dans le journal communal / …)
      Actions structurantes :
      • Maîtriser la demande en énergie dans les bâtiments publics (ex. adhésion au dispositif de Conseil en Energie Partagé de la CASE / …)
      • Mettre en place des instances de participation citoyenne (ex. ateliers participatifs sur des dossiers tels que les documents d’urbanisme, des opérations d’aménagements ou d’équipements, … / création d’un conseil des jeunes / …)
      Bonnes pratiques :
      • Mettre en place le tri sélectif dans les bâtiments communaux (ex. écoles, salle des fêtes, …)
      • Utiliser des essences locales pour les plantations sur les espaces verts de la commune
      • Lutter contre les pollutions lumineuses (ex. extinction des lampadaires la nuit)
      La charte est signée, c'est dans la boîte, YAPUKA.
      La commune de Saint-Pierre a la chance d'accueillir une des deux espèces végétales endémiques de la vallée de Seine, avec  la Violette de Rouen (Viola hispida) : Il s'agit de la Biscutelle de Neustrie (Biscutella neustriaca). Une espèce qu'il faudrait protéger et mettre en valeur...
      Parmi la liste des actions proposées, c'est bien évidemment celles qui concernent les actions structurantes et les bonnes pratiques qu'il faut surtout mettre en place. J'encourage très vivement les maires à s'engager dans cette démarche de réflexion sur les pratiques communales. Cette démarche ne peut être que suivie d'actions concrètes.
      La commune de Saint Pierre du Vauvray a la chance d'accueillir une des deux espèces végétales endémiques de la vallée de Seine, avec la Violette de Rouen (Viola hispida) : Il s'agit de la Biscutelle de Neustrie (Biscutella neustriaca), en photo. Il faudrait peut-être protéger et mettre en valeur cette espèce que l'on trouve sur nos berges ?
      Maîtriser la demande en énergie dans les bâtiments publics doit être une préoccupation constante, d'autant plus avec la hausse des prix de l'énergie. Cette même hausse des tarifs de l'électricité, avec une hausse attendue de 30% encore, ne peut qu'encourager la municipalité de St Pierre du Vauvray à lutter contre les pollutions lumineuses, et enfin éteindre nos lampadaires la nuit.
      Évidemment, la perspective de voir mettre en place des instances de participation citoyenne ne peut que me réjouir : une partie des promesses électorales sera enfin réalisée. On pourrait imaginer se réjouir de la constitution d'un conseil des jeunes, qui se sentiront plus écoutés et impliqués dans la vie de la cité. Le lien entre les générations en serait renforcé, comme le respect, des autres et de l'environnement.
      Quant aux ateliers participatifs sur les documents d’urbanisme, les opérations d’aménagements, c'est là encore une marque de respect envers les citoyens, qui ont plein d'idées pour le développement de leur commune, et s'ils ont l'envie de la voir avancer et d'y participer, il faut les y encourager et en profiter.
      Si ces actions concrètes sont proposées, et surtout mises en place, tout le monde, élus, commerçants, citoyens de tous âges, touristes et promeneurs, entrepreneurs, tout le monde sera gagnant.
      C'est ce qui fera la différence avec une simple opération de communication, où nous ne verrions, en guise d'amélioration de l'environnement, que des élus jouer aux éoliennes en brassant de l'air dans les bacs à fleurs...

