vite dit

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Contournement Est de Rouen : un gentil rêve ou un très méchant cauchemar ?

Ou bien le rêve des uns est-il le cauchemar des autres ? Rions-en tant qu'on le peut...

Une victoire pour la survie des abeilles à l’Assemblée, une rude bataille parlementaire en perspective au Sénat

C'est une grande victoire pour l'environnement, pour les insectes pollinisateurs, et pour l'avenir de l'agriculture et des cultures : l'Assemblée nationale a voté l'interdiction des néonicotinoïdes en janvier 2016, contre l'avis du gouvernement et contre l'avis de la ministre de l'écologie.
Ces insecticides, « neurotoxiques de 500 à 10.000 fois plus que le DDT, qui est interdit », sont responsables de la disparition des abeilles et de nombreux insectes et papillons.
Un tiers de notre alimentation, fruits et légumes, est menacé de disparaître si les abeilles et autres insectes pollinisateurs disparaissaient. Il était urgent d'arrêter cette hécatombe, et l'Assemblée a réalisé un pas de géant pour la sauvegarde de la nature et de nos cultures.
C'est au Sénat désormais de se prononcer sur cet amendement. Les sénateurs avaient déjà dû se prononcer sur un projet de résolution visant à obtenir un moratoire européen sur l'ensemble des pesticides néonicotinoïdes.
248 sénateurs s'étaient exprimés contre cette proposition, seulement 64 sénateurs s'étaient prononcés pour.
Le débat parlementaire risque d'être de nouveau rude. Il décidera de la survie des abeilles, ou de l'extinction d'un grand nombre d'espèces.

Une bien belle réalisation, et belle prouesse de la part des auteurs. “Knock Knock”, du groupe Brunettes Shoot Blondes

Pour le plaisir !
C'est une boite de prod vidéo, syt-x, qui a créé cette jolie animation. Chapeau pour la réalisation.

Merci au Conseil Général pour les centaines de milliers d’euros qui vont redorer notre salle des fêtes.

