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IMPRO SHOW à Saint-Pierre, le samedi 15 février à 20h30, à la salle de fêtes

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IMPRO SHOW à Saint-Pierre, le samedi 15 février à 20h30, à la salle de fêtes

Samedi 15 février 2014 à 20h30, une soirée exceptionnelle est organisée à la salle des fêtes de Saint Pierre du Vauvray au profit des écoles de la commune.
Envie d’une sortie de détente en famille ? Cela tombe bien, l’association des parents d’élèves est heureuse de vous proposer une soirée « iMPRO SHOW», cabaret d’improvisation théâtrale en partenariat avec Acapella Impro, la troupe d’improvisation théâtrale de Pont de l’Arche.
Le principe ? Une équipe de comédiens doit improviser, à partir de thèmes ou de mots, des scènes improbables en relevant des défis délirants…
Plus d’infos sur l’improvisation et Acapella sur le site :
Réservations auprès d’Agnès : 06 84 95 46 51
3€ la place seulement,
Buvette et pâtisseries pendant l’entracte.

Venez nombreux ! Ce n’est que du bonheur en perspective…

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Le mac a 30 ans

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Présenté le 24 janvier 1984 par Steve Jobs, le macintosh d’Apple a aujourd’hui 30 ans, et reste bien fringuant.
Le mac a 30 ans
Et à chaque anniversaire, il rajeunit… Alors bon anniversaire, très cher mac !
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L’équipe de la liste “Avançons Ensemble” présente les résultats du questionnaire au “Central Bar” à 18h30 le vendredi 24 janvier 2014

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Nous avons remis à tous les Saint-Pierrois un questionnaire afin que chacun puisse donner son avis sur les questions portant sur notre cadre de vie, la vie du village, les aménagements, l’action sociale et les services aux personnes à Saint-Pierre du Vauvray, et les relations entre les habitants et la mairie.
Et nous avons demandé aux habitants quelles étaient leurs 5 priorités pour l’avenir de Saint-Pierre.
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Les résultats ont été à la hauteur de nos attentes. Sur les 4 pages du questionnaire, nous avons posé des dizaines de questions, et vous avez répondu à chaque question. Vous avez aussi écrit vos commentaires, et vous avez donné vos idées.
Nous vous avons demandé vos 5 priorités, et sur chaque questionnaire, vous nous les avez indiquées.
Les résultats de ce questionnaire, nous vous les devons. Nous vous les restituerons ce soir, au “Central Bar”.
Vous êtes tous invités à y participer, au “Central Bar” de Saint Pierre de Vauvray, ce vendredi 24 janvier à 18h30.
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Alain Loëb, maire de Saint Pierre du Vauvray, nous demande ce qu’on va faire…