      Agglomération Seine Eure : des associations solidaires avec l’Afrique

      Pour la deuxième année, l'agglomération Seine Eure s'engage dans la coopération décentralisée, sous la présidence de M. Hubert Zoutu. Mercredi 13 avril 2011, les acteurs locaux de la solidarité internationale sont venus présenter leurs projets.
      Nous connaissons l'engagement de l'association Artisans du Monde partout en France, en faveur du commerce équitable et de l'éducation à une autre façon de consommer. A Louviers, la présidente Jacqueline Le Bras et les bénévoles de l'équipe se lancent cette année dans un projet de tourisme solidaire, avec la création d'un centre de tourisme équitable dans le village de N'Dem au Sénégal. Suite à la visite d’un représentant du village dans le cadre de la quinzaine du commerce équitable en 2007, des liens se sont créés avec les bénévoles d’ADM Louviers. Face au constat de la volonté des habitants de N’Dem de développer et diversifier les filières de commerce équitable du village, l’idée est née d’un axe de travail autour du tourisme (Nord-Sud et Sud-Sud). Le projet s’est affiné en 2009. Un partenariat avec l’association Authentik Aventure et le groupe ADM (niveau régional) a permis de consolider le projet. A ce jour, le terrain est clos, l’achat du matériel a été effectué. Le chantier va s’étendre sur trois mois (8 paillotes, bâtiment restauration-animation, …). La CASE a accordé un financement de 4 950 € fin 2010.
      Un autre projet de tourisme solidaire est porté par l'association lovérienne Dougoura So au Mali. Les liens entre l’association française et la communauté de Dioulafondo au Mali existent depuis 2006. Les habitants ont souhaité développer un site d’accueil touristique afin d'attirer les touristes qui circulent dans la région. Un terrain a été choisi et mis à disposition par les habitants. En 2007, la construction du campement a démarré (sanitaires, hébergements, cuisine, …). Le site est construit avec des matériaux et techniques locales, par les habitants eux-mêmes. Cet équipement permettra par ailleurs de poursuivre les échanges interculturels avec la France, notamment autour de l’apprentissage des percussions, des teintures traditionnelles, des techniques agricoles locales, … Le site va être équipé de panneaux solaires, d’un four à pain, d’un magasin de stockage et d’un accueil. La CASE a accordé fin 2010 une subvention de 5 500 €.
      Au Niger, l'association Les Amis de Timia intervient dans un village du Sahara nigérien. En 2010, l'association avait bénéficié d'un financement exceptionnel d'urgence pour apporter une aide alimentaire aux villageois touchés par la sécheresse et une situation politique conflictuelle. En 2011, l’association porte un projet de réhabilitation d’un puits, actuellement hors d’usage du fait d’une crue soudaine. La CASE accorde une aide de 4 500 € pour ce second projet.
      Présidée par Thérèse Zoutu, l'association locale du Collectif Tiers Monde concentre son action au Bénin, avec le soutien de la fondation Véolia. Le projet actuel vise à améliorer les conditions d’hygiène d’un centre de santé (maternité et dispensaire) à proximité de Cotonou. Un incinérateur a été construit et les sanitaires sont réhabilités. La CASE a accordé en 2010 une subvention de 4 600 €.
      A Madagascar, l'association Jeunes Ecoliers du Monde intervient depuis 2005, à travers des actions portant sur l’alimentation et l’hygiène, en plus des échanges culturels et éducatifs. Quatre écoles sont ciblées par ces actions : aujourd'hui, ce sont 1 030 enfants qui ont ainsi pu disposer de cantines. Des mamans bénévoles assurent l’ensemble du service (préparation, service, entretien). Les cantines sont équipées de cuiseurs solaires. Les repas sont financés par des parrainages individuels et collectifs. Pour ce faire, l’association organise des manifestations comme la Marche solidaire annuelle à Louviers ou encore des partenariats avec des établissements scolaires de la ville. L’hygiène n’est pas oubliée avec des actions de prévention : lavage des mains, acquisition et utilisation de brosses à dents. L’eau y est également rare. Depuis 2005, 3 puits ont été creusés. Dernièrement un puits d’une profondeur de 27m et de 2m de diamètre a été creusé à la main. A terme, il doit être raccordé à une citerne de récupération des eaux de pluie ainsi qu’à la cantine. Une pompe manuelle a été installée. A l’avenir, l’association souhaite travailler à l’installation de bacs sanitaires extérieurs (sous préau). L’association a bénéficié en 2010 d’une aide de l’agglomération de 5 000 € et en 2011, un soutien de 10 000 € a été accordé par la CASE.
      Monsieur Kane, de l’association Danthiady (ARDF) évoque également un projet qui sera présenté aux élus lors de la prochaine commission Coopération Décentralisée. Cette association rolivaloise est en partenariat avec un village situé au Nord Est du Sénégal : Danthiady. Depuis 1997, des chantiers jeunes sont organisés sur place (équipement scolaire, jardins maraîchers, espace multimédia, centre de santé (inauguré en février 2011). Aujourd’hui, une nouvelle action va être lancée autour de l’enjeu de l’eau et de l’assainissement : réhabilitation d’un forage, extension d’un réseau d’eau vers les nouveaux quartiers, bassin de rétention, gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères, formation des personnels de maintenance des équipements. Le coût global de l’opération s’élève à 169 000 €.
      Hubert Zoutu souligne que la CASE peut orienter les associations vers d’autres sources de financements (appels à projets, fondations, …). Il est important que les associations qui soumettent des projets présentent un plan de financement équilibré, faisant apparaître des fonds propres / cofinancements.
      Rebecca Armstrong insiste sur le fait que les projets doivent répondre à un objectif de développement local.
      Enfin, M. Anthony Goyat, professeur du collège Le Hamelet de Louviers évoque le projet pédagogique des classes Afrique.
      Les élèves travaillent sur deux axes :
      • découverte du continent (musique, histoire, géographie, cultures …)
      • sensibilisation au développement durable et au commerce équitable
      Des activités sont programmées cette année : correspondance avec un établissement de St-Louis au Sénégal, initiations danse, percussions, contes. Ces animations mobilisent différentes professeurs.
      La CASE propose que les associations qui bénéficient d’un financement de l’agglomération se mettent en lien avec M. Goyat pour contribuer au projet pédagogique du collège, sorte de contrepartie de la subvention allouée.
      En novembre 2011 aura lieu la Semaine de la solidarité internationale (du 12 au 20 novembre 2011). Les élus de l’agglomération proposent deux opérations :
      • réalisation d’une plaquette recensant les animations proposées par les associations locales. Pour ce faire, il est impératif que les associations qui souhaitent apparaître dans ce document transmettent les informations utiles (lieu, date, horaire, prix le cas échéant, court descriptif, visuel) au plus tôt, et au plus tard pour début septembre.
      • mise en place d’un partenariat avec le festival « Regards sur le cinéma du monde » : projection-débat, ateliers avec des scolaires, … Une réunion de travail sur ce sujet sera organisée fin mai. Les personnes intéressées seront conviées.
      La prochaine réunion des acteurs locaux de la solidarité internationale (finalisation de la plaquette, événements CASE de la semaine de la solidarité internationale) aura lieu le mercredi 14 septembre à 18h.
      Merci à Rebecca Armstrong pour son compte-rendu de la réunion, sur lequel je me suis largement appuyé. Merci à l'association Dougoura So pour la photo du billet.
      Et bravo encore à tous ces bénévoles associatifs qui s'engagent et œuvrent chacun à leur mesure, pour un monde plus juste et un partage entre les pays du Nord et du Sud.

