nono

nono a écrit 324 articles pour saintpierre-express

About nono

Here are my most recent posts

Résultats des cantonales 2011 pour Louviers Nord, à Saint-Pierre du Vauvray

Partager :
Le taux de participation est faible, même s’il n’atteint pas les taux alarmants que l’on peut constater dans certaines communes, à travers la France : 44,44%, soit 400 votants sur 900 inscrits.
Voici les résultats des votes, par ordre décroissant :
Saint Pierre du Vauvray, cantonales Louviers nord 2011, résultats du 1er tour : nombre de votes exprimés, et pourcentages.
Candidat nbre %
Leslie Cléret, PS 140 35%
Nathalie Saclier, FN 89 22,25%
Olivier Aubert, UMP 78 19,5%
Alexis Fraisse, EELV 41 10,25%
Jacky Bidault, PRG 26 6,5%
Zahir Mechkour, FG 10 4%
Alexis Rousselin, NPA 10 4%
La victoire va au PS et à Leslie Cléret.
Pour Jacky Bidault et Franck Martin, la pilule va être dure à avaler. Gageons qu’il s’en expliquera sur son blog.
Pourtant, sur Saint-Pierre, Jacky Bidault était suppléée par une habitante bien connue et respectée de tous, Anne-Marie Ashbrook. Mais cela n’a pas suffit à emporter l’adhésion.
EELV, avec 10,25% réalise le score attendu, surtout avec 2 candidats à gauche, pour le PS et le PRG.
Le NPA, comme le front de gauche, ex-aequo, est à 4%.
La grosse suprise, et en même temps qui n’en n’est pas une, tant on voit les sondages du FN grimper, c’est que la candidate FN, Nathalie Saclier, passe DEVANT le candidat UMP, Olivier Aubert.
Le FN n’avait même pas eu besoin de développer un programme pour les cantonales, et il s’agissait pour eux d’un vote test pour la présidentielle 2012. L’objectif du FN est gagné.
Etant démocrate, je ne peux qu’accepter le scrutin des urnes, et sincèrement, du fond du coeur, j’espère que le pacte républicain sera respecté pour le second tour. Je ne connais pas les consignes pour tous les candidats, à gauche, chez les verts, et à droite, mais votez au second tour !
Bienvenue en 2012 !
Addendum : les résultats du canton :
Cantonales Louviers nord 2011, résultats du 1er tour, en pourcentage.
Candidat %
Leslie Cléret, PS 26,37%
Nathalie Saclier, FN 21,83%
Olivier Aubert, UMP 19,32%
Jacky Bidault, PRG 15,58%
Alexis Fraisse, EELV 10,05%
Zahir Mechkour, FG 3,82%
Alexis Rousselin, NPA 3,3%
Ca fait mal ! Tous les candidats de droite et de gauche appellent à voter pour Leslie Cléret et le PS au 2ème tour, pour le duel PS-FN.
et surtout : votez !
Partager :

Un colloque “L’Eure dans le Grand Paris” a rassemblé personnalités politiques et économiques pour aborder l’avenir de l’Eure.