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Tout électeur peut demander à consulter et à avoir copie de la liste électorale. Il faut attester cependant qu’on n’en fera pas un usage commercial ou publicitaire. C’est quelque chose qu’on peut demander à n’importe quel moment.
Mais c’est seulement à partir du 10 janvier que l’on pouvait prendre connaissance de la liste des retranchements et additions, et toute réclamation ne peut être faite que jusqu’au 20 janvier.
Nous sommes passés en mairie pour ce qui n’est qu’une simple formalité. Qui plus est, au sortir de l’école, accompagné de ma fille. Mauvaise idée.
Là-bas, j’ai rencontré Jérôme Bourlet qui a pu venir à temps avant la fermeture de la mairie. Nous fait cette simple demande qui nous permettait de savoir déjà si Babette, la fille de Jérôme qui vient de prendre 18 ans, était bien inscrite sur la liste.
La secrétaire de mairie, dont c’était le dernier jour à ce poste, ne pouvait pas nous répondre, mais c’est le maire, très virulent à notre égard, qui nous refuse le document, en nous disant qu’il n’et pas prêt, que ce n’est pas à partir du 10 janvier qu’on peut le consulter…
Le maire vitupère notre provocation envers le personnel, alors que ma fille dont la tête émerge à peine au dessus du guichet est en train de souhaiter une bonne année à la jeune secrétaire de mairie, qui lui murmure ses voeux de bonne année en retour… Soit, nous reviendrons lundi.
Le lundi 13, c’est Jérôme qui passe chercher une copie du document, et se la voit refuser par l’adjoint M. Schwartz. Motif ? Il faudrait attendre la validation de la Préfecture. Après s’être enquis de la procédure auprès de la Préfecture, le lendemain, 14 janvier, Jérôme a pu avoir la copie de la liste.
Jérôme a pu constater que sa fille était bien inscrite, mais à notre surprise, le fils du maire, qui réside à l’étranger depuis des années, est toujours inscrit sur la liste électorale. Le 16 janvier, Jérôme attire l’attention du maire sur le fait qu’il serait nécessaire de le retrancher de la liste. Une demande que je fais également dans le but d’éviter tout quiproquo et tout imbroglio.
Même si nous n’avons pas eu de réponse à cette question, nous étions persuadés que la radiation figurerait au tableau rectificatif. Jérôme a donc voulu consulter le tableau rectificatif, puisqu’il n’était affiché ni en mairie, ni sur le panneau d’affichage.
Le 20 janvier, il a eu une copie du tableau rectificatif.
Par la suite, le maire a écrit ensuite à Jérôme pour lui dire, d’une part, qu’il n’y avait eu aucune opposition et que les retards n’étaient pas volontaires (!), et d’autre part, demande à Jérôme de confirmer sa demande de retrait de la liste électorale de Monsieur David Loëb.
Jérôme lui a répondu qu’il n’engagera aucune action, et se fait répondre de nouveau “Répondez à la question. Monsieur BOURLET DE LA VALLEE.”
La réponse la voilà, encore : il n’y aura pas d’action engagée. Chacun prend ses responsabilités. Ce n’est pas une voix de plus qui fera la différence à notre avis, mais la qualité de l’équipe, son engagement et son programme.
Addendum : Le vote des Français établis hors de France dans leur commune d’inscription en France
L’inscription sur la liste électorale d’une commune de France
Les Français établis hors de France peuvent demander à être inscrits sur une liste électorale en France.
En application de l’article L.11 du code électoral, ils peuvent s’inscrire, comme l’ensemble des Français :
  • soit sur la liste de la commune dans laquelle ils ont leur domicile ;
  • soit sur la liste de la commune au titre de laquelle ils figurent pour la cinquième fois sans interruption au rôle de l’une des contributions directes communales (taxes foncières, taxe d’habitation).
Ils peuvent en outre, s’ils sont inscrits au registre des Français établis hors de France de la circonscription consulaire dans laquelle ils ont leur résidence, être inscrits sur la liste électorale de l’une des communes suivantes, conformément à l’article L.12 du code électoral :
  • commune de naissance ;
  • commune de leur dernier domicile ;
  • commune de leur dernière résidence, à condition que cette résidence ait duré au moins six mois ;
  • commune où est né, est inscrit ou a été inscrit sur la liste électorale un(e) de leurs ascendant(e)s commune sur la liste électorale de laquelle est inscrit ou a été inscrit un de leurs parents jusqu’au quatrième degré.
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Catherine Morin-Desailly assigne la twitto Laure Leforestier pour une saute d’humour