Merci au conseil général de l’Eure de nous attribuer les subventions pour refaire notre salle des fêtes. 508 000 euros pour rénover une salle des fêtes d’un peu plus de 210 m2, on n’aurait pas pu le faire seuls.
Les subventions ont été attribuées, dans le cadre de « l’investissement pour le développement des contrats Enfance et Jeunesse », une aide du conseil général et de l’Etat.
La municipalité lance le permis de construire et les appels d’offres. Objectif : « Permettre aux communes et groupements de communes de réaliser les équipements nécessaires pour apporter aux familles les services pour l'accueil des enfants et leur proposer des activités encadrées, à condition qu'un contrat Enfance et/ou Temps libre soit signé avec la C.A.F. »
Sont concernés par contrats enfance jeunesse : les accueils collectifs, familiaux, parentaux (0-4 ans / 4-6 ans), les lieux d’accueil enfants parents (Laep), les relais assistantes maternelles (Ram).
Entrent également dans le champ des contrats enfance jeunesse : les accueils de loisirs vacances été, accueils de loisirs petites vacances, accueils de loisirs mercredi, week-end, accueils de loisirs périscolaires, accueils jeunes.
Et enfin, les garderies périscolaires, séjours vacances été, séjours petites vacances et camps adolescents.
Rien de tout ça dans l’utilisation de notre salle des fêtes, dite « intergénérationnelle ». Mais il faut bien un cadre et un objectif pour obtenir des subventions. La municipalité avait essayé l’accueil pour les personnes à mobilité réduite, pour un montant moins onéreux, mais les demandes de subventions n’avaient pas marché.
Comme le dit lui même le maire : « il y a beaucoup d’associations qui utilisent la salle des fêtes, et des activités s’y déroulent jusqu’à plus de 21h00. »
On a donc préféré le faire au nom des petites têtes brunes ou blondes, et c’est passé comme une lettre à la poste.
Ah, c’est vrai, la salle n’est pas très belle : les moquettes murales orange d’époque pendouillent par endroit, le toit fuit, la salle est très sombre, elle est encaissée dans le parking des immeubles situés quelques mètres sous le niveau de la rue principale. L’exposition nord, la maigre surface vitrée, l’absence de lumière zénithale – il n’y a pas de puits de lumière - oblige à allumer la lumière en plein jour. Il n'y en a pas, d'ailleurs, dans le projet.
La course aux subventions a amené le devis initial à exploser pour atteindre le plancher de dépense des équipements de 460 000 euros.
C’est à dire qu’il faut que les équipements coûtent au moins 460 000 euros pour rentrer dans le cadre de l’aide pour une commune de moins de 20 000 habitants (Saint-Pierre, c’est 1 329 habitants).
Les devis ont été refaits pour arriver à dépasser ce plancher, et grâce à une cuisine à 112 000 euros, ainsi qu’un chauffage par aérothermie à 86 000 euros, nous sommes arrivés à dépasser, allègrement, les 460 000 € minimum : 508 000 euros.
Les subventions ont été accordées. Soit 30% de l’Etat, 151309 €, 35% du conseil général plafonné à un peu plus de 162 000 €, sur dérogation, le reste par la Région, 18 000 euros et l’Agglomération, car le Président de la CASE aurait promis 19 000 €. Il restera à la commune environ 30% de l’investissement à payer, soit un peu plus de 150 000 €.
Le permis de construire a été voté, ainsi que l’autorisation à lancer les appels d’offres, à 12 voix contre 3.
Merci donc au conseil général, merci à l’Etat, à la Région, au président de la CASE. Je suis sincèrement content de voir qu'on a encore de l'argent.
Par contre, j’espère qu’on ne fait pas la même chose pour les 36 681 autres communes de France, parce que je me demande de moins en moins d’où vient notre dette publique et où va notre argent.
Allez, l’essentiel, c’est de pouvoir faire la fête, youpi ! Merci encore, le Conseil Général et l’Etat.
Mais, SVP, ne le faîtes pas trop pour les autres : l’argent public, ça reste nos impôts.
le conseil général de l'Eure et l'Etat financent la salle des fêtes

Le Président de la CASE, Bernard Leroy, exprime son point de vue sur les transports publics

Le nouveau président de la CASE se lâche dans sa rencontre avec « La Dépêche de Louviers » intitulée : Ce que veut Bernard Leroy.
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Leroy impose sa marque :
On peut y lire que le projet de Bus à Haut Niveau de Service lui pose problème, mais qu’il n’est pas pour autant pour la suppression des bus. Ce propos, à la fois destructeur et apaisant, est pour le moins classique chez les élus de sa tendance politique.
Ce qui est moins classique, c’est quand Leroy sort du politiquement correct et dévoile son véritable choix de société pour ce qui concerne les services publics :
« A-t-on besoin d’un bus tous les quarts d’heure à certaines heures de la journée ? Ca pollue, ça encombre les rues, c’est du gaspillage. »
Dans un autre paragraphe, Mr Leroy nous exprime son choix viscéral pour la bagnole :
« La première priorité, c’est le doublement de l’échangeur à Heudebouville. ».
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Et puis, cerise sur le gâteau, Bernard Leroy nous gratifie d’une anecdote du temps jadis, le bon temps où l’on n’avait pas grand-chose et où l’on s’en contentait :
« [...] mes parents avaient une vieille 2CV et, à chaque fois que ma mère descendait pour faire les courses, elle emmenait une ou deux personnes. Ça fait du lien social, c’est tellement naturel et les gens se prennent en main [...]».
Autrement dit, la mobilité pour monsieur le nouveau président, c’est : « démerdez-vous entre vous ».
La nouvelle commission transports porte le joli nom de « Transports conviviaux », ce titre méritait une explication de texte.
Au cours de la distribution aléatoire des Vices-Présidences, C’est Sylvie Blandin, maire d’Igoville, dont les compétences en la matière nous étaient jusqu’à présent ignorées, qui a été chargée de présider la commission.
Avec Bernard Leroy, l’avenir se conjugue au passé.
Gilles Fraudin