      En avril et en mai 2011, Emmaüs donne une seconde vie à vos objets dans les déchèteries de la Communauté d’Agglomération Seine-Eure

      En 2010, les compagnons d’Emmaüs sont venus à la rencontre des habitants de la Communauté d’Agglomération Seine Eure dans les déchèteries. L’occasion pour tous les usagers, de donner une seconde vie aux objets dont ils voulaient se débarrasser et qui ne leur servaient plus. Ainsi, meubles, vaisselles, jouets, objets de puériculture, livres, vêtements… sont repartis vers St Pierre les Elbeuf où 60% des dons recueillis sont redistribués à des familles en difficulté. Les 40% restants sont revendus en boutique. Toujours dans un souci de sensibiliser les habitants à la réduction de leurs déchets, le service propreté renouvelle l’opération sur les mois d’avril/mai.
      Emmaüs sera donc présent dans nos déchèteries de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 aux dates suivantes :
      • Samedi 16 avril 2011 : déchèterie de Val de Reuil,
      • Samedi 30 avril 2011 : déchèterie de Vironvay,
      • Samedi 7 mai 2011 : déchèterie de La Haye Malherbe.

      Soirée « Paysages et biodiversité en Seine-Eure » à Louviers le mardi 5 avril 2011 à 18 h 30 (Le Moulin)

