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Aujourd’hui, 23 septembre 2010, les transports piétons risquent d’être fortement congestionnés.
Heureusement, écureuil malin est là pour vous conseiller des itinéraires de délestage : Amis parisiens, nous vous conseillons plutôt d’emprunter l’itinéraire bis “Nation-République” qui vous permettra de circuler dans les meilleures conditions si vous avez la chance d’être à pied.
Amis rouennais, l’itinéraire le plus sûr se trouvera sûrement entre la préfecture, la rue de la République, la rue Lecanuet et la rue Jeanne d’Arc. Attention bien d’autres itinéraires risquent d’être rendus aux piétons pour cette journée de découverte et de sauvegarde du patrimoine français.
Et partout en France, des marches seront proposées aux promeneurs de tous poils, et partout les itinéraires seront largement sécurisés.
N’hésitez pas si vous le pouvez, c’est pas tous les jours.
Enfin, ami(e) shoppeur(euse), si tu vois une foule dans la rue, c’est que des soldes monstres sont organisées : Aujourd’hui on brade les retraites. N’hésite pas : fonce !
Dernière minute : notre gouvernement, qui adore les salades, est récompensé de la danse de la pluie qu’il se contraint à faire depuis plusieurs semaines : enfin il pleut ! ouf…
Philippe Méoule m’a interpellé (entre autres) pour une chaîne sur un sujet : 5 raisons pour lesquelles Sarkozy ne se représenterait pas.
Il invite donc
Laure,
Arnaud,
Alain,
José,
Aurélien,
Jean-Charles,
Denis,
Philippe,
Michel,
Loïc, et puis aussi, comme il dit, soyons fous,
Franck à participer.
En général, c’est le “no sarkozy day” tous les jours dans la boutique. Mais ce n’est pas une raison pour refuser une invitation, quand elle est si cordiale ;)
- parce qu’en 2012 sera la dernière chance de prendre sa retraite, après ce sera un peu chaud !
- parce que quand il s’ennuie, il peut supprimer 16.000 profs. Oh pis tiens encore 16.000. Mais déjà en 2011, ce sera plus que 11.000, et en dessous de 10.000 ce sera quand carrément moins drôle !
- parce q’ils voudrait bien laisser ses camarades socialistes prendre le pouvoir. Après 5 ans, la droite pourra se réinstaller pour 25 ans.
- parce qu’il doit déjà supporter Lefebvre et Bertrand, Morano et Lancar tous les jours. Et tant qu’il reste, il est obligé de les avoir en plus à la télé. Et même pas moyen d’aller peinard sur internet, ils passent en boucle !
- Parce qu’avec Luc Besson, il pourrait décider de refaire une remake de Taxi driver. Carla Bruni prendrait le rôle de Jodie Foster ?.. Reste à caster le rôle de De Niro ? “You’re talkin’ to me ?”…
C’est au cours de ce grand moment d’échanges et de convivialité que Jérôme posera la question de la destination de la classe libérée au 1er adjoint, Bernard Houssaye. La réponse : un service unique à la cantine. Au 1er adjoint, Jérôme Bourlet s’étonne de cette décision prise sans en parler au conseils d’écoles, pas plus qu’au conseil municipal : d’où venait cette décision ? demanda-t-il. “C’est moi qui l’ai décidé !”.
Après que, devant un parterre d’élus, de parents, et de journalistes, on a entendu les élus défendre l’Ecole et les valeurs de la République, où l’école est le coeur des villages, qu’elle doit rester le coeur de la République, c’est un peu court !
Pour information, lors du dernier conseil d’école de l’école élémentaire, j’avais posé la question à Eric Delahaye, qui était délégué aux écoles, et il m’avait assuré qu’il n’y aurait pas de service unique l’an prochain (c’est à dire cette année scolaire). Il est vrai qu’Eric a malheureusement démissionné, et que les choses ont changé.
C’est vrai aussi que c’est une idée qui trotte dans la tête du maire depuis longtemps,. Nous avions déjà dû trouver un compromis, très équilibré, avec un service coupé entre les petits et les plus grands au début de l’année dernière. Les plus petits ayant des besoins différents des plus grands (couper la viande, servir de l’eau, enfin des petits quoi – et cette année, il y a même des tout-petits), tandis que les grands sont plus autonomes, mais peut-être plus bruyants. Il faut conserver le contrôle de la salle, afin que les repas se passent de la meilleure façon. C’est la responsabilité de l’encadrement.