Composition de la CASE, la droite rend sa copie : 1/20

Le mardi 22 avril a eu lieu l'organisation des commissions à la CASE, avec l'attribution des postes de vice-présidents et de rapporteurs.
C'est la politique à la papa : après un beau discours de Bernard Leroy sur la représentation territoriale et la nécessité de travailler ensemble au service de tous les habitants, le président de la CASE s'est félicité de l'effort de parité entre les élus, avec 30 femmes sur 80 délégués communautaires. Le discours sera pédagogique quant au fonctionnement futur du bureau et de l'assemblée.
Puis est venue l'heure de présenter les 15 vices-président-e-s.
FX Priollaud, nouveau maire de Louviers se présente comme 1er vice-président et président délégué. Parmi les 14 autres délégué-e-s initialement prévues pour accéder aux postes de vice-président-e-s, seulement 2 femmes : Anne Terlez sera vice-présidente à la "politique de la ville et la transition énergétique" et Sylvie Blandin, 1ère adjointe à Igoville, présidera la commission "transports conviviaux et électromobilité".
Pour le reste, que des hommes. Les déléguées communautaires de la CASE manquent-elles tant de compétences qu'on ne puisse respecter même le pourcentage d'élues à la CASE (37,5%) pour présider les commissions ?
Mais, avant que ne commence la désignation des présidents, un petit coup de théâtre a valu 1 h et demi de suspension de séance : avec seulement 2 voix d'écart lors de l'élection du président Bernard Leroy, la gauche décide de faire une contre-proposition. Réclamant 3 vice-présidences supplémentaires, ils n'obtiendront finalement que la création d'une nouvelle commission "reconversion industrielle" qui sera présidée par... un homme, Gaëtan Levitre, maire communiste d'Alizay.
Sur les 17 présidents et vice-président-e-s, 2 femmes, cela nous fait 11,76% de femmes. Bienvenue dans le vingtième siècle. Ça fait une note de 2/20.
Pour avoir, du côté de Bernard Leroy comme du côté de Marc-Antoine Jamet, constaté que la parité n'était pas au rendez-vous, et nommé malgré tout un homme à la commission créée au cours de la séance, je retire un point : 1/20.
Les Présidents et vice-président-e-s :
CommissionPrésident
PrésidenceBernard Leroy
Président déléguéFX Priollaud
Stratégie et partenariats locaux et internationaux (sic !)M-A Jamet
Mise en valeur du territoire, SCoT, sauvegarde du patrimoineThierry Delamare
Developpement économique, économie circulaire, SODEVILJ-M Moglia
Développement numériqueDaniel Jubert
Artisanat, tourisme, commerceJean-Yves Calais
Politique de la ville, transition énergétique, ANRU, santé, Agenda 21Anne Terlez
Urbanisme et aménagementChristian Wuilque
Jeunesse et proximité, centres de loisirs, péri-éducatif, Aide à domicileRené Dufour
Voirie et liaisons doucesJacky Bidault
Transports conviviaux et électromobilité, Transbord, PDU, covoiturageSylvie Blandin
Finances, budget, achatsPatrick Madroux
Propreté publique, déchets ménagers, balayageJean Carré
Cycle de l'eau, eau potable, assainissement et milieux naturelsJ-C Christophe
Parcours résidentiels, habitat, logement, PLH2Richard Jacquet
Reconversion industrielleGaëtan Levitre

Débat public, et enfin, nous rencontrons la liste complète de M. Loëb. Mais ils ne sont que trois à parler.