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Laure Leforestier est conseillère régionale Haute-Normandie. Elle a retweeté un message et attend la délibération des juges du TGI de Rouen le 31 janvier 2014.
Le tweet : “La dernière fois que le rectorat s’est débarrassé d’une professeur d’anglais psychologiquement fragile, elle s’est retrouvée au Sénat“.
Catherine Morin Desailly a porté plainte contre Laure. C’est un retweet, pas un tweet. C’est à dire qu’elle n’est pas l’auteur du message. Elle l’a trouvé drôle, et a voulu partager cette saute faute d’humour avec ses followers…
Ni une, ni deux, on se serait attendu à une réplique cinglante et drôlatique de la sénatrice, mais néanmoins conseillère régionale et donc collègue de Laure, Morin-Desailly.
Mais foin. L’humour n’est pas le pré carré de tout un chacun. Potache ou taquin, Laure ignorait encore qu’on ne badine pas avec l’humour en France.
Ce n’est donc pas devant le tribunal des flagrants délires que ce retweet a fini, mais devant celui de Grande Instance de Rouen. Qui n’ont que ça à faire.
La Loi pour la Confiance dans l’économie numérique (LCEN, 21 juin 2004) devrait aider le Tribunal à trancher. L’éditeur “occasionnel”, selon la LCEN, est celui dont l’activité n’est pas à proprement parler de mettre du contenu en ligne mais qui, lors de son parcours sur le réseau Internet, exprime son opinion et devient dès lors “éditeur”.
Et selon le LCEN, l’éditeur pourra échapper à cette responsabilité dès lors qu’il pourra prouver qu’il n’est pas à l’origine des propos diffamatoires mais qu’il est en fait un simple hébergeur (bénéficiant ainsi de l’exonération prévue à l’article 6-I.8 de la LCEN) et qu’il ne fait en réalité que mettre à disposition de l’internaute des fonctionnalités permettant à ce dernier de diffuser ses propos.
Or, selon le Paris-Normandie, “si ce n’est pas directement le rédacteur du tweet d’origine qui est convoqué devant le tribunal, c’est que, d’après Catherine Morin-Desailly, son identité exacte n’est pas connue.”
Or, Laure n’est pas l’hébergeur du tweet originel. Ce n’est pas à Laure de trouver son identité, mais à Twitter, qui est l’hébergeur de toutes les publications et gère les comptes utilisateurs. La plaignante n’ignore pas que c’est un retweet, et ignorant l’identité de l’auteur, s’en prend à Laure qui n’a fait que diffuser à ses followers. Elle n’est en rien l’auteur, et donc nullement responsable à mes yeux.
La sénatrice mais néanmoins conseillère régionale n’est sûrement pas en mesure de faire plier Twitter. Et s’en prend à sa collègue avec qui elle a partagé un bureau pendant plusieurs années. Et peut-être rivale. Mais les tribunaux ne sont pas là pour régler les différents politiques. Non, mais cui-cui, quoi ?
C’est un petit ours qui va voir sa maman, il lui saute dans les bras en criant : “maman, maman, je t’aime de peluche en peluche !” Mais chuuuut, n’allez pas raconter ça au WWF ou à Greenpeace, ils pourraient porter plainte contre moi…
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Voeux du maire de Saint Pierre du Vauvray : Alain Loëb sera candidat, mais sa liste n’est pas encore prête

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Voeux du maire de Saint Pierre du Vauvray : Alain Loëb sera candidat, mais sa liste n'est pas encore prête

Les vœux traditionnels de bonne année sont l’occasion de lire un message à l’adresse de la population. On y évoque l’amitié, le partage, la solidarité, l’harmonie, le bonheur, les bons sentiments…
Je vous épargne ici le texte, que vous pourrez retrouver ici.
Il conviendra de remplacer « giffois » par « Saint-Pierrois » et de changer « notre pays » pour « la commune ». Un joli texte du maire UMP de Gif-sur-Yvette, Michel Bournat, émouvant et de circonstance. Il n’y avait pas une virgule à changer.
Vous pouvez aussi l’écouter là :
Nous étions 110 environ dans la salle. Employé(e)s de la commune, les anciens du village, les membres de l’association des séniors, ceux de l’Apure, des habitants et élus des communes voisines – Saint-Etienne, Andé, Tournedos,… – le directeur de l’école maternelle, Jean-Pierre fleurs et Angélique, qui a récemment repris le salon « Vénus coiffure » (que je ne peux que vous recommander, l’une comme l’autre). Nous étions nous aussi une vingtaine de la liste « avançons ensemble », venus pas seulement par politesse, aussi avec plaisir, et nos proches…
Il sera candidat.
Dès le dépôt de sa liste, ils nous informeront. Les vœux n’auront pas été l’occasion de rencontrer la liste du maire. Il lui reste encore un mois et demi pour trouver les colistiers qui pourraient lui manquer.
Dommages d’hommages, cela laissera très peu de temps pour construire un projet cohérent pour la commune et le présenter à la population, en débattre.
C’est bien aussi de se donner le temps de rencontrer les gens pour savoir ce qu’ils veulent aujourd’hui, et où ils veulent aller les prochaines années.
C’est donc une équipe, sinon soudée, du moins resserrée qui s’est présentée lors des vœux.
C’est aussi ce qu’on peut lire sur Voie Militante.
Bon anniversaire Denis !
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Conseil municipal à Saint-Pierre du Vauvray : la punition !