Tous les enfants, parents, enseignants, personnels municipaux semblaient y trouver leur compte.
Le doublement du nombre d’élèves est préjudiciable à la qualité du service, au calme, et toute la qualité de la vie scolaire risque d’en pâtir…
Tout le monde semble être totalement d’accord dans le monde de l’éducation pour dire d’une voix qu’il faut réduire la taille des salles de cantine. J’en avais parlé sur ce
billet consacré au rythme scolaire.
L’Académie Nationale de Médecine juge que “les grandes salles des cantines très bruyantes devraient être transformées en plusieurs petites unités pour amortir le bruit”
“Le Conseil National de la Consommation (CNA) estime que l’environnement doit être pris en compte et a des effets sur la consommation des aliments en milieu scolaire.”
Dit autrement, un chahut généralisé peut donner des maux d’estomac aux écoliers (et au personnel de cantine) et par voie de conséquence à la maîtresse de l’après-midi !
Le CNA insiste sur le calme rendu possible par la dimension des locaux et leur insonorisation, l’encadrement des enfants : un adulte formé et motivé par table (!) et l’organisation générale de l’interclasse : moments de détente avant et après les repas consacrés de préférence à l’hygiène corporelle (mains et dents).
L’Education nationale s’est fendue d’une circulaire prévoyant que la
durée du repas soit d’environ 45 minutes et en tout cas pas inférieure à 30 minutes. (
cantinescolaire.net)
Pour la FCPE, “les restaurants scolaires aujourd’hui doivent être des lieux de rencontre, de convivialité et d’éducation nutritionnelle dans lesquels des personnels spécifiquement formés et en nombre suffisant encadrent des enfants qui ont le temps de profiter du moment du repas dans le calme et d’apprendre à découvrir des repas équilibrés et variés, des saveurs nouvelles…”
Selon la fédération, “la restauration scolaire doit être un moment convivial et éducatif. La norme Afnor XFX50-220 du 5 octobre 2005 élaborée en collaboration avec la FCPE doit être appliquée par les collectivités. Elle implique un temps minimum passé à table, la qualité de l’encadrement, des règles d’hygiène respectées et un environnement calme.
Toujours selon elle, “la restauration scolaire est un service public ouvert à tous : le service de restauration doit être accessible quelle que soit la situation d’emploi des parents, et une tarification doit être proposée en fonction du quotient familial“.
Alors pourquoi casser un système qui a bien fonctionné jusque là, quelles en sont les causes mystérieuses ?
D’autant que jusqu’à présent, tout s’est bien passé, que les petits mangent ensemble et sont gardés dans la petite école, avec la possibilité de s’abriter l’hiver, avec les jeux adaptés à leur âge à disposition, tandis que les grands sont gardés dans la cour de la grande école, quand d’autres ont la possibilité, toujours dans l’école élémentaire, de bénéficier du soutien scolaire.
Une dernière information, les enfants ont été prévenus qu’il y aurait un nouveau règlement lors de l’instauration de ce service unique, vers la Toussaint, en indiquant que le maire pourrait convoquer des parents d’élèves à la mairie.
Cela signifie-t-il que la municipalité s’attend à une hausse du chahut due à l’instauration de ce service unique ? Je rencontre les enfants tous les jours. Il y a des enfants plus autonomes que d’autres, certains plus toniques que d’autres, surtout, certains plus jeunes que d’autres, et c’est pourquoi il est important de gérer des petits groupes, plus que des grands nombres. Mais un voyou dans nos écoles, j’en connais pas.
Aussi, je souhaite vivement que la municipalité prenne l’avis des parents d’élèves, de l’éducation nationale, des fédérations des parents d’élèves qui collectent les informations et renseignent les mairies (par exemple
la FCPE, par téléphone, au 02 32 33 20 56), ou encore qu’elle aille consulter
le site de l’Académie Nationale de médecine (l’internet foisonne de sites d’information à ce sujet).
Il en va du confort, de la santé et de la sécurité de nos enfants, c’est un sujet assez important pour qu’on prenne le temps d’échanger, d’expliquer, d’écouter, et de prendre des décisions dans l’intérêt d’abord des enfants, et aussi d’agir dans l’intérêt général ?
