Laetitia Sanchez

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Donnons une seconde vie aux livres : création de l’association Toumaï, club de solidarité avec l’Afrique, à Val de Reuil (27100)

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Donnons une seconde vie aux livres : création de l'association Toumaï, club de solidarité avec l'Afrique

Après le succès de l’opération Tabagne, qui a permis d’acheminer plusieurs m3 de livres vers la Côte d’Ivoire, nous avons eu envie de pérenniser cette action de collecte solidaire pour l’Afrique.
Cette première opération avait été impulsée par Henri Sobowiec, le très dynamique président de l’association “Lire et faire lire”, qui m’avait sollicitée pour un échange entre des collégiens du collège Pierre Mendès France de Val-de-Reuil et le collège Moderne de Tabagne en Côte d’Ivoire. Suite à notre correspondance, le manque criant de livres et de bibliothèques nous était apparu et une grande opération de collecte avait été lancée auprès des écoles, des collèges, des lycées et des bibliothèque de la communauté d’agglomération.
Plusieurs générations d’hommes, de femmes et d’adolescents ont généreusement prêté leurs bras et donné de leur temps pour mener à bien le travail de tri et de paquetage de la précieuse cargaison.
Enfin, trois jeunes filles du collège sont courageusement allées défendre ce projet auprès du jury “Envie d’Agir” de la Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports. Grâce aux 500€ qu’elles ont ainsi pu obtenir, 5m3 de livres ont été acheminés vers la Côte d’Ivoire.
Ce premier succès nous a donné envie de pérenniser cette action vers l’Afrique.
Chaque année, des tonnes de livres en bon état partent au pilon dans les bibliothèques, les écoles, les établissements secondaires. Quel gâchis quand d’autres, ailleurs, n’ont pas cette chance d’avoir accès aux livres pour apprendre ou pour se distraire !
Bien vite, l’idée de créer une association spécifiquement dédiée à cette action a germé. Henri nous a alors proposé de créer “Toumaï” : Toumaï est le plus vieux crâne fossile découvert à ce jour et, dans la langue du désert tchadien où il a été trouvé, Toumaï signifie, “espoir de vie”.
L’objet de cette association :

  • Donner une seconde vie aux livres ;
  • Contribuer à la lutte contre les inégalités entre les pays du Nord et du Sud, par la création de bibliothèques qui permettront l’accès à la culture ;
  • Favoriser l’engagement citoyen des jeunes, grâce au rapprochement avec les Foyers socio-éducatifs des collèges et les Maisons des lycéens ;
  • Contribuer à une culture de la paix et à la lutte contre le racisme, par la rencontre de personnes de cultures et d’âges différents.
Si vous aussi vous êtes prêts à donner un peu de votre temps pour soutenir cette action solidaire, généreuse et conviviale, rejoignez-nous à la prochaine Assemblée générale de l’association, le jeudi 18 mars 2010 à 17h, au local du RERS, 1 rue Pierre Première à Val de Reuil.
Vous pouvez également contacter Henri Sobowiec par mail : fhsobowiec@free.fr.
Vous pouvez enfin laisser des commentaires sur ce blog.
A lire : Plaidoyer pour des bibliothèques en Afrique du romancier et poète Alain Mabanckou.
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ZEP : oui à l’excellence pour tous les enfants de la République. A Val de Reuil, et partout en France.