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“C’est une punition”, nous dit Pascal Schwartz, le second adjoint, à propos du comportement du maire Alain Loëb lors de ce conseil du 20 décembre.

la punition :

Si vous avez été interpellé(e) par le premier extrait de ce conseil municipal, “en attendant madame Kaaouche”, la suite risque de ne pas vous décevoir.
Nous avions attendu madame Kaaouche pendant un quart d’heure. Là, on ne sait plus du tout ce qu’on attend.
Les conseillers demandent s’il est possible, avant de voter, de disposer des documents utiles, et au moins des délibérations. Et encore, juste de les afficher à l’écran.
Le maire entre alors en rage ! “les polémiques, ça suffit ! On vous les envoie pour faire des économies, il faut faire des économies parce qu’on est EELV, et puis dès que, que y a pas… C’est une simple délibération à 289 €, faut arrêter ! Il oublie qu’il n’y a pas les suivantes non plus. Ah, si les conseillers avaient le droit au wifi…
Il sort, mais rentre aussitôt : “Je fais les copies, je fais les copies… Je fais les copies, comme ça, on va rentrer dans la légalité, Monsieur Bourlet, on va rentrer dans la légalité…” Puis il sort, vraisemblablement faire les photocopies. Ce coup de gueule contre Jérôme n’avait même pas lieu d’être, celui-ci acceptait de passer au vote sans les documents. Les minutes s’égrènent. C’est alors que M. Schwartz nous dit que c’est une punition.
Le maire revient enfin, les mains vides. “Si vous ne l’avez pas, le document, est-ce que vous ne pourriez pas le projeter ?”, demande de nouveau Jérôme.
Mais la punition continue. On verra le maire chercher sur son PC, et pendant ce temps, ça papote. Il affiche enfin le bureau de son PC sur l’écran, ah, c’est un peu le bazar… Il retire donc le cable de son PC, refarfouille, remet le rétro-projecteur, cherche dans ses mails, de nouveau son bureau, trouve une décision modificative du mois de novembre, “c’est pas ça”, dit M. Schwartz. “Si”, “non”… Il ne retrouve pas les documents, alors il dit qu’il peut le leur faire passer, que ça ne prendra pas longtemps… Ca fait plus de 10 minutes que cette délibération a commencé, la première concernant la commune, et cela fait près d’une heure qu’on est là. On a attendu madame Kaaouche, on attend maintenant les documents.
Lassé par le comportement du maire, Jorge Pinto s’apprête à quitter la séance du conseil. Le maire lui demande 5 minutes. Madame Kaaouche lui dit :”Quand on se met sur une liste, on a du temps, hein ? Sinon on le fait pas, M. Pinto.” Il sort…
Alain Loëb : “Excusez-moi, je vais pas critiquer la secrétaire, je sais pas ce qui s’est passé…” et ce sera la faute des conseillers d’opposition et de secrétaires si les pièces ne se trouvent pas sur les tables ?
Lassé à mon tour, par l’attente, et par les tentatives de mettre sur le dos des autres le fait qu’il ne retrouve pas ses documents, j’emboîte le pas à Jorge.
Moi aussi, j’avais d’autres choses à faire plus importantes que d’assister à des singeries. Bonjour chez vous.
Les responsables de cette punition ? en version plus courte que la vidéo plus haut, si révélatrice qu’elle en deviendrait presque philosophique…
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Suite du conseil du 20 décembre : à la suite du rapport d’activité de la CASE, malgré de nombreux points de désaccord, sur le SCoT, les transports, les Hauts-Prés… le rapport est approuvé à l’unanimité !