Rien à voir, mais puisque l’on parle d’école, je vous invite à aller voir maths-videos.comun site de maths pour les enfants de 5ème. Passionnant ! Mais allez d’abord visiter les liens qui parlent de la santé et de la fatigue de nos enfants…
L’inspecteur de l’Education nationale de notre circonscription, M. Beaudoin, le député
François Loncle, le conseiller régional et conseiller municipal
Jérôme Bourlet, le maire,
Alain Loeb, et le maire d’Andé,
Jean-Marc Moglia (DD), et bien entendu,
M. Carré, le directeur de notre école ont accueilli le public pour l’inauguration de la classe numérique.
Dans le public, nous comptions donc les élus, ceux de la commune, Chantal Clément, Laetitia, Jérôme et Bernard Houssaye, les enseignants des 2 écoles, des parents d’élèves, Dominique Gérard, Monsieur et madame Chemin, et des représentants de la presse locale.
Les élus de droite, du PS et d’Europe Ecologie ont mis de côté les différents politiques pour fêter l’événement. Et tout le monde s’est félicité d’avoir réussi à faire aboutir ce projet. Le maire de Saint-Pierre du Vauvray, tout d’abord, s’enorgueillit de la réussite de ce projet. Tout le monde en est ravi : les enseignants, les parents d’élèves, les enfants, et la mairie pour qui l’obtention de la subvention de 10.000 € aura permis d’acquérir cet outil ultra-moderne pour un prix modique. Tout le monde en est véritablement ravi.
Bien sûr ce nouvel outil ne peut en aucun cas remplacer les compétences des enseignants. C’est juste une trousse à outil formidable qui leur permet de multiplier leurs talents, et d’offrir plus de possibilités aux élèves (science sans conscience n’est que ruine de l’âme, n’est-ce pas ?).
M. Carré a donc fait une présentation de l’outil, et notamment du TBI (tableau blanc interactif, un tableau sur lequel on peut écrire et profiter de tous les apports de l’informatique); et nous fait une démo de glisser/déposer d’une jambe de squelette humain sur l’épaule dudit squelette ;) Passé le trac, Philippe Carré nous montre qu’il a parfaitement acquis les méthodes introduites par l’outil, et que celui-ci, loin d’être mythifié, trouve parfaitement sa place à côté du tableau noir, des cahiers, des gommes et des crayons.
Dans le concert de louanges sur l’ENR, il aura les félicitations du public, et des élus et représentants de l’Education Nationale. J’y ajoute les miennes avec grand plaisir : bravo M. Carré, je vous adresse mes sincères félicitations.
C’est ensuite la municipalité qui se loue aussi d’avoir réalisé ce projet (avec néanmoins la participation “technique” de parents d’élèves).
Je tiens donc à me mêler à ce concert de louanges moi aussi : Tout d’abord, merci à M. Carré. C’est lui qui a été l’organisateur du projet. Les élus connaissaient le projet ENR proposé par l’Education Nationale, comme les enseignants. Le directeur m’a fait confiance, lorsqu’il m’a demandé où en était ce projet, qu’il ne voyait pas sortir.
Je m’en suis entretenu aussitôt avec Benoît Geneau, conseiller municipal, afin de savoir où en était ce projet. Et dès le lendemain, Benoît a été cherché le dossier encore vierge qui reposait à la Mairie. Il a réussi à obtenir du maire une signature pour la lettre d’intention nécessaire pour entreprendre la démarche en vue d’obtenir le dossier. J’en remercie le maire, car si ce document n’engageait pas encore la mairie, c’était un préambule nécessaire qui a permis de commencer à monter le dossier.
Muni de cette lettre d’intention, Benoît s’est rendu aussitôt aux réunions de présentation du projet ENR, où les différents acteurs présentaient le processus et les moyens. Il a rencontré écouté les propositions, a rencontré les acteurs, les fournisseurs…
Ayant collecté les propositions, et les contacts, il est revenu vers moi, et nous avons étudié les différentes propositions.
Le cahier des charges était très précis, et il fallait y répondre à la lettre. Tout en gardant un budget très serré. Plusieurs solutions ont été envisagées.
Il y avait la classe numérique idéale, où j’imaginais les élèves disposant de macbook, un format idéal pour les enfants, complets solides, puisants, avec un système d’exploitation et des logiciels qui font la réputation d’Apple. Mais avec les 10 ordinateurs requis par le cahier des charges, le budget était entièrement mangé ! Plus de TBI, plus d’imprimante réseau, de matériel réseau et de matériel de sauvegarde. Pas plus de matériel pour la mise en sécurité et la mobilité requises. Et plus de logiciels. Donc plus de classe numérique ! Ce projet semblait rejeté d’avance.