Partager :
colloque-eure-grand-paris-thumb

Le colloque “L’Eure dans le Grand Paris” a eu lieu le 17 janvier à l’hôtel du Département, à Evreux. Les personnalités politiques locales et régionales étaient présents (Jean Louis Destans, Laurent Beauvais, Alain Le Vern, Jean-Pierre Nicolas, Laurent Fabius, Antoine Rufenacht, Franck Martin, Michel Champredon, Philippe Nguyen Thanh,…), des personnalités du monde économique, représentant entre autres la CCI, SANOFI-Pasteur, la SNECMA… Et il y avait le préfet Jean-Pierre Duport, président du comité de pilotage pour le débat public pour la Ligne nouvelle Paris-Normandie. Puisque ce sujet sera au centre des échanges.
Les atouts et handicaps de l’Eure
Les atouts :
  • Territoire jeune, évolution démographique positive
  • Attractivité du territoire, solde migratoire positif
  • Filières économiques dynamiques (chimie-pharmacie, cosmétique, automobile, aéronautique et logistique)
  • L’axe séquanien, formidable atout et moteur potentiel du développement et de l’attractivité économique de l’Eure
  • Dynamiques intercommunales et partenariales propices à la réalisation de projets de développement local.
Les handicaps
  • Position «d’entre-deux ».
  • Absence de métropoles structurantes
  • Déséquilibre entre les «actifs entrants» et les «actifs sortants» quotidiennement du département
  • Risque de marginalisation géographique, notamment dans la perspective de la réalisation de la LNPN
  • Un département coupé en trois entre l’est et le nord sous forte influence métropolitaine (Paris et Rouen notamment), et l’ouest tourné davantage vers les espaces littoraux et ruraux.
Bassin parisien : de l’aménagement à la “coopétition”. (Une analyse de Philippe Estèbe, directeur de l’institut des hautes études de développement et d’aménagement des territoires en Europe, et professeur à l’IEP Paris.)
Philippe Estèbe distingue 3 périodes au cours des 50 dernières années : 1. tout d’abord, l’Eure entre dans une “logique d’ateliers spécialisés” qui bénéficiera du desserrement industriel parisen. 2. Dans les années 80-90, le bassin parisien est conçu comme un frein au développement, et le département se repliera pour se protéger. 3. Puis nous sommes mis à concevoir le bassin parisien comme un territoire-ressource – c’est lui qui est chargé d’assurer les bonnes connexions avec les territoires périphériques dans l’enseignement, la recherche et la logistique – , avec lequel on fabrique une “métropolisation à double-sens“. Pour profiter de la force du partenaire, nous valorisons les interdépendances territoriales, et non plus le seul développement local.
le pilotage devient plus complexe“, dit Philippe Estèbe, “mais plus intéressant dans la mesure où les collectivités se placent dans une logique de responsabilité territoriale générale.”
Il parle alors de “coopétition” : “Quels sont les points sur lesquels j’ai intérêt à m’entendre avec mes voisins pour neutraliser la concurrence, et quels sont ceux sur lesquels j’ai intérêt à entrer en compétition avec mes voisins car cela permet un gain supérieur à la somme des stratégies localisées ?
Stratégie partenariale
Le Département de l’Eure a défini 7 priorités de développement afin de bénéficier de la dynamique créée par le «Grand Paris» :
  1. Développer l’activité logistique entre Le Havre et Paris
  2. Développer des zones tertiaires à proximité immédiate des gares (en direction de Paris)
  3. S’inscrire dans les logiques économiques de métropolisation en confortant nos secteurs de recherche et développement
  4. Renforcer les investissements touristiques le long de l’axe Seine
  5. Développer une agriculture durable à valeur ajoutée
  6. Développer les territoires d’équilibre
  7. Conforter/développer les infrastructures indispensables à ce développement
On l’aura compris, même si l’accent est mis sur le cadre de vie et le bassin d’emploi, tout le débat tournait autour de la ligne grande vitesse qui reliera le Grand Paris au Havre. Je vous invite à lire le billet de José Alcala sur L’Eure veut sa part dans le grand Paris. Une ligne qui a largement oublié l’Eure, ce territoire “entre-deux”, et qui ne bénéficie pas de métropole structurante…
Les réactions des acteurs économiques et politiques :
Les acteurs économiques sont globalement d’accord avec les 7 axes développés par le Département de l’Eure. Pour eux, les investissements dans l’infrastructure qui permettent les échanges, le train en particulier, et l’internet, est crucial [NdR : nous sommes assis sur un véritable fleuve numérique, avec notamment 3 datacenters, dont l’un des plus grands d’Europe, qui abreuvent Paris de données, là où nombre d’habitants et d’entreprises locales sont laissés à l’écart du très haut débit, voire du haut débit.]
Quelques réactions :
Bernard Boudot, directeur chez Sanofi Pasteur, à Val de Reuil : “Le cadre de vie est déterminant. 75% de nos 1.800 collaborateurs sur le site habitent dans l’Eure […] La question des infrastructures est également importante car nous avons des flux de distribution physiques […] Nous enregistrons également 3 000 déplacements professionnels de nos collaborateurs par an, d’où la nécessité de pouvoir compter sur de bonnes infrastructures […]”
Thierry Delaporte, directeur d’établissement de Snecma Vernon : “L’une de nos ambitions est de pouvoir nourrir des échanges réguliers au quotidien, aux niveaux européen et mondial. Faciliter les communications dans la région de Vernon est donc crucial […]”
Gilles Treuil, président de la CCI de l’Eure : “L‘enjeu infrastructure est fondamental, qu’il s’agisse du routier, du ferroviaire ou même de l’accès au haut débit internet […]
Nicole Orange, vice-président de l’Université de Rouen, directrice du laboratoire de microbiologie du froid à l’IUT d’Evreux : la formation, elle a été pensée en fonction du besoin industriel. Il faut maintenant regarder les métiers d’avenir et se tenir prêts […]
Pour le préfet Jean-Pierre Duport, président du comité de pilotage pour le débat public pour la Ligne nouvelle Paris-Normandie, “tous les départements concernés par le Grand Paris avaient leur place dans la réflexion concernant la ligne nouvelle”. “Les régions normandes doivent réagir. Le projet de ligne nouvelle à grande vitesse offre une occasion de se poser les bonnes questions et faire en sorte que les migrations quotidiennes qui sont aujourd’hui très importantes de Normandie vers Paris se fassent dorénavant de façon plus équilibrée.”
Dans le même temps, il affirme qu’il respectera le cahier des charges qui lui a été soumis et dont l’objectif est de mettre Paris à 45′ de Rouen et à 1h15 du Havre et de Caen. La LNPN (ligne nouvelle Paris-Normandie) ne sera pas qu’une ligne LGV, mais aussi une ligne LGE (ligne grand écart, avec des trains qui mettrons 45 minutes pour faire Paris-Rouen, tout en desservant notre département…)
“Cela ne nous empêche pas d’atteindre nos objectifs et c’est ce qui va conditionner la participation de la région à l’Ile-de-France, avec des améliorations induites pour Vernon et Evreux.”
Quelques réactions parmi les personnalités politiques régionales présentes ;
Laurent Beauvais, président de la Région Basse-Normandie : Chacun des territoires apporte sa contribution pour échafauder une vision commune. […] Il faut construire sur les questions portuaires, d’enseignement supérieur, économiques, environnementales. […]
Alain Le Vern, président de la Région Haute-Normandie : “La notion de Grand Paris heurte mon esprit […] La priorité pour nous à l’horizon 2020 est de régler la question du nœud ferroviaire de Rouen qui bloque l’ensemble du réseau haut-normand.”
Michel Champredon, président du Grand Evreux Agglomération : “Je milite en tout cas pour la réalisation du «Y» dans l’Eure, de façon à permettre à la ville-préfecture du département d’être confortée, tout comme les autres pôles urbains de l’Eure.”
Philippe Nguyen Thanh, maire de Vernon : “Je ne veux pas être simplement transpercé par cette voie mais en récupérer des bénéfices.”
Franck Martin, président de la communauté d’agglomération Seine Eure : “Il n’y a pas de centre de décision global et unique pour la Normandie. […] Il ne faut pas considérer la LNPN comme une ligne Paris/Rouen/Le Havre, mais comme une ligne Le Havre/Milan/Rouen/Düsseldorf.”
Jean-Pierre Nicolas, député de l’Eure : “[…] Nous avons surtout besoin d’un meilleur cadencement et de trains qui partent et arrivent à l’heure et soient plus confortables.”
Antoine Rufenacht, président du comité des élus de l’estuaire de la Seine : “L’ambition c’est de prendre acte de l’importance stratégique de nos ports. Il faut faire en sorte que l’axe Seine puisse se positionner et que notre pays ne soit pas seulement approvisionné par Anvers, Rotterdam et Hambourg. Nous n’aurions jamais parlé de LGV sans cet objectif portuaire.
Laurent Fabius, président de la communauté d’agglomération Rouen Elbeuf Austreberthe (CREA) : “[…] Mais ce projet ne peut être dissocié du contournement A28/A13. L’axe Rouen-Evreux ne doit pas non plus être oublié.”
Partager :

SCoT, la commune de Saint-Pierre du Vauvray vote son avis. C’est non.

Partager :
Le débat sur le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) a eu lieu lors du conseil municipal du jeudi 20 janvier 2010 à Saint-Pierre du Vauvray.
Parmi les conseillers, Jérôme Bourlet, Conseiller Régional, est le président du SCoT. Tandis que le maire, Alain Loeb, est rapporteur à l’urbanisme à la CASE (communauté d’agglomération Seine-Eure).
De nombreuses questions seront posés à Jérôme, qui répondra à toutes les questions et lèvera de nombreuses ambiguïtés. Transports, aménagement du territoire, logement seront au coeur du débat qui s’avèrera riche. En vidéo.
SCoT, la commune de Saint-Pierre du Vauvray vote son avis. C'est non.
Partager :

Une avalanche de buts pour l’équipe de football des débutants d3 de Saint-Pierre du Vauvray

Partager :
Avec un seul but encaissé en 5 matches, l’équipe des petits débutants de Saint-Pierre a fait subir une pluie de buts à leurs valeureux adversaires. Après avoir concédé un match nul (0-0), c’est quatre victoires conquises haut la main, jusqu’à 5-0 !
Mais bien sûr tout cela s’est passé dans la bonne humeur, dans une atmosphère de partage et d’amitié, tant avec les membres de l’équipe que les footballeurs (et footballeuses) des autres équipes.
La manifestation s’est déroulée dans la salle Léo Langrange, à Val de Reuil. Quelques images :
Cliquez sur l'image pour voir toutes les photos