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C’est la suite du conseil municipal du 20 décembre. Nous avions attendu madame Kaaouche, et nous étions englués dans une fissure de l’espace temps. Nous attendions.
La première délibération concernait l’approbation du rapport d’activité 2012 de la CASE – la Communauté d’Agglomération Seine-Eure.
Alain Loëb, pas plus que les délégués à l’agglo, n’ont expliqué leurs rôles, ni leurs prises de positions. Quelque mots sans conséquences : “très riche. La commune de Saint-Pierre a bénéficié des aides et des services de la CASE, on n’a pas à regretter le fonctionnement qui a eu lieu, les règles sont établies, il suffit de demander les prestations nécessaires à la vie de notre collectivité,…” papoti et paopota, bla-bla-bli, et bla-bla-bla.
Puis vient une question sur la ligne régulière en villabus pour Val-de-Reuil, pour laquelle le maire se dit désormais pour.
“Maintenant, vous êtes pour ?”, demande Jérôme.
Alain Loëb : “Je n’ai jamais été contre. C’est vous qui avez déformé mes propos à l’époque.”
On vérifiera donc les propos, pour s’assurer qu’ils n’aient été déformés.

Sur la question d’une ligne régulière entre la gare de Val de Reuil et de Saint Pierre

Soyons loyaux et rendons à César les propos qui appartiennent à César. Le compte-rendu des débats de la commission déplacements du 14/04/09 est à lire ici.
Le 1er point portait sur le nouveau réseau Transbord : La question d’une ligne régulière entre la gare de Val de Reuil et de Saint Pierre se posait. Vous en lirez plus dans le billet.
M. Bourlet : “En ce qui concerne la ligne reliant la gare de Saint Pierre à celle de Val de Reuil, il semble plus judicieux de réaliser un trajet direct sans passer par le Vaudreuil, afin de réduire le temps de parcours.”
M. Canivet : “Cette hypothèse a été étudiée, mais pour maîtriser les coûts, il faut essayer de répondre à l’ensemble des besoins du secteur avec une seule ligne. Nous verrons cependant si cette ligne nécessite l’utilisation d’un bus en service régulier.”
M. Bourlet : “Le coût financier de cette ligne serait compensé par le gain sur le bilan carbone du territoire.”
M. Canivet : Si le budget annexe Transport est augmenté, toutes ces améliorations sont envisageables. Il restera cependant le problème de la disponibilité de véhicules et de chauffeurs.”
Le débat d’autres liaisons, puis la question de Saint-Pierre / Val-de-Reuil revient dans le débat…
M. Becus : La proposition de ligne renforcée pour les pôles secondaires sera t-elle reprise ?
M. Canivet : Cette proposition sera présente dans le compte rendu, et pourra donc être présentée à la conférence des présidents.
M. Loeb : “Si le Flexibus est renforcé, c’est une avancée intéressante. La demande est trop faible pour une ligne régulière. Une ligne de transport en commun ne suffira pas à créer une croissance urbaine.
[…]
M. Loeb : Combien faut-il d’utilisateurs pour justifier une ligne régulière par un minibus ?
M. Canivet : A partir de 3 ou 4 voyageurs en moyenne par trajet, cela devient cohérent.
“On ne donne pas à boire à un âne qui n’a pas soif.” La CASE n’avait pas lieu de promouvoir une ligne régulière si le maire s’y opposait en estimant que la demande est trop faible. Jérôme se dit satisfait de constater qu’il est désormais pour.

