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Un rendez-vous incontournable à Val-de-Reuil : les soirées du caméléon

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un incontournable : le festival les soirées du caméléon
Présentation de la programmation du festival, samedi 6 mars à 16h30 à l’école de musique. Venez Nombreux !!!
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Conférence sur la biodiversité à Poses le samedi 27 février à 17h

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avec Frédéric Malvaud, ex Président de Haute-Normandie Environnement, et Jérôme Bourlet, candidat Europe Ecologie

Galerie de peinture de Michel Ratel – 12, chemin du Halage – Poses

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Compte rendu du conseil municipal du 3 février 2010

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Enfin un compte-rendu du conseil municipal sur le blog de la municipalité. Le dernier, que ce soit sur le blog ou le bulletin municipal, datait du 14 mai 2008.
Coïncidence ou conséquence de notre billet où nous évoquions le fait que les compte-rendus n’étaient plus diffusés par la mairie, que ce soit sur internet, ou sur le bulletin municipal, je ne sais pas.
Mais cela me conforte à penser que notre démarche est utile.
Des sujets importants pour notre petite commune sont traités au conseil municipal : le PDU (plan de déplacements urbains) de la CASE, où le conseil était amené à faire remonter les remarques qui vont être intégrées à l’enquête publique, mais aussi les informations qui nous concernent, nous, citoyens, et qui concernent la marche de la commune, l’école, les travaux, les impôts, tous des sujets qui nous intéressent.
Bien sûr, nous avons tous conscience que de plus en plus de sujets qui concernent la commune sont traités directement par la CASE. Mais nous, citoyens, n’avons pas un accès direct aux commissions de la CASE, ni aux assemblées. Ce sont nos élus délégués à la CASE qui y siègent. Nos élus, élus au scrutin universel direct, en sont le relais, à la fois pour y poser nos questions, rapporter les besoins de la commune, et aussi pour nous tenir informés des actions de la communauté d’agglomération.
Les séances de conseils municipaux sont l’occasion pour nous, citoyens, d’obtenir cette information. Aussi, nous pouvons y assister : il suffit pour cela de se rendre à la mairie, en salle du conseil, à l’heure du conseil municipal. J’invite mes concitoyens à le faire, dans la mesure du temps qu’ils peuvent y consacrer ou qui leur est disponible.
Compte-rendu sommaire du conseil municipal du 3 février 2010
L’an deux mil dix le mercredi trois février à dix-huit heures trente minutes, le Conseil Municipal légalement convoqué, s’est réuni à la Mairie, salle Louis Lainé, en séance publique sous la présidence de Monsieur Alain LOËB, Maire.
Etaient présents : MM. Jérôme BOURLET DE LA VALLEE, Chantal CLEMENT, Pierre DENIS, Bernard HOUSSAYE, Pascal JEDEAU, Claude LA ROCHE, Alain LOËB, Nadine MOREL, Jorge PINTO, Murielle PIONNIER et Laetitia SANCHEZ ;
Pouvoirs de MM. Eric DELAHAYE à Bernard HOUSSAYE, Benoit GENEAU à Jérôme BOURLET DE LA VALLEE, Juliette KAAOUCHE à Chantal CLEMENT, Pascal SCHWARTZ à Alain LOËB ;
Formant la majorité des membres en exercice.
Secrétaire de séance : Mme Chantal CLEMENT.
Date de convocation : 26 janvier 2010- Date d’affichage : 9 février 2010.
Nombre de conseillers : en exercice : 15 – Présents : 11 – Votants : 15 (dont 4 pouvoirs).
Formant la majorité des membres en exercice.
Monsieur le Maire ouvre la séance en sollicitant les remarques éventuelles sur le compte rendu de la séance du Conseil Municipal du 3 novembre 2009, approbation de ce compte-rendu et propose aux membres du Conseil Municipal de rajouter trois points concernant convention de subventionnement quadripartite : Moulin D’Andé –Mairie de Saint Pierre du Vauvray – Mairie de Saint Etienne du Vauvray, motion M-Real pour le maintien de l’emploi sur le site de M-Real Alizay et pérennité des emplois, Solidarité aux Haïtiens. Le conseil municipal valide à l’unanimité l’ajout de ces points.
Monsieur Jorge Pinto a fait des remarques sur le fait d’avoir été filmé sans en être informé lors de la dernière séance, Madame Laëtitia SANCHEZ a apporté de quoi filmer, Monsieur le Maire demande au conseil municipal de voter, 10 voix se sont exprimées contre cette pratique, malgré ce vote majoritaire Madame Laëtitia SANCHEZ a indiqué qu’elle filmerait.
Lecture de l’ordre du jour par Alain LOËB.
[…]
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Vu sur le web aujourd’hui…

