Présenté le 24 janvier 1984 par Steve Jobs, le macintosh d'Apple a aujourd'hui 30 ans, et reste bien fringuant.
Et à chaque anniversaire, il rajeunit... Alors bon anniversaire, très cher mac !
Tout électeur peut demander à consulter et à avoir copie de la liste électorale. Il faut attester cependant qu'on n'en fera pas un usage commercial ou publicitaire. C'est quelque chose qu'on peut demander à n'importe quel moment.
Mais c'est seulement à partir du 10 janvier que l'on pouvait prendre connaissance de la liste des retranchements et additions, et toute réclamation ne peut être faite que jusqu'au 20 janvier.
Nous sommes passés en mairie pour ce qui n'est qu'une simple formalité. Qui plus est, au sortir de l'école, accompagné de ma fille. Mauvaise idée.
Là-bas, j'ai rencontré Jérôme Bourlet qui a pu venir à temps avant la fermeture de la mairie. Nous fait cette simple demande qui nous permettait de savoir déjà si Babette, la fille de Jérôme qui vient de prendre 18 ans, était bien inscrite sur la liste.
La secrétaire de mairie, dont c'était le dernier jour à ce poste, ne pouvait pas nous répondre, mais c'est le maire, très virulent à notre égard, qui nous refuse le document, en nous disant qu'il n'et pas prêt, que ce n'est pas à partir du 10 janvier qu'on peut le consulter...
Le maire vitupère notre provocation envers le personnel, alors que ma fille dont la tête émerge à peine au dessus du guichet est en train de souhaiter une bonne année à la jeune secrétaire de mairie, qui lui murmure ses voeux de bonne année en retour... Soit, nous reviendrons lundi.
Le lundi 13, c'est Jérôme qui passe chercher une copie du document, et se la voit refuser par l'adjoint M. Schwartz. Motif ? Il faudrait attendre la validation de la Préfecture. Après s'être enquis de la procédure auprès de la Préfecture, le lendemain, 14 janvier, Jérôme a pu avoir la copie de la liste.
Jérôme a pu constater que sa fille était bien inscrite, mais à notre surprise, le fils du maire, qui réside à l'étranger depuis des années, est toujours inscrit sur la liste électorale. Le 16 janvier, Jérôme attire l'attention du maire sur le fait qu'il serait nécessaire de le retrancher de la liste. Une demande que je fais également dans le but d'éviter tout quiproquo et tout imbroglio.
Même si nous n'avons pas eu de réponse à cette question, nous étions persuadés que la radiation figurerait au tableau rectificatif. Jérôme a donc voulu consulter le tableau rectificatif, puisqu'il n'était affiché ni en mairie, ni sur le panneau d'affichage.
Le 20 janvier, il a eu une copie du tableau rectificatif.
Par la suite, le maire a écrit ensuite à Jérôme pour lui dire, d'une part, qu'il n'y avait eu aucune opposition et que les retards n'étaient pas volontaires (!), et d'autre part, demande à Jérôme de confirmer sa demande de retrait de la liste électorale de Monsieur David Loëb.
Jérôme lui a répondu qu'il n'engagera aucune action, et se fait répondre de nouveau "Répondez à la question. Monsieur BOURLET DE LA VALLEE."
La réponse la voilà, encore : il n'y aura pas d'action engagée. Chacun prend ses responsabilités. Ce n'est pas une voix de plus qui fera la différence à notre avis, mais la qualité de l'équipe, son engagement et son programme.
Addendum : Le vote des Français établis hors de France dans leur commune d'inscription en France
L'inscription sur la liste électorale d'une commune de France
Les Français établis hors de France peuvent demander à être inscrits sur une liste électorale en France.
En application de l'article L.11 du code électoral, ils peuvent s'inscrire, comme l'ensemble des Français :
- soit sur la liste de la commune dans laquelle ils ont leur domicile ;
- soit sur la liste de la commune au titre de laquelle ils figurent pour la cinquième fois sans interruption au rôle de l'une des contributions directes communales (taxes foncières, taxe d'habitation).
