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Le maire s’oppose à la ligne régulière

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Vous vous souvenez, en décembre dernier, avec le nouveau cadencement de la ligne Paris-Rouen, notre gare perdait beaucoup de son existence, avec la suppression des liaisons vers Paris et une diminution importante des arrêts vers Rouen. Il devait y avoir des compensations, favorables aux habitants et respectant le développement durable.

Six mois ont passé et seules des places de parking seront créées sur la gare de Val-de-Reuil (vive le tout bagnole !).

Alors que nous reste–t-il à nous, simples élus locaux et citoyens du monde rural ?
La possibilité d’orienter le schéma de déplacement local vers la création d’une ligne de transport en commun pérenne entre Saint-Pierre du Vauvray et la gare de Val-de-Reuil.

L’occasion s’est présentée le mardi 14 avril 2009, lors de la Commission Transport de la communauté d’agglomération.
Cette commission qui se réunissait autour de l’ordre du jour suivant :

  1. Nouveau réseau Transbord.
  2. Schéma d’accessibilité.
  3. Plan de Déplacement Urbain.
  4. Schéma directeur vélo.

Dans le premier point, profitant de la mise au point des nouveaux circuits du réseau Transbord – voir la carte – je mis en évidence l’utilité de la création d’une ligne régulière de transport en commun entre Andé, passant par Saint-Pierre du Vauvray, et allant directement à la gare de Val-de-Reuil,en remplacement de la ligne virtuelle proposée (Ligne Flexibus).

Plusieurs élus de communes différentes furent sensibles aux arguments et demandèrent que cette remarque soit actée. Bref, même les élus plutôt opposés aux transports en commun ne remettaient pas en cause ce besoin.

C’est alors que notre maire, M. Loeb, crut bon d’intervenir pour dire :

Si le Flexibus est renforcé, c’est une avancée intéressante. La demande est trop faible pour une ligne régulière.

Je crois que quelques réalités sont à remettre en avant :

  • La diminution de la fracture de la mobilité par la création de lignes de transports en commun est une priorité, pour assurer une égalité devant l’emploi.
  • Plus on s’éloigne des centres urbain ou d’activités, moins les coûts de logement sont élevés. Les populations les plus défavorisées se retrouvent donc écartées de ces centres.

-> Une synthèse de ces deux faits montre que la facture de déplacement devient individuelle alors que la situation a été créée par la société, renforçant ainsi le mal vivre d’une grande part de nos concitoyens.

Je veux aussi rappeler combien l’urgence écologiste est liée à l’urgence sociale. Car ces même personnes seront dans l’obligation de produire davantage de CO2, favorisant ainsi le réchauffement climatique.
Il n’est plus temps d’ergoter sur quelques euros, mais plutôt d’agir pour faciliter les fin de mois, et éviter de précipiter la chute de la ruralité.

Jérôme Bourlet
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