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Dark Vadora marqué 2 buts dans sa partie de foot

Ce qui se passe derrière le mur
Vous allez à la poste récupérer un colis, et vous croyez être tombé au coeur d’une anomalie spatio-temporelle. Regardez plutôt ce qui s’y passe en réalité…
C’était de la magie. La Force. Comme j’ai dit, en me battant, je… je deviens plus puissant. Plus que… plus que tu peux l’imaginer. C’est… c’est LA FORCE. Je suis plus… puissant. Na.
TF1, pour évoquer la présentation par le ministre de l’intérieur du projet de loi sur la sécurité intérieure, la LOPPSI, devant l’Assemblée nationale, présentait un hémicycle plein à craquer. La réalité est plus torve…
“Prêtant l’oreille aux fallacieuses paroles des économistes, les prolétaires se sont livrés corps et âme au vice du travail, ils précipitent la société tout entière dans ces crises industrielles de surproduction qui convulsent l’organisme social”(…) “abrutis par le dogme du travail, (ils) ne compren(nent) pas que le surtravail qu’ils se sont infligé pendant le temps de prétendue prospérité est la cause de leur misère présente”. “La classe ouvrière, avec sa bonne foi simpliste, s’est laissé endoctriner parce que, avec son impétuosité native, elle s’est précipitée en aveugle dans le travail et l’abstinence”. “Idiots!” s’exclame-t-il: “Honte au prolétariat!” (Paul Lafargue – 1880)
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L’espérance de vie approche les 100 ans, c’est Laurence Parisot qui le dit…

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Dans une interview donnée au JDD, Laurence Parisot présente les positions qu’elle défendra au nom du MEDEF lors du sommet social à l’Elysée lundi.
laurence Parisot avance ses propositions : compléter le système de retraite par un système de retraite par capitalisation, tenir compte des situations les plus pénibles à condition de les évaluer sur des critères individuels et objectifs (?), exonérer des charges sociales pour toute embauche d’un chômeur en fin de droits, ne pas augmenter les cotisations,…
Et là qu’est-ce que je lis ? “L’espérance de vie approche les 100 ans, comment imaginer trente ou quarante ans sans travailler, et les financer en restant inactif? Relevons l’âge légal, cela entraînera une hausse du taux d’activité des seniors, comme tout le monde souhaite.”
Quoi ?! J’aurais raté cette information capitale : notre espérance de vie approche les 100 ans ! Vite, un petit tour sur le site de l’INSEE pour vérifier cette bonne nouvelle !
Ah zut, je dois déchanter rapidement : l’espérance de vie en France est de 84,5 ans pour les femmes, et de 77,8 ans pour les hommes.
Pour les 40 ans à se faire dorer la pilule sous les cocotiers, c’est raté. Les hommes, si on relève l’âge de la retraite, n’auront que 10 à 15 ans pour en profiter. Et d’ici là les cocotiers seront peut-être sous l’eau.
“Nous jouons avec la réputation de la France”, ajoute-t-elle.
Je suis rassuré pour notre réputation, la France est le seul pays du monde ou une sardine peut boucher le port de Marseille.
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Conseil municipal de Saint-Pierre du Vauvray, 2 février 2010

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Le Conseil Municipal de Saint-Pierre du Vauvray s’est réuni lieu le 2 février 2010.