Ils peuvent en outre, s'ils sont inscrits au registre des Français établis hors de France de la circonscription consulaire dans laquelle ils ont leur résidence, être inscrits sur la liste électorale de l'une des communes suivantes, conformément à l'article L.12 du code électoral :
- commune de naissance ;
- commune de leur dernier domicile ;
- commune de leur dernière résidence, à condition que cette résidence ait duré au moins six mois ;
- commune où est né, est inscrit ou a été inscrit sur la liste électorale un(e) de leurs ascendant(e)s commune sur la liste électorale de laquelle est inscrit ou a été inscrit un de leurs parents jusqu'au quatrième degré.
Laure Leforestier est conseillère régionale Haute-Normandie. Elle a retweeté un message et attend la délibération des juges du TGI de Rouen le 31 janvier 2014.
Le tweet : “La dernière fois que le rectorat s’est débarrassé d’une professeur d’anglais psychologiquement fragile, elle s’est retrouvée au Sénat“.
Catherine Morin Desailly a porté plainte contre Laure. C'est un retweet, pas un tweet. C'est à dire qu'elle n'est pas l'auteur du message. Elle l'a trouvé drôle, et a voulu partager cette saute faute d'humour avec ses followers...
Ni une, ni deux, on se serait attendu à une réplique cinglante et drôlatique de la sénatrice, mais néanmoins conseillère régionale et donc collègue de Laure, Morin-Desailly.
Mais foin. L'humour n'est pas le pré carré de tout un chacun. Potache ou taquin, Laure ignorait encore qu'on ne badine pas avec l'humour en France.
Ce n'est donc pas devant le tribunal des flagrants délires que ce retweet a fini, mais devant celui de Grande Instance de Rouen. Qui n'ont que ça à faire.
La Loi pour la Confiance dans l'économie numérique (LCEN, 21 juin 2004) devrait aider le Tribunal à trancher. L'éditeur "occasionnel", selon la LCEN, est celui dont l'activité n'est pas à proprement parler de mettre du contenu en ligne mais qui, lors de son parcours sur le réseau Internet, exprime son opinion et devient dès lors "éditeur".
Et selon le LCEN, l'éditeur pourra échapper à cette responsabilité dès lors qu'il pourra prouver qu'il n'est pas à l'origine des propos diffamatoires mais qu'il est en fait un simple hébergeur (bénéficiant ainsi de l'exonération prévue à l'article 6-I.8 de la LCEN) et qu'il ne fait en réalité que mettre à disposition de l'internaute des fonctionnalités permettant à ce dernier de diffuser ses propos.
Or, selon
le Paris-Normandie,
"si ce n’est pas directement le rédacteur du tweet d’origine qui est convoqué devant le tribunal, c’est que, d’après Catherine Morin-Desailly, son identité exacte n’est pas connue."
Or, Laure n'est pas l'hébergeur du tweet originel. Ce n'est pas à Laure de trouver son identité, mais à Twitter, qui est l'hébergeur de toutes les publications et gère les comptes utilisateurs. La plaignante n'ignore pas que c'est un retweet, et ignorant l'identité de l'auteur, s'en prend à Laure qui n'a fait que diffuser à ses followers. Elle n'est en rien l'auteur, et donc nullement responsable à mes yeux.
La sénatrice mais néanmoins conseillère régionale n'est sûrement pas en mesure de faire plier Twitter. Et s'en prend à sa collègue avec qui elle a partagé un bureau pendant plusieurs années. Et peut-être rivale. Mais les tribunaux ne sont pas là pour régler les différents politiques. Non, mais cui-cui, quoi ?
C'est un petit ours qui va voir sa maman, il lui saute dans les bras en criant : "maman, maman, je t'aime de peluche en peluche !" Mais chuuuut, n'allez pas raconter ça au WWF ou à Greenpeace, ils pourraient porter plainte contre moi...
"Il faut le faire. La salle est occupée tous les jours par les associations, une fois par semaine par les scolaires, et elle n’est plus adaptée,” dit Alain Loëb.
Les 3 arguments qu'il donne pour la faire sont :
- La salle est occupée tous les jours par les associations. Vrai.