Il restait les possibilités d’équiper de PC, peut-être de moindre qualité, mais de prix plus raisonnables. Et il restait la possibilité d’équiper la classe de mini-pc, qui n’offrent pas le confort et les possibilités de vrais ordinateurs portables, mais sont bien moins chers.
Benoît m’a dit alors : à toi de jouer.
Donc gros merci à Benoît. Il a été non seulement le déclencheur du projet, mais a aussi engagé les démarches auprès des fournisseurs, et m’a présenté aux fournisseurs, ce qui m’a permis de conduire le projet plus avant.
Nous avons mené dès lors le projet à tambours battant, M. Carré s’occupant de la partie pédagogique du cahier des charges, tandis que je me chargeais des choix technologiques, et des négociations commerciales, en respectant le plus scrupuleusement possible à la fois le cahier des charges (très complet) et le budget.
Et là je tiens à remercier Messieurs Tissot (TICE) et Beaudoin, sans lesquels le projet n’aurait pas émergé. Je leur ai soumis le dossier, qui a fait quelques allers-retours avant d’être finalement totalement convaincant. Leur aide a été la clef de l’obtention de cette ENR.
Et finalement, j’ai opté pour
la classe idéale : du matériel Apple, le TBI Promothean, tout les matériels et logiciels réseau qui permettent d’en faire un outil parfaitement adapté à l’école.
Un gros merci à
ordiTICE, et spécialement à
M. René, qui a rendu cela possible.
Et je remercie le maire de la commune d’avoir signé notre proposition finale, ce qui a permis de finaliser le processus. Je remercie aussi Pierre, Laetitia, Jérôme et Benoît qui ont fortement défendu ce projet, qui a été voté à l’unanimité par le conseil municipal.
Et je remercie les parents d’élèves d’avoir soutenu le projet. Sans eux…
Quand je disais que le projet avait été mené tambours battant : partis derniers (le nombre de dossiers, donc de subventions, était limité), nous avons été l’une des premières écoles servies. La rapidité de l’action, la réactivité de tous les interlocuteurs aura été un des éléments de la réussite du projet, même si c’est la qualité du dossier qui était prépondérante.
Bien sûr, tous les matériels sont mis en sécurité tous les jours, et l’école qui contient le TBI est contrôlée, sécurisée par des accès à serrures multi-points, et est équipée d’une alarme. Au passage je tiens encore à remercier la municipalité de s’être laisser convaincre de l’importance de cette sécurisation.
Après l’inauguration de l’ENR, nous nous rendons dans le jardin pour inaugurer le jardin éducatif. L’école maternelle elle aussi a entrepris cette démarche, et possède des bacs identiques à ceux de l’école élémentaire.
les enfants vont pouvoir découvrir les joies du jardinage. Les jardins éducatifs sont des lieux de vie, de création, où les enfants devront apprendre à travailler en équipe pour réaliser un jardin naturel et durable. Du choix des graines à la germination, jusqu’à la récolte des fruits et légumes, les enfants pourront apprendre quoi planter, où planter, comment faire cohabiter les variétés et les essences, et aussi comment entretenir les sols, comment lutter contre les maladies et les parasites, bref, animer la vie d’un jardin.
Tout ceci sera accompagné d’un contenu pédagogique. Faire vivre un jardin, c’est faire, et c’est aussi comprendre.
Félicitations à tous les enseignants pour vous lancer dans cette aventure. Et félicitations à Dominique Gérard et Patrick Chemin pour la construction des potagers en carrés.
Hop, sitôt la visite du jardin éducatif terminée, nous partons tous découvrir la nouvelle classe des CE1/CE2, attenant à celle des CM1/CE2. C’est encore l’occasion de féliciter le superbe travail de Dominique et M. Chemin. La classe est magnifique, aux normes, et les enseignants sont aux anges. Cliquez sur la dernière image pour visiter cette nouvelle classe.
Voilà, c’était jour d’inauguration pour l’école, merci à la mairie pour cette classe, et gros merci spécial à Dominique et M. Chemin qui ont fourni, et ça se voit, un énorme travail durant l’été. Encore bravo.
Il était l’heure pour nous d’aller faire manger les enfants, nous nous sommes donc éclipsés avant l’apéro servi pour fêter tout ça.
La loi Coluche a permis le développement des restos du coeur. Aujourd’hui, ce n’est plus une rustine sociale, mais un mécanisme essentiel à la survie de nombreuses familles ou personnes isolées.
Pas un pansement sur une jambe de bois : c’est 800.000 personnes accueillies, 100 millions de repas distribués, 27.000 bébés aidés, 6.000 personnes logées, 62.000 nuitées, et j’en passe.