Cliquez sur la photo pour accéder à toutes les images…

Bravo à toutes et tous, bravo et merci à tous les entraîneurs et au personnel d’encadrement, et merci à la mairie de Val de Reuil pour la mise à disposition de la salle.
Ne boudons pas notre plaisir : Bravo aux petits Saint-Pierrois !
Partager :

Voeux du maire de Saint-Pierre du Vauvray pour 2011 : pas de plagiat, mais un peu d’hommages…

Partager :
mot-du-maire-thumb

Le bulletin municipal annuel de la commune de Saint-Pierre du Vauvray est sorti, accompagné des voeux du maire, d’une rubrique “au fil des réunions du conseil”, d’une autre “au fil de la commune”, d’informations utiles (conseil ERDF !), de l’annuaire des assos, des commerces (très utiles pour les deux derniers)…
Après les voeux de Jérôme, c’est donc le maire qui tient à nous souhaiter une bonne année. Je le lis, cela nous concerne tous en tant que citoyens. Et je souris un peu, du fait d’un style, disons, décousu ;)
Une simple recherche sur Google nous indique d’où vient ce style un peu alambiqué : En cliquant sur la photo, vous aurez, en jaune les emprunts (les partages ?), ou hommages que rend notre maire à ses pairs :
L’entrée dans une nouvelle année est un moment privilégié où se dessinent et s’expriment des vœux et des projets. Cela va de l’écolier qui promet de bien faire ses leçons ou de bien se tenir à la cantine, des familles qui envisagent de s’agrandir ou de déménager, des entreprises qui parient sur un développement… et les communes qui annoncent les réalisations envisagées dans l’année.
Distré (Saint-Pierre du Vauvray) ne dérogera pas à la tradition, et j’aurai plaisir lors de la cérémonie des vœux à vous exposer nos ambitions pour 2011, toujours dans l’esprit que notre village demeure une cité rurale et accueillante.
C’est ensuite à Roger CAIZERGUES, maire de Lavérune, une commune proche de Montpellier, que le maire emprunte le chapitre suivant :
Lavérune est aussi bien implanté dans le présent :
Ses habitants ont l’occasion de se rencontrer dans de multiples manifestations soutenues par la municipalité et les associations dont les réalisations nombreuses facilitent l’accueil et l’intégration d’une population jeune.
c’est un village où il fait bon vivre, où toutes les énergies se conjuguent pour dynamiser la vie locale, où les Lavérunoises et Lavérunois ont encore le privilège de pouvoir communiquer entre eux et avec les autres.
2011 se profile à l’horizon, et nous voilà déjà à l’orée d’une nouvelle décennie. Que nous réserve l’avenir de ces dix prochaines années ? Certainement quelques réponses concrètes sur la qualité de notre environnement, et peut-être, espérons-le, plus de partage entre les hommes.
Pour les questions proches de votre quotidien, sachez que la réforme des collectivités locales réduit la marge de manœuvre des élus locaux.
C’est pourtant nous, qui sommes le lien direct et légitime de vos préoccupations en tant que grands parents, parents ou enfants résidents d’une commune. En cette période de crise, où l’avenir de certains financements par l’État est de plus en plus incertain, nous devons plus que jamais rassembler nos efforts.
Certains travaux sont en cours de finalisation, des marchés publics viennent d’être passés et nous verrons très prochainement des nouveaux chantiers commencer.
[…] Le 14 janvier à 18h salle Eugène Lacroix, est la date qui a été choisie, afin que l’équipe municipale et moi-même vous présentions les vœux autour d’un apéritif dînatoire.
Nous serions heureux de voir un maximum d’entre vous venir à notre rencontre afin de préserver ce lien social indispensable à notre société.
Je m’adresse aux nouveaux arrivants, vous souhaitant la bienvenue, vous invitant tout naturellement à participer aux vœux du 14 janvier et si cela n’a pas été fait à vous faire connaître à l’accueil de la mairie. Nous souhaiterions vous rencontrer avec les présidents des associations de notre village afin de mieux vous connaître le……..dans la salle de la mairie.
Le recensement de la population de notre village va se dérouler du 20 janvier 2011 au 19 février. Je souhaiterais que vous acceptiez de recevoir les agents qui viendront se présenter à votre domicile afin de recueillir les renseignements nécessaires. Ce recensement est très important pour l’évolution de notre collectivité et sa gestion. Par avance soyez-en remerciés. [ndr : même les dates correspondent !!! ]
Au nom de la municipalité, je souhaite que la nouvelle année déborde de bonheur et de prospérité et que tous les voeux formulés deviennent réalité”
Fascinant, n’est-ce pas, cette proximité en un maire et ses pairs ;)
Bref, il reste tout de même la moitié de la page, pour décrire à la fois les actions menées par la communes (et surtout la CASE et le SIEGE), et tacler les premiers adjoints, ceux qui ont permis l’élection du maire, et qui ont tenté de faire appliquer le programme électoral. Naïfs ! La détermination de la mairie n’est pas entamée, et le maire nous demande notre confiance.
Pourtant, la confiance se méritant, le débat promis sur la cantine de l’école de Saint-Pierre du Vauvray n’a pas eu lieu. Et déjà dans ce bulletin, on peut lire que la classe “libérée” a été remise en état en vue d’y mettre en place un seul service de cantine. Je ne reviens pas sur le débat (enfin…), je me suis déjà exprimé sur le sujet ici.
Un autre débat a lieu au sein de l’équipe municipale (enfin, un question répétée et déboutée, ou remise en cause, ou reportée, depuis près de 2 ans. Là c’est reporté au mois de juin. Alors qu’en mai dernier, il avait été convenu d’ouvrir le débat avec les parents, avant le mois de janvier, jugé plus propice au changement de tarif). Donc en juin, la municipalité reportera à décembre après en avoir discuté avec les parents, ce qui ne sera pas fait, et on retombe dans la boucle temporelle, et en 2012, et la marmotte…
Cela dit, c’est intéressant : suite à la question posée sur le quotient familial, je lis dans le bulletin que les conseillers (tous ?) rappellent qu’une assistante sociale sociale se tient à la disposition des familles en difficulté, ainsi que le CCAS (dont le budget a fondu de 40% parce qu’il n’est pas utilisé. Encore faut-il communiquer, écouter, comprendre, et accorder les crédits. Je ne suis évidemment pas de ceux qui ont accès à ces dossiers).
Je lis aussi que l’instauration d’un quotient famiilal permettrait d’aider les familles à faible revenu aux dépens (ne prend pas de d) des familles plus aisées. Pas aux dépens ! Mais par solidarité, nous “facilitons l’accueil et l’intégration”, “nous privilégions la communication entre tous”, “nous devons plus que jamais rassembler nos efforts”, “pour la réussite collective pour cette communauté qui nous est chère”, non ?
Quant à la fuite des parents du fait qu’ils paieraient trop chers, soyons sérieux : les tarifs des enfants hors-commune sont si chers que cela ne représente guère de risque de désertification. Tant que le service est à la hauteur des ambitions des parents pour leurs enfants.
Bref, tout cela est fort sympathique, mais nécessite des ajustements. Vastes débats à venir (et nous y reviendrons), c’est le sens de l’ouverture qui se fera en 2011, si j’ai bien compris le voeux.
En attendant, et à titre personnel, je vous souhaite la meilleure année possible, avec le plus de bonheur possible, des amis pour festoyer et se soutenir, et dans les moments difficiles, des épaules pour s’épancher. Je vous souhaite la prospérité, et de surtout, ne pas vous appauvrir. Bonne année.
Partager :