- La salle est occupée une fois par semaine par les scolaires. Faux ! Les scolaires utilisent la salle des fêtes une fois l'an, et encore les maternelles pour le spectacle.
- La salle n'est plus adaptée. Vrai. Etant donné qu'elle est utilisé essentiellement par les associations - sauf pour la musique -, la forme, l'acoustique, le manque de vestiaires pour les activités sportives la rendent inadaptée. Et elle le restera.
Je lis dans la presse, concernant le financement : "32% pourraient provenir du département, 25% de l’Etat, 120 000 euros de la commune." Et les 100 000 euros restants viendraient donc de la CASE : "La Case peut apporter un fonds de concours,dont le montant varie en fonction de ce qui a été obtenu par ailleurs."
Tout ceci est au conditionnel. On n'a rien de tangible. La précédente demande de subvention, au titre de l'accès PMR a échoué. Il ne suffit pas de reprendre le même projet, de choisir des équipements toujours plus dispendieux, comme l'aérothermie à 86 000 €, de l'affubler d'un autre nom pour bénéficier d'une subvention cette fois au nom de l'accueil à l'enfance.
Les 10 raisons de ne pas la faire dans ces conditions là :
1 - parce qu'on n'a pas la subvention. Les précédentes demandes de subventions ont été faites au titre de l'accès aux personnes à mobilité réduite. Ce fut un échec.
Aujourd'hui, on reprend exactement le même projet - une salle polyvalente -, on l'affuble du nom de "intergénérationnelle", et après avoir fait une demande pour les PMR, on la fait au titre de l'accueil à l'enfance. Ce n'est pas avec un devis, un dessin d'une salle des fêtes dans un bois (?) et un titre revisité qu'on obtiendra une subvention. Il n'y a pas le moindre projet présenté pour la réforme scolaire, il n'y a même pas de contrat signé avec la C.A.F. A moins de trois mois avant les élections, lancer des travaux pour un montant de 508 000 € pourrait plomber les comptes de la communes pour des années.
2 - Il n'y a pas de projet. On refait, on cherche des subventions, mais il n'y a aucun projet défini pour la salle : on la garde telle qu'elle est. On ajoute une cuisine, mais on ne sait plus si c'est une salle à louer pour les fêtes et banquets, ou une salle d'activité pour les associations. Quant à l'accueil à l'enfance, cela a tout l'air d'un faux nez.
3 - 508 000 euros ! 508 000 €. Pour retaper une salle des fêtes certes vieillissante, mais pas si grande. Comment y arrive-t-on ? La somme est démesurée par rapport aux besoins : une salle d'activités pour les associations. Des expositions, des animations.
4 - 86 000 euros pour l'aérothermie est une aberration, dénoncée par l'architecte lui-même, parce qu'inefficace et trop chère pour une telle salle. Pourquoi ce choix ? Parce que ça permet d'augmenter la facture pour atteindre le seuil pour espérer avoir subvention. Fort bien, mais si on n'a pas la subvention ?
Ecoutons l'architecte nous expliquer lui-même que l'aérothermie n'est pas efficace et surtout bien trop chère. Et encore, il parle d'une aérothermie à 35 000/40 000 €. Le choix s'est porté à un équipement de 86 000 € pour pouvoir augmenter suffisamment le devis et prétendre à une hypothétique subvention.
5 - Nous n'avons pas besoin d'une cuisine à 112 000 euros. On ne loue pas la salle. La louera-t-on plus avec une cuisine ? Y a-t-il eu seulement une étude de marché ? 112 000 euros pour se faire plaisir, faire des macarons 2 fois l'an et louer la salle, mais ça on ne sait pas ? C'est excessif.
6 - Parce qu'on consulte les habitants pour ça. Chaque foyer fiscal risque de payer 1 000 euros pour cette salle. A ce prix, ils doivent pouvoir donner leur avis.
7 - Parce que c'est le prix du neuf. Qu'en faisant du neuf, on disposerait de 2 salles, et que la nouvelle sera adaptée aux activités associatives. Parce que cela permettra de mutualiser les coûts. Parce qu'on va vers l'intercommunalité. L'ancienne sera adaptée pour créer un vrai projet intergénérationnel, un lieu de vie et de partage. Notamment les jeunes qui n'ont rien aujourd'hui.
