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Holcim-Sovrac se lâche, et les odeurs pestilentielles envahissent de nouveau Saint-Pierre

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Usine Holcim de Canon City

Les habitants de Saint-Pierre du Vauvray l’auront senti : un vent pestilentiel s’est installé dans notre commune. Il s’agit de l’entreprise Holcim, qui n’avait plus fait beaucoup parler de lui depuis les travaux entrepris en 2005 ans pour empêcher ces particules et odeurs nauséabondes de ruiner la tranquillité et la santé des riverains. C’est le grand retour des nuisances industrielles dans notre petit bourg rural.
Cela fait 3 nuits aujourd’hui que l’entreprise HOLCIM (ex SOVRAC) empuantit notre commune. Cela commence le soir, vers 23 heures, persiste la nuit durant, et loin de s’estomper au matin, cette odeur insupportable continue de nous empoisonner la vie, en extérieur, comme à l’intérieur des maisons, où elle semble s’accrocher durablement à chaque vêtement, rideau ou meuble.
Avec Jérôme Bourlet, élu de la commune, Conseiller Régional, et Président du SCoT, nous nous sommes rendus le vendredi 23 avril de bon matin dans les locaux de l’entreprise afin d’obtenir des explications.
En l’absence des dirigeants, nous avons été reçus par les secrétaires et un technicien.
C’est donc lui qui nous a expliqué la raison de ces nuisances : des usines du groupe étant momentanément fermées, l’usine de Saint-Pierre du Vauvray a accepté de traiter une citerne qui devait être traitée ailleurs. De l’eau nous explique le technicien. Ils ont procédé au dépotage et au stockage de cette “eau”, et le personnel constatant l’odeur, la décision a été prise de remettre le liquide nauséabond dans la citerne et de la renvoyer.
Mais voilà, la citerne de l’usine (et non du camion), équipée d’un capteur de COV, en avait conservé la puanteur. Et les conditions climatiques ont du jouer, selon le technicien, entraînant le dépôt des particules odorantes sur les habitations Saint-Pierroises.
Mais voilà encore, le soir même : patatras ! A 23 h, la puanteur envahit de nouveau nos rues et nos jardins. Pas de taux d’humidité particulièrement préoccupant, il faisait plutôt bon, l’air était sec, le vent était faible, mais les odeurs reviennent. Comme les autres soirs.
Cela pue donc du soir au matin, puis cela s’estompe dans le courant de la matinée. Dès que l’odeur a disparu, il nous faut à notre tour aérer nos maisons qu’imprègne le tenace remugle.
Nous avons entendu les explications de l’employé d’Holcim. Mais j’avoue ne toujours pas comprendre pourquoi, si la citerne de l’usine est bien équipée d’un capteur de COV et si l’incinération fonctionne en continu – comme le demande l’arrêté préfectoral -, les odeurs persistent à se déclarer dans la soirée et la nuit durant.
Constatant également le stockage à l’air libre de “bigs bags”, on peut aussi se demander si ceux-ci ne participent pas aux émanations ?
Nous avons contacté la DREAL (ex DRIRE et Diren) pour les alerter de cette situation préoccupante. Une main courante a été déposée en mairie de Saint-Pierre du Vauvray, et et nous avons appris que d’autres habitants de la commune ont également contacté la DREAL et la mairie par téléphone pour les avertir de la pollution…
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Incroyable ! Mélanchon met les pieds dans le plat : pour le calcul des retraites des fonctionnaires, on ne peut pas remonter plus loin que 6 mois