16000 postes supprimés dans l’Education Nationale en 2011, dont plus de 350 postes supprimés dans la seule Académie de Rouen

Partager :
Depuis la décision de Claude Allègre, Ministre de l’Education Nationale et visionnaire écologiste, de “dégraisser le mammouth”, l’école a connu une longue litanie de chiffres révisant à la baisse les ambitions de notre école.
De 2002 à 2007, les effectifs ont été revus à la baisse de 23.200 postes. Mais depuis, nous assistons à une accélération de la cadence : en 2007, c’est 8.700 postes supprimés, en 2008, 11.200 suppressions, en 2009, on passe à 13.500 suppressions de postes, et en 2010 c’est déjà 16.000 suppressions de postes…
Et là, on remet le couvert pour 16.000 nouvelles suppressions !
Les chiffres donnent le tournis : près de 66.000 postes ont disparu depuis 2007. Mais si jusqu’à présent, on justifiait ces réductions par des baisses d’effectifs, cette année les effectifs sont à la hausse : on attend 8.900 nouveaux élèves dans le primaire, et 48.500 élèves dans le secondaire.
Pour accueillir ces 57.400 nouveaux élèves, on supprimera 8.967 postes dans le primaire, et 5.400 postes seront supprimés dans le secondaire, dont 4.800 enseignants. Un poste par élève dans le primaire, et un poste pour 10 nouveaux élèves dans le secondaire.
Si la liste des suppressions de postes d’enseignants par département n’a pas encore été dévoilée, une liste par académie a tout de même été communiquée :
16000 postes supprimés dans l'Education Nationale en 2011, source : Ministère de l'Education Nationale
Luc Chatel, lors de sa prise de fonctions au Ministère de l’Education Nationale, avait estimé que “ce ministère, c’est aussi le ministère de l’avenir. Un pays qui croit dans l’avenir, c’est un pays qui investit dans l’éducation de ses enfants“.
Le même ministre, en mai 2010, cherchait à quantifier “les marges de manoeuvre” locales sur la période 2011-2013 (source : le Monde). Et les académies ont été chargées de réfléchir aux leviers possibles, en indiquant des pistes : augmentation de la taille des classes, réduction de la scolarisation des petits, meilleure organisation des remplacements, et suppression de postes d’assistants. Selon le ministre : “La question des moyens n’est pas la réponse aux problèmes de l’éducation nationale aujourd’hui“.
Si pour Luc Chatel, “il y a de la marge“, c’est aux inspecteurs et aux recteurs qu’incomberont la tâche de couper les postes. Avec en contrepartie, une prime allant de 15.000 € à 22.000 €, en fonction de la réalisation de leurs objectifs (source Ouest-France).
mediane-niveau-de-vie-thumbcarte-chomage-thumbbassins-d'emplois-mutations-economiques-thumbcarte-elections-municipales-2008-thumb
Il peut être intéressant de superposer les cartes du territoire : Si l’on compare les académies les plus concernées par les coupes, avec d’autres cartes (source Insee), concernant le niveau de vie médian, par département, les chiffres du chômage, ou les zones à forte pression démographiques et touchées par les mutations économiques, les parents des élèves de certaines académies ont de quoi s’interroger : Les académies les plus touchées par les réductions de postes sont aussi celles qui sont le plus touchées par la pression démographique et les mutations économiques. Elles pourraient sembler au profane les cibles essentielles pour investir dans l’éducation et la formation.
Si l’on prend l’académie de Lille, une académie où le nombre d’élèves va s’accroître, cette zone est une des plus concernées par les mutations économiques. C’est en outre une des zones les plus durement touchées par le chômage, et où le niveau de vie médian est l’un des plus faibles. Et c’est une des zones les plus concernées par les coupes, avec 806 suppressions de postes.
Selon le Monde, la France consacre déjà 15% de moyens de moins que la moyenne des pays de l’OCDE dans l’enseignement primaire. Et face à l’argumentaire ministériel qui met sur le dos des “surnombres accumulés et des enseignants qui ne sont pas devant les élèves” les coupes en 2011, ce sont bel et bien des enseignants qui assurent aujourd’hui l’enseignement qui seront concernés. Des classes seront donc fermées dans le premier degré. (source : le Monde).
Si la question des moyens n’est pas une réponse aux problèmes de l’éducation nationale d’aujourd’hui, qu’en est-il au niveau des résultats ?
Tout d’abord, les résultats des évaluations nationales des acquis sont communiqués sur le site de l’éducation nationale, par académie, et par département. On peut constater que les académies qui subissent les plus grosses coupes peuvent aussi des académies avec des élèves en difficulté, et des moyennes par académie ou par département inférieures à la moyenne nationale.
Le critère des résultats ou celui des efforts à fournir n’a sans doute pas été prépondérant dans le choix des coupes. Parierait-on là sur l’excellence plus que sur l’universalité de l’enseignement ?
Une autre évaluation est tombée cette année : le rapport d’enquête PISA :
PISA est un programme international pour le suivi des acquis des élèves, qui évalue tous les 3 ans les acquis des élèves de moins de 15 ans dans 65 pays de l’OCDE.
On peut bien sûr mettre à caution un tel programme, qui vise à unifier des acquis parfois différents d’un pays à l’autre, voire d’une culture à l’autre. Avec précaution, l’évaluation ne porte que sur la compréhension de l’écrit, la culture mathématique, et la culture scientifique. Si mathématiques et science peuvent sembler des critères parfaitement objectifs, la compréhension de l’écrit est sûrement plus difficilement quantifiable, car elle enveloppe une culture générale et une littérature qui diffèrent entre les pays évalués. Ne sont pas abordés l’histoire, l’apprentissage de la citoyenneté, l’apprentissage de l’Art et de l’histoire de l’Art, l’autonomie, la philosophie ou l’éthique. On évalue des compétences cognitives, et pas des savoir-faire ou des méthodes permettant à l’élève d’apprendre à investiguer, et découvrir… En une phrase, des auteurs de l’enquête : ” L’enquête Pisa cherche à évaluer la capacité des jeunes à utiliser leurs connaissances et compétences pour relever le défi du monde réel“.
Ces précautions étant prises, on peut dire cependant que ce n’est pas très éloigné des méthodes de comparaison entre les académies françaises, qui pour les évaluations porte sur le français et les mathématiques pour le premier degré. (lire ici la page du site de l’éducation nationale consacrée à l’évaluation globale du système éducatif).
Que nous apprend l’enquête PISA ? La France baisse encore dans les classements. Les précédents résultats, en 2006, et donc après une première vague de suppressions de postes, avaient montré une détérioration de la situation du système scolaire français.
En 2009, les résultats font apparaître un système éducatif dans la moyenne, en légère baisse. Mais si on peut tirer quelque chose des résultats de cette enquête, ce ne sont pas seulement les comparatifs entre pays, mais l’évolution de notre propre système éducatif.
L’écart se creuse entre les très bons et les très mauvais élèves. Les élèves moyens sont de moins en moins nombreux.
[…] En « compréhension de l’écrit », la proportion de jeunes en grande difficulté scolaire et qui ont peu de chance d’aller jusqu’au bac, est passée de 15 à 20 % entre 2000 et 2009.
[…] Les performances en maths ont également diminué de façon inquiétante depuis 2000. La France passe du groupe des pays forts à celui des pays dans la moyenne. S’il y a 10 ans, elle était au-dessus de l’Allemagne, la Pologne et le Portugal, elle est aujourd’hui au même niveau.
[…] Il ne faut pas chercher forcément à copier un modèle d’éducation […] En revanche, tous ceux qui réussissent bien sont ceux qui luttent contre l’échec scolaire. Cela passe par un enseignement en petit groupe en Finlande, du soutien aux Pays-Bas. En France, on a choisi de faire redoubler les élèves. Ce n’est pas une bonne solution.
[…] L’accès à l’éducation le plus tôt possible favorise les résultats à 15 ans.
Pour améliorer notre classement, Luc Chatel a annoncé la présentation d’un plan Sciences en janvier 2011 pour “inspirer les élèves”.
Pour lutter contre l’échec scolaire, Luc Chatel préconise “les mesures en cours ou à venir destinées à améliorer la situation” : “refonte des programmes du primaire, plan illettrisme, aide et accompagnement personnalisés de l’école au lycée, programme CLAIR, autonomie des établissements,…”
Je doute que l’on puisse favoriser une aide et un accompagnement personnalisés, de l’école au lycée, en supprimant, en masse, les enseignants et les classes. Tout ceci pourrait ne figurer que voeux pieux, destinés à faire avaler une pilule amère à la fois en qualité d’enseignement qu’en qualité de vie pour les élèves (les fermetures de classes auront des répercussions sur le nombre d’élèves en classe, et sur les transports, et l’allongement de la journée scolaire, transports compris, qui en découlera).
Je vous laisse lire les conclusions de Philippe Meirieu sur l’enquête PISA, des conclusions bien plus intelligentes que ce que je viens de vous en dire, avec une approche de “l’éducation basée sur la culture, et pas seulement les compétences, de l’émancipation, et pas seulement de l’évaluation, de la solidarité et pas de la concurrence effrénée. [il] milite pour une école qui apprenne à penser”.
Le risque que nous encourrons, en ne se référant qu’à ces seuls indicateurs (l’enquête PISA), c’est que nous serons capables de transformer notre école en boîte à Pisa, comme nous avions transformé le lycée en boîte à bac.
Et le ministère aura beau jeu d’adapter notre système pour lui donner les moyens de s’adapter à ces critères pour justifier une véritable casse de tout notre système éducatif. Le système éducatif, l’école, c’est le présent. C’est l’avenir aussi. Nous avons notre identité propre, et nous revendiquons une identité commune, basée sur les valeurs que nous apprenons, pas seulement des compétences, et nous savons tous que nous sommes un peuple, que nous avons une particularité, une vocation, une ambition, un langage, une culture, remaniée sans cesse, et des différences que nous défendons tous ensemble, et que nous partageons ensuite.
Nos enfants sont sous notre responsabilité, et nous sommes confrontés à notre responsabilité.
Je rappelle les paroles du ministre, Luc Chatel : “Un pays qui croit dans l’avenir, c’est un pays qui investit dans l’éducation de ses enfants“.
A peine nés, ils sont endettés. C’est une dette qu’ils n’ont pas contractée. Au moins doivent-ils profiter ce que nos prédécesseurs ont construit pour nous : l’école. Doivent-ils payer pour ce qu’ils n’ont pas fait, et payer encore dans le futur pour ce qu’ils n’auront pas eu ? D’autant que nous comptons leur demander de nous assumer après.
Stop à la casse, offrons un avenir à nos enfants.
Partager :