8 - Parce qu'on ne détourne pas les objectifs des subventions, notamment celles destinées aux familles et à l'accueil des enfants pour réaliser une salle polyvalente.
9 - Parce que l'avenir de Saint-Pierre passe par la revitalisation de la zone commerciale et la mutation du vaste territoire du site Labelle.
10 - Parce qu'on ne plombe pas le mandat suivant parce qu'on n'a rien su faire en six ans. En faisant dans l'urgence des travaux inadaptés aux besoins, si électoralistes soient-ils. Parce que l'argent ne pousse pas dans les cerisiers, mais on va le chercher dans les porte-monnaies des contribuables. Nous souhaitons ne pas augmenter la fiscalité locale avec des projets bling-bling, inadaptés, non structurants.
Pour Alain Loëb, si l'on construit une salle d'activité, pas plus chère, mais bien plus adaptée à la vie associative, il faudrait démolir l'ancienne salle des fêtes. C'est un truc de fou. On ne va pas démolir la salle polyvalente parce qu'on a des projets pour elle. Place aux vrais projets.
Que souhaite le maire de la commune, et candidat putatif à sa réélection ? Souhaite-t-il que je porte plainte ? La commune a assez souffert - financièrement parlant, déjà, et aussi en terme d'image - avec les procédures que le maire a entamées contre nous.
Quelles fadaises vient-il donc raconter aujourd'hui ?
"Nous n’avons pas obtenu notre demande complémentaire : interdire d’utiliser la locution « saint pierre »
Notre demande principal a abouti et confirme la mauvaise fois de saint Pierre express.
Car l’association, victime des faits délictueux de son Présidents M. Arnaud BINARD dit nono.
Si la commune avait été débouté de sa demande nous n’aurions pas obtenu un article 700 de 800 €." (Alain Loëb)
Mais oui, il a été débouté. Dé-bou-té !
Il perd sévère, ses nerfs, et le dictionnaire. Il insulte, il diffame.
Il parle de faits délictueux, mais ensuite que vient-il écrire ?
"WHOIS ce document démontre que le titulaire du nom de domaine « saintpierre-express » détourne encore le nom de propriété de la commune. (voir plus bas que M. BINARD indique l’adresse de son domicile.)"
"Titulaire : Vivez Saint-Pierre / A quoi ça rime de déclarer que le titulaire est « vivez Saint-Pierre » le nom de domaine de la commune ? c’est la démarche d’un fraudeur dit nono"
"Contact administratif : admin-c Vivez Saint-Pierre / A quoi ça rime ? c’est la démarche d’un fraudeur"
"Courrier électronique :[monadresse@monfai.fr, NdR] A quoi ça rime ? c’est la démarche d’un fraudeur"
Ce n'est pas joli, joli. C'est grossier, et on ne s'habitue pas. Et diffamant.
Saintpierre-express détournerait le nom de propriété de la commune ? C'est quoi le nom de propriété de la commune ?
Des âneries, mal écrites en plus. Donner toutes mes coordonnées sur le web, c'est vilain. Très vilain, pas beau.
Quant aux compliments (d'objet indirect) dont il m'affuble - mauvaise foi (avec un "s" s'il le désire), fraudeur -, je les lui rends, n'en faisant pas usage pour ma part.
On ne s'abaisse pas à faire de même, nous n'avons pas les mêmes valeurs. Nous parlons de chose publique. Faut-il qu'il ait sacrément peur pour s'en prendre encore une fois à nous.
Et de nous menacer d'un nouveau procès, dont il sera tout autant débouté que le précédent. Et oui, il diffame mais c'est lui qui porte plainte. C'est qu'il dispose de l'argent du contribuable pour ce faire.
Allez, en ce moment où les bonnets sont à la mode, je décerne le mien. Bonjour chez vous.
Rappel sur le délibéré du Tribunal : "il n’y a pas lieu d’interdire à l’association Saint Pierre Express d’utiliser dans un nom de domaine qu’elle exploite le terme “Saint Pierre”, sauf à restreindre de façon tout à fait disproportionnée sa liberté d’expression, dès lors que cette association regroupe des habitants de Saint Pierre du Vauvray.