L’idée lumineuse du ministre du budget : raboter cette niche fiscale.
La défiscalisation partielle d’une partie de nos dons pourrait être remise en cause. Pour Bercy, la question n’est pas encore tranchée, et pourrait donner lieu à un débat parlementaire.
« Si dans 10 ans on existe encore, ça voudra dire qu’on aura perdu », disait Coluche il y a 25 ans. Bercy risque d’offrir la victoire aux restos du coeur, une victoire par KO.
Ce n’est sûrement pas l’occupation qui va manquer aux irakiens, tout est à reconstruire. 7 ans d’occupation, 2 guerres, si l’on ne compte pas les 8 ans de guerre avec l’Iran, le pays est à terre.
Pourquoi ?
Pour les militaires américains, la quille sera salvatrice. Sauf pour ceux qui prendront le chemin de l’Afghanistan…
I’m gonna fight ’em off
A seven nation army couldn’t hold me back
They’re gonna rip it off
Taking their time right behind my back
And I’m talkin’ to myself at night
Because I can’t forget
Back and forth through my mind
Behind a cigarette
And the message comin’ from my eyes says leave it alone…
Don’t wanna hear about it
Every single one’s got a story to tell
Everyone knows about it
From the Queen of England to the hounds of hell
And if I catch it comin’ back my way
I’m gonna serve it to you
And that ain’t what you want to hear
But that’s what I’ll do
And the feeling coming from my bones says find a home…
I’m going to Wichita
Far from this opera forevermore
I’m gonna work the straw
Make the sweat drip out of every pore
And I’m bleeding, and I’m bleeding, and I’m bleeding
Right before the lord
All the words are gonna bleed from me
And I will think no more
And the stains comin’ from my blood tell me “Go back home”…
Comme le camarade Schneidermann, je n’avais pas vu ce sketch très drôle du sieur Dupontel (bravo !).
Tout cet été,
@rrêt sur images nous a fait une introspective sur le rire, et son rôle pour un bon équilibre et une bonne santé sociale et mentale.
La mise à la porte de Stéphane Guillon, suite à la justification du patronyme de Didier, n’ont pas été pour rien dans ce choix… très citoyen.
Et nous avons eu, outre Porte, qui officie désormais sous les regards inquisiteurs, mais avides, de la rédaction
du dit site,
Remi Gaillard, le susdit suspect qui nous affirme que c’est en “faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui” (du vrai gros burlesque salvateur), une analyse de la comédie américaine,
“refaire le coup d’american pie, ça ne marche pas”,
Bernard Mabille, co-auteur de Thierry Le Luron et Anne Roumanoff (“avant on avait la gauche caviar, maintenant, on a la droite cassoulet : une petite saucisse avec plein de fayots autour…”).
Allez, je ne résiste pas…
Et puis d’autres encore, que vous découvrirez sur @rrêt sur images. Mais seulement si vous y allez !
Mon coup de coeur, ceux qui m’ont fait me tordre de rire, à avoir mal au bide et au zygomatiques, le genre qui rend débile tellement t’as l’air idiot le lendemain quand t’es coincé de la bouche quand tu dis “b’jour, un c’fé steplait” : the fabulous (tin, tin dindin, tin dindin…) Monthy Python’s Flying Circus :
Juste pour dire : M. Olivier Mongin, l’homme qui s’esclaffe, et rit à gorge déployée, mais en son for très très intérieur, a beaucoup de goût, bien que sur les cas Guillon et (prend la) Porte, je ne sois pas d’accord.
Bonne rentrée à tous, et un peu de poil à gratter – sous les bras… oui, oui le gauche aussi – , de la poilade quoi !, ne risque pas de nuire à l’ambiance ;)
Le 12 juillet, Nicolas Sarkozy a confirmé son intention d’engager le dernier grand chantier de la législature : la prise en charge de la dépendance. Ceci dès que la pilule des retraites sera avalée. La “branche 5ème risque” était une promesse électorale de 2007.
On peut retrouver
sur le site du gouvernement la volonté gouvernementale de l’époque de prendre en charge cette dépendance :
“La cinquième branche de la protection sociale prendra en charge la dépendance et viendra s’ajouter à celles qui couvrent la maladie, la famille, les accidents du travail et les retraites.“
Le 5 novembre 2007, Xavier Bertrand et Valérie Létard ont reçu le rapport annuel de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) qui définit notamment les modalités de construction d’un nouveau champ de protection sociale pour le cinquième risque.