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sur les grilles du Rectorat

Ce matin du 12 mars 2010, les professeurs du collège Pierre Mendès France de Val de Reuil (27) étaient ponctuels à l’appel : à 8h30, ils ont répondu présents à l’appel… de la grève ! Ils se sont mobilisés pour protester contre les suppressions de moyens qui touchent de plein fouet leur établissement. Les premiers taux de grévistes.
56 heures d’enseignement en moins, c’est ce qui attend notre établissement à la rentrée prochaine !
Et les conditions d’enseignement continuent se dégrader : toujours plus d’effectifs par classe, avec moins d’enseignants, c’est moins de matières et d’enseignement proposés aux élèves. C’est l’équation que nous propose l’Inspection d’Académie.
Toute l’équipe éducative et les parents d’élèves sont bien décidés à ne pas accepter cet état de fait.
Dès le mois de février, les élus du conseil d’administration ont adressé une motion à M. Moya, l’Inspecteur d’Académie de l’Eure. Une audience est programmée le mercredi 17 mars prochain.
Dès le 12 mars, les professeurs ont voulu exprimer leur inquiétude : ils se sont joints à la journée nationale d’action dans le secondaire. 16.000 postes d’enseignants vont être détruits au cours de l’année 2010. Dans notre établissement, cela représente 4 postes supprimés.
Et ce seront encore les élèves les victimes : moins d’adultes par élèves, moins d’offre d’enseignement (allemand, latin…). Cela favorisera les demandes de dérogations vers d’autres établissements, et limitera les possibilités d’étudier de ceux qui restent.
Il sera aussi impossible de constituer des groupes (1/3 de classe, demi classe ou 2/3 de classe). Les groupes sont pourtant indispensables pour permettre aux élèves les manipulations dans les disciplines scientifiques ou technologiques. Ils sont indispensables aussi pour mettre en place le travail par compétences en langues.
Les profs eux, auront de plus en plus de missions à accomplir, sans qu’on ne leur en donne les moyens (validation du socle commun, du B2I, du niveau A2 en langues, du parcours des métiers, de l’option histoire des arts…)
Nous nous battons pour un meilleur enseignement, pour des élèves mieux formés.
C’est pour cela que nous interpellons les institutions : Notre mission est une mission de service public. Accordons le droit à l’excellence à tous les élèves, quelles que soient leurs origines sociales.
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Révélations d’une source interne à EDF : l’EPR risque l’accident nucléaire !

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l'EPR risque l'accident nucléaire !

Le Réseau “Sortir du nucléaire” révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.

Le Réseau “Sortir du nucléaire” a constitué un groupe d’experts pour analyser de façon approfondie ces documents. Voici les premiers enseignements que l’on peut en tirer.

Certains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l’essentiel des arguments en faveur de l’EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s’avèrent faux.

EDF et Areva ont tenté de modifier le pilotage du réacteur : ces efforts n’ont pas abouti à des parades éliminant cette classe d’accidents. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a semble-t-il été tenue à l’écart de ces questions.

Il semble donc bien que la conception de l’EPR accroisse le risque d’un accident de type Tchernobyl, qui entraînerait la destruction de l’enceinte de confinement et la dispersion massive de radionucléides dans l’atmosphère.

Les 8 et 9 mars, Paris accueille une conférence internationale pour inviter 65 pays à se doter de la technologie nucléaire. Cette conférence sera ouverte par Nicolas Sarkozy et animée par le Directeur Général de l’AIEA. Il est scandaleux que la France continue ainsi à faire la promotion du nucléaire en général, et de l’EPR en particulier, alors même que la dangerosité de ce réacteur est aujourd’hui démontrée. Il faut donc abandonner immédiatement la construction de l’EPR en Finlande, en France et en Chine, et annuler impérativement le projet prévu à Penly. Le meilleur moyen d’éviter l’accident nucléaire reste la sortie du nucléaire.

Pour plus de détails, consultez les documents confidentiels révélés par le Réseau “Sortir du nucléaire”, divulgués par une source anonyme interne à EDF, téléchargeables sur le site : www.sortirdunucleaire.org

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L’orientation des filles en Haute-Normandie : les inégalités persistent

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L'orientation des filles en Haute-Normandie : les inégalités persistent

Les chiffres publiés par le Rectorat de Rouen en décembre 2009 montrent que les inégalités persistent dans la situation des filles et des garçons à l’école et, au-delà, dans leur insertion professionnelle.
Merci à Céline Daniel (SAIO), Hugues Demoulin (SAIO) et Elsa Dupont (SPréSER) qui ont rédigé cette précieuse et très précise note d’information, unique en son genre en France (peut-être parce que notre académie accuse justement un retard lié… au genre ?) :
“Les différences et les inégalités de genre constatées dans l’académie de Rouen sont de même nature que celles observées sur l’ensemble du territoire. Cependant, il ressort de plusieurs comparaisons que les écarts filles/garçons sont plus marqués dans notre académie, et ce tout au long de la scolarité.”
De la Grande section à l’insertion professionnelle, consultez tous les chiffres liés au genre dans la région Haute-Normandie.
Quelles actions mettre en œuvre pour faire évoluer les stéréotypes et favoriser l’accès de tous et toutes à l’ensemble des formations et des métiers ?
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La Rolivaloise : une course au féminin à Val-de-Reuil le dimanche 7 mars 2010

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rolivaloise
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La parité : un objectif constitutionnel ?