C'est le lièvre et la tortue. Le lièvre part en campagne ce soir, et nous explique son programme.
Après avoir refait l'histoire, expliquant que tous les maires précédents n'avaient rien fait en 30 ans, nous apprenons que M. Loëb a fait bouger sa commune en 6 ans.
Ouah ! Que d'animation à Saint-Pierre, que d'investissements. La commune en est révolutionnée...
Après un coup sur Jérôme Bourlet et son opposition, qui leur en aurait fait voir de toutes les couleurs - ben tiens -, on apprend que c'est l'opposition qui l'a empêché de réaliser quelque point de son programme.
Mais il a toujours eu la majorité (sinon, il ne serait plus maire). il a donc pu faire ce qu'il voulait. La question lui a été posée. Pas de réponse.
S'il ne l'a pas fait... c'est qu'il ne l'a pas fait. C'est tout.
Ils vont refaire les trottoirs, avec même des accès handicapés. D'accord. Pourquoi donc ne l'ont-ils fait en 6 ans ?
Ils ne pouvaient pas. Il fallait d'abord faire l'enfouissement des réseaux (sans le fourreau pour la fibre, c'était idiot, mais passons).
Pourtant, j'ai bien peur que les trottoirs, la circulation (et j'en profite pour tordre le cou à la rumeur qui dit qu'on mettrait un sens unique rue grande) et le centre commercial n'aient pas été étudiés sérieusement. Je n'ai jamais vu quoi que ce soit au conseil municipal !
Salle des fêtes, polyvalente, ou intergénérationnelle comme on veut : Ils auraient même la subvention (?!.). Il y a même un courrier de la Préfecture qui leur promettrait une subvention de 151.000 euros (il ne manquerait donc plus que 350 000 euros). A condition que?.. Je n'ai pas compris la condition.
Je demande à voir ce document agité devant nous. Mais le candidat à sa succession me dit qu'il ne le montrerait pas à moi. J'aime pourtant les documents, je les scrute, habituellement. "On va la faire circuler dans le public, mais pas à vous." Bien sûr, le document n'ira pas jusqu'au public !
Etonnamment, il n'est pas non plus sur le site internet de la commune, et nous n'avons rien sur le site du Conseil Général quant à l'obtention de quoi que ce soit.
S'il n'obtient pas la subvention, il n'y aura pas de travaux. Ce que j'en ai compris : il n'y aura pas de subvention, donc, dans la salle des fêtes, il n'y aura pas de travaux !
Ses adjoints et conseillers nous l'ont affirmé : "C'est du bla-bla électoral", pour l'un, et "c'est vrai, ils l'ont pas", pour l'autre.
Miroir aux alouettes !
Aires de jeux. Celle de M. Bourlet - qui avait les subventions - : on ne l'a pas faite pour des questions de garantie décennale. A cause des fondations.
Donc ils demanderont des subventions avec des sols permettant une garantie décennale.
Question : "La subvention, vous l'avez ?" Réponse embarrassée : non.
Encore un miroir aux alouettes.
L'école. Ecole et réforme scolaire !
Chauffage. Il est vieillissant.
Equipement ? Pas sa faute.
La réforme des rythmes scolaires ? Pas prête et il n'y a pas de plan. Il y a aura des personnes compétentes et formées, puisque c'est la loi. Mais les personnes ne sont pas prévues et les personnels n'ont pas reçu de formation.
La faute ? A nous sûrement ?
Un sujet torride et d'actualité, sur lequel Jérôme est très, très compétent : l'assainissement.
Jérôme explique comment les choses vont se passer pour les résidents qui vont devoir se raccorder. Soit ils le font eux-mêmes, soit ils signent un engagement qui leur permet de répartir les frais entre les habitants qui ont, pour les uns 5 ou 10 mètres de distance pour se raccorder, pour les autres, 50 mètres.
Jérôme a expliqué les aides, les modalités, le financement.
Le candidat Alain Loëb a expliqué aux électeurs qu'ils pouvaient se dédire de leur engagement. Si, à l'issue de l'étude, le coût était plus élevé pour eux que de le faire eux-mêmes.
Bien entendu, le cabinet d'études et les entrepreneurs iront en justice pour ne pas être floués. Nous parlons ici de mutualisation des coûts.
Les habitants qui sortiront du groupement auront un coût plus élevé et moins de subventions.
Un candidat, et maire, doit-il tromper la collectivité, ne serait-ce que par ignorance ?
Le discours est unique, et il n'existe sûrement pas une autre commune où un candidat, maire de surcroit, oserait avancer de tels arguments.
Dois-je revenir sur le fait que les intervenants extérieurs, nous, mais d'autres comme Adolphe Lamot, se sont vus couper la parole par M. Loëb, équipé d'un micro et d'une sono ?
Au cours de nos débats et réunions, nous les avons laissé intervenir à leur convenance. Question de style. Question de respect. Simple question de politesse.