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C’est en allant me promener sur l’excellentissime @rrêt sur images que j’apprend la nouvelle. Jean-Luc Mélanchon terrasse Aphatie pendant son interview sur RTL. J’étais passé totalement à côté de l’info…
Mélanchon sur RTL, au micro de Jean-Michel Apathie, met les pieds dans le plat sur les retraites des fonctionnaires
Cela se passe à 5min30 de l’interview. Apathie pose sa question :
“Les retraites des fonctionnaires sont calculées aujourd’hui sur les 6 derniers mois, celles des salariés du secteur privé sur les 25 dernières années. Ceci peut-il rester en l’état Jean-Luc Mélanchon ?
Le sourire de Jean-Luc Mélanchon en dit long, il attendait avec impatience cette question. Il sourit, s’apprête à dégainer son information, il vise… “Mais bien sûr que ça peut rester en l’état.
Apathie répond : “c’est inégalitaire.”
Mélanchon : “Non ce n’est pas inégalitaire.”
Mais c’est quelques instants plus tard, lorsque le journaliste demande si on ne pourrait pas calculer la retraite des fonctionnaires sur les 10 dernières années que Mélanchon abat sa carte :
“il y a une chose qu’il faut que vous sachiez, M. Apathie. C’est impossible. Vous savez pourquoi ?” “Non”, répond Apathie. “Parce rien n’a été saisi informatiquement, si bien qu’on ne peut pas remonter au-delà de 6 mois. Vous savez pourquoi ? Parce que comme c’était la règle des 6 mois, personne n’a pensé à le faire !” […] “Les services publics sont sauvés par les manques d’équipements informatiques du service public, j’ai pas fini de rigoler…”
On imagine la mine abattue de M. Apathie…
Le lendemain, Eric Woerth réfute en bloc :
Tout ça est complètement faux, vous croyez que l’administration française ne peut pas reconstituer la carrière d’un fonctionnaire ? J’ai été ministre du budget, je suis toujours ministre de la fonction publique et j’ai créé sur le plan des retraites un organisme centralisé qui monte en charge et qui sera l’interlocuteur unique pour les carrières des fonctionnaires. Quand vous regardez dans les ministères, il n’y a pas de problème pour reconstituer la carrière d’un fonctionnaire, donc c’est vraiment pas le sujet
@si enquête…
Tout d’abord, comment peut-on être dans l’incapacité de retracer les carrières des fonctionnaires, alors qu’il a été possible de passer la méthode de calcul des retraites du secteur privé des 10 dernières années au 25 dernières années ? La réponse est simple : La réforme à été votée en 1993, mais n’est entrée que pleinement en vigueur qu’en 2008. Allonger la période de calcul de 15 ans aura donc pris 15 ans.
Qui a raison alors, Eric Woerth ou Mélanchon ?
Henri Sterdyniak, économiste à l’OFCE, estime que la vérité situe plutôt entre les deux. Le salaire des fonctionnaires est composé d’un traitement indiciel et de primes. Elle représentent en moyenne 20% du revenu, mais ce chiffre varie de 5 à 60% selon les fonctionnaires. L’Etat conserve bien-sûr les traitements indiciaires, mais ne conserve pas obligatoirement les primes. Si on voulait intégrer les primes, ce serait impossible dans la quasi totalité des cas. Si on veut prendre le temps de faire une réforme équitable, ce sera au mieux pour septembre 2011.
Septembre 2011, c’est à dire en pleine campagne présidentielle. Mélanchon n’a pas fini de rigoler…
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Budget 2010 de la commune de Saint-Pierre du Vauvray

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voir les débats

Le 1er avril s’est tenu le conseil municipal de Saint-Pierre du Vauvray, portant sur le budget. Un nouveau conseil municipal a eu lieu le 15 avril pour revoter ce budget suite à une erreur repérée par le Receveur Municipal, M. Beaujard, dans le calcul des taux des trois taxes. Ce dernier conseil a eu lieu à huis-clos, après un vote majoritaire du conseil municipal.
C’est une commune en bonne santé financière que l’on retrouve en 2010. Une commune que M. Beaujard qualifie de pas du tout endettée. Certes, la capacité d’auto-financement est faible, mais les comptes restent dans le vert : l’excédent de fonctionnement de clôture est de 213.000,12 €, quand le déficit d’investissement reste de 89.398,07 €.
La différence entre la capacité d’autofinancement (67.000 €) et le remboursement de la dette (45.000 €) laisse une marge de manoeuvre de 22.000 € pour investir (la CAF nette). C’est une marge de manoeuvre qui n’est pas énorme, mais qui a le mérite d’exister. Et bien sûr, par son faible taux d’endettement, la commune conserve une capacité à contracter un emprunt.
Félicitaions donc à l’équipe municipale.
Ce conseil municipal aborde donc la présentation des comptes 2009, et la proposition du budget pour l’année 2010.
La présentation du projet de budget municipal, et à fortiori son vote, c’est aussi la présentation de la politique municipale qui y est inscrite en filigrane.
Bien sûr, nous savons tous que la CASE a une place de plus en plus prépondérante dans la gestion des affaires communales. Environnement, urbanisme, transports, entretien, collecte des déchets, assainissement, environnement, les responsabilités de la communauté d’agglomérations sont larges, et prennent de plus en plus d’importance.
Pourtant, la gestion des communes, même des très petites communes, reste d’une importance capitale. Clic-clic pour agrandir le rôle de la commune…
Avant de rentrer dans le débat sur le budget, il est peut-être utile de préciser les rôles de chacun :
Le rôle des élus est bien défini dans les communes. Le maire, Alain Loëb, et son 1er adjoint, Bernard Houssaye, représentent la municipalité. Le maire, Alain Loëb, a été, rappelons-le, élu à l’unanimité par le conseil municipal.
Le maire peut déléguer une partie de ses compétences à des adjoints ou conseillers délégués.
Le rôle des conseillers municipaux est de discuter et de voter, pour accepter ou refuser les délibérations, sur les projets qui leur sont soumis, au cours de séances du conseil municipal qui sont publiques.
Le débat qui concerne le budget est un des plus importants de l’année. C’est ce budget qui prévoit les recettes et les dépenses, en accord avec les priorités de la politique municipale. C’est un budget prévisionnel, qui pourra faire l’objet de décisions modificatives.
Ce budget engage la commune, et donc les habitants, contribuables, les employés communaux, et tous les partenaires de la commune.
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CASE : Patrick Madroux, rapporteur des budgets, propose de dégager une enveloppe pour les petites communes. Les maires des petites communes ne sont pas entrés dans le débat…