Conseil municipal de Saint-Pierre du Vauvray, 2 février 2010

Dans ce premier 1/4 d’heure, Jérôme demande à ce que soit mise en question diverse une subvention à l’école élémentaire afin de financer la classe patrimoine qui partira en juin.
Cette question vient après qu’une autre subvention, d’un montant de 1.900 €, destinée au Moulin d’Andé pour un partenariat avec le Conservatoire de Rouen et l’Opéra de Rouen Haute-Normandie, ait été ajoutée à l’ordre du jour.
Le maire pense que la municipalité a fait un gros effort au niveau de l’école. Les gens, en fonctions de leur quotient familial peuvent déposer un dossier au C.C.A.S. pour qu’il soit examiné, cela passe par le soutien aux familles. Cette question pourra être mise à l’ordre du jour lors du prochain conseil qui va arriver très rapidement. Le maire souhaite rencontrer l’Association des parents d’élèves, voir ce qui nous manque. Le maire pense qu’il faut aussi appliquer le quotient familial sur ce voyage.
Tous les 2 ans, pour financer cette classe transplantée, la mairie verse déjà plus de 2.000 €. Pour le maire, la municipalité finance déjà, elle ne peut pas financer une deuxième fois.
Toutefois, ce n’est pas non. Le maire veut examiner le dossier, et voir financièrement combien la municipalité peut mettre. C’est donc une bonne nouvelle pour les élèves qui partiront vers les châteaux de la Loire en juin !
La seconde partie concerne les changement des machines d’imprimerie numérique de la mairie. Les questions posées portent sur le nombre de copies, le renouvellement du contrat de l’imprimante de la mairie, et l’arrêt des contrats des autres imprimantes.
Chiffres clés :
  • 101.000 copies par an pour le poste mairie, dont 10.000 couleurs et 91.000 n&b. 15.000 copies pour l’école maternelle. Et 55.000 copies pour l’école élémentaire.
  • Sur une moyenne de 250 jours ouvrés (5 jours/semaine, et 52 semaines), le nombre d’impressions par jour est de plus de 400 copies par jour, dont 40 copies couleurs.
  • Actuellement la location mensuelle est de 515 € par mois, soit 6.180 € par an
  • Le coût actuel d’une copie à l’unité est de 0,15 € pour une copie couleur, et 0,10 € pour une copie n&b (soit 10.600 € par an pour le poste mairie, et 6,000 € pour les 2 écoles).
  • Le contrat va être renégocié. Le contrat des 3 petites machines (les 2 écoles, et la mairie), s’arrêtera dans 18 mois. Cela représentera un montant de 245,98 € /mois pour les mois restants. La machine principale de la mairie sera remplacé par un nouveau modèle, un Ricoh MPC 2800, pour une location mensuelle de 320 € /mois. Soit une location mensuelle de 565,98 € / mois durant les prochains 18 mois. A cette date, le contrat des petites machines s’arrêtant, il n’y aura plus que le contrat de la grosse machine de la mairie, soit 320 € /mois.
  • Avec cette imprimante, le coût d’une page passera de 0,15 € à 0,06 € (coût d’une page couleur), et 0,10 € à 0,006 € (noir & blanc).
  • Le coût mensuel des impressions est actuellement de 901,82 €, il passera à 711,49 € pendant les 18 prochains mois, puis passera à 465 € par mois, pendant les 45 mois suivants.
  • La destination des impressions : le journal (15.000 pages n&b en 2009, mais imprimé en couleurs en imprimerie en 2010), les affiches pour les Associations, le secrétariat, et les documents administratifs qui doivent être photocopiés en couleurs.
  • Pour la commerciale, les chiffres peuvent paraître énormes, mais c’est dérisoire pour une mairie. “Cela ne paraît pas totalement absurde”.
clic-clic pour la suite
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La semaine de 4 jours est préjudiciable à la santé des enfants

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La semaine des 4 jours est préjudiciable à la santé des enfants