Le lièvre et la tortue.

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Un tout petit rectificatif sur l’article de la Dépêche du jeudi 20 mars : le nom de la liste emmenée par Jérôme Bourlet, (et Linda, Claude, Laetitia, Pierre, France, Lydie, Jean-Luc, Pascale, Claude, Martine, Jorge Aminata, Benoît, et moi-même) n’est pas « Tous pour Saint-Pierre » mais « Avançons ensemble ».
Les lecteurs auront corrigé par eux-mêmes.
On lit dans la presse que la campagne est restée assez soft.
Sereine même, et agréable.
Nous étions les seuls candidats sur le terrain, depuis plusieurs mois. Nous avons pris le temps de questionner et d’écouter les habitants.
Nous avons pris le temps d’échanger ensemble, de faire des propositions, d’en débattre, et de préparer notre programme, en concertation avec toutes les personnes qui ont voulu y participer.
Nous continuerons de vous informer et de vous consulter lorsque vous nous aurez élu, si c'est là votre choix.
En allant à la rencontre des Saint-Pierrois, nous avons entendu beaucoup d'entre vous proposer des solutions, parfois à des petits problèmes, parfois à des problèmes plus complexes. Et toujours des solutions raisonnables et raisonnées. Nous sommes habitants et contribuables.
Ces solutions, nous sommes prêts à les mettre en place, d'autant que beaucoup ne relèvent que du simple bon sens, et ne sont pas forcément coûteuses.
Nous sommes prêts à nous mettre au travail et agir dès notre arrivée.
Au cours de cette campagne, nous sommes allés au contact des habitants, nous avons arpenté les quartiers, organisé des rencontres citoyennes.
Et il y a une chose que l'on a entendue : "nous sommes exclus de Saint-Pierre, on ne s'occupe pas de nous".
Nous l'avons entendu aux Longchamps. Nous l'avons entendu à l'île du bac, et nous l'avons entendu au Vieux-Rouen.
Ce n'est pas normal. Evidemment, le centre bourg mérite une attention toute particulière, car c'est le coeur du village. Et c'est là que se déroule l'activité commerciale, il y a l'école, et l'essentiel de la vie associative.
En tout point du village, on est Saint-Pierrois. Sans exclusion. Nous sommes allés vous y rencontrer parce qu'il s'agit de Saint-Pierre du Vauvray. Et nous y resterons présents, car il s'agit de Saint-Pierre du Vauvray. A l'écoute. Comme nous l'avons fait durant la campagne.
Je lis dans l'article de presse que pendant ce temps-là, le maire communiquait assez peu. Est-il à ce point coupé de ses administrés qu’il a voulu ne présenter sa liste qu’à la limite légale ? Que les membres de sa liste aient été si absents pendant toute la campagne. On ne les rencontrera tous que ce soir, 2 jours avant l’élection !
Ils n’ont même pas eu à rédiger de programme, il n’y avait qu’à se servir dans le nôtre.
Pas eu même de textes à écrire, il n’y a eu qu’à se servir sur un site camarétois.
Le maire prédit : « C’est l’histoire du lièvre et de la tortue ».
Oubliant sans doute que la morale que nous tirons de cette histoire, c’est que « rien ne sert de courir, il faut partir à point ».
Le maire revient sur le passé, 2008, lorsqu’il a retiré les délégations de ses adjoints, ceux-là mêmes qui l’avaient mis en place.
Ils ont payé leur erreur. Cash. Et pourtant, ils ont continué leur travail, celui pour lequel ils ont été élus.
Est-ce une trahison de voter contre des décisions lorsqu’elles ne sont pas bonnes, ou bien de demander d’en prendre, lorsqu’elles ne sont pas prises ? Et aussi de voter pour lorsqu’elles sont justifiées...
Nous ne ressassons pas le passé, nous sommes tranquillement et résolument tournés vers l’avenir.
Nous avons bâti un programme, ambitieux et raisonnable. Et nous aurons besoin de beaucoup de travail et de concentration pour le mettre en place, en accord avec les habitants.
Le mot de la fin ? Lorsqu’il faudra travailler avec d’autres après les élections, pour Jérôme, « cela ne posera pas de problèmes ». Pour Alain Loëb, « ce sera difficile ». Tout est dit.
depeche-20-mars

