nono

nono a écrit 324 articles pour saintpierre-express

About nono

Here are my most recent posts

A l’occasion de la journée sans viande, le monde explique l’impact de la production animale sur l’environnement

Partager :
Le vendredi 20 mars, c’était la journée sans viande. L’occasion pour le site le monde de faire une courte séquence vidéo pour décrypter l’impact de l’élevage, en France et dans le monde :
En quelques chiffres :
  • Nous mangeons 89 kilos de viande par an, c’est 2 fois plus que nos grands-parents, et trois fois plus que nos arrière-grands-parents ;
  • nous avons produit 309 millions de tonnes de viande en 2013 ;
  • 65 milliards d’animaux sont abattus chaque année ;
  • la production pourrait atteindre 465 millions de tonnes en 2050 avec 9,5 milliards d’habitants ;
  • la production de volailles a doublé en 10 ans ;
  • l’élevage est de plus en plus intensif : une ferme américaine produisait 945 porcs en 1992, elle en produit aujourd’hui 8 400 ;
  • en France, 83% des 800 millions de poulets sont élevés sans lumière du jour, et 95% des 25 millions de cochons sont élevés sur caillebtis en bâtiments ;
  • pour produire 1 kilo de viande de boeuf, il faut utiliser 15 500 litres d’eau, contre 4 900 litres pour un kilo de proc, et 4 000 litres pour un kilo de poulets et 184 litres pour un kilo de tomates ;
  • l’élevage est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, c’est plus que les transports ;
  • 70% des terres agricoles servent à nourrir les animaux ;
  • l’agriculture est responsable de 70% de la déforestation ;
  • la production animale est la plus grande source sectorielle de polluants de l’eau – principalement déchets animaux, antibiotiques, hormones, produits chimiques des tanneries, engrais et pesticides utilisés pour les cultures fourragères, et sédiments des pâturages érodés, et consomme 8% de l’eau ;
  • Le secteur engendre aussi près des deux tiers de l’ammoniac d’origine anthropique, qui contribue aux pluies acides et à l’acidification des écosystèmes, et en formant des aérosols avec les Nox et les particules fines participe à la pollution atmosphérique et les pics de pollution des villes, ainsi que les pics de concentration d’ozone dans les campagnes.
Partager :

Départementales 2015 dans l’Eure : “demain, on rase gratis !”

Partager :
departement-de-l-eure

Si vous êtes prêts à tout croire, il y en a qui sont prêts à tout promettre.

Bien entendu, tout le monde promet de ne pas augmenter les impôts. Et même, pour le FN, c’est la promesse de baisser les impôts.
Les dotations de l’État sont en baisse, alors que les prestations sociales sont en hausse : 4,9% l’an dernier, et plus encore l’an prochain avec le plafond de chômage, et de chômage longue durée, qu’on crève jour après jour.

Pas facile de croire qu’avec plus de dettes, plus de prestations à sortir, moins d’impôts et moins de dotations, on va faire plus.

Et bien on peut ! Du moins, beaucoup n’hésitent pas à le dire :

  • Plus pour la jeunesse,
  • plus de solidarité pour les personnes âgées, plus de sous, plus de soins,
  • plus pour les handicapés,
  • plus pour la santé, plus de médecins et plus de maisons de santé,
  • plus pour les locataires, et plus pour les propriétaires,
  • plus de services publics,
  • plus d’aides aux collectivités, et plus d’aides au petit commerce,
  • plus de sécurité,
  • plus de routes, et surtout plus d’autoroutes,
  • plus de numérique,
  • plus de culture,
  • plus de tourisme,
  • plus d’emplois,
  • plus de logements,
  • plus de ZAC,
  • plus de transparence, de démocratie, et de proximité,
  • plus, plus, plus, et encore plus, et toujours plus…

Avec :

  • moins de dotations de l’État,
  • moins d’impôts,
  • moins de gaspillage, mais surtout… moins d’économies !

Nous sommes tous partant pour fêter noël tous les jours ! Demain, on rase gratis.

J’ai bien peur que ce ne soit pas comme ça qu’on incitera les citoyens à aller voter, ni à participer à l’action citoyenne et collective dont on a vraiment besoin !

Nous sommes tous responsables, nous, les citoyens.
On élit des gens. Et déjà, nous n’y allons pas tous.
Ensuite, il faut aider les élus à bien faire leur travail, ne serait-ce que par une mission de surveillance. Ce n’est pas si difficile à réaliser collectivement, si on s’y met à plein de gens, et qu’on se relaie.
Élire des gens, pour ensuite dire qu’ils sont tous pourris, ça ne mène à rien. Quand ils ne sont pas bons, évitons juste de les garder.

Il me semble indispensable de renouveler les politiques. Ça évite l’usure des idées, l’usure du langage, et l’usure des promesses à la noix qui ne seront pas réalisées, évidemment, et décevront, fatalement.
Et j’ai l’impression qu’on amène les politiques à faire des promesses à la noix, aussi réalistes qu’aller faire un tour sur la lune porté pas des ballons et tiré par des canards.