Que la commune de Saint-Pierre du Vauvray sera en conséquence déboutée de cette demande.
Le 4 septembre 2013 a été publié aux éditions SCEREN-CNDP un livre intitulé
« Déjouer le genre. Pratiques éducatives au collège et au lycée ». L’auteur, Hugues Demoulin, est chargé de mission égalité filles filles/garçon dans l’académie de Rouen.
Dix jours plus tard, sur instruction du Directeur général de cette maison d’édition, l’ouvrage a été suspendu de diffusion et de distribution avec effet immédiat. Le terme « genre » figurant dans le titre, ainsi que la teneur de la quatrième de couverture, seraient susceptibles selon le DG, d’alimenter la polémique conduite par certaines associations à l’encontre du programme ABCD de l’égalité en cours dans le premier degré.
En raison de la mission d’éditeur public qu’il assume, le CNDP (Centre national de documentation pédagogique) n’est pas tenu d’exploiter les ouvrages qu’il publie de façon continue, et peut être amené à rendre à l’auteur l’intégralité de ses droits d’exploitation. Par ailleurs, la diffusion des ouvrages du CNDP se fait par un réseau de distribution spécifique indépendant des libraires, ce qui a permis à l’éditeur de rendre sa décision exécutoire dans un délai très bref.
L’ensemble de l’ouvrage avait été validé à plusieurs reprises par les commissions ad hoc du CNDP. Sa diffusion avait fait l’objet d’un avis très favorable avant l’été, avec demande à l’auteur de mettre en chantier un deuxième ouvrage portant sur le premier degré. L’ouvrage devait être présenté lors du
Salon de l’éducation qui s'ouvre le jeudi 21 novembre 2013 à Paris.
La suspension de cet ouvrage s’inscrit dans un contexte de mise à l’index du terme « genre » dans l’Education nationale. De nombreux exemples en témoignent : demande de modification d’un intitulé de conférence, changement de l’intitulé de la mission « égalité et genre » de l’académie de Rouen en « égalité filles/garçons ». L’objectif serait d’éviter la polémique récurrente alimentée notamment par les associations françaises catholiques, qui dénoncent une supposée volonté des pouvoirs publics d’abolir les différences entre les sexes. Dans le champ scolaire, cette polémique reprend les arguments développés lors de la parution des nouveaux programmes de SVT en classe de 1ère et la parution du manuel de l’éditeur Hachette. Ces mêmes mouvements ont encore appelé récemment au boycott des magasins U, en raison des illustrations de leur catalogue de jouets dans lequel filles et garçons jouent indifféremment avec des jouets habituellement réservés à l’un ou l’autre sexe.
Contrairement aux affirmations de ces mouvements, le genre n’est pas une théorie. C’est un concept majeur pour comprendre la reproduction des inégalités sociales, déconstruire les stéréotypes liés au masculin et au féminin, et lutter contre les discriminations liées aux normes de sexe et d’orientation sexuelle. Il est aujourd’hui largement utilisé dans les recherches universitaires et est inscrit dans les politiques européennes (gender mainstreaming).
La censure du terme « genre » manifeste un recul de la pensée pour des raisons de tactique politique. A l‘inverse du but recherché, les décisions quotidiennes prises en ce sens, comme le retrait de l’ouvrage « Déjouer le genre », confortent les positions des opposants aux politiques publiques en faveur de l’égalité réelle et de la lutte contre les discriminations de genre. Elle entrave la tâche de toutes les personnes qui oeuvrent au quotidien dans leurs pratiques éducatives pour l’émancipation des rôles sociaux de sexe, facteurs d’inégalité.
Jeudi 21 Novembre s’ouvrira porte de Versailles
Salon de l’éducation, avec pour thème
« l’égalité femmes-hommes : ensemble contre les stéréotypes ». Il sera intéressant d’entendre le point de vue des intervenant-es dans les différents débats et tables-rondes sur l’utilité du genre dans l’éducation Il serait également souhaitable d’entendre la façon dont le CNDP et le Ministère de l’Education nationale justifient la censure d’un ouvrage, pourtant validé, publié et louangé par ce même CNDP, au seul motif de son titre, alors même que son contenu correspond à un besoin des équipes éducatives
pour soutenir les politiques publiques en faveur d’une égalité réelle dans l’orientation, la santé, la vie scolaire et l’enseignement.