Et pendant ce temps-là, les shadoks pompaient, pompaient…

Nous avions vu que le programme était copié-collé. Le programme, c'est une partie du nôtre, qu'on avait distillé au cours de la campagne, puis distribué bien avant celui du maire sortant. Pour le programme, le maire a donc été piocher ses idées chez nous. Et pour le texte des articulations, il a été sur servir sur une liste d'opposition de Camaret, en Bretagne. Ca ne se verrait pas trop, pensait-il.
Ils savent pourtant qu'une simple recherche sur Google ne prend que quelques instants, et qu'on le verra. Le maire en a fait l'expérience lors de ses voeux, quand, à 2 reprises, il pompe allègrement ses collègues, changeant juste le nom de la commune, mais sans bouger une virgule.
J'aurais moins l'impression d'être pris pour un imbécile si les mots étaient plus simples, certes, mais s'adresseraient à moi.
C'est un peu comme les vacances : on écrit des cartes postales à ses amis, sa famille. Et on fait toujours attention toujours d'avoir une petit mot différent et personnel pour chacun des destinataires.
C'est l'heure de la profession de foi. Attrapé pour attrapé sur le programme, il n'y a plus de raison de le cacher !
Et pendant ce temps là, les shadoks pompaient, pompaient...
Ecrit par la liste de Camaret : Une forte démocratie locale.
[...] Un soutien financier, technique et humain à toutes les associations qui dynamisent notre Commune, dans tous les secteurs et relaient les attentes des habitants.
Un effort accru de communication pour faire circuler l’information, expliquer les décisions, recueillir les propositions.
Repris sur la profession de fois de M. Loëb : Une démocratie locale.
avec Un soutien financier et une aide technique à toutes les associations, [avec votre participation à nos projets majeurs (aménagement du centre bourg), avec une consultation de la population lors de décisions touchant votre cadre de vie (éclairage public)], avec un effort accru de communication pour expliquer les décisions, recueillir les propositions et faire circuler l’information.
C'est vrai qu'au milieu du texte de Camaret, le maire à inséré 2 de nos propositions. Ce n'est donc pas entièrement pompé sur le site de Camaret.
Ecrit par la liste de Camaret : nous élaborerons une solide stratégie budgétaire et économique, soucieuse de la bonne gestion, à court, moyen et long terme, des finances communales, tout en répondant aux besoins essentiels et immédiats de l’ensemble des habitants.
Repris sur la profession de fois de M. Loëb : Une solide stratégie budgétaire et économique soucieuse de la bonne gestion des finances communales tout en répondant aux besoins essentiels et immédiats des habitants.
Ecrit par la liste de Camaret : une politique du cadre de vie ambitieuse, réfléchie et concertée en matière de voirie, d’eau et d’assainissement, de transports, de logements de développement économique, du maintien du commerce et de l’artisanat local.
Repris sur la profession de fois de M. Loëb : Une politique du cadre de vie ambitieuse, réfléchie et concertée pour permettre le traitement des dossiers en matière d'eaun d'assainissement, de transport, de maintien du commerce local, [de sécurisation du centre bourg est des entrées de village et de la valorisation de notre patrimoine et de notre environnement naturel.]
Pompé. Entre crochets, les arguments ajoutés, sortis tout droit de notre programme.
Ecrit par la liste de Camaret : La solidarité bien sûr : Afin d’ apporter aux Camarétoises et Camarétois les solutions les plus appropriées à leurs problèmes, tout en assurant le lien et le dialogue entre les générations (petite enfance, scolarité, adolescence, vie familiale et sociale, troisième âge).
Repris sur la profession de fois de M. Loëb : Une continuité de la solidarité, pour vous apporter les solutions les plus appopriées qui accompagnent chaque étape de la vie : petite enfance, scolarité, adolescence, vie familiale, troisième âge.
Les électeurs peuvent-ils douter de l'insincérité du candidat à l'élection ?
Ce sont juste des mots copiés sur le web, et des idées piochées dans notre programme qui nous sont servis. On fait une campagne et on présente un programme. On ne vend pas de la soupe aux électeurs...
On peut douter de la sincérité, et aussi de la capacité de travail...
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Enorme succès du spectacle “impro show” à Saint-Pierre du Vauvray !