Ce que nous disons, c’est qu’on peut réorienter nos modes de fonctionnement vers plus de sobriété, plus d’économies, plus d’efficacité et aussi beaucoup plus de solidarité.
Ce n’est pas la lune, mais l’argent public est si rare quand les besoins augmentent sur le social, la santé, l’éducation, la sécurité, la nature et l’environnement.

Normal que les gens aient peur de perdre leur boulot, puis leur logement, puis leur famille.
Pas normal que les familles aient le choix entre se nourrir ou se chauffer. Et il y a plein de gens qui n’ont ni l’un, ni l’autre.
Il y a la guerre, la peur de manquer, la peur de la violence, la menace réelle du changement climatique. C’est insurmontable si on ne fait rien.

Soi-disant que nous sommes le 3ème département le mieux géré de France. Selon le PS : “L’Eure est classé parmi les trois départements les mieux gérés de France. Cette réalité officiellement reconnue a permis d’emprunter à des taux plus attractifs.”
La source officiellement reconnue, c’est BFM TV. Qui dit que l’Eure est le 4ème département de France selon des critères BFM. BFM TV source officielle de l’État, soit…

Avec cette reconnaissance “officielle”, le PS “s’engage à généraliser les tablettes numériques pour l’ensemble des élèves de 5ème de l’Eure”.

Promesse à la noix : que veut-on ? Des enseignants de français, de maths, d’anglais ou de latin ou autre, qui enseignent devant 25 élèves absorbés par leur tablette, à consulter leur manuel scolaire, ou bien les réseaux sociaux, ou un jeu en ligne, au lieu de profiter des leçons de l’enseignant ?
Certes c’est plus cher et plus moderne qu’un manuel papier. Mais on ne rackette pas les élèves pour leur piquer leur livre de maths. Moins sûr pour la tablette.
Le manuel ne tombe pas en panne, ni à court d’énergie, et il dure des années.

Pour réussir une politique d’enseignement, d’éducation nationale, nous avons besoin d’enseignants, d’orthophonistes pour lutter contre le décrochage scolaire, d’éducateurs et d’assistants sociaux. Ils coûteront moins cher que des ipads (ou autres tablettes android). L’éducation, c’est l’apprentissage de tout, même du respect et des valeurs. C’est humain.
“Si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance.” (Abraham Lincoln)

Autre cartouche mouillée au PS : transformer les postes en milieu rural en maisons de service public. Non seulement on y passera le permis de conduire selon “Saint Macron”, mais on y ajoutera les agents EDF-GDF, la CAF, et le pôle-emploi.
Sérieusement ? Le tout dans un mètre carré, avec des moyens inexistants.
Il n’y a pas assez de personnel au pôle-emploi, ni à la CAF, on ne peut pas les essaimer partout lorsqu’on réduit les effectifs. Donnons juste un accès facile à tous pour accéder au service public : transports, personnel suffisant, internet et rassemblement géographique.

La crédibilité politique se perd dans ces promesses tapageuses et stupides.

Faisons le travail : sauvons le service public. Et augmentons-le. Non pas en multipliant et en disséminant les agents dans les campagnes, mais en revenant aux régies publiques de l’eau et de l’électricité, en revenant aussi à un logement social moins privé, et en gardant au moins nos routes et nos moyens de transports publics.

La droite, malheureusement est pire que le PS : des autoroutes, la fin du rail et, s’il vous plait, la fin de la fraude sur les aides sociales.

Mais il n’y a plus de fraude sur les aides sociales ! Il y a les gens qui vont trop chez le médecin, mais ils ont besoin qu’on s’occupe d’eux. Sur le RSA, ou autres aides, la fraude est marginale.

Ce n’est que de la démagogie, ça stigmatise les gens dans le besoin, ça attise la jalousie et le ressentiment.
« Si vous trouvez que les gens qui ont le RSA sont des assistés, démissionnez et vivez avec 470 € par mois, vous aurez autant de chance qu’eux. » (Jean Rochefort)

Et PS et droite réclament d’augmenter la dette avec des investissements autoroutiers, 1,05 Md € minimum pour le contournement Est de Rouen.

Pour que les usagers paient plus ensuite. Et que les collectivités passent elles aussi à la caisse.

Quand va-t-on enfin avouer aux électeurs, citoyens, et contribuables, que l’on n’a plus les moyens de se payer des investissements aussi inutiles que ruineux ?

Quels politiques oseront leur dire qu’il nous faut changer nos usages, nos modes de vie et de consommation, pour les mettre en conformité avec les ressources réellement disponibles ?

Vous avez, nous avons, le choix entre les promesses à la noix qui nous décevront toutes et tous, parce qu’on ne peut pas les réaliser.
Ou bien cela sera plus dur, mais on rendra la vie possible, en paix, pour les enfants, et peut-être leurs enfants.

