L’association Terre de Liens Normandie s’est implantée en Haute Normandie en Janvier 2010.
Son arrivée est un réel atout pour la région, tant les enjeux locaux sont importants :
- Agriculture locale dominée par les grandes cultures (70%)
- Avant dernière région au niveau de l’agriculture biologique (0,5 % de la surface agricole)
- Pression foncière particulièrement importante (Prix des terres = 6 591€/ha pour une moyenne française de 4900€/ha)
Le premier semestre d’activité de l’association porte déjà ses fruits, puisque deux premières opérations sont en cours : acquisition de 12 ha pour soutenir l’installation d’un éleveur de brebis en agriculture biologique dans le pays de Bray et acquisition de 2 ha pour le maintien d'un îlot maraîcher sur le plateau de Caux.
Seulement, afin que ces premières opérations soient des succès (collecte de l’intégralité des fonds nécessaires à l’acquisition des terres) mais aussi que d’autres opérations comme celle-ci puissent voir le jour rapidement, il est indispensable qu’un grand nombre de personnes rejoignent, en local, le Mouvement Terre de Liens en adhérant à l’association, en épargnant dans la foncière pour soutenir les projets locaux, en réalisant des dons, mais aussi bien sûr, en sensibilisant les gens autour d’eux.
Pour atteindre cet objectif, Terre de Liens Normandie souhaite relancer une campagne d’adhésion, de souscription et de dons. Et pour cela nous avons besoins de la participation active de bénévoles, « ambassadeurs » de la campagne.
Vous êtes actionnaire de la Foncière, bénévole de Terre de liens, adhérent ou sympathisant, convaincu(e) de la pertinence du Mouvement. C'est donc sur vous que nous comptons en priorité.
En acceptant de devenir « ambassadeur » de Terre de liens, vous vous engagez à donner un peu de votre temps disponible pour rencontrer et convaincre de nouveaux participants au Mouvement Terre de Liens : tenir un stand sur un salon ou dans un évènement, participer à une réunion d'information publique, animer un débat, mobiliser vos propres réseaux, etc.
Si vous êtes intéressés pour vous investir de la sorte, nous vous invitons à un temps de réunion/formation :
Le 8 Septembre à Rouen de 17 h 30 à 20h30 à Rouen (lieu exact restant à définir)
L’objectif de cette formation est d’acquérir les connaissances, les arguments et les outils nécessaires pour pouvoir diffuser le message de Terre de Liens, présenter notre démarche au grand public et mobiliser de nouvelles personnes au sein du mouvement.
Afin de faciliter l'organisation logistique, merci de penser à nous informer de votre participation, avant le 3 Septembre. D'autres formations seront organisées ultérieurement dans d'autres zones de la Région en fonction des besoins que vous nous exprimerez. Si vous êtes intéressés par une formation près de chez vous, ou bien que vous auriez aimé participer à cette réunion mais que vous êtes malheureusement indisponible à cette date, signalez-le nous.
Nous comptons sincèrement sur votre participation, et restons à votre entière disposition pour toute information complémentaire.
Si vous connaissez des personnes que cela pourrait intéresser et qui connaissent déjà les bases de Terre de Liens, n'hésitez pas à leur transmettre ce message.
Solidairement,
Camille de Rostolan
Terre de Liens Haute Normandie
09 70 20 31 17
06 85 44 45 75
Comme vous, j'ai eu un petit mouvement de recul au début en lisant les revues de la biocoop : bon là quand même, c'était peut-être un peu extrême ? Dans ma chasse aux déchets non-recyclables, j'avais déjà éliminé les couches jetables, les suremballages et barquettes en tous genres, mais les tampons et les serviettes hygiéniques, eux, revenaient chaque mois au fond de ma poubelle...
Et puis au moment du
débat autour du bouquin de Badinter, plusieurs femmes que je connaissais, ma copine Anne ou
la blogueuse Olympe, ont commencé à revendiquer la "géniale" mooncup ! Je me suis un peu documenté, j'ai fait le tour des forums et devant l'enthousiasme généralisé, je me suis décidée à franchir le pas.
Et là vraiment, aucun regret. Pour 30€, plus de souci de ravitaillement mensuel (les économies se font sentir très rapidement), et surtout un énorme confort. La nuit, à la piscine, au boulot, en voyage, elle ne me quitte plus ! Parfaitement hygiénique, le silicone s'adapte parfaitement à notre morphologie, sans aucun risque de sécheresse des muqueuses ou de choc anaphylactique (contrairement aux tampons hygiéniques). La cup prend la température de notre corps et on peut la garder entre 4 et 8 heures sans problèmes. Aucune odeur, pas de fuite, on oublie presque complètement qu'on a nos règles. Pour la "vidange", l'idéal est d'utiliser des toilettes équipés d'un lavabo (sinon, penser à la petite bouteille d'eau). Avant et après la semaine d'utilisation, je la fais bouillir avec un peu de vinaigre blanc, et c'est tout. Bien sûr, il y a le petit geste technique à trouver pour la mettre et pour l'enlever, mais franchement, au bout de trois jours, ça ne pose plus aucun problème... Allez les filles, l'essayer, c'est l'adopter ;-)
Depuis le 22 avril 2010, des tonnes de pétrole souillent la mer et les côtes américaines, suite au naufrage de la plateforme exploitée par le groupe britannique BP. Des milliards de dollars sont dépensés par la compagnie, en vain. Sur le web, une vaste campagne s'en prend à l'image de la marque.