C’est ce que nous dit l’Académie de Médecine. Son rapport vient d’être rendu public, et les Académiciens nous demandent de modifier complètement le temps scolaire, afin de les adpater aux rythmes biologiques et aux capacités d’apprentissage des enfants. Lire le rapport sur l’aménagement du temps scolaire et santé de l’enfant
Un autre rapport, émanant du ministère de l’éducation nationale, affirme que “les inconvénients se confirment”. Les conséquences du resserrement du temps scolaire se font sentir sur la fatigue des élèves et des enseignants, sur la réduction du temps de dialogue avec les parents, sur le temps de concertation des enseignants, et surtout, sur le temps consacré aux enseignements !
Pour rappel, la situation actuelle : “A partir de la rentrée scolaire 2008, la durée de la semaine scolaire des écoles maternelles et élémentaires est fixée à 24 heures d’enseignement scolaire pour tous les élèves, ces 24 heures étant organisées à raison de 6 heures par jour les lundi, mardi, jeudi et vendredi.”
Le rapport de l’Académie Nationale de Médecine est sans ambiguïté : la semaine de 4 jours EST préjudiciable à la santé des enfants. Dès lors, elle ne permet pas les conditions nécessaires à une bonne acquisition des connaissances, et l’éducation nationale remplit moins bien son rôle, l’échec scolaire est au bout de ce non-sens. “La qualité des résultats scolaires de l’enfant fatigué s’en ressent et peut aller jusqu’à l’échec scolaire si les adultes en charge de l’enfant (parents, enseignants, médecin) ne sont pas en mesure d’en neutraliser les raisons en améliorant la qualité de vie des enfants concernés.”
Si le constat d’échec est avéré, tout le monde semble freiner des 4 fers pour ne pas revenir à une situation normale, favorable au confort, à la santé, et à l’éducation de nos enfants.
Nous privilégions le confort des adultes au détriment de la qualité de la vie et de l’éducation de nos enfants !
Notre société est-elle devenue à ce point égoïste pour ne pas privilégier le sort des enfants ?
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Luc Chatel a ses solutions pour remplacer les professeurs : faire appel au pôle emploi et aux étudiants

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Sur les 5 millions de fonctionnaires appelés à faire grève contre les suppressions de postes, le corps enseignant est particulièrement touché, avec 45 000 suppressions de postes d’enseignants, et leur cortège de conséquences : classes de plus en plus surchargées, options supprimées, et bien sûr des remplacements de moins en moins effectués. Sur Europe 1, leur ministre, Luc Chatel, se prononce pour des solutions concernant ces remplacements… Les avis sur leur efficacité risquent de ne pas être partagés par tous !
A la question posée par le Parisien sur les remplacements à l’Education Nationale (pourquoi les profs absents sont-il si peu et si mal remplacés ?), Luc Chatel a “sans doute” une solution :
“Le système de remplacement dans l’éducation nationale fonctionne mal, est mal organisé, il n’est pas assez souple, il n’est pas assez réactif. […] J’ai décidé de m’atteler à la tâche. […] Il faut un système de remplacement des professeurs qui soit plus réactif […], améliorer le système de remplacements des professeurs par 3 moyens : lire la suite
carte des académies - www.education.gouv.fr