Notre hotte est vide de promesses, mais il y a un petit bonbon dedans : l’espoir qu’il reste un avenir possible. Il reste possible, si nous prenons nos responsabilités maintenant.

Partager :

Une victoire pour la survie des abeilles à l’Assemblée, une rude bataille parlementaire en perspective au Sénat

Partager :
C’est une grande victoire pour l’environnement, pour les insectes pollinisateurs, et pour l’avenir de l’agriculture et des cultures : l’Assemblée nationale a voté l’interdiction des néonicotinoïdes en janvier 2016, contre l’avis du gouvernement et contre l’avis de la ministre de l’écologie.
Ces insecticides, « neurotoxiques de 500 à 10.000 fois plus que le DDT, qui est interdit », sont responsables de la disparition des abeilles et de nombreux insectes et papillons.
Un tiers de notre alimentation, fruits et légumes, est menacé de disparaître si les abeilles et autres insectes pollinisateurs disparaissaient. Il était urgent d’arrêter cette hécatombe, et l’Assemblée a réalisé un pas de géant pour la sauvegarde de la nature et de nos cultures.
C’est au Sénat désormais de se prononcer sur cet amendement. Les sénateurs avaient déjà dû se prononcer sur un projet de résolution visant à obtenir un moratoire européen sur l’ensemble des pesticides néonicotinoïdes.
248 sénateurs s’étaient exprimés contre cette proposition, seulement 64 sénateurs s’étaient prononcés pour.
Le débat parlementaire risque d’être de nouveau rude. Il décidera de la survie des abeilles, ou de l’extinction d’un grand nombre d’espèces.
Partager :

“Parodie de consultation” pour l’avenir des sociétés concessionnaires d’autoroutes

Partager :
C’est le député socialiste Jean-Paul Chanteguet, qui préside la commission du Développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée, qui a lancé la charge.
L’´État a fait une bien mauvaise affaire en cédant la gestion des autoroutes aux sociétés concessionnaires. Les autoroutes étaient le bien qui lui rapportait le plus.
En privatisant les sociétés concessionnaires, 15,5 Milliards €, l’État et le 1er ministre Dominique de Villepin, savaient que c’était une manne de 40 milliards de bénéfices qui allait lui échapper jusqu’en 2032, la durée de la concession à l’époque.
De 2006 à 2014, en 8 ans, les concessionnaires ont distribué 14,6 milliards de dividendes. C’est à peu de chose près le prix que les concessionnaires ont déboursé pour acquérir ces concessions.
Jean-Paul Chanteguet estime en outre que ce sont 60 milliards d’euros qui seront versés en dividendes en 25 ans. Bien plus que ce qui était prévu en 2006. Ce sont les automobilistes qui paieront et verront les tarifs augmenter pour assurer ces profits vertigineux.
Depuis 2007, la cour des comptes, présidée par Philippe Seguin, puis sous la présidence de Didier Migaud, ainsi que l’Autorité de la Concurrence n’ont cessé de dénoncer la rente dont bénéficient les sociétés concessionnaires autoroutières. Une rente, comme l’indique, M. Chanteguet, qui n’est aucunement justifiée par une quelconque activité entrepreneuriale.
C’est une rente avec une marge nette de 20 à 24% / an, quasiment entièrement redistribuée sous forme de dividendes aux actionnaires.
En vue de corriger le déséquilibre entre l’État et les sociétés concessionnaires, et de rétablir la balance en faveur de l’intérêt général, le groupe de travail parlementaire a tenté d’analyser des scenarii, dont l’un visait au rachat des concessions.
Le prix de rachat est énorme, à comparer aux 15,5 Mds € qui ont été investis dans cette affaire, et quasiment déjà récupérés par le profit : 40 milliards € !
Mais le gouvernement n’a pas laissé le temps au groupe de travail de faire son travail. Les histoires de gros sous, c’est au sommet que ça se gère, ou dans les antichambres, et surtout pas au Parlement ou dans les débats publics.
Las, Jean-Paul Chanteguet a fini par claquer la porte du groupe de travail pour protester contre les méthodes du gouvernement, la veille de la remise du rapport qu’ils n’ont pas eu le temps de réaliser.
Que de rendez-vous manqués avec l’Histoire ! Que d’échecs, financiers et environnementaux commis au nom d’un prétendu “intérêt général”.
Et l’État continue de promouvoir de nouvelles autoroutes, à crédit pour le contribuable et l’usager de la route.

Une de ces autoroutes inutiles et ruineuses, c’est l’A28-A13, le fameux contournement Est de Rouen.