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CASE : Patrick Madroux, rapporteur des budgets de la CASE, propose de dégager une enveloppe pour les petites communes. Les maires des petites communes ne sont pas entrées dans le débat. source:paris-normandie

Lors d’une séance du conseil d’agglomération, et en l’absence de Franck Martin, c’est Patrick Madroux qui s’y colle pour présenter le budget principal et les budgets annexes de la CASE.
Selon le Paris-Normandie, les délégués n’ont apporté aucun commentaire à la lecture des chiffres et à leur vote.
Patrick Madroux a aussi voulu faire une suggestion aux délégués. « La Case participe à hauteur de 20 M€ pour les programmes Anru (renouvellement urbain, Ndlr du PN) de Louviers et de Val-De-Reuil. Je propose que l’on dégage aussi une enveloppe pour les petites communes. » Dans la salle, les sourires en forme d’acquiescement ont percé.
Pour le vice-président de la CASE, Patrice Yung, qui présidait cette séance :« Il n’y a pas de parallèle à faire. L’Anru concerne des zones urbaines. »
Etant données les positions des élus de notre commune, on pouvait croire que le débat serait ouvert : Si Bernard Leroy, du Vaudreuil, a estimé que le « débat méritait d’être posé ». il a ajouté « [qu’] il existe des communes où il y a de vrais besoins de réaménagement. Je pense à Léry qui a des logements qui auraient besoin d’être réhabilités. A Saint-Pierre-Du-Vauvray, qui doit refaire son cœur de village. »
Mais selon le Paris-Normandie, les maires des petites communes ne sont pas entrés dans le débat. Et le budget principal de la Case a été adopté à l’unanimité.
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Quelle semaine ! Bilan des élections régionales 2010 : Acte I

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Quelle semaine ! Bilan des élections régionales 2010 : Acte I

Les élections, c’était il y a une semaine. Déjà.
Sur fond de crise économique, de crise européenne, avec un redécoupage nord-sud annoncé – où, la France, avec un pied au nord et un pied au sud, essaie de se contraindre de marcher à cloche-pied -, une crise d’identité américaine, une crise israélienne, l’actualité régionale peut nous sembler déjà bien loin. Pourtant le jeu politique a été bouleversé.