"Pas de port sans nouvelle route", curieux titre d'article ! Un port fluvial à Alizay, à première vue, pourquoi pas. Mais il faut bien mesurer les conséquences d'une décision dont nous sommes dans l'incapacité d'appréhender tous les paramètres et de maîtriser toutes les conséquences. Le succès de la desserte fluviale est bien loin d'être garanti faute d'étude sérieuse.
Ce futur port doit être envisagé sur le modèle d'une plate-forme monomodale de logistique routière, c'est-à-dire, des camions, encore des camions, toujours des camions.
L'emploi peut-il justifier une autoroute dévastatrice de l'environnement ? A cette question, le maire et conseiller général d'Alizay répond favorablement en tentant d'humaniser le déplorable projet d'autoroute de liaison A28-A13. Ainsi, la proposition de route à deux voies sans péage, encombrée de poids lourds et empruntant le même itinéraire, peut laisser songer à un coûteux bricolage destiné à ménager l'électorat.
Quant au mode ferroviaire, il a été simplement oublié. Pourtant, la ligne de chemin de fer existe encore mais ce mode n'entre définitivement plus dans les préoccupations de certains élus.
Le fret ferroviaire français est maintenant en fin de vie. Il a subit les réformes successives de la SNCF, il a été attaqué par l'ouverture à la concurrence, il a enduré l'incompétence des gouvernements successifs, il souffre une dernière fois de l'ultime réforme du ferroviaire. Bref, si certains élus locaux oublient le fret ferroviaire dans leurs projets, il faut reconnaître qu'ils sont en cela pleinement en conformité avec la politique de Bruxelles déclinée par le gouvernement actuel.
Pourtant, une vraie plateforme multimodale, cela existe dans la région. Il s'agit de feu
le triage de Sotteville-Lès-Rouen. C'est ainsi le plus vaste ensemble, le plus complet des équipements, le mieux situé dans son environnement, le plus proche de chez nous, avec une très importante Zone d'activité raccordée au chemin de fer, à la route et à la voie d'eau.
Et bien, tout cela ne fonctionne plus. L'énorme zone industrielle, enfin, ce qu'il en reste, est desservi uniquement par la route, des camions, encore des camions, toujours des camions.
Pour les amateurs de plateforme multimodale, Sotteville, un exemple à méditer.
"L'air qui sort du pot d'échappement est plus propre que l'air qu'il absorbe en ville."
Un discours que reprend en d'autres termes le responsable de la gamme Citroën, Thomas D'Haussy :
"Alors, tout a changé. Vous avez un filtre à particules. L'air qui sort du pot d'échappement est plus propre que l'air que vous avez dans votre salon."
Que faut-il en penser ? Pense-t-il que mon salon est plus sale que son garage ? Ou bien me faut-il virer les plantes grasses pour faire de la place à un moteur diesel muni d'un filtre à particules pour en purifier l'air ? Auquel cas, pourrais-je profiter du nettoyage au diesel de mon salon pour fabriquer mon électricité ? Double bonus écologique ?
C'est à mourir de rire, proprement dit. Tout vient de la définition de la propreté : "La propreté est l'absence de salissure, incluant poussière, tache, et mauvaise odeur. Elle implique des procédés de nettoyage, notamment dans le domaine de l'hygiène alimentaire (« élimination des souillures, des résidus d'aliments, de la saleté, de la graisse ou de toute autre matière indésirable »1). On peut parler de propreté pour un organisme vivant (homme, animal de compagnie) ou pour un lieu, une pièce." (source wikipedia)
Ah. C'est donc du caractère indésirable des matières dont il est question. Sont indésirables les particules fines, et c'est bien ce que Pierre Macaudière, responsable de département chez PSA vient tempérer : "Le niveau de particules qui sort d'un filtre à particules est plus faible que le niveau de particules de l'air ambiant." "Vous êtes en train de dire que l'air est plus pur à la sortie du pot d'échappement ?", demande Elise Lucet.