A “parodie de consultation”, j’ajoute parodie de débat public.
C’est le cas de la concertation publique où tous les contradicteurs sont passés par dizaines, ont assisté par centaines à des réunions publiques où les promoteurs du projet refusent d’écouter les arguments, arguant de l’intérêt général, de leur seule conviction de la nécessité et de l’utilité d’un tel ouvrage, à un tel prix, là encore, autant financier qu’environnemental.
L’usager, l’habitant, le contribuable paieront, et repaieront.
Les grands chefs à plumes du PS ont entendu ceux qui étaient présents lors de la concertation (même s’ils n’y étaient pas personnellement présents, et qu’on a parfois empêché les “contradicteurs” de parler).
Et, ils le disent en litanie, l’un après l’autre, ils ont aussi entendu ceux qui n’étaient pas présents, et qui ne se sont pas exprimés, et qui seraient “pour”.
Ont-ils été génétiquement modifiés pour devenir télépathes ? Serait-ce cela leur secret pour comprendre si bien le peuple ?
Parodie de consultation, parodie de débat et mensonges à la clé : qu’on nous prennent pour des imbéciles en citant des chiffres sortis d’un chapeau est une chose.
Qu’on nous raconte qu’on fabrique une autoroute pour développer les transports collectifs, on nous prend pour des crétins finis, personne n’est dupe.
Mais que l’on viennent affirmer tout au long du débat qu’il n’y aura pas de subventions d’équilibre (les subventions supplémentaires payées par les collectivités locales), pour que la ministre de l’écologie nous affirme le contraire lors du lancement de la déclaration d’utilité publique, le 7 janvier, jour sombre de notre Histoire à tous, là est un mensonge d’une autre portée :
Ce sont les collectivités locales qui devront mettre encore plus la main à la poche. Lorsque l’on sait que ce sont les collectivités locales qui paieront déjà le plus pour faire une autoroute payante pour leurs usagers.
Le PS est “pour” ce projet de plus d’un milliard €.
Comme l’UMP-UDI.
Dans le programme UMP-UDI-Modem pour les départementales, on peut lire : “soutenir les grandes infrastructures vitales pour le département, notamment le réseau routier (RN12n connexions avec l’A13, voies vertes…)”
On peut traduire ça par “pour l’A12 vers Chaufour, pour le contournement Est de Rouen (A28-A13) à plus d’un milliard d’euros et potentiellement, comme demandé à Evreux, l’A154 à la place de la RN154”.
Qu’est-ce que les voies vertes sont venues faire dans cette galère ? Elles viennent condamner définitivement toute réouverture de voies ferrées.
De la dette, des péages pour le quotidien, des impôts en hausse, la perte d’au moins 600 ha d’espaces naturels et de champs, et de la pollution voilà ce que nous promet cette autoroute. Sans résoudre les problèmes de congestion, de pollution (au contraire) ou de temps de transports.
Même s’il existe de très rares et très courageux militants PS (*) pour lutter contre l’autoroute, voilà aussi pour quoi vous voterez le 22 mars.
Votez l’impôt et la dette avec le PS, l’UMP-UDI, et le FN (si l’on suit les commentaires sur le web), et payez pendant au moins 55 ans !.
Ou bien votez pour la qualité de vie, la défense de la ruralité, du cadre de vie, contre les nuisances et les taxes supplémentaires : contre cette autoroute.
(*) parmi les rares militants socialistes et courageux, Jannick Léger, qui se retrouve en face de Jérôme Bourlet et Véronique Jullien-Mitisano pour EELV.
Ils partagent un même combat contre l’autoroute, et je leur adresse à tous trois mes sentiments amicaux et respectueux. Dommage de se trouver face à face. Votez EELV quand même, et total respect Jannick ;-)
Partager :

un site pour les écologistes en campagne : http://eure.ecologie2015.fr

Partager :
Les candidat-es écologistes et citoyen-nes sont présent-es sur 13 cantons dans le département de l’Eure.
Les écologistes partent en autonomie dans 11 cantons : Bernay, Breteuil, Evreux 1, 2 et 3, Gisors, Louviers, le Neubourg, Pacy-sur-Eure, Val de Reuil et Vernon.
Ils partent en équipe sur 2 cantons : avec le PS et Martine Seguela sur les Andelys, et avec le Front de Gauche et Gaëtan Levitre sur Pont-de-l’Arche. Nous partageons là un vrai combat contre l’autoroute A28-A13, ce contournement Est qui coûtera 1,05 Milliard € au bas mot, qui sera payé par les contribuables locaux ET par les usagers de l’Eure qui voudront se rendre dans la métropole rouennaise.
Les écologistes s’engagent sur des politiques d’économies, et pas une politique d’austérité qui frappe les personnes et les familles les plus fragiles. Investissons dans les aménagements qui rapportent ou sont sources d’économie à long terme, plutôt que dans des dépenses somptuaires. Réduisons la dette sans douleur.
Préservons la santé. Nous nous engageons pour préserver la qualité de l’eau, de l’air, et la santé. Nous nous engageons pour l’aide et l’insertion des handicapé-es, l’aide aux personnes âgées et le maintien à domicile ou à proximité des amis et des familles, pour la santé et la prévention, pour l’emploi, et l’emploi local.
Nous nous engageons pour préserver l’environnement, lutter contre la pollution, contre les déchets répandus dans les champs, les forêts, qui menacent les captages d’eau, qui dénaturent la nature.
Et parce que nous habitons un territoire bordé par la capitale et la métropole, nous nous engageons pour des déplacements faciles pour tous, pour tous les membres des familles, pour tous les usages, et à tout âge. Qu’on dispose d’une automobile ou non.
Nous nous engageons dans cette élection départementale alors même que les compétences définitives du département ne sont pas encore connues ni votées.
Nous nous engageons pour plus de transparence, de clarté pour les citoyens dans ce mille-feuilles qui n’est toujours pas compris par les citoyens.
Ça passe par plus démocratie, et de participation citoyenne et associative. Le pouvoir appartient au peuple. Il faut qu’il vote, que vous votiez.
Vous pouvez découvrir le projet des écologistes eurois sur le site eure.ecologie2015.fr.
eure.ecologie2015.fr
Partager :