Sur Facebook, le groupe
"Boycott BP" compte près de 800.000 amis.
Un clip vidéo a circulé partout : "When BP spills coffee" dénonce par la dérision l'inefficacité des stratégies mises en place par la compagnie (hilarant et... tragique !).
FLASH MOB : Débarquez le 6 Juin à Saint-Jouin pour dire NON au terminal méthanier !
OBJECTIF : Réussir le plus grand picnic de toute la Normandie !!!
AU PROGRAMME :
SPORTS et LOISIRS :
Fête du Nautisme, initiation gratuite au canoë, voile, et bien sûr baignade pour tous !
Rendez-vous des randonneurs : vélo, marche à pied, à cheval...
Marins, vous êtes invités à mouiller devant la plage, des annexes viendront vous récupérer à bord. Mettez pied à terre et venez poser votre nappe sur le sable.
BAIN DE MAIRES :
A cette occasion les membres du collectif d'élus opposés au Terminal méthanier, se mouilleront pour défendre la plage !
DÉFENSE DE L'ENVIRONNEMENT :
Rencontrez les associations opposées au projet de port méthanier : Saint-Jouin Développement Durable, L'Appla, Le Phare, Aquacaux, Danger Gazoduc, Valleuse de Bruneval...
Présence d'associations nationales : Surfrider Fundation, La Ligue de Protection des Oiseaux
Venez nombreux, invitez vos amis et n'hésitez pas à faire passer le message.
Camembert et maillot de bain obligatoires !
Durant la saison de pêche 2010 (du 15 mai au 15 juin),
Greenpeace est déterminée à agir en faveur de la sauvegarde du thon rouge.
Vous aussi, vous pouvez apporter votre soutien à nos actions en relayant notre campagne auprès de votre entourage et en participant à la journée nationale de mobilisation pour le thon rouge prévu le 5 juin partout en France.
Place du front de mer, Dieppe
horaire : 11h - 17h
Les habitants de Saint-Pierre du Vauvray l'auront senti : un vent pestilentiel s'est installé dans notre commune. Il s'agit de l'entreprise Holcim, qui n'avait plus fait beaucoup parler de lui depuis les travaux entrepris en 2005 ans pour empêcher ces particules et odeurs nauséabondes de ruiner la tranquillité et la santé des riverains. C'est le grand retour des nuisances industrielles dans notre petit bourg rural.
Cela fait 3 nuits aujourd'hui que l'entreprise HOLCIM (ex SOVRAC) empuantit notre commune. Cela commence le soir, vers 23 heures, persiste la nuit durant, et loin de s'estomper au matin, cette odeur insupportable continue de nous empoisonner la vie, en extérieur, comme à l'intérieur des maisons, où elle semble s'accrocher durablement à chaque vêtement, rideau ou meuble.
Avec Jérôme Bourlet, élu de la commune, Conseiller Régional, et Président du SCoT, nous nous sommes rendus le vendredi 23 avril de bon matin dans les locaux de l'entreprise afin d'obtenir des explications.
En l'absence des dirigeants, nous avons été reçus par les secrétaires et un technicien.
C'est donc lui qui nous a expliqué la raison de ces nuisances : des usines du groupe étant momentanément fermées, l'usine de Saint-Pierre du Vauvray a accepté de traiter une citerne qui devait être traitée ailleurs. De l'eau nous explique le technicien. Ils ont procédé au dépotage et au stockage de cette "eau", et le personnel constatant l'odeur, la décision a été prise de remettre le liquide nauséabond dans la citerne et de la renvoyer.
Mais voilà, la citerne de l'usine (et non du camion), équipée d'un capteur de COV, en avait conservé la puanteur. Et les conditions climatiques ont du jouer, selon le technicien, entraînant le dépôt des particules odorantes sur les habitations Saint-Pierroises.
Mais voilà encore, le soir même : patatras ! A 23 h, la puanteur envahit de nouveau nos rues et nos jardins. Pas de taux d'humidité particulièrement préoccupant, il faisait plutôt bon, l'air était sec, le vent était faible, mais les odeurs reviennent. Comme les autres soirs.
Cela pue donc du soir au matin, puis cela s'estompe dans le courant de la matinée. Dès que l'odeur a disparu, il nous faut à notre tour aérer nos maisons qu'imprègne le tenace remugle.
Nous avons entendu les explications de l'employé d'Holcim. Mais j'avoue ne toujours pas comprendre pourquoi, si la citerne de l'usine est bien équipée d'un capteur de COV et si l'incinération fonctionne en continu - comme le demande l'arrêté préfectoral -, les odeurs persistent à se déclarer dans la soirée et la nuit durant.
Constatant également le stockage à l'air libre de "bigs bags", on peut aussi se demander si ceux-ci ne participent pas aux émanations ?