La semaine de quatre jours, tant plébiscitée, a été choisie par les seuls adultes alors qu’elle est préjudiciable aux apprentissages…

Partager :
La semaine de quatre jours, tant plébiscitée, a été choisie par les seuls adultes alors qu’elle est préjudiciable aux apprentissages…

Une journée scolaire « délirante », « mauvaise » et « aberrante », trop peu de jours d’école et des journées de 6 heures bien trop remplies.
S’agissant de la semaine de quatre jours, elle devrait être interdite. [cette mesure] enverrait un signal fort de prise en compte de l’intérêt de l’enfant. Car la semaine de quatre jours, tant plébiscitée, a été choisie par les seuls adultes alors qu’elle est préjudiciable aux apprentissages et entraîne, selon les chercheurs entendus par la mission, une désynchronisation des rythmes biologiques des enfants.
La Mission d’Information de l’Assemblée nationale sur les rythmes scolaires a rendu son rapport ce mercredi 8 décembre.
Vous pourrez lire le constat et les préconisations apportés par la mission parlementaire sur saintpierre-ecole.fr. Parmi ces préconisations, voilà celles qui sont le plus discutées.
  • Il faudrait réduire la durée de la journée scolaire en fixant un plafond quotidien horaire.
  • La semaine de quatre jours devrait être interdite.
  • La mission souhaite que soit respectée l’alternance de sept semaines de classe et de deux semaines de vacances prévue par le législateur, ce qui impliquerait d’allonger les vacances de la Toussaint et de réorganiser le troisième trimestre.
  • Les vacances d’été devraient être raccourcies de deux ou trois semaines.
  • Il faudrait alors passer à deux zones de vacances, car les trois zones actuelles rendent impossible l’alternance prévue entre semaines de classe et semaines de repos.
Pour lire toutes les préconisations, rendez-vous donc ici, où vous pourrez aussi consulter le rapport de synthèse de la mission.
Partager :