Xavier Bertrand avait alors chargé la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) d’engager une réflexion approfondie sur la réponse à mettre en œuvre en faveur de l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées dans les gestes de la vie quotidienne.
Et c’est Valérie Rosso-Debord (UMP, Meurthe-et-Moselle) qui s’apprête à transmettre
le rapport de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale au premier ministre dans les jours à venir. Ce rapport ne fait pas qu’annoncer le renoncement du gouvernement à la création d’une branche “cinquième risque”, il vise à obliger la souscription, dès 50 ans, d’une assurance contre la perte d’autonomie auprès d’un établissement labellisé (qui peut être une mutuelle, une société de prévoyance ou une société d’assurance, en tous cas, une assurance privée).
Le rapport indique “le fait que le financement public est désormais incapable de procurer les futurs milliards de dépenses que coûtera dans un avenir proche la dépendance des personnes âgées“. Ce système d’assurance dépendance se substituera “progressivement” au régime actuel de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), créée en 2001. “Maintenir à titre transitoire une prise en charge publique”, peut-on lire au chapitre des leviers divers possibles.
Evidemment, en 2007, on comptait sur la croissance qu’on irait chercher avec les dents, on ne pouvait pas raisonnablement s’attendre à cette crise financière imprévue, cette mondialisation incontrôlable, la crise économique elle aussi imprévue, et cette crise démographique tout aussi imprévue que les autres…
La rigueur s’installe, pas petit à petit, elle s’installe, point. Ce n’est pas cette cotisation supplémentaire (bien prévue, elle) qui va redorer les porte-monnaies de nos compatriotes. Pour nos anciens, c’est avec les dents qu’on va chercher la croissance : pas de dents, pas de noisettes !
Enfin, un espoir : peut-être verrons-nous bientôt une petite embellie. Au moins du côté des assurances privées…
La CASE est structurée autour d’un axe qui relie Louviers, la bien établie vieille ville (la “cité drapière”, aime à écrire Jamet) à Val-de-Reuil, la ville nouvelle – encore trop souvent taxée de ville-dortoir ou de ville ghetto, qui s’en défend, et se bat pour échapper à cette image. L’avenir de la CASE, un bassin de vie et d’emplois pour ses 60.000 habitants, passe par les visions des maires des 2 principales communes de l’agglo : Franck Martin et Marc-Antoine Jamet. Leurs visions semblent bien différenciées. Plutôt qu’une synergie constructive, c’est un affrontement permanent entre les 2 cités qui se jouxtent, et qui, au lieu de se compléter, semblent s’ignorer. Les 27 autres communes de la communauté sont contraintes d’assister comme témoins pris à partie. Faute d’une ligne claire, celles-ci choisissent leurs alliances au gré de leurs intérêts.
Les causes de l’affrontement
Depuis, les 2 élus s’expriment sur le sujet par blogs interposés.
L’inconséquence de la commune de Val-de-Reuil selon Martin
Après avoir publié un billet sur
le site de lacaze, Franck Martin a accepté une interview de
Caméra diagonale dans l’article : Louviers, duel à la Communauté d’Agglo. Il s’y exprime aussi par voie de commentaire, à la fois pour expliquer son terme de “cessation de paiement”, qu’il a utilisé, dit-il, parce qu’
“entre la réalité de leur situation et l’enculage de mouches, [il a] choisi, comme toujours, l’expression de la vérité”. Et parce que ça aurait été l’expression même utilisée par Marc-Antoine Jamet lors de leur rencontre.
Ensuite, il exprime la solidarité avec la CASE et son personnel, et rejette l’entière faute de l’incident de paiement de VdR sur Marc-Antoine Jamet qui a préféré assurer seul l’intégralité de la gestion financière de l’ANRU. Bien qu’estimant que la CASE n’est pas une vache à lait, et que “les élus ont refusé que Val-de-Reuil se serve de la CASE comme d’un guichet de banque, avec cette avance de trésorerie pure et simple”. Franck Martin dit avoir tendu la main à son ancien co-listier, et tenté de faire pencher les votes en faveur de Val-de-Reuil (mais pendant un vote à bulletins secrets).
La faute incombe à la CASE selon Jamet
Evidemment, Marc-Antoine Jamet entend cela d’une tout autre oreille : “la CASE qui gère les subventions de l’ORU de Val-de-Reuil [a] perdu 2 millions d’Euros de FEDER (deux millions !!!) faute de les avoir appelés.”