Jouissif, puissant, drôle, les artistes de la troupe "acapella impro" ont soulevé des tonnerres d'applaudissement dans une salle comble.
Ce sont les parents d'élèves qui ont organisé cette soirée. Splendide ! Et s'il faut remercier spécialement quelqu'un, c'est Agnès, du fait de certaines... accointances avec au moins l'un des membres de la troupe. Merci aussi à Magali, et merci aux joyeux lurons qui composent cette compagnie : "acapella impro".
Merci donc à Julien (le Monsieur Loyal, qui se transforme en n'importe quoi à chaque impro), Eric, Cédric, Amélie, Sébastien, Coline, Christophe, Aurélie, et Oriane à la technique.
Le public ne s'y est pas trompé, il n'y avait plus une chaise libre. Un spectacle à la portée de toutes les bourses, puisque l'entrée était fixée à 3 €.
Et c'est encore l'occasion de remercier toute la troupe : non contents d'avoir fait la joie du public présent, tous les acteurs ont décidé de donner leur part du bénéfice aux écoles de Saint-Pierre du Vauvray. La classe.
On remercie les enseignants et directeurs d'école, les personnes qui travaillent aux écoles, les parents, les habitants et tout le public. M. Carré n'a pas pu être présent, il a donc choisi de payer deux entrées pour n'avoir pas pu venir. Le directeur de l'école maternelle est venu en famille, nous gratifiant de ce qu'il a appellé "un massacre au chocolat". Et bien son massacre était délicieux, j'en atteste : c'est le seul gâteau que j'ai mangé ;-)
Un seul carton jaune pour la soirée : alors que près de 150 personnes devaient faire la queue pour entrer, moyennant la somme rondelette de 3 € qui ira aux écoles, le maire a choisi de passer par le haut, expliquant à l'adolescente - qui était là pour diriger le public vers l'entrée - qu'il avait le droit, comme 1er magistrat de la ville, d'être présent, sans faire la queue, et sans payer son entrée. Les 3 euros qui vont dans les caisses des écoles...
Ben oui, il a le droit. Comme celui de se garer sur le passage piéton face à la boulangerie. Bel exemple !
S'il veut toutefois rattraper le coup, l'association accepte les chèques de 3 euros, les virements, et même les paiements en liquide. Les trois euros serviront à financer les sorties scolaires.
Pour le reste, ce n'était que du bonheur ! Mille Merci.
Vous pouvez en lire plus sur le blog des parents d'élèves : 3-2-1 Impro et consulter le site Acapella impro

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