Le thon rouge n’a plus que 30% de chance de survie à l’horizon 2020

Partager :
Lors de la convention internationale sur la biodiversité de Nagoya, la France s’est officiellement engagée, entre autres, à ce que tous les stocks de poissons soient exploités de façon durable d’ici à 2020.
Il n’aura fallu que quelques jours pour renier ces engagements, en défendant un quota de pêche au thon rouge de 13 500 tonnes pour 2011.
Pour Greenpeace (qui se base sur les études de l’Iccat, tout comme le gouvernement), “La position de la France revient à ne laisser que 30% de chance de survie au thon rouge. François Fillon et Nicolas Sarkozy trahissent les engagements français pris à Nagoya en termes de protection des écosystèmes. Ils adressent là un magistral bras d’honneur à la communauté internationale et désavouent Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno“.
Mais même avec un quota de 13 500 tonnes, les pêcheurs français n’auront droit de pêcher “que” 500 tonnes de thon rouge. Ils avaient dépassé leur quota de pêche de 100% en 2007 (10.000 tonnes au lieu de 5.000).
En 2010, a France, sur un quota alloué de 2.500 tonnes, les thoniers français n’ont eu droit de pêcher effectivement « que » 2 000 tonnes de thons rouge.
Pour 2011 et 2012, il est prévu qu’ils remboursent 1 500 tonnes par an.
Pourtant les affaires continuent : lire ici : les pratiques illégales se perpétuent…, ou , ou bien encore le rapport sur les pratiques illégales, mais dans la langue de Shakespeare…
Partager :

Conseil d’école de l’école maternelle de Saint-Pierre du Vauvray

Partager :
Conseil d'école de l'école maternelle de Saint-Pierre du Vauvray. Le conseil d'école vote le règlement intérieur et établit l'organisation de la semaine scolaire. Il donne son avis sur le fonctionnement de l'école et toutes les questions intéressant la vie de l'école : activités complémentaires, utilisation des locaux en dehors des heures d'ouverture, classes de découvertes, activités périscolaires, restauration et hygiène scolaires