C’est sur le blog
voie-militante que Jamet riposte. Dans un billet qui dénonçait la
cabale contre Marc-Antoine Jamet, Denis Szalkowski prend fait et cause pour le maire de Val-de-Reuil. Pour lui, ce piège tendu par Franck Martin à M. Jamet ne servirait qu’à créer un contre-feu, pour étouffer l’annonce du reversement de l’écrêtement de ses indemnités d’élu à sa compagne, et néanmoins maire-adjointe de Louviers.
Mais c’est dans le
billet suivant que Marc-Antoine Jamet choisit de répondre par voie de commentaire.
Voici la séquence telle que la décrit le maire de Val-de-Reuil, Marc-Antoine Jamet :
En ce qui concerne la convention ANRU de Val-de-Reuil, la Ville s’est interdit de se tourner vers l’intercommunalité.
Marc-Antoine Jamet a particulièrement insisté auprès de ses services pour qu’ils considèrent cette interdiction de mettre la CASE devant ses responsabilités ou d’imaginer faire appel à sa solidarité, afin d’avoir la paix.
Cette convention a été rédigée pour :
- faire retourner à la Ville de Val-de-Reuil sa direction opérationnelle,
- éviter que l’ANRU n’annule les crédits de l’opération de Maison-Rouge à Louviers,
- ne pas faire perdre la face ceux qui étaient dessaisis.
La CASE qui gère les subventions de l’ORU de Val-de-Reuil a perdu 2 millions d’Euros de FEDER (deux millions !!!) faute de les avoir “appelés”, sa part dans les 90 M€ de l’opération est restée stable (6,7 M€).
La part de la Ville (payée sur son budget) a bondi, passant de 5,7 à 9,3 M€ auxquels on pourrait rajouter le fameux excédent de l’EPV soit un total de 10,5 M€ payés par les contribuables rolivalois. L’effort de la Ville a doublé, est devenu supérieur à celui de la Case, jusqu’à être deux fois plus important.
La commune se désendettera encore de 500.000€ à la fin de l’exercice 2010, passant de 66M€ de dette en 2000 à 44 M€ aujourd’hui,
La ville n’augmente pas les impôts depuis une décennie,
Sa section d’investissements a triplé,
c’est une preuve de bonne santé de ses finances.
LA DEFAILLANCE DE LA CASE
Si la sécurité financière de l’ANRU de Val-de-Reuil est patente, il en va autrement de sa trésorerie.
- La Ville de Val-de-Reuil obtient l’autorisation de démarrage d’un chantier par l’ANRU et ses partenaires,
- Ceux-ci notifient les crédits qu’ils mettent à disposition de cette opération,
- les budgets étant disponibles, la CASE appelle les subventions auprès de la caisse des dépôts, de la région, du département, de l’Europe,
- La Ville paye les entreprises (Spie, SCREG, ViaFrance, etc…) et j’ai demandé qu’elle le fasse dans tous les cas de figure,
- la CASE restitue à la Ville les subventions versées par les partenaires et qui correspondent à ces paiements.
Les subventions existent. Plus d’un million d’euros dort à la région (comme Vice-Président aux finances à la région, M. Jamet le voit…).
Et pourtant, la CASE ne les appelle pas. Dans l’intervalle la Ville paye les entreprises.
Il y a donc un problème de trésorerie.
Jamet, convaincu que c’était à celui dont c’est la faute de trouver la solution à ce décalage, s’en est entretenu avec le président de la CASE le 18 juin et une formule a été mise au point qui consistait à ce que les deux entités, la collectivité municipale et l’établissement public intercommunal, lèvent une ligne de trésorerie de deux millions d’€ chacun pour combler ce gap estival, pour un coût de 10.000 €.
La délibération présentée par l’adjointe du maire de VdR, Janick Léger a été repoussée par une manoeuvre unissant Mme Véronique Jullien qui mêla sa voix ce soir là à celle de Bernard Leroy.
C’était un piège. Marc-Antoine Jamet est tombé dedans.
Le lendemain le maire de Val-de-Reuil proposait à quatre banques de suppléer la CASE.
L’affaire était réglée. D’autant plus que la Case appelait les subventions.
Effectivement, comme le confirmait Franck Martin le 9 juillet dans son commentaire chez
caméra diagonale :
“Vdr n’est plus en cessation de paiement, notamment parce que la CASE, en stricte application de la convention, lui a versé cette semaine 1,5 million d’euros”.