Luc Chatel, ministre de l’éducation nationale, nous propose SA solution au problème du (non-)remplacement des professeurs, un problème dû sûrement aux suppressions de dizaines de milliers de postes à l’éducation nationale.
Sa politique tient en 3 points :
1 – Réactivité, réactivité, réactivité, c’est le mot d’ordre asséné, affirmé. Dès le 1er jour, les autorités académiques devront être mobilisées. Que ne l’ont-elles été jusqu’à lors ? Et surtout, pour que ce mot d’ordre ne relève pas que de la méthode coué, ou du vœu pieux, quels seront les moyens mis en œuvre pour redresser une situation qui ne cesse de s’aggraver ?
2 – Assouplir le système de remplacement, actuellement géré par académies (clic clic sur la carte ci-contre) en permettant l’affectation de personnels d’académies voisines. Cela nécessitera sûrement de (longues ?) négociations, de chambouler les méthodes de travail, d’adapter les logiciels etc, etc. Mais pourquoi pas si cela permet d’améliorer la situation ? Mais respectera-t-on le rôle, la mission et les conditions de travail des professeurs ? Car cette revalorisation des enseignants que le ministre appelle de ses vœux passe aussi par la reconnaissance de la mission des professeurs, la reconnaissance de leurs compétences, et bien sûr des conditions dans lesquelles s’effectue leur mission. Cela conditionne évidemment l’accomplissement de leurs missions, de la meilleure façon possible.
L’exemple pris d’un professeur de Créteil qui serait affecté à Paris n’est pas représentatif des académies du reste de la France. Là où les distances s’expriment en dizaines de kilomètres, on peut traverser la moitié du pays pour traverser les académies de Montpellier à Clermont-Ferrand, de celle de Clermont à celle de Tours, ou de celle de Tours à celle de Rouen. Les échelles ne sont pas les mêmes. Dossier à suivre…
3 – Enfin, pour son troisième point – faire appel au pôle emploi et aux étudiants, ainsi qu’aux retraités de l’éducation nationale, pour remplacer les professeurs, voilà qui peut passer pour un véritable camouflet pour les enseignants, les élèves et les parents. Ainsi que pour les citoyens pour qui la citoyenneté passe aussi par l’éducation de ces jeunes citoyens. La capacité à faire appel à des retraités de l’éducation nationale, cela a-t-il été modélisé ? Des sondages ont-ils été effectué pour évaluer le potentiel de population concernée ? Ou n’est-ce mis en valeur que pour cautionner la “diversification et la richesse” de ce nouveau système de remplacement.
Notre pays a besoin de jeunes toujours mieux formés, qui devront s’insérer dans une société de plus en plus tournée vers les services et la technologie, et où les compétences et la formation sont des facteurs de plus en plus importants pour l’insertion et la réussite professionnelle et sociale.
Les professeurs, à qui est largement dévolue cette mission d’éduquer notre jeunesse, et qui ont la confiance des parents et d’une large majorité de nos concitoyens, sont-ils voués à être remplacés par des chômeurs et des étudiants ? N’y voyez pas une quelconque opprobre à l’endroit des chômeurs ou des étudiants, mais le métier d’enseignant exige des compétences propres, et de l’expérience. C’est pour acquérir cette expérience qu’au sortir de leurs études, les enseignants effectuent une année de stage accompagné.
Pour que l’éducation nationale puisse rendre ce service à la hauteur des attentes, il faut qu’elle puisse offrir l’éducation à laquelle chaque élève a droit, et non remplir une simple mission de gardiennage, ou pire, de mauvaises expériences éducatives qui pourraient conduire à des échecs scolaires.
Nous comprenons que le but de ne pas remplacer 1 professeur sur 2 lors de ces départs massifs à la retraite permettra des gains budgétaires très importants. Mais à quel prix ?
Etes vous prêts à confier l’éducation et l’avenir de vos enfants à pôle emploi ou à des étudiants ?
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Bruno Le Maire s’oppose à l’interdiction de la pêche au thon rouge.

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le bluefin géant (ou thon à nageoires bleues), qui peut atteindre 3 mètres et peser jusqu'à 800 kg. Le nec plus ultra des 500 000 tonnes de poisson cru que le Japon consomme chaque année

“Si nous interdisons la commercialisation du thon rouge, c’est-à-dire pour être très concret, si nous inscrivons le thon rouge (en) annexe 2 de la CITES, nous interdisons 90% des exportations de l’Union européenne vers l’extérieur, donc je crois que ce sera déjà un progrès important.”. C’est ainsi que le mercredi 13 janvier, le ministre de l’agriculture et de la pêche, candidat de l’UMP aux régionales en Haute-Normandie en 2010, s’est exprimé sur France 2..
C’est donc une opposition à l’inscription du thon rouge en annexe 1, seule solution pour sauvegarder les thons rouges restant en Méditerranée, selon les ONG. L’annexe 2 de la CITES concerne les espèces dont la survie n’est pas menacée à l’heure actuelle, mais qui pourrait le devenir…
La Commission Européenne avait proposé aux 27 Etats européens (L’UE demande l’interdiction de la pêche du thon rouge. Qui l’eût cru ?), en septembre 2009, de soutenir une telle inscription lors de la conférence de la CITES(*) à Doha en mars prochain.
Mais la France, l’Espagne, l’Italie, la Grèce et Malte ont refusé de soutenir cette proposition (Le thon : suite et fin (de l’espèce)).
Pourtant les dernières évaluations de l’ICCAT (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) sont plus qu’alarmantes : La population de thons rouges aujourd’hui a chuté à moins de 15 % de la population d’origine, critère scientifique retenu pour un classement en annexe 1, sans délai.