Salle des fêtes de Saint-Pierre du Vauvray : les travaux seront amortis avant la fin du 22ème siècle

Partager :
Salle des fêtes de Saint-Pierre du Vauvray : les travaux seront amortis avant la fin du 22ème siècle

Les travaux de la salle des fêtes de Saint-Pierre du Vauvray commencent. Près de 600 000 euros, ce n’est pas donné pour une rénovation thermique. C’est même plus cher que du neuf.
Nous nous y sommes opposés, démocratiquement, et nous avons expliqué pourquoi : certes, la salle sera plus confortable. Pour le prix, c’est bien le moins qu’on puisse avoir.
Mais le coût est énorme par rapport aux besoins.
Rappelons que la salle reste très peu utilisée. Pour l’essentiel, ce sont les activités associatives en soirée : gymnastique, danse, judo, et autres.
La salle des fêtes est utilisée également pour les repas des anciens, et plusieurs expositions et animations au cours de l’année : les expositions de l’A.P.U.R.E, l’exposition de peintures, la bourse aux vêtements, la fête de l’IMA (association musicale de Saint-Pierre, Saint-Etienne et Andé), le marché de noël, et la cérémonie des voeux.
La municipalité estime les dépenses de chauffage actuelles à 6000 € / an.
On oublie donc toute notion de rentabilité pour ce projet.
Si on arrive à baisser la consommation de 60%, nous pourrons économiser 3600 € /an.
En « seulement » 165 ans, nous aurons rentabilisé cette rénovation thermique.
On ne dilapide donc pas l’argent public, on investit à très, très long terme.
Oui, mais ça va être mieux, et il y aura une cuisine. Oui mais 165 ans !
C’était le projet de la municipalité avant les élections, restons démocrates.
Nous sommes favorables à la rénovation thermique, en privilégiant le plus possible les lieux les plus occupés, et ceux qui permettent de vraiment réaliser des économies, comme les écoles. Ou pour le département, dans la rénovation thermique des collèges, lorsque le chauffage représente la moitié du budget de fonctionnement d’un collège. Là il y a de vraies économies à faire.
On peut s’interroger néanmoins sur ce qui a provoqué cette inflation dans le coût démesuré de ces travaux au regard du retour sur investissement impossible :
Pour pouvoir se faire financer les travaux, il a fallu que la municipalité s’engage dans la « course aux subventions ».
Et le système, malheureusement, oblige à des montants plafonnés, mais oblige aussi à des planchers d’investissement.
Ce n’est pas un système qui incite à faire les économies nécessaires, mais au contraire peut obliger à dépenser plus que nécessaire.
C’est ainsi qu’on a vu le devis augmenter, augmenter pour atteindre ce plancher, en passant par exemple d’un chauffage, à 15 000 euros (plus n’aurait pas été rentable, selon l’architecte) à plus de 80 000 euros. C’est un exemple.
Le département et l’État vont en payer une partie. Si la subvention a été refusée pour 2014 par le département, celui-ci a proposé de redemander la subvention pour 2015. Et puisque les travaux commencent, il y aura dérogation pour pouvoir l’obtenir.
La commune pourra puise dans les fonds de concours de la CASE pour une partie. Les communes disposent dorénavant d’un budget fixé jusqu’en 2020 selon le nombre d’habitants (120 €/habitant) pour investir selon leurs choix.
L’État encore au travers des fonds de réserve du député.
La région apporte aussi une contribution, et puis la commune.
Tout le monde semble satisfait.
Dans ces moments où l’argent public est rare et où l’efficacité de chaque euro investi est demandée, on peut espérer que les travaux seront amortis d’ici la fin du 22ème siècle.
Bien entendu, la promesse de ne pas augmenter les impôts doit être tenue. Il n’y a plus qu’à espérer que la rénovation thermique d’une salle des fêtes, pour près de 600 000 € favorise l’emploi et relance la croissance. Parce que pour ce qui est des économies…
Partager :

Des millions de personnes ont manifesté pour la liberté. Vive la liberté !