La crise est donc passée, mais en traînant un nuage de fumée derrière elle…
Une de plus dirons nous, ouf… Ce n’était pas la première, et sûrement pas la dernière.
La fumée ? Le maire de Louviers, conformément à une loi de 1992 qui autorise un élu percevant des sommes cumulées au delà de 8.100 euros par mois à désigner un collègue de son choix pour recevoir le surplus, ait choisi la maire-adjointe, en l’occurrence sa compagne, qui bénéficiera ainsi de 1.425 euros supplémentaires par mois.
“J’ai souhaité être totalement transparent, alors qu’en règle générale les élus prennent des hommes de paille. J’aurais ainsi pu attribuer le surplus à un autre élu qui me l’aurait restitué”, se défend Franck Martin à l’AFP. “Avant d’entrer en politique, j’étais cadre supérieur. Si j’étais battu, je n’aurais aucun filet de sécurité, car on ne cotise pas aux assedic. Mettre un peu d’argent de côté, c’est normal”.
Il faut être clair : tout le monde s’accorde à dire que tout ceci n’est que très légal et que rien n’est occulté dans cette (non-)affaire. Soit 9.500 € n’est pas une mince rémunération. Mais est-ce un revenu astronomique pour celui qui dirige, apparemment de façon saine, à la fois la ville de Louviers et la CASE (cela représente environ 350 personnes sous sa direction) ? Il ne s’agit pas là d’une mission visant à établir un rapport, si important soit-il pour l’avenir de la France et du monde, mais de diriger une collectivité publique, et de présider aux décisions qui vont assurer le quotidien de tous les habitants de la CASE. Ce n’est pas rien.
La manoeuvre est malhabile, peut sembler choquante à certains, mais Il n’y a pas ici d’argent occulte, pas d’enveloppes qui circulent, pas de rémunération pour des missions ésotériques, rien que du légal, respectant les usages de notre République. Il existe une solution à ce genre d’écarts, et tous le monde semble vouloir y adhérer dans le principe : limiter le cumul des mandats !
Et oui, c’est la seconde fois que le conseil municipal se déroule à huis-clos. Les conseils sont des moments de plus en plus rocambolesques, à défaut d’y être citoyens.
Mais l’information la plus importante est la démission d’Eric Delahaye de sa délégation de fonction aux écoles, ainsi que de sa fonction de conseiller municipal.
En mon nom (et je pense ne pas m’avancer beaucoup en disant que c’est aussi la position de tous les personnels des écoles, des instituteurs et des parents d’élèves, et des enfants, c’est un grand MERCI éric Delahaye, pour tout ce que tu as fait pour les écoles lorsque tu y as été délégué. Présent au quotidien, disponible pour chacun, diplomate et bosseur, sympathique et ouvert à tous.
Eric sera très vivement regretté à cette fonction, à la hauteur du coeur qu’il a mis à accomplir sa mission aux écoles. Il s’est rendu indispensable auprès des personnels des écoles, et aussi des instituteurs, pour lesquels il s’est occupé de la gestion des écoles (gestion du personnel, gestion des stocks, travaux, …), tous les jours.
Eric souhaitait devenir adjoint au maire depuis plusieurs mois, une fonction à la mesures des responsabilités qu’il a su prendre.
Mais ses demandes répétées n’ont pas eu d’effets auprès du maire, Alain Loëb.
M. Delahaye en a donc pris acte, et au cours d’un discours qu’il a commencé en remerciant Laetitia Sanchez, pour avoir su aller le chercher, ce qui lui a valu de magnifiques moments, il a annoncé qu’il prenait ses responsabilités, et préférait démissionner.
Le maire a annoncé que “pour l’instant”, Eric Delahaye ne sera pas remplacé pour sa délégation !
La plus grande fierté d’Eric Delahaye ? Avoir peut-être sauvé la vie d’un enfant !
Sa fierté quotidienne a été d’être présent au jour le jour, et de pouvoir être utile et agréable à toutes et tous, et donc, c’est mon avis, à toute la communauté.
Son grand regret ? N’avoir pas pu accomplir sa mission jusqu’au bout !
Bravo et merci encore !
Ce qu’Eric souhaite aujourd’hui, c’est qu’en septembre, et dans les années à venir, tout ce qu’il a fait soit prorogé, et même amélioré si c’est possible.
On le souhaite tous, et on croise les doigts pour que la gestion des écoles continue de se faire, en partenariat avec les personnels des écoles, les instits et les parents. Et déjà, qu’elle continue de se faire…
Bonne Vacances Eric, elles sont bien méritées !