"J'ai pas parlé d'air, j'ai parlé du niveau de particules des gaz d'échappement." A propos des paroles de M. Faury, ex directeur R&D chez PSA : "C'est un abus de langage d'un motoriste qui dit "l'air qui sort" [...] Je dis que c'est faux. C'est les gaz d'échappement qui sortent du pot d'échappement qui sont plus propres "en particules, en particules", je suis bien en train de dire ça, que l'air qui rentre dans le véhicule, et ça je vous le répète solennellement."
N'allons pas jusqu'à croire donc qu'il serait salutaire, face à la pollution automobile ou la pollution atmosphérique, de laisser tourner les moteurs diesel pour purifier l'air : nous pourrions mourir gazés, étouffés ou à petit feu asthmatiques, ou bien de maladie cardio-vasculaire, ou bien victime d'un AVC, sans même avoir eu le temps de développer un cancer. Propre et clinique.
Et puis, ce que l'on apprend lors de cette émission (télévisée, pas de gaz mortels), c'est que le filtre est particules peut être dangereux pour les moteurs diesel eux-mêmes, si l'on ne prend pas garde à nettoyer ou à changer le filtre (ou FAP pour filtre à particules). Le FAP se bouche, les gaz ne peuvent plus s'échapper, c'est le hara-kiri du moteur. Couic ! Et que le grand cric le croque...
Quelle conduite adopter pour empêcher le décès précoce du véhicule ? D'abord, éviter de conduire en ville. Préférer rouler sur de longues distances à vitesse respectable pour brûler les suies.
Oui, mais. 3/4 des véhicules vendus aujourd'hui en France sont des diesel. PSA Peugeot-Citroën admet ne vendre quasiment que des diesel (sauf exception, sur commande, etc). Et les gens, quels sont leurs modes de conduite ? Autoroute tous les jours ou ville ? Sont-ils prévenus à l'achat du véhicule pour l'utilisation difficile en ville ?
Et l'on se rend compte alors que nombre de conducteurs préfèrent payer pour supprimer leur filtre à particules. La suppression du FAP est une industrie en plein boum. Ca coûte moins cher que le changement ou le nettoyage du filtre, le véhicule consomme 0,5L/1OOkm de moins, et les appareils en préfecture ou au contrôle technique ne le détectent pas. Mais les particules sont stockées désormais dans les poumons du gars derrière.
Pour finir son émission, Elise Lucet et quelques testeurs (frappés de prudent mutisme) nous parlent des tests sur les émissions réalisés en laboratoire, ceux-là même qui permettent aux véhicules diesel de respecter les normes européennes, n'ont rien à voir avec les mêmes tests réalisés sur route, en conditions réelles. Des chiffres qui vont de un à plus de quatre. Avec des tests sur route, les véhicules diesel ne pourraient plus être mis sur la voie publique.
Alors, à quand des campagnes antipollution, avec des autorités publiques qui demanderont aux propriétaires de diesel de bien vouloir faire tourner leur moteur en ville pour en purifier l'air ?
Pendant les pics de pollution, offrira-t-on le stationnement aux véhicules diesel si leurs conducteurs acceptent de laisser tourner le moteur ? En ouvrant le capot pour qu'on puisse applaudir la marmotte qui met les particules fines dans du papier d'alu ?..
"merci et bravo nous sommes entrés en résistance", a twitté Christine Boutin. Il y a tout juste une semaine, elle démissionnait de la présidence du parti démocrate chrétien pour entrer en résistance.
Son premier acte de résistance sera de partir au combat contre le timbre-poste. Sus au timbre tarif réduit, haro sur le timbre prioritaire, Marianne ne passera pas par madame Boutin !
Ah ???
Et oui : la souveraineté de la France est outragée (?), Et c'est à la dignité de la femme que l'on veut atteindre.
Vous ne le voyez donc pas ? Vous n'êtes donc pas très perspicaces.
Les deux artistes se sont inspirés d'une femen pour réaliser le timbre de la Poste l'outrage. Les femen, vous savez, ces femmes qui revendiquent la liberté les seins nus.