Le mardi 9 novembre a eu lieu de 1er conseil d’école des maternelles à Saint-Pierre du Vauvray. Etaient présents : les enseignantes, Mmes Hubert et Despeyroux, les représentants de parents, Mmes Adebibe et Saucray, Mrs Binard et Houdu, la municipalité, Mr Loeb et Mr Houssaye, et le DDEN de la circonscription, Mr Bethon.
Modification du règlement intérieur
Le conseil a voté à l’unanimité l’interdiction aux automobiles de stationner sur l’aire de stationnement située entre les 2 écoles, lors des entrées et sorties de l’école. Celle-ci est réservée au car scolaire (et bien sûr au passage des enfants, le passage piéton la traverse). Les automobiles devront donc se garer sur les autres aires, soit rue Gourdon, soit derrière l’école maternelle.
Les effectifs de l’école : 43 enfants
Ces effectifs sont partagés entre la petite et très petite sections, 22 enfants dans la classe de Sophie Hubert et Djamila, et 21 enfants en moyenne et grande sections, dans la classe de Christine Despeyroux assistée de Loïc. Nous, les parents, sommes ravis de cette répartition, et surtout de l’encadrement. Les enseignants et les ATSEM (le terme barbare qui désigne les Agents Territoriaux Spécilalisés des Ecole Maternelles, bref : les assistants de vie scolaire…) font un travail formidable. A nous aussi de les aider à réussir leur mission : aider nos enfants à grandir, et acquérir les connaissances indispensables pour leur vie à venir.
Le projet d’école
Je vous invite à lire le compte-rendu complet, à télécharger en bas du billet. C’est le dernier volet d’un cycle sur le développement durable qui sera abordé cette année : L’eau.
C’est un vaste sujet. Une priorité pour l’humanité. Et en même temps, nous avons de la chance en Normandie, et dans l’Eure, d’habiter un pays où l’eau joue un rôle prépondérant. Nous avons la chance d’avoir la mer, la Seine, un fleuve essentiel qui a construit en partie le paysage français, reliant Paris au reste du monde par les voies fluviales et maritimes, l’Eure, une rivière d’une beauté éclatante, dans laquelle il fait bon piquer une tête et sur laquelle (mais aux jours heureux de l’été), il fait bon naviguer, et aussi à quelques enjambées des lacs (Poses), des rivières étonnantes (comme l’Iton, qui joue à cache-cache, et n’oublions pas : Saint-Pierre du Vauvray est bâtie sur un ancien marais asséché !)
Cet accès à l’eau a fait la richesse de notre région, et je pense particulièrement à notre cité drapière, Louviers, et à notre commune où les mariniers viennent se reposer à terre…
Le sujet est vaste, mais il faudra savoir le restreindre et canaliser les visites dans des lieux adaptés à notre tout jeune public : visite du Robec, où la profondeur de cet affluent de la Seine ne risque pas de mettre en péril nos enfants, visite de la mare Saint-Lubin et pêche à pied à Dieppe. Vaste programme donc, et surtout chouette programme !
Le programme pour cette année n’est pas qu’une découverte du patrimoine : elle mélangera les découvertes en milieu naturel aux expériences et aux arts…
Les travaux. Et surtout : le téléphone !
Une liste de travaux à effectuer a été fournie à la Mairie :
  • Demande de changement des boutons poussoirs pour les enfants de petite section : l’impossibilité pour les tout petits d’enfoncer les poussoirs (trop durs), et la puissance du jet qui asperge les vêtements des enfants empêche la prise d’autonomie.
    La mairie va faire des demandes auprès d’un plombier. Il n’y a pas lieu de changer le matériel à première vue, un simple réglage devrait suffire.
  • Réglage de la température du chauffage : la température du thermostat indique 20°c, alors qu’en réalité la température ambiante réelle peut descendre à 14°c ou dépasser allègrement les 20°.
    Le maire connaît un “grand spécialiste du chauffage, un professionnel comme on n’en fait plus”. C’est donc lui qui viendra réparer le chauffage, et comme il ne peut se déplacer que le week-end, j’imagine qu’il est en train de réparer le chauffage à l’heure où j’écris ces lignes, et gageons que les enfants évolueront dans un milieu à 19/20°c lundi.
  • Remplacement des planches des cache-moineaux du préau qui se désagrègent.
    Un devis est en cours auprès du couvreur.
  • Le PPMS. C’est le Plan Particulier de Mise en Sécurité face aux risques majeurs. Et là Elaboré avec la municipalité précédente, la directrice, madame Despeyroux, a demandé une remise à jour de ce plan.
    Pour M. Bethon, l’élaboration d’un PPMS est un projet difficile et exigeant. La municipalité étudiera le dossier, et une réunion sera prévue ensuite…
  • Le téléphone ! C’est là un problème bien plus grave et surtout urgent.
    La mairie a renouvelé les contrats avec le FAI Orange, l’école dispose d’une ligne dégroupée avec un service de téléphonie VOIP. Or ce téléphone VOIP fonctionne mal, voire pas du tout.
    En conséquence, il est impossible d’appeler l’école (d’autant que la publication du numéro de téléphone a disparu du service pages blanches. Je vous rappelle le numéro : 02 32 59 81 79, que je modifierai si j’ai commis une erreur).
    Ne pas pouvoir appeler l’école, c’est interdire aux parents, comme aux services publics de pouvoir communiquer avec l’école, pour avertir d’un danger, d’un incident, ou pour un parent, de l’impossibilité de prévenir qu’il ne peut pas venir chercher son enfant, simplement.
    La directrice demande si l’école pourrait disposer une ligne connectée au réseau téléphonique commuté. C’est à dire une ligne qui reste connectée, même en cas de coupure électrique ou de panne internet. Madame Despeyroux précise : “une ligne qui nous permette d’appeler en cas d’urgence seulement, et permettant aux parents de nous appeler.”
    Je rappelle tout de même que c’est une base du PPMS cité plus haut. Mais n’attendons pas que l’étude du dossier PPMS soit terminée avant de se pencher sur ce vrai gros problème. Un PPMS est déjà en cours, et la ligne RTC est déjà une obligation.
    S’il s’était produit un incident la semaine dernière, celui-ci aurait pu virer au drame, car il aurait fallu s’absenter de l’école, cela aurait ralenti les secours, et moins de surveillance dans un moment de stress n’est jamais une bonne chose, me semble-t-il.
    Cela me rappelle l’aventure du car scolaire sans ceintures de sécurité : “pourquoi voulez-vous des ceintures, il n’y a jamais eu d’accident de car scolaire dans le département ?” Et bien le car avec ceintures n’en n’a jamais connu, mais les enfants sont plus en sécurité, même en cas d’accident.
    Que l’école dispose d’une ligne téléphonique fonctionnelle est une urgence pour la sécurité des enfants.
    Le maire de son côté a répondu qu’il rappellerait le service concerné.
    A titre personnel, je pense que l’abonnement à une ligne RTC n’entraînera pas notre commune vers un gouffre financier. Mais peut-être cela sauvera-t-il une vie. Donc pas d’hésitation.
    Charge à la municipalité d’assumer ses responsabilités.
L’aide personnalisée :
Entre 12h45 et 13h15, moment propice à l’attention des enfants de maternelle nous disent les enseignantes, les enfants dont on estime qu’ils en ont besoin peuvent avoir accès au soutien scolaire.
C’est un bilan positif pour ce soutien. Pour les enseignantes, les compétences des enfants pris en charge se sont vues renforcées, et “le travail en petits groupes est vraiment plus facile et convivial”.
Le soutien a commencé dès la mi-septembre pour les moyenne et grande sections, et le travail a permis aux enfants de bénéficier d’un soutien dans le domaine du graphisme et de l’informatique.
Dès janvier, l’aide personnalisée concernera également les petites sections.
Toujours à titre personnel, comme parent, je pense que cette aide facilite l’intégration des enfants, et permet de rattraper les enseignements pas forcément toujours bien acquis, du moins à la même vitesse, pour tous les enfants.
Il ne s’agit pas là de dire qu’untel ou unetelle est moins doué(e) : l’aide personnalisée concerne des enfants à un moment donné, et permet d’homogénéiser les compétences de tous les enfants. A un moment donné, c’est un enfant qui en aura besoin, et dès que celui-ci aura conforté son expérience et ses connaissances, ce sera un autre élève qui se trouvera plus en besoin.
C’est aussi une façon de tirer l’école et l’apprentissage par le haut, en ne mettant personne de côté. Au contraire, avec l’acquisition de ces connaissances, et de la compréhension des sujets, de pouvoir faire en sorte que toute la classe progresse, aille plus loin, et que tous ces enfants partagent le goût et le plaisir du travail scolaire.
Ce n’est donc pas pour moi une simple question de justice sociale, cela va plus loin en permettant de tirer tout l’enseignement par le haut.
Les projets : les sorties scolaires et la kermesse.
Je vous ai déjà touché un mot au sujet des sorties prévues : pêche à pied à Dieppe, le Robec, la mare Saint Lubin… Il est question aussi de visiter le barrage de Poses, et une péniche.
Nous avons de notre côté proposé d’autres visites, à proximité, comme l’Abbaye de Fontaine-Guérard (où une usine du style gothique flamboyant, avec un petit tout petit barrage, jouxte une abbaye que l’on peut visiter, qui bénéficie d’un jardin adopté, et d’un plan d’eau fournit une occasion de dispenser un enseignement autrement), la visite de la réserve ornithologique de Poses, avec la participation d’animateurs-militants de la LPO, les moulins (nous avons Andé, Connelles, le Vaudreuil, des sites formidables à 2 pas de chez nous…).
Mais tout cela est conditionné évidemment à la capacité de l’école à lever des fonds pour les transports. Et bien sûr la sécurité.
L’autre sujet débattu aura été la kermesse.
C’est vrai que sous l’impulsion de Benoît Geneau, la kermesse a été en 2008 une expérience étonnante, riche, et un grand moment de partage et d’amitié. Un moment unique à Saint-Pierre, où la kermesse s’est transformée en fête du village. Mille mercis Benoît, un grand moment apprécié par tous les habitants.
Mais force aussi est de constater que depuis lors, l’organisation se délite.
Pour l’équipe pédagogique de l’école maternelle, il faut changer de lieu, et d’organisation. Celle-ci n’était pas à la hauteur des attentes, il faut donc bâtir un nouveau projet de kermesse.
Les écoles auront besoin de nous, parents, pour les aider à prendre en charge cette journée. Et c’est bien normal, nous sommes les parents des enfants que nous tenterons d’émerveiller.
Alors tout d’abord, nous en avons convenu, la kermesse n’aurait pas lieu le vendredi soir, mais un samedi (date à définir)? Ensuite, elle se déroulera à l’école, et non plus à la mairie.
Un tableau devrait être mis à disposition des parents pour nous aider à nous organiser, pour pouvoir nous proposer pour aider à l’organisation et à la logistique de cette journée, et enfin… proposer nos idées.
Des idées, vous en avez. Par exemple, j’aimerais bien que les associations culturelles et sportives puissent participer à cette journée. Des démonstrations ponctuelles des offres pour nos gamins, un mini-dojo, avec l’association JVI, une démonstration de football, de danse, de musique avec l’IMA… Et je sais que nous avons des pros du ping-pong par chez nous ! Hein, ch’tite démo : il y a une table, des balles, des raquettes ?.. Ce serait en tous cas l’occasion de promouvoir les activités auxquelles les enfants du village peuvent s’adonner ? Qu’en pensez-vous ?
Attention, ce n’est qu’à titre d’exemple. l’idée est peut-être mauvaise. Donnez vos idées, et ensemble choisissons les meilleures :)
Et bien sûr, les activités traditionnelles, les jeux dont nous ne saurions nous passer, les spectacles, et notre joie.
Emerveillons nos enfants, et comme chaque année apportons de la joie à nos enfants, dans la bonne humeur…
La cantine, le sujet qui fâche dès qu’on en parle…
Dernier point du jour : la cantine – dont les travaux continuent de se faire, mais qui n’est toujours pas un projet officiel…
Chuuut. N’en parlons pas. J’ai rappelé que les élus des parents en primaire avaient accepté le projet.
Mais le maire a de suite répliqué que ce projet n’est toujours qu’à l’état de projet, et que ce n’était qu’une prise de position personnelle de Bernard Houssaye qui avait été affichée lors du conseil d’école des élémentaires. Il y aura dans un avenir proche des concertations avec les enseignants, le personnel, et les parents.
Il n’y avait donc pas lieu d’en parler…
Pourtant c’est ce que nous avons fait. Les enseignantes de maternelles ont posé la question des horaires de l’aide personnalisée pour les maternelles. Dans un premier temps, le maire a demandé pourquoi cela gênait les enseignants de prendre les mêmes horaires que les primaires. Les enseignants ont donc rappelé que les rythmes des enfants de maternelle n’étaient pas forcément ceux des élèves de primaires. A 11h30, les petits ne sont plus du tout réceptifs. Ils sont fatigués, il ont faim. Il faut qu’ils mangent, et jouent et se reposent après manger pour être de nouveau en forme pour le soutien scolaire.
Le maire a alors proposé de faire commencer les petits 1/4 d’h avant les grands (???). Ainsi, les petits auraient 1/4 d’h de jeu avant la cantine, le repas, puis de nouveau 1/4 d’h de jeu, avant de partir en soutien. Mais ce n’est pas facile avec les habillages, déshabillages, lavages…
La meilleure solution reste que les petits continuent de manger dès la sortie de l’école…
Les enseignants ont donc continué d’expliquer très professionnellement le travail fait avec les enfants, les rythmes, et ont également expliqué que les enfants n’auront au final pas plus de temps pour manger.
Sur ce, le maire s’est eclipsé, il avait un rendez-vous important à la CASE, il a donc pris congé, non sans oublier de faire un jeu de mot sur mon nom de famille, et avoir fait ce qu’il a convenu n’être qu’une boutade sur le développement durable… Nous avons donc continué le débat entre enseignants, parents et M. Bethon, le DDEN.
M. Bethon a fort justement fait remarquer que si on passait au service unique, un chariot chauffant serait indispensable afin que les enfants les plus éloignés bénéficient d’un repas à la bonne température.
Bien qu’il n’y avait pas lieu de voter, puisque ce n’est pour l’instant qu’un projet, nous avons tous compris la vonlonté indéfectible de la municipalité de passer au service unique pour la cantine. Nous n’avons pas entendu d’arguments clairs concernant les avantages pour les enfants. Je regrette pour ma part qu’il n’y ait pas eu de concertations avec les enseignants (au moins ceux de maternelle), alors que ce projet les concerne au premier chef. A mon avis, le conseil d’école était un moment idéal pour commencer cette concertation, et les parents, les enseignants, comme le DDEN, étaient sur la même ligne.
Sans doute faut-il effectivement, dans un “avenir proche”, que tous les parents soient amenés à débattre sur la cantine. Nous attendons les modalités de ce débat.