Hauts-Prés, régie publique de l’eau, SCOT, A28-A13…

Comme le maire ne présente pas le rapport, Jérôme Bourlet présente donc les Hauts-Prés, la zone de culture biologique de 110 hectares – dont 30 ha en maraîchage bio – qui permet à la fois de préserver le champ captant qui alimente en eau potable 40 000 habitants de la CASE, et aussi crée de l’emploi (agriculteurs, chantier d’insertion), avec un marché sur site, et bientôt une conserverie. D’autres initiatives naîtront autour de cette zone au fur et à mesure qu’elle se développera. C’est un projet novateur et unique, qui identifie fortement l’agglomération. Le maire doute encore des perspectives d’avenir de la conserverie.
Jérôme se satisfait également de ce que la CASE s’engage dans la création d’une commission qui va étudier le retour de l’agglomération en régie publique de l’eau. C’est un sujet qui avait été débattu l’an dernier lors de la présentation du rapport de la CASE par M. Petit, Directeur Général adjoint des Services de la CASE. Une controverse avait agité le conseil. Le maire revient dessus. Elle avait fait l’objet d’un fact-checking, prouvant que ce n’était pas Jérôme qui alléguait de l’illégalité des contrats.
On ne peut que se satisfaire aujourd’hui que la CASE s’engage dans cette commission : le retour en régie publique a permis à de nombreuses agglomération et communes d’améliorer le service de l’eau, avec une baisse du prix, et aussi un accroissement des investissements, moins de fuites et la possibilité d’appliquer une politique sociale de l’eau.
Alors que Jérôme prônait cette étude, le maire s’était lui positionné pour prolongation de la délégation de service public avec Veolia. Nous verrons les conclusions de cette commission. C’est déjà la collectivité qui assure elle-même ses investissements sur le réseau.
C’est ensuite le SCoT qui est présenté dans le rapport d’activité. Jérôme Bourlet en a été le président jusqu’en janvier 2013. Depuis la fusion de Seine-Bord avec la CASE, il n’y a plus de présidence. Le SCoT a été voté à la CASE. La commune de Saint-Pierre avait rendu son avis, c’était NON, avec 6 voix contre.
Un seul satisfecit, du bout des lèvres : la formation des élus aux PLU, plan locaux d’urbanisme, en passe d’être remplacés par les PLI (plan locaux intercommunaux). Cette formation avait été initiée par Jérôme. Du bout du bout des lèvres…
Le dernier point présenté par Jérôme, c’est l’autoroute A28-A13 à laquelle nous pouvons légitimement nous opposer. Cependant, parce qu’il faut prévoir les meilleurs aménagements dans le cas où, malheureusement, l’autoroute serait construite. C’était aussi le rôle du SCoT, et donc, de son président.
Ceinture et bretelles explique-t-il. Espérons que ce ne seront pas les bretelles d’autoroute…
A l’issue de cette délibération sur le rapport d’activité 2012, avec l’opposition du maire et de ses adjoints sur de nombreux sujets : les Hauts-Prés qui coûtent trop cher ; la conserverie dont ils doutent ; le SCoT auxquels ils se sont opposés ; mais aussi les transports ; avec les voies que la majorité critiquait lors du dernier conseil – celle du Vaudreuil vers le rond-point du Fantôme, dont ils décriaient le faste (des “Champs-Elysées” !, disaient-ils) – ; l’engagement de la CASE à étudier le retour en régie publique,… on pouvait craindre que la majorité ne vote contre ou s’abstienne.
Et bien, non. Le rapport d’activité de la CASE fera l’unanimité. Etonnant, non ?

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Une salle des fêtes : pour quel usage ? Des investissements ruineux, un financement plus qu’incertain…

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“Il faut le faire. La salle est occupée tous les jours par les associations, une fois par semaine par les scolaires, et elle n’est plus adaptée,” dit Alain Loëb.
Les 3 arguments qu’il donne pour la faire sont :
  1. La salle est occupée tous les jours par les associations. Vrai.
  2. La salle est occupée une fois par semaine par les scolaires. Faux ! Les scolaires utilisent la salle des fêtes une fois l’an, et encore les maternelles pour le spectacle.
  3. La salle n’est plus adaptée. Vrai. Etant donné qu’elle est utilisé essentiellement par les associations – sauf pour la musique -, la forme, l’acoustique, le manque de vestiaires pour les activités sportives la rendent inadaptée. Et elle le restera.
Je lis dans la presse, concernant le financement : “32% pourraient provenir du département, 25% de l’Etat, 120 000 euros de la commune.” Et les 100 000 euros restants viendraient donc de la CASE : “La Case peut apporter un fonds de concours,dont le montant varie en fonction de ce qui a été obtenu par ailleurs.”
Tout ceci est au conditionnel. On n’a rien de tangible. La précédente demande de subvention, au titre de l’accès PMR a échoué. Il ne suffit pas de reprendre le même projet, de choisir des équipements toujours plus dispendieux, comme l’aérothermie à 86 000 €, de l’affubler d’un autre nom pour bénéficier d’une subvention cette fois au nom de l’accueil à l’enfance.