      Extrait du dossier de presse :
      En 2010, la CASE a commandé à l’AREHN, la rédaction d’un ouvrage présentant les paysages et la biodiversité sur le territoire.
      Des coteaux calcaires d’Amfreville sous les Monts aux vastes étendues cultivées du plateau du Neubourg, des berges de l’Eure aux ballastières de la boucle de Poses, notre proche environnement regorge de vie. Que ce soit dans les parcs et jardins, en ville, sur les vastes étendues lacustres, une faune et une flore variées - parfois remarquables - se développent et cohabitent avec nos bâtiments et nos activités.
      Afin d’en faire découvrir les richesses, plusieurs associations proposent chaque année des animations dans lesquelles le promeneur peut s’improviser tout à tour entomologiste, ornithologue… ou simple spectateur.
      Prendre le temps d’observer, l’espace de quelques heures, comprendre les mécanismes qui régissent la vie… Consigner ces observations dans un document de référence, accessible à tous les publics… N’est-ce pas déjà un premier pas vers la protection de l’environnement ?
      Quelles sont les richesses naturelles de notre territoire ? Comment ont-elles évolué ces dernières années ? Comment évolue le(s) paysage(s) ? Autant de questions auxquelles se propose de répondre la brochure « Paysage et biodiversité en Seine-Eure » qui sera remise gracieusement au public lors de cette soirée animée par Denis CHEISSOUX, animateur bien connu des auditeurs de France Inter pour animer, tous les samedis, l’émission radiophonique CO2 Mon amour.
      Programme de la soirée :
      • 18 h 30 à 19 h 30 : dialogues croisés entre Denis CHEYSSOUX, Jérôme CHAÏB, Directeur de l’Agence Régionale pour l’environnement en Haute-Normandie et Pascal LABBE, élu en charge des milieux naturels de la Communauté d’agglomération. A l’aide de nombreuses illustrations, Jérôme CHAÏB présentera l’état de la biodiversité sur le territoire.
      • 19 h 30 à 20 h 00 : verre de l’amitié
      • Fin de soirée à 20 h 00.
      Présentation de l’AREHN :
      Créée en décembre 1996 à l'initiative du Conseil Régional, l'Agence régionale de l'environnement de Haute-Normandie a plusieurs objectifs :
      • Améliorer la prise en compte de l'environnement de la région ;
      • Créer un réflexe d'écocitoyenneté ;
      • Accueillir et servir les responsables d'associations, les élus, les techniciens, les chefs d'entreprise, les enseignants et les particuliers.
      Une des principales missions de l'Agence : l'information et la sensibilisation du public :
      • l'Arehn abrite un important centre de documentation.
      • Mise en œuvre de toute une gamme de moyens (conseils personnalisés, brochures, plaquettes, séminaires, expositions, lettre d'information, produits multimédias).
      • Mise en place du Tableau de bord régional de l'environnement.
      L'Agence se veut également proche des collectivités territoriales, des entreprises, des associations en apportant des réponses à leurs besoins. Dans le domaine de l'environnement, elle est l'outil privilégié de dialogue entre tous ces acteurs. L'action de l'Arehn s'inscrit clairement dans le cadre du "développement durable" tel que l'a défini le Sommet de la Terre de Rio en 1992.
      Adresse :
      Agence régionale de l'environnement de Haute-Normandie (AREHN)
      Cloître des Pénitents
      8, allée Daniel-Lavallée (48, rue Saint-Hilaire)
      76000 Rouen
      Tél. : 02.35.15.78.00 - Fax : 02.35.15.78.20 - Mail : info@arehn.asso.fr
      Les associations proposant des animations sur la biodiversité en 2011 :
      • Le groupe ornithologique Normand,
      • Le chemin du halage,
      • Ligue pour la Protection des Oiseaux en Haute-Normandie,
      • La société Ecologique du canton des Andelys,
      • Le conservatoire des sites naturels de haute Normandie,
      • La société française d’orchidophilie de Normandie,
      • L’AONES Canoë kayak.
      Les collectivités locales et leurs partenaires :
      • La communauté d’agglomération Seine-Eure,
      • La base de loisirs de Léry-Poses
      • Le conseil général de l’Eure.
      Quelques animations :
      Découverte de la passe à poissons du barrage de Poses, découverte des oiseaux de la réserve ornithologique de la Grande Noë, découverte des coteaux crayeux et de leur faune, découverte de la mare Saint Lubin, balades en calèche ouvertes aux personnes à mobilité réduite, sensibilisation sur les espèces invasives, et bien d’autres encore.
      Contacts :
      Mélanie JUGY, CASE, responsable du service Environnement et milieux naturels :
      Vincent VORANGER, CASE, responsable du service communication :

      SCoT, la commune de Saint-Pierre du Vauvray vote son avis. C’est non.

      Le débat sur le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) a eu lieu lors du conseil municipal du jeudi 20 janvier 2010 à Saint-Pierre du Vauvray.
      Parmi les conseillers, Jérôme Bourlet, Conseiller Régional, est le président du SCoT. Tandis que le maire, Alain Loeb, est rapporteur à l'urbanisme à la CASE (communauté d'agglomération Seine-Eure).
      De nombreuses questions seront posés à Jérôme, qui répondra à toutes les questions et lèvera de nombreuses ambiguïtés. Transports, aménagement du territoire, logement seront au coeur du débat qui s'avèrera riche. En vidéo.
      SCoT, la commune de Saint-Pierre du Vauvray vote son avis. C'est non.

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