Puisqu’il faut que nous sortions par le haut pour le confort des enfants, l’harmonie de l’école, et la réussite des élèves, il va falloir faire en sorte que si service unique il y a, celui-ci se passe dans les meilleures conditions possibles : insonoriser les salles au maximum, un chariot chauffant, s’assurer qu’il y aura toujours 2 adultes présents en permanence dans chacune des salles pour la sécurité des enfants.
Depuis le conseil d’école, des échanges entre des enseignants de l’école élémentaire et les enseignantes de maternelle on eut lieu “entre 2 portes”. Les premiers ne verraient apparemment pas d’inconvénient à décaler les horaires du soutien, et donc de caler les repas sur les horaires actuels des petits. Cela résout le problème de l’aide personnalisée des tout petits.
J’imagine bien les inconvénients qu’il y aura à passer au service unique, mais on peut aussi y voir un avantage : avec 2 salles, il n’y aura plus de contraintes physiques pour accueillir d’autres élèves si leurs parents en font la demande. Quitte à créer un second service ?
Ah, une petite chose encore, plus consensuelle : le pont de l’ascension
Comme l’an dernier, c’est à l’unanimité que le report de la journée d’école du vendredi 3 juin au mercredi 1er juin a été voté. Les enfants feront donc le pont, comme leurs parents nous l’espérons.
Impressions personnelles sur la qualité du conseil
J’aimerais dans l’avenir que le jour du conseil d’école soit choisi en s’assurant que le maire ou son représentant n’ait pas de rendez-vous important à la CASE avant la fin du conseil d’école. Même si nous avons su poursuivre le débat avec les enseignants et le DDEN. Et c’était un débat de bonne qualité.
C’est aussi pour cela que sont organisés les conseils d’école : nous venons écouter les professionnels de l’éducation, nous sommes là, parents élus, pour poser les questions, remonter les problèmes s’il y en a, et tous ensemble, mairie, enseignants, et municipalité, nous venons écouter les problèmes que les équipes pédagogiques connaissent, et devons tout faire pour y apporter des solutions.

Humeur : Je ne vais pas jouer aux saintes nitouches, et j’aime les bons mots. Les bons. Les jeux de mots sur les noms de famille sont à proscrire de ces débats, ils ne contribuent pas à sa qualité. Ce genre de jeux de mots, j’en ai toute une armoire, mais je l’ai refermée, et remisé l’armoire à la cave lorsque j’ai quitté le collège. De gestes idiots en jeux de mots qui le sont tout autant, ce n’est sûrement pas ça qui va améliorer la qualité des débats.

J’ai été mis au courant par Laetitia, qui a appris le lundi d’un parent, que le conseil de l’école élémentaire avait eu lieu le vendredi, et avait validé le projet de service unique de cantine.
En fait cette information était erronée. La concertation avec les parents, les enseignants et le personnel n’a pas encore eu lieu, elle aura lieu plus tard…
Nous, les parents élus, avons buggé, car je ne connaissais même pas la date du conseil de l’école élémentaire.
Il va nous falloir faire des efforts de concertation, car de nombreux sujets concernent les 2 écoles, comme la kermesse ou la cantine par exemple.

Bon, l’urgence, c’est le rétablissement du service téléphonique, hein ?
Partager :

Mis en garde à vue pour avoir réclamé une inflation à Rachida Dati

Partager :
ceci n'est pas une inflation
Un habitant de la Drôme vient de passer 48 heures en garde à vue, avec perquisition du domicile et saisie de son matériel informatique. Motif ? Il a demandé par mail au Parlement Européen une inflation. Ce délinquant sera jugé pour outrage à personne chargée d’une autorité publique.
Dans ce billet sur lepost, Bruno Roger-Petit pose la question de du décalage entre l’humour déclamé par tous les humoristes sur les ondes, dans les journaux ou sur le web, et le traitement d’un simple citoyen qui avait cru être drôle, mais n’en n’avait pas les moyens.
Les moyens, visiblement, la PJ de Lyon les a mis pour empêcher le délinquant de réitérer son geste.
Peut-on rire de tout ? Oui. Mais pas de n’importe qui.
Partager :

Suivez nous

suivez-moi sur facebooksuivez-moi sur twitterabonnez-vous en RSS