Nous avons contacté la DREAL (ex DRIRE et Diren) pour les alerter de cette situation préoccupante. Une main courante a été déposée en mairie de Saint-Pierre du Vauvray, et et nous avons appris que d'autres habitants de la commune ont également contacté la DREAL et la mairie par téléphone pour les avertir de la pollution...
Dans nos sociétés obsédées par la vitesse, la productivité, le speed, le fast, le burn... qu'il est bon de s'arrêter un moment et de reconsidérer notre façon de vivre.
Nous sommes tous pris entre de multiples impératifs, la famille, le boulot, les amis, les activités associatives ou militantes... Les journées, les semaines, les mois, s'enchaînent et s'apparentent parfois à de véritables parcours du combattant ! Pour quoi faire ? Pour le bien de qui?
Etre consciencieux, engagé, oui, bien sûr ! Mais ne jamais perdre de vue l'important : soi et les autres, le partage, le bien qu'on se fait et qu'on apporte aux autres.
Dans la vie, il y a l'urgent et l'important : commençons toujours par l'important !-)
Vivre plus lentement, c'est faire des choix de vie : comment j'organise mon temps ? comment je consomme ? comment je me déplace?
On le voit, derrière ces choix individuels, ce sont des choix collectifs éminemment modernes (...et politiques !) qui sont proposés :
- partager le travail en réduisant les horaires ;
- rapprocher les lieux de travail des lieux d'habitation (en incluant le télétravail) ;
- raccourcir les circuits de consommation ;
- organiser ses déplacements et privilégier quand on le peut la marche, le vélo ou les transports en commun.
Allez, c'est dimanche ! Prenons le temps d'un repas de famille en plein air, suivi d'une promenade avec les enfants.
(slow life... real life !)
Bonne surprise dans l'hebdomadaire départemental
La Dépêche ce vendredi 16 avril : une pleine page y est consacrée à la pollution lumineuse. C'est un sujet dont nous débattons à Saint-Pierre du Vauvray depuis... novembre 2008 ! Lire
Saint-Pierre s’engage contre la pollution lumineuse sur le blog municipal.
L'hebdomadaire eurois donne la parole à Christophe Quetel, conseiller municipal dans la commune d'Irreville et par ailleurs vice-président de
l'ANPCEN (Agence Nationale Pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturne).
Le Conseil général vient de récompenser d'un label 5 étoiles les efforts de la petite commune en matière de gestion d'énergie. Fontaine-Bellanger et La Vacherie ont également été récompensées. "En effet, ce sont souvent les petites communes qui indiquent la marche à suivre." Dans l'Eure, sur 675 communes, environ 15% observent les préceptes de l'ANPCEN : extinctions nocturnes, recours à l'éclairage passif, absence de mise en lumière du patrimoine naturel et bâti, marginalisation des lampes au mercure.
Et de pointer du doigt l'exemple catastrophique donné par Evreux, le chef-lieu du département : "Le Long-Buisson (Zone d'Activité Commerciale), c'est une véritable catastrophe. Malheureusement, on est en train de reproduire la même chose à Nétreville. Pourtant, j'avais placé énormément d'espoirs en l'arrivée de Champredon. Mais à regret, je constate que l'environnement ne fait pas partie de ses priorités."
Le vice-président de l'Agence Nationale s'en prend également aux lobbies qui font la loi sur le marché de l'énergie, prenant l'exemple du SIEGE. Si le Syndicat d'Electricité et du Gaz de l'Eure affiche sa volonté de réduire les pollutions lumineuses, il passe dans le même temps des marchés avec des fournisseurs de matériel gloutons en énergie : "Il y a un vrai travail à faire sur le catalogue !"
Les impacts de la pollution lumineuse sont bien sûr naturels (disparition du ciel étoilé, biodiversité nocturne, qualité du sommeil), mais aussi économiques : en France, l'éclairage public représente dans le budget des communes 23% de la facture globale d'énergie et 38% de la facture d'électricité. En 10 ans, on serait passé de 71 à 91kWh/an/habitant (contre 43 kWh/an/habitant en Allemagne).
A Saint-Pierre du Vauvray, une étude avait été commandée en 2008 par M. Bourlet, qui montrait que 1500€ pouvaient être économisés en coupant l’éclairage de 1:00 à 4:00 du matin ; 2400€ pour une coupure de 0:00 à 5:00 ; 3300€ pour une coupure de 23:00 à 6:00.
En ces temps de crise, n'aurions-nous pas de quoi employer utilement ces sommes ?
Merci à l'hebdomadaire La Dépêche pour ces données très utiles ;-)
Vous avez peut-être remarqué que la terre avait été retournée la semaine dernière aux Longchamps ? Il s'agirait d'y implanter une jachère fleurie. Bonne idée ! A l'initiative de Jérôme Bourlet, l'expérience avait déjà été menée l'année dernière sur le stade, pour le plaisir des yeux et le régal des insectes butineurs.
Cela permettra d'économiser les tontes et favorisera la biodiversité : un marché gagnant-gagnant entre l'homme et la nature ! Merci d'avoir renouvelé cette expérience écologique.