Partager :
Des millions de personnes ont manifesté pour la liberté. Vive la liberté!
Après la douleur, après la sidération, la fierté. Les français se sont levés, depuis le début du massacre, pour dire “OUI” à la tolérance, “OUI” au partage, et “OUI, OUI” à la liberté. “Oui” à la paix.
Je suis vert, je suis blanc, je suis noir, je suis jaune, je suis arabe, je suis homme et je suis femme, je suis athée, je suis musulman, je suis juif, chrétien, bouddhiste, je doute, je suis policier, je suis caricaturiste et intellectuel, je suis journaliste, je suis Charlie. Nous sommes tous Charlie. Merci à nous tous.
Y a-t-il eu récupération politique? On s’en fout comme d’une guigne, aujourd’hui. La parole appartenait au peuple.
Ils n’avaient pourtant pas l’air rassurés, tous ces dirigeants internationaux, réunis là, dans la rue. Et même s’il y avait des forces de police et autres tireurs d’élite. Mais ils ont fait le job. A eux de mettre en acte demain les mots d’aujourd’hui. Pour défendre les libertés. Pour gagner la paix.
Et puis, dès qu’ils ont libéré le terrain, ce sont les foules de citoyens qui se sont donnés rendez-vous pour se rencontrer.
Nous avons chanté que nous allons vivre dans la dignité et en liberté, pas dans la peur, pas dans la honte. Nous sommes tous debout, nous sommes tous ensemble, et nous disons que c’est possible de vivre ensemble, en paix.
Merci à tous et à chacun pour ce moment de partage, de confiance et d’espoir. Gardons les précieusement.
Charlie est mort. Vive Charlie !
Vive la liberté ! Vive l’égalité ! Vive la fraternité !

Partager :

Des connards, des barbares tentent d’assassiner la liberté d’expression. Ils ont tué Charlie.

Partager :
On peut mourir pour écrire, pour mettre en images. Des criminels ont exécuté Charlie Hebdo. Je suis Charlie Hebdo. Nous sommes tous Charlie Hebdo.
Des dessinateurs, des journalistes, des membres du personnel et des policiers ont été exécutés. Par des humains armés de haine et d’armes de guerre.
C’est un choc. Le peuple se lève.
Je suis Charlie. Nous sommes Charlie. Et si nous avons peur de tant de barbarie, de stupidité et de violence, nous sommes debout. Debout face à la haine et au meurtre.
Les criminels s’en sont pris à la liberté, à la gauche, à l’écologie, aux idées, aux Français et à l’humanité.
Wolinski, Cabu, Charb, Tignous, Bernard Maris ont été tués pour leurs idées, et les autres pour accompagner ces idées, ces images, la laïcité, la liberté de penser et de vivre. Les autres parce qu’ils croyaient le rendre possible.
J’ai un vide et une douleur en moi.
Enfoirés ! On reste debout, sans haine, et il faut tout reconstruire, et interdire les armes de guerre. Salops.
Des connards, des barbares tentent d'assassiner la liberté d'expression. Ils ont tué Charlie.
Partager :