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La parité : un objectif constitutionnel ?

“Le Conseil Constitutionnel politisé mais pas féminisé…” twittait Sandrine Bélier d’Europe Ecologie ce matin.

En effet, parmi les trois membres qui quittent le Conseil il y a une femme : Madame Dominique Schnapper qui sera remplacée par… un homme ! Ainsi, sur les 11 membres qui composent le Conseil constitutionnel il n’y aura plus qu’une femme : la magistrate Jacqueline de Guillenchmidt (soit moins de 10%…).

Les candidatures évoquées, des juristes Marie-Laure Denis, Anne Levade, et l’ancienne garde des sceaux socialiste, Elisabeth Guigou, n’ont pas été retenues.

En nommant M. Charasse, M. Sarkozy entendrait compliquer la tâche du président du Conseil constitutionnel, le très chiraquien Jean-Louis Debré. “Charasse était le constitutionnaliste de Mitterrand. Avec lui, Debré va avoir la partie beaucoup moins facile qu’avec une Elisabeth Guigou, qui est une technocrate déguisée en politique”, analyse un proche de M. Sarkozy.

Ces logiques internes ont conduit à nommer trois vétérans masculins de la politique. “Il est normal que dans une Assemblée de sages, on nomme des sages”, défend un conseiller de M. Sarkozy. Une femme ne serait donc pas digne de figurer parmi les sages de la République ?

La nomination au Conseil Constitutionnel de Michel Charasse, exclu du Parti socialiste en 2008, serait une promesse de Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle, Michel Charasse ayant fait le choix de le soutenir.

Avec cette nomination le Conseil constitutionnel se politise. “Ce sont des politiques qui entrent dans un Conseil qui comptait, au fil des nominations, surtout des juristes”, analyse M. Barrot. “Nous sommes trois législateurs qui connaissons la musique du Parlement. Le Conseil doit protéger les droits fondamentaux mais aussi réguler la vie politique.”

L’enjeu est de contrôler l’évolution du Conseil, alors que celui-ci pourra être saisi à compter du 1er mars par les citoyens qui considéreront, à l’issue du processus judiciaire, qu’une loi a méconnu leurs droits constitutionnels.

Sur sa page Facebook, Bastien François, enseignant-chercheur à la Sorbonne et candidat sur la liste Europe Ecologie aux élections régionales à Paris s’interroge : “Visiblement ni la question de la compétence intrinsèque (qui peut s’apprécier, il est vrai, de différentes façons) ni celle des compétences particulières nécessaires pour juger de la QPC (procédure de question prioritaire de constitutionnalité), n’étaient à l’ordre du jour des autorités de nomination, et je doute qu’elles seront véritablement évoquées lors des auditions parlementaires. Pour ma part, j’estime que dès lors que la parité est un objectif à valeur constitutionnelle s’agissant de la représentation politique, je pense qu’elle doit être appliquée le plus strictement possible au Conseil constitutionnel, et que cela serait d’autant plus facile à réaliser si la question des compétences attendues des conseillers constitutionnels était enfin posée.”

Plus d’informations sur le Conseil constitutionnel (son rôle, ses membres)

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La Région, à quoi ça sert ? Comment on vote ?