Des leçons à tirer pour les politiques

Les conséquences “régionales” de ces élections ont bouleversé la politique nationale, et redistribué largement les cartes pour la droite et l’UMP. Jusqu’à présent, l’hyper-président donnait sa légitimité au parlement. Il avait assuré une victoire écrasante aux députés UMP, et la stratégie du grand parti unique à droite avait réussi à rafler toutes les mises, allant jusqu’à reconquérir les voix de l’extrême-droite.
Cette élection a inversé les tendances : dorénavant, la légitimité du gouvernement, le président la tient des députés UMP. Sarkozy est au plus bas dans les sondages, quand son premier ministre caracole dans l’électorat de droite. Tous les ministres qui se sont présentés à ces élection ont été battus à plate-couture. C’est un déni pour le gouvernement. Ce n’est pas qu’une question de jeu de pouvoir au sein de l’UMP, la politique menée par le président doit déjà en tenir compte. La tentation d’autonomie gagne les composantes de l’UMP, et c’est la stratégie du parti unique qui pourrait-être remise en question.
Pour Hervé Morin, candidat perdant en Haute-Normandie : « Il faut que le nouveau centre soit en mesure d’avoir un candidat en 2012 bien sûr. Ce que je sais c’est le nouveau centre avec ses 13 000 militants, son groupe parlementaire à l’Assemblée et bientôt au sénat je l’espère, doit être en mesure d’avoir la possibilité de désigner un candidat de manière autonome à la présidentielle, il lui appartiendra ensuite de déterminer qui cela doit être. » On peut aussi voir dans cette démarche une stratégie pour mieux négocier les places lors des prochaines élections.
Et Dominique de Villepin en rajoute une louche en annonçant la création d’un nouveau parti, alternative à Sarkozy. L’ambiance est plombée à l’UMP.
Le PS, que beaucoup pensaient moribond et divisé, retrouve une légitimité : il fait quasiment carton plein, en conservant le même nombre de régions métropolitaines qu’en 2004, en y ajoutant la Corse, et en perdant le Languedox-Roussillon. Et en se coupant du courant de G. Frêche.
Derrière les manifestations de joie contenue après la victoire, le PS fait ses comptes. Ce grand parti hégémonique à gauche veut croire à la victoire aux présidentielles. Et il se rend compte que s’il peut espérer gagner, ce ne peut pas être sans les voix écologistes.
Europe Ecologie et les verts sont parvenus à devenir 3ème parti de France. Bel exploit ! Si les électeurs connaissent leur engagement dans des combats pour préserver un monde vivable pour les générations futures, c’est leur crédibilité politique qui est entérinée. Au moment où l’UMP enterre le Grenelle de l’environnement, les citoyens de France et d’ailleurs prennent conscience de l’importance, et de l’urgence, de l’enjeu : on peut faire autrement, on peut éviter les catastrophes, mais il faut s’y prendre maintenant !
Il faut maintenant qu’Europe Ecologie se donne les moyens d’affronter cette croissance. Sa place de 3ème parti de France doit s’accompagner d’une mutation. C’est le défi que lance Daniel Cohn-Bendit aux verts, par son appel du 22 mars. La mutation est en route pour les verts, qui demandent la métamorphose d’Europe Ecologie et des Verts en un mouvement politique unifié et pérenne.
Pour Cécile Duflot, il faut mener 2 chantiers ensemble : la suite d’Europe Ecologie et l’approfondissement du projet, pour garantir le succès.
Le front national est l’autre gagnant de cette élection. 22,5% pour J.M. Le Pen, presque autant pour sa fille, qui se trouve légitimée pour prendre la succession de son père. Une catastrophe pour tous les partis républicains, et une interrogation de tous quant aux choix des électeurs concernant l’extrême-droite : ce n’est pas comme si ce parti n’avait pas gouverné, ils ont gouverné localement, et échoué. Le vote FN redevient-il le vote contestataire ?
Enfin, les grands perdants, hormis l’UMP : le Modem s’est disloqué, et ce, avant même les élections. Les dérives autocratiques de son dirigeant y sont pour beaucoup. Le divorce est consommé entre le Modem et Cap21, et celui-ci, à travers Corinne Lepage, annonce qu’il reprend toute son autonomie. François Bayrou impute cette débâcle aux dissensions internes, sans revenir sur ses propres choix concernant les personnalités qu’il a imposées sur les listes régionales du Modem, ou sa responsabilité par rapport aux dissensions internes. Le parti centriste saura-t-il se recomposer avant les présidentielles (les seules élections qui intéressent son dirigeant) ? Ou bien le glas a-til sonné ?..
Quant au front de gauche, si celui-ci a réussi à se maintenir dans les régions industrielles, il a du mal à assurer sa cohésion. Le PC n’entendra sûrement pas se résoudre à laisser Mélanchon être candidat aux présidentielles. Et le NPA, qui n’a pas convaincu aux régionales, viendra bousculer cette gauche par son vote contestataire.
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LOGORAMA, oscar 2010, meilleur court métrage d’animation

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C’est H5 (François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain) qui signe ici son 1er court métrage (17 mn).
C’est fabuleux ! J’avais été impressionné par les clips de Röyksopp (vous vous rappelez ? Il y a, entre autres, le clip qui a inspiré la propagande d’Areva…), et leurs autres clips (Massive Attack,…). Et bien là il tapent très fort ! Vous aimez ?
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Dimanche 21 mars

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Saint-Pierre du Vauvray : la municipalité condamne-t-elle la pratique du judo sur son sol ?