Les 10 raisons de ne pas la faire dans ces conditions là :

1 – parce qu’on n’a pas la subvention. Les précédentes demandes de subventions ont été faites au titre de l’accès aux personnes à mobilité réduite. Ce fut un échec.
Aujourd’hui, on reprend exactement le même projet – une salle polyvalente -, on l’affuble du nom de “intergénérationnelle”, et après avoir fait une demande pour les PMR, on la fait au titre de l’accueil à l’enfance. Ce n’est pas avec un devis, un dessin d’une salle des fêtes dans un bois (?) et un titre revisité qu’on obtiendra une subvention. Il n’y a pas le moindre projet présenté pour la réforme scolaire, il n’y a même pas de contrat signé avec la C.A.F. A moins de trois mois avant les élections, lancer des travaux pour un montant de 508 000 € pourrait plomber les comptes de la communes pour des années.
2 – Il n’y a pas de projet. On refait, on cherche des subventions, mais il n’y a aucun projet défini pour la salle : on la garde telle qu’elle est. On ajoute une cuisine, mais on ne sait plus si c’est une salle à louer pour les fêtes et banquets, ou une salle d’activité pour les associations. Quant à l’accueil à l’enfance, cela a tout l’air d’un faux nez.
3 – 508 000 euros ! 508 000 €. Pour retaper une salle des fêtes certes vieillissante, mais pas si grande. Comment y arrive-t-on ? La somme est démesurée par rapport aux besoins : une salle d’activités pour les associations. Des expositions, des animations.
4 – 86 000 euros pour l’aérothermie est une aberration, dénoncée par l’architecte lui-même, parce qu’inefficace et trop chère pour une telle salle. Pourquoi ce choix ? Parce que ça permet d’augmenter la facture pour atteindre le seuil pour espérer avoir subvention. Fort bien, mais si on n’a pas la subvention ?
Ecoutons l’architecte nous expliquer lui-même que l’aérothermie n’est pas efficace et surtout bien trop chère. Et encore, il parle d’une aérothermie à 35 000/40 000 €. Le choix s’est porté à un équipement de 86 000 € pour pouvoir augmenter suffisamment le devis et prétendre à une hypothétique subvention.
5 – Nous n’avons pas besoin d’une cuisine à 112 000 euros. On ne loue pas la salle. La louera-t-on plus avec une cuisine ? Y a-t-il eu seulement une étude de marché ? 112 000 euros pour se faire plaisir, faire des macarons 2 fois l’an et louer la salle, mais ça on ne sait pas ? C’est excessif.
6 – Parce qu’on consulte les habitants pour ça. Chaque foyer fiscal risque de payer 1 000 euros pour cette salle. A ce prix, ils doivent pouvoir donner leur avis.
7 – Parce que c’est le prix du neuf. Qu’en faisant du neuf, on disposerait de 2 salles, et que la nouvelle sera adaptée aux activités associatives. Parce que cela permettra de mutualiser les coûts. Parce qu’on va vers l’intercommunalité. L’ancienne sera adaptée pour créer un vrai projet intergénérationnel, un lieu de vie et de partage. Notamment les jeunes qui n’ont rien aujourd’hui.
8 – Parce qu’on ne détourne pas les objectifs des subventions, notamment celles destinées aux familles et à l’accueil des enfants pour réaliser une salle polyvalente.
9 – Parce que l’avenir de Saint-Pierre passe par la revitalisation de la zone commerciale et la mutation du vaste territoire du site Labelle.
10 – Parce qu’on ne plombe pas le mandat suivant parce qu’on n’a rien su faire en six ans. En faisant dans l’urgence des travaux inadaptés aux besoins, si électoralistes soient-ils. Parce que l’argent ne pousse pas dans les cerisiers, mais on va le chercher dans les porte-monnaies des contribuables. Nous souhaitons ne pas augmenter la fiscalité locale avec des projets bling-bling, inadaptés, non structurants.
Pour Alain Loëb, si l’on construit une salle d’activité, pas plus chère, mais bien plus adaptée à la vie associative, il faudrait démolir l’ancienne salle des fêtes. C’est un truc de fou. On ne va pas démolir la salle polyvalente parce qu’on a des projets pour elle. Place aux vrais projets.
une perspective qui rafraîchit

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Très Joyeux Noël à tous, et passez de bonnes fêtes !

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Joyeux Noël et passez de bonnes fêtes !

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