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Les 14 et 21 mars prochains, nous allons voter pour élire nos représentants au Conseil Régional : 55 conseillers, 39 conseillers pour la Seine-Maritime et 16 pour l’Eure. Leur mandat sera de 4 ans.
haute-normandie

l’éducation, les transports, le développement économique, l’aménagement du territoire, l’énergie, la culture.
Les listes sont déposées au niveau régional, mais les candidats sont répartis entre les départements (on parle de sections départementales constituant la région). Le nombre de sièges à attribuer pour chaque liste est calculé globalement au niveau régional, puis réparti entre les sections départementales en fonction du nombre de suffrages obtenus dans chaque section. La loi oblige chaque liste à comporter autant d’hommes que de femmes.
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vendredi 5 mars 2010 : Eva Joly à Rouen

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Discriminations : quel rôle joue la Halde ?

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les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit

La discrimination est une atteinte au principe d’égalité, suivant lequel “les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit” (art. 1 Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789).

Une discrimination est une inégalité de traitement fondée sur un critère prohibé par la loi, dans un domaine visé par la loi

Il existe 18 critères de discriminations prohibés par la loi : l’âge, le sexe, l’origine, la situation de famille, l’orientation sexuelle, les mœurs, les caractéristiques génétiques, l’appartenance vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race, l’apparence physique, le handicap, l’état de santé, l’état de grossesse, le patronyme, les opinions politiques, les convictions religieuses, les activités syndicales.

La discrimination peut prendre plusieurs formes dans les différents domaines visés par la loi : l’emploi, l’éducation, le logement, le service public, l’accès aux biens et aux services.

Qu’est-ce que la Halde ?

Les missions de la Halde

Les chiffres de la Halde

Les correspondants locaux de la Halde

A Rouen :

Madame Blanche CABALLERO assure une permanence hebdomadaire dans les locaux de la Maison de la Justice et du Droit de Rouen, Les Hauts de Rouen, place Alfred de Musset 76000 Rouen, le jeudi matin de 13h30h à 16h30h.

Les personnes sont accueillies sur RDV : 02 32 12 29 20

Contacts

Pour toute information sur les discriminations : 08 1000 5000 (coût d’un appel local à partir d’une ligne fixe)

Adresse postale :
11, rue Saint Georges 75009 Paris
Standard : 01 55 31 61 00
Télécopie : 01 55 31 61 49
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Le féminisme s’oppose-t-il à l’écologie ? Elizabeth Badinter fustige l’écologie radicale chez les femmes

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Nous voulons tout !

Ces derniers jours, Elizabeth Badinter s’est installée dans les médias pour faire la promotion de son nouveau livre, Le Conflit – la mère et la femme. Elle y pointe du doigt les « naturalistes », les accusant d’être à l’origine, en partie, d’une régression des libertés des femmes.
Pour Elizabeth Badinter, les femmes subissent des pressions culpabilisantes. Ces pressions les enferment dans un rôle purement maternel, les poussant à allaiter leur enfant, au détriment de leur épanouissement social et professionnel.

Elle dénonce une régression par rapport au combat féministe des années 70 et 80, et à ses revendications de liberté et d’égalité pour les femmes. L’emblème pour elle en serait le retour des couches lavables !

Enfant des années 70, je connais bien ce débat. J’ai vu les mères des copines laisser maris et enfants pour rejoindre des communautés de femmes, reprendre leurs études, militer pour le planning familial. A l’inverse, mes parents étaient « écolos » et mon père avait à l’époque, c’est vrai, des idées assez rétrogrades sur le rôle de la femme – ma mère, qui nous a allaités, qui s’est occupée du potager, pendant que papa allait travailler !

En nous, les filles de ces femmes, le conflit semblait réglé et nous voulions tout: faire des études, trouver un boulot qui nous plaise, tenter la vie à deux et puis, oui aussi, avoir des enfants. (…)

On ne peut pas opposer le combat des femmes pour l’égalité au combat pour intégrer l’écologie dans notre monde. « A choisir entre les arbres et les femmes, mon choix est fait ! » lance avec provocation Elizabeth Badinter. Non, nous ne voulons pas choisir, nous voulons les deux. Vivre mieux, c’est à la fois une revendication sociale et une revendication environnementale.

répartition des tâches ménagères, congé parental, modèle scandinave, modes de garde, couches lavables, IVG, pilule… : Lire la suite.

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