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matinée parents-enfants au dojo d'Incarville

Très bonne ambiance, ce mardi 16 mars, à l’assemblée générale du JVI Judo Vauvray Incarville. L’association a présenté son bilan moral, pour la saison 2009, son bilan sportif, son bilan financier et les objectifs qu’elle espère atteindre en 2010.
Tout d’abord, avec 153 licenciés, la courbe descendante du nombre de licenciés s’est inversée. Et continue de monter. Cela est du à la communication, grâce à la distribution de tracts sur Saint-Pierre du Vauvray, Saint-Etienne du Vauvray, Incarville, Andé, Muids,… Et cela est du aussi aux ateliers aux écoles, et à la semaine “étude sport” réalisée en août 2009.
JVI a aussi été heureuse d’acceuillir Laurent Gringoire afin de pouvoir débuter les cours du jeudi plus tôt, et le JVI a réalisé un effort financier pour les anciens baby judos.
Un point reste en suspens : Une salle qui pourrait accueillir le Vauvray en toute sécurité. Si une solution n’est pas trouvée à Saint-Pierre du Vauvray avant la rentrée de septembre, les cours de judo ne pourront plus être assurés dans notre commune.
Si les communes d’Incarville ont acheté des tapis pour remplacer les vieux tapis (11 pour Incarville, et 8 pour Saint-Etienne du Vauvray), à Saint-Pierre du Vauvray, ce sont tous les tapis, totalement hors d’usage et dangereux, qui doivent être changés.
L’investissement est de 1.710 € H.T. pour 45 tapis. La municipalité a accordé une subvention de 300€ pour le JVI afin qu’il finance lui-même l’achat de tapis, soit 6 des 45 tapis nécessaires.
Le maire, qui était présent, a tenu à rappeler que la municipalité avait voté cette subvention, qui est exactement la même que celle qu’a accordé la commune de Saint-Etienne du Vauvray.
Je pense, quant à moi, que la situation n’est pas la même : si les communes d’Incarville et de Saint-Etienne du Vauvray, ne rachètent qu’une partie des tapis, les plus vieux, c’est tout le parc de tapis de tapis qui doit être changé en septembre prochain. Faute de quoi, les cours seront arrêtés à Saint-Pierre du Vauvray.
Les cours seront bien entendu toujours assurés, mais pas dans notre commune. Il faudra alors que les petits judokas puissent effectuer le déplacement vers Saint-Etienne ou Incarville. Cela réduira l’attractivité de notre commune, avec toujours moins de services à disposition des habitants, et notamment des plus jeunes. Et n’oublions pas que ces tapis sont aussi confiés à l’usage par exemple de la gymnastique.
Bien que ce ne soit pas la même chose, je ne peux m’empêcher de mettre en correspondance la subvention (1.266 €, c’est ça je crois) accordée au moulin d’Andé, où les petits saint-pierrois auront la chance d’assister à une répétition des élèves du conservatoire, et celle de 300 € accordée au JVI, ce qui ne permet pas en l’état de pouvoir assurer les cours de judo, et ce, chaque semaine, et pour des années.
Je ne peux m’empêcher de penser qu’il est dommage que nous venions pallier les désengagements de l’Etat, et qu’on en fasse payer le prix aux activités sportives qui renforcent l’attractivité de notre commune, surtout pour les familles avec enfants.
Personnellement, si on me demande s’il faut privilégier la défense d’une activité hebdomadaire, qui crée du lien, entre les enfants d’abord, mais aussi entre les enfants et les adultes, et aussi entre adultes du village – qu’ils soient parents, judokas ou maîtres jedi -, ou une représentation unique dans notre commune voisine, je n’hésite pas. Si le judo disparait de Saint-Pierre, c’est une catastrophe : c’est une des 3 activités sportives pour la jeunesse, avec le football et la danse, qui disparait de notre village.
Pourtant, la durée de vie des tapis est de 10 ans environ (les tapis actuels ont 20 ans), cela ne représente donc qu’un investissement de 200 € par ans. Mais pour des tapis qui ont 20 ans, il faut tout changer.
Si la commune décide d’investir dans ces tapis, ceux-ci pourront être utilisés pour les activités de gymnastique (avec l’accord de la mairie), et aussi pour les activités scolaires (je pense aux fêtes de fin d’année, pour sécuriser les spectacles, en plaçant les tapis devant la scène en cas de chute).
Nous avons entendu la proposition du maire de parier sur une “foire à tout” lors de la Saint Foutin (en septembre). Mais ce pari semble bien audacieux, car l’audience de cette sortie est à la fois en déclin, et surtout, en septembre, fait appel aux personnes qui, en cette période, rentrée oblige, pourrait se trouver un peu démunie. Lorsqu’au même moment la fête bat son plein à Vironvay. N’est-ce pas plutôt une manière d’assurer l’audience de la fête ? allez, non, je n’y crois pas. Mais ! Ce n’est pas très sécurisant pour une association qui doit assurer ses cours pour un an. Et aussi les années suivantes. Soit on se base sur une certitude, soit on fait autrement. Et c’est Saint-Pierre du Vauvray qui déclinera. ZUT !
Pourtant, c’est une occasion en or qu’offre M. Delannoy : il propose d’acheter des tapis à 38 € pièce, au lieu de 105 à 120 € habituels !
Et vous, qu’en pensez-vous ? Doit-on éliminer une activité aussi importante que le judo à Saint-Pierre du Vauvray, ou doit-on tout faire pour que cette activité perdure, en offrant la disponibilité des tapis à la gym et aux écoles ?
La balle est dans le camp de la mairie, qui décide de l’affectation de nos impôts : 4 conseiller(e)s se sont prononcés contre la subvention de 300 € (et donc pour l’achat des tapis, avec récupération de la TVA), 5 se sont abstenus (bravo), et 6 (dont 3 absents) on voté pour. Cela peut-il évoluer ?