Contournement Est de Rouen, l’A28-A13, l’autoroute pour les nuls

Partager :
Contournement Est de Rouen, l'A28-A13, l'autoroute pour les nuls

Plus de la moitié des députés socialistes ont demandé à ce que l’Etat rachète les concessions autoroutières.. L’envolée des prix des péages et la rentabilité exceptionnelle des concessions ont poussé à faire pression sur les concessionnaires.
Cela, deux mois après que l’Autorité de la concurrence ait dénoncé la rentabilité exceptionnelle des sociétés concessionnaires d’autoroutes « historiques » assimilable à une rente, qui doit être davantage régulée en faveur de l’Etat et des usagers. L’Autorité de la concurrence estime une rentabilité de 20 à 24%.
Pour le PDG de Vinci autoroutes, Pierre Coppey, “l’Autorité de la concurrence confond le résultat net comptable annuel avec le taux de retour sur investissement”. “[…] à la fin vous rendez l’actif, vous remboursez vos obligataires, vos actionnaires et il ne reste rien. On se demanderait presque pourquoi il s’accrochent tant à leurs concessions tant il n’y a plus rien à la fin.
Manuel Valls a donc décidé qu’une remise à plat totale des concessions était nécessaire parce qu’il en va de l’intérêt de l’État. Encore faut-il trouver les 15 à 20 milliards € nécessaires.
Plutôt que tenter de faire pression à postériori sur les sociétés concessionnaires, ne vaut-il pas mieux commencer par éviter d’investir dans de ruineux ouvrages qu’on offre en concession pour des durées qui dépassent l’entendement.
Ce serait le cas du contournement Est de Rouen. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, doit décider de lancer ou non l’enquête publique sur cette autoroute.
Madame Royal avait jugé qu’il n’est « pas réaliste de mettre 900 millons d’Euros dans 60 kilomètres » (à propos de l’A831 en Poitou-Charentes). Il faut se rendre compte qu’il est encore moins réaliste de dépenser au minimum 1,05 milliard € pour 41 kilomètres.
Avant de reproduire les mêmes erreurs, d’engager la collectivité sur une dette colossale, il faudrait surtout évaluer l’intérêt général d’un tel ouvrage, et comprendre les raisons du rejet massif de la population impactée, des associations, des écologistes. Je doute que le dossier présenté au ministère reflète les chiffres erronés ou approximatifs qui ont été rectifiés tout au long de la concertation, sans que les organisateurs ne tiennent compte des corrections lors des réunions suivantes. Les conclusions du maître d’ouvrage tiennent en deux opinions répétées à l’envi : “nous pensons que c’est utile et nécessaire”.
A l’Assemblée on s’offusque, on souhaite racheter les concessions ; au niveau des barons et marquis locaux, c’est une tout autre chanson : on veut faire financer les autoroutes par les contribuables pour les donner en concession pour des décennies. Un fiasco environnemental et un fiasco financier prévisibles.
L’autoroute “Jeanne d’Arc” !
Tous ces grands élus, qui ont pour la plupart évité d’affronter le public sur le terrain, disent avoir entendu les opposants au projet. Les vidéos sont en ligne et en attestent. Et les mêmes barons et marquis nous disent avoir surtout entendu ceux qui ne se sont pas exprimés et qui sont pour. Parce que quand on est pour, on ne le dit pas.
La réalité est plus cruelle :
  • Il y a les opposants, nombreux et têtus : ils luttent pour leur environnement, contre la dette à venir, contre le péage, contre la pollution, pour la sécurité et la santé, pour la préservation des terres et des cultures, la sauvegarde des paysages et le développement des alternatives moins coûteuses et plus ancrées ;
  • il y a les CCI & Co, le Medef, les transporteurs, le BTP, et les élus qui suivent leurs avis, ils sont pour, peu nombreux, et très intéressés ;
  • et puis il y a l’immense majorité des gens qui s’en foutent comme d’une guigne, et qui trouvent plutôt con de mettre un péage aux abords de la ville, parce que la plupart fera tout pour l’éviter.
  • Les élus qui entendent les voix comme Jeanne d’Arc devraient tendre l’oreille : C’est pour la plupart plutôt oui sans péage, non avec péage, et surtout aucun impôt supplémentaire.
Face à la surdité, on a réalisé des séquences thématiques filmées au cours des débats, sur le péage, la finalité de l’ouvrage – qui dit finalité, dit conséquences sur le trafic, la pollution, et aussi qui paye pour quoi. On va parler des terres agricoles et forêts détruites définitivement, sans compensation.
Et puis on va s’amuser 5 minutes en entendant les promoteurs du projet nous expliquer que l’autoroute va servir à construire du transport collectif, des bus, du vélo… Il ne manquerait que la marathon, mais l’ouvrage ne fera “que” 41 km. Un marathon, c’est 42,195 km. Trop dommage.
Avant de faire un petit tour de ces contradictions, pour discerner qui ment à qui, je vous invite à découvrir ces moments édifiants.
C’est juste après cette petite chanson comique !
“Niquons la planète” (HK et les saltimbanks) : chanson comique !
Les thèmes abordés :
Madame Royal, est-il possible de dire enfin non à ce projet qui a plus de 40 ans et ne correspond en rien aux besoins d’aujourd’hui ?
Votre réponse est très attendue.
Partager :

Bonus-malus pour les particules fines et les dioxydes d’azote : les socialistes s’abstiennent, la loi est rejetée.

Partager :
Bonus-malus pour les particules fines

Ce n’était pas une taxe “punitive”, comme les appelle la ministre Ségolène Royal, mais d’une proposition visant à intégrer dans le dispositif bonus-malus du Grenelle les émissions de polluants atmosphériques que sont les dioxydes d’azote et les particules fines et ultrafines.
Cette loi a été proposée par le groupe écologiste, présentée par Aline Archimbaud, amendée par le groupe communiste républicain et citoyen et défendu par Chantal Jouanno et M. Canevet pour le groupe centriste.

Nous ne faisons pas là de l’écologie punitive. C’est l’absence d’écologie qui est punitive pour ceux qui sont les plus exposés aux émissions de polluants du trafic routier et pour le scandale sanitaire que nous vivons
Aline Archimbaud