Apparemment prude et presque virginal, le portait nous apparaît alors dans toute sa dimension, entre outrage et indignité, et si peu souveraine.
Dans toute sa dimension ? Le timbre poste eût été plus grand, imaginez le scandaleux spectacle auquel nous aurions pu assister. NON !!! N'imaginez pas !
Ouh là là, je songe à tous ces petits enfants qui tendront leurs chastes petites mains vers le facteur pour recevoir ces lettres entachées de l'infamie...
Alors, en hommage à Christine Boutin, pour relever l'image ternie de la France outragée, je vous propose des alternatives peut-être plus dignes de notre nation :
Delacroix. C'est évident. Dèss qu'on parle de Marianne, c'est vers notre patrimoine et notre histoire qu'il nous faut nous tourner.
Delacroix, c'est la liberté qui guide le peuple. C'est la France qui se dresse et qui se jette sur les barricades pour partir à la conquête de la liberté.
...
Un doute m'assaille quand même : sa robe.
Elle est déchirée, ou bien ? Marianne ne m'a pas l'air spécialement affectée d'afficher une poitrine aussi victorieuse en public. Et dans un musée, tant qu'à faire ! En revisitant notre histoire, je me demande si, tous comptes faits, notre Marianne n'aurait pas servi un tantinet de modèle pour les femen ? La liberté guidant le peuple, la première femen ?
Arf. Dans le doute, je préfère me tourner vers les bustes qui ornent les autels de la République...
Voilà, là c'est officiel, c'est républicain, c'est altier. Laetitia Casta et Brigitte Bardot - la vraie - rendent honneur à la France. Notre nourricière patrie n'est plus mise en danger.
...
Oui mais bon. C'est altier, mais est-ce que ce ne serait pas un peu trop visiblement altier ? Peut-on mettre autant de grâce entre toutes les mains ?
Dans le doute, cherchons encore...
Et bah, voilà, là, y a pas photo. Bonnet phrygien, féminine, mais être trop ostentatoire, vêtue d'une robe couvrant chastement jusqu'aux épaules, voilà un timbre qu'on peut mettre entre les mains des plus petits d'entre nous.
Voilà qui est sympa : c'est écolo sans être bobo, facétieux sans être irrévérencieux, et pour contenter tout le monde, c'est une image spirituelle.
Mais, mais, mais, mais, mais... une seule fille dans un village peuplé de nombreux mâles, si ce n'est un coup de griffe à la parité, pour le moins, disons le tout net, ça risque un peu de faire jaser...
Hum... Alors, que faire ?
Bon, c'est pas vraiment un bonnet phrygien. Je ne sais pas s'ils sont vraiment républicains ou démocrates, par contre, ils sont absolument crétins. Et surtout, le lapin, c'est le symbole de la fertilité. Et puis pour faire des petits, il faut être deux. Au moins deux, en tous cas.
Vous voyez autre chose, vous ?
Bon et comme un malheur n'arrive jamais seul : non seulement le timbre de l'outrage est arrivé le 14 juillet, mais le 16 juillet, au royaume de sa très glorieuse majesté Elizabeth II, la loi légalisant le mariage homosexuel a été votée.
Perfide Albion !
Il ne reste plus à la reine que de signer cette loi, et c'est un tout un pan de notre civilisation qui s'écroule.
Ces anglais, ceux-là mêmes qui nous ont foutu une tôle à Waterloo, votent pour le mariage gay ! Nos fiers hussards défaits peuvent se retourner dans leurs tombes. C'en est trop.
Organise la résistance, Christine, embarque pour Londres sur un fier esquif, et organise la résistance de là-bas. Comme le général, vas à Londres. Retiens la royale main de parapher cette loi indigne.
Le combat n'est pas fini, il continue là-bas. Envoie-nous des cartes postales de temps en temps, même non affranchies.
Allez Christine, Résiste, Prouve que tu existes, Cherche ton bonheur partout, va à Londres, Refuse ce monde égoïste, Résiste, Suis ton cœur qui insiste, Ce monde n´est pas le tien, viens à la City, Bats-toi, signe et persiste...