La position du gouvernement français semble bien confuse :
La veille, Jean Louis Borloo déclarait qu’il n’avait « pas de doute », sur le soutien de la France à l’inscription du thon rouge en annexe 1.
Le 16 juillet 2009, le président Sarkozy affirmait que “les menaces qui pèsent sur certaines espèces comme le thon rouge ne peuvent plus être ignorées“. Il annonçait “le soutien de la France à l’inscription du thon rouge à l’annexe de la convention internationale sur les espèces sauvages, pour en interdire le commerce.
Aujourd’hui, c’est une inscription à l’annexe 2 qui est préconisée par le ministre Bruno Le Maire.
Nicolas Sarkozy devrait annoncer en début de semaine prochaine la position officielle. Le thon rouge, on le sauve ? On le laisse s’éteindre ?
(*) Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages.
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La terre, pour quoi faire ? Pro-bio at anti-bio ont débattu à Fleury sur Andelle…

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La terre, pour quoi faire ? Pro-bio at anti-bio ont débattu à Fleury sur Andelle...L’association saveurs et savoirs nous invitait à un café philosophique sur le thème : La terre, pour quoi faire ? Lotissements ? Routes ? Zones d’activités ? Cultures ? Nature ? Biodiversité ? Comment partager ?

Pour information, je ne suis venu à cette réunion que comme “consom’acteur”, sans connaissances techniques préalables suffisantes. Je suis donc là pour me faire une idée…
La présidente de saveurs et savoirs et Céline, la coordinatrice de l’association, sont rentrées tout de suite dans le débat, en parlant des difficultés du retour à la terre, et des problèmes d’accession aux terres. Surtout pour les agriculteurs(trices) bio.
Pour en débattre, elles ont invité :
Emmanuel Hyest, président de la FDSEA et de la SAFER,
Gaël Louesdon, co-fondateur de la Foncière Terre de Liens,
Jean-François Dufaux, chargé de mission au Conservatoire des Sites Naturels de Haute-Normandie.
Avant de donner la parole à M. Hyest, la présidente rappelle les difficultés que recontrent les maraîchers bio, en citant les cas de plusieurs maraîchers, dont un seul a bénéficié de l’attribution d’une terre, et encore s’agissait-il d’une terre qui appartenait à sa famille.
Elle évoque le cas d’un maraîcher bio, qui a bénéficié d’un avis technique positif sur son projet, mais n’a pas obtenu la parcelle qu’il souhaitait.
M. Hyest rebondit aussitôt, car il connaît bien le dossier, pour l’avoir instruit, et nommera cet agriculteur M. B. Or, Benoît Lelièvre, puisque c’est de lui dont il s’agit, a effectivement reçu un avis favorable, mais la Safer lui a accordé une surface, car on n’accorde pas de parcelle. La parcelle que M. Lelièvre souhaitait a été accordé à un éleveur, et une autre surface, une parcelle en plein milieu de labours, sans haies, et plus éloignée d’un point d’eau, lui a été accordée.
Là nous sommes entrés dans la polémique. Pour les agriculteurs bio, le choix de la parcelle est important pour la qualité de leur production. Cette parcelle avait été choisie. Pour M. Hyest et la Safer, une parcelle est équivalente à une autre, et de plus, selon lui, cette parcelle est trop humide pour pouvoir y faire du maraîchage. Et la forme, en pointe, ne permet pas d’y effectuer l’activité de maraîchage.
Pour philippe Brière, éléveur bio, au contraire, le choix de la parcelle est des plus importants.
Sur ce choix, il m’a semblé comprendre que déjà agriculteurs bio et agriculteurs intensifs (on parlait d’agriculture intensive, maintenant d’agriculture raisonnée, et bientôt, pour la même activité et les mêmes méthodes, d’agriculture à haute valeur environnementale) s’opposent déjà. Ca va être chaud ?
C’est M. Hyest qui, après ce préambule, prendra la parole pour rappeler l’histoire de l’agriculture depuis 1955 et présenter la Safer et son rôle pour les agriculteurs… lire la suite
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