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La Haute-Normandie, 22ème au palmarès des régions les plus vertes

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La cuiller de plastique (et ouaih, pour ce palmarès, c’était pas du bois, que l’on préfère réserver à l’usage de la langue) pour notre région, la Haute-Normandie, qui arrive bonne dernière de ce palmarès des régions les plus vertes
Terra eco a épluché le bilan des 22 régions françaises métropolitaines, et nous sommes fiers de vous annoncer que nous sommes… la 22ème région sur 22 !!!
Le chemin est long, et une certaine vision de l’écologie “positive” nous rappelle à notre rôle de cancre, au fond de la classe, près du radiateur…
Allons, ne nous affligeons pas, ils nous reste une chance d’infléchir les choses : vous faites quoi, vous, dimanche ?
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Sarkozy envisage de suspendre les mesures du Grenelle de l’environnement

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Sarkozy envisage de suspendre les mesures du Grenelle de l'environnement. Que nos sols reposent en paix.

L’environnement, “ça commence à bien faire” !
“Je crois à une agriculture durable… d’ailleurs les agriculteurs seraient les premières victimes des pesticides mais il faut que nous changions notre méthode de mise en œuvre des mesures environnementales en agriculture…”.
Le président a cédé aux sirènes du FNSEA, et envisage de suspendre les mesures du Grenelle de l’environnement. C’est le faire-part de l’enterrement de 1ère classe du Grenelle 2.
De larges pans de l’industrie, dont des entreprises qui émettent fortement du co2, sont déjà exonérées de taxe carbone. C’est au tour de l’agriculture “raisonnée” de bénéficier des largesses dus président : il a demandé aux deux ministres, Bruno Le Maire et Jean-Louis Borloo, de tenir, “dès la semaine prochaine, un premier groupe de travail autour d’une nouvelle méthode d’analyse des mesures environnementales en agriculture.”
Les mesures concernées :
  • Promouvoir l’agriculture biologique, dont la surface agricole utile devrait atteindre 6% en 2012 et 20% en 2020. Le crédit d’impôt en faveur du bio sera doublé en 2009 pour favoriser la conversion des exploitations.
  • Développer une démarche de certification environnementale des exploitations, dont la moitié devront y être engagées en 2012.
  • Généraliser des pratiques agricoles durables et productives. L’objectif est de réduire de moitié l’utilisation les produits phytopharmaceutiques en dix ans et d’interdire leur épandage aérien.
Les derniers payeurs resteront les particuliers, qui eux sont désorganisés, n’ont pas de gros tracteurs pour bloquer les préfectures, et finalement n’ont qu’un moyen de se faire entendre : leur bulletin de vote.
Que nos sols reposent en paix…
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