L’OMS a jeté un pavé dans la mare en publiant un communiqué qui nous alerte sur les 7 millions de décès prématurés liés à la pollution de l’air chaque année. C’est un décès sur huit.
On ne meurt pas de pollution, mais la pollution fait mourir prématurément de maladie cardio-vasculaire, d’AVC, de cancer. On est atteint d’infections aigües des voies respiratoires, de bronchopneumopathies chroniques obstructives.
En France, le nombre de morts prématurées dues aux particules est estimé entre 15 000 (Institut National de Veille Sanitaire) et 42 000 (commission européenne). Il ne s’agit pas de décès dus directement à la pollution, mais la pollution réduit l’espérance de vie à 30 ans de 3,6 à 7,5 mois, selon les endroits où l’on vit.
Ces estimations prennent en compte l’ensemble des particules fines. Celles-ci comprennent toutes les pollutions industrielles, le chauffage, et l’agriculture. Mais c’est en ville que le rôle du diesel est prépondérant, par la concentration des émissions.
3 millions de franciliens subissent des conséquences sur leur santé et leur espérance de vie à 30 ans. Les seuils ne devraient pas pouvoir être dépassés plus de 35 jours par an. Elles les dépassent plus de 200 jours.
Parmi les 12 millions de citadins menacés par le diesel, nous pouvons éviter 2 900 morts prématurées / an en modifiant nos comportements, et grâce à des politiques publiques volontaristes.
Des politiques volontaristes et non punitives.
Il serait injuste de punir des consommateurs dont on a fait tout ce qu’on pouvait pour leur vendre le diesel, en tournant notre industrie automobile vers le tout-diesel. La fiscalité promue par les transporteurs routiers, le secteur industriel automobile français – Peugeot a été un des précurseur de la technologie, avec la 403 – et les pétroliers qui voyaient là l’occasion de vendre un “sous-produit” du pétrole (réputé non-cancérigène jusqu’en 2012), et surtout un carburant plus abondant par rapport à l’essence, à une époque ou le diesel représentait moins de 10% du marché.
La fiscalité sur les carburants, c’est que l’essence est taxée à 61 %, alors que le diesel – qui coûte plus cher – coûte moins cher à la pompe parce qu’il n’est taxé qu’à 50 %.
Pourquoi cette disparité ?
Aujourd’hui, la part du diesel en France est de 72,9 %.
Et nous nous trouvons dans la situation opposée aujourd’hui : nous sommes exportateurs d’essence. Un essence que nous revendions aux américains.
Et, du fait que le diesel émet moins de CO2 que l’essence, il participe à réduire la taxe carbone des pays. C’est la raison pour laquelle la Chine augmente son parc diesel. Moins de CO2 = moins de taxe carbone. Mais nuit gravement à la santé des habitants.
Santé publique et économies pour les usagers.
Nous avons besoin de nous orienter vers des modes de transports plus sobres, plus propres, moins onéreux, et moins polluants. Sans parler du coût de la santé publique.
La loi proposait de réformer le système de bonus-malus actuel qui favorise l’achat de voitures diesel au détriment de l’essence, en favorisant l’acquisition de véhicules propres, en produisant des autos moins polluantes, et en donnant aux constructeurs le temps de s’adapter aux nouvelles lois du marché mondial.
Le temps d’adapter nos usages : co-voiturage, intermodalité, transports publics, auto-partage, télétravail, et tous ces nouveaux usages qui vont permettre aux usagers de ménager leur bourse et leur santé. Et plus de cinq ans pour le mettre en place. Au boulot, certes ! Mais ça laisse 5 ans quand même.
Que vaut la santé publique, la santé et la vie des gens, quand on peut préserver les marchés, même momentanément, du numéro 1 mondial du diesel, et aussi préserver la paix avec des transporteurs routiers pour qui on supprime l’écotaxe dès la menace d’une manifestation, et les profits des pétroliers, pour des parlementaires lobbytomisés des orteils jusqu’au plafond, si possible doré ?
De la droite, on s’attendait au vote contre. Au moins, à droite, il y a eu Chantal Jouanno et Michel Canevet pour défendre la loi.
Le parti socialisme s’est abstenu comme un seul bloc, un roc, un mur. Unité : 111 abstentions, 1 vote contre. Main dans la main avec le gouvernement.
Le groupe communiste a voté pour, tous les sénateurs. Pourtant, ils connaissent les problèmes d’emplois dans l’industrie automobile et pétrolière. Et pour arriver à une mutation de l’industrie du diesel sans douleur, ils ont demandé 2 ans de plus, jusqu’en 2020, en accord avec les écologistes.
Les radicaux, 12 abstentions, 1 contre. Il faut bien se maintenir en place.
La loi a été rejetée.
Les gens vont rester avec la pollution. Parce qu’il ne faut rien faire. Nous sommes toujours en 1983, et la croissance va revenir.
Et tout ça au moment où Hollande découvre les vertus de l’écologie (“[il] n’y aurait pas cru il y a encore 2 ou 3 ans”, dixit lui-même – nous, on a cessé d’y croire, à sa conversion). Mince ! Et au moment où le ministre Macron va enfouir les déchets nucléaires à Bure, pour faire revenir la croissance. Déchets nucléaires = croissance !
Il est parti le socialisme. Loin, loin… Bon voyage : 2ème étoile à droite, et tout droit jusqu’au matin.
Partager :

Suivez nous

suivez-moi sur facebooksuivez-moi sur twitterabonnez-vous en RSS