Par nos achats – ou nos non-achats (ce qu’on appelle le
boycott…) – les consommateurs que nous sommes pouvons exercer une influence sur les multinationales. La dernière campagne internet de
Greenpeace en est l’exemple frappant : quelques heures après le lancement d’une
vidéo qui liait la barre chocolatée Kit Kat à la disparition des orangs-outans sur l’île de Bornéo, Neslé a annoncé mercredi dernier sa décision de ne plus s’approvisionner auprès du premier producteur indonésien d’huile de palme.
« En réagissant de la sorte, Nestlé a admis qu’il utilisait, pour Kit Kat notamment, de l’huile de palme produite par des plantations ayant détruit des forêts », a déclaré Bustar Maitar, de Greenpeace.
Résistant aux tentations d’achats compulsifs dictées par la publicité, le consomm’acteur se pose trois questions avant d’acheter :
- Quel besoin réel ai-je de ce produit ?
- D’où vient-il et comment a-t-il été produit ?
- Que va-t-il devenir après sa consommation ?
Ces questions sont des réponses à trois grands maux actuels : la surconsommation, la délocalisation, le problème des déchets.
En adhérant à une
AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), par exemple, je fais vivre des producteurs locaux, qui entretiennent les paysages ruraux, et je consomme des produits de saison, qui utilisent peu de transports, plus frais et moins chers.
Pour les produits exotiques (café, thé, chocolat, riz, coton…), en achetant des produits issus du
commerce équitable, je contribue au respect des conditions de travail de ceux qui les ont produits.
En évitant d’utiliser des produits jetables (lingettes, papier ménager…) et en étant vigilant au conditionnement des produits (verre ou carton, recyclables, plutôt que plastique, dérivé du pétrole et souvent non-recyclable), je contribue à la réduction des déchets.
C’est bon pour pour moi, c’est bon pour ma planète, c’est bon pour ses habitants !
Hier, nous avons reçu un courrier électronique de notre contact en Côte d’Ivoire, Kouakou Adaye, originaire de Tabagne, actuellement chirurgien et membre du Rotary Club à Abidjan. Adaye nous informe de la livraison officielle de nos livres au
Collège Moderne de Tabagne. Ci-joint une photo prise après la livraison à la gare routière et avant chargement pour Tabagne.
Cette excellente nouvelle nous encourage à poursuivre la collecte des livres pour l’Afrique, par le biais de
l’association Toumaï, qui a été enregistrée en Sous-Préfecture le 22 mars dernier.
La prochaine action devrait avoir pour destination le Congo, le pays d’origine du vice-président de notre association, Gilbert Matongo.
N’hésitez pas à nous contacter pour tout don de livres ou pour quelques heures de bénévolat.
Un grand merci encore à Henri Sobowiec pour l’efficacité de ses contacts !
Merci aussi aux jeunes filles qui ont su faire preuve de générosité et de solidarité en participant à cette action. Rendez-vous l’année prochaine au lycée ? Rêvons que leur exemple serve de modèle à leurs jeunes camarades…
Deux nouvelles : une bonne et une mauvaise !
La bonne :
mon blog féministe préféré passe en tête du nouveau classement “Société” des blogs chez Wikio. Celle qui s’est fait une spécialité de dénoncer les discriminations sexistes parviendra-t-elle à faire bouger les choses et à inscrire la parité dans les mentalités ?
La mauvaise : plus que deux femmes dans le top 20 des blogs politique. La politique, une affaire d’hommes encore ?
Les radis sont de sortie !
Croquez-les au sel, et gardez les fanes.
Faites un joli bouquet de jeunes orties.
Faites revenir les fanes de radis et les orties dans du beurre. Ajoutez une ou deux pommes de terre, une pincée de curry, recouvrez d’eau, fermez et faites cuire un quart d’heure.
Moulinez et dégustez avec une pointe de crème. Miam !
Nous rappelons que le public peut assister au conseil municipal : il suffit de se rendre à la mairie de Saint Pierre du Vauvray.
Ordre du jour :
1 – Compte de gestion 2009 ;
2 – Compte administratif 2009 ;
3 – Affectation des résultats 2009 ;
4 – Vote des taux des trois taxes 2010 ;
5 – Budget primitif 2010.
XXIe siècle. Il y a 140 ans, Jules Ferry luttait contre les inégalités. Selon lui, elles empêchaient la démocratie de vaincre un ancien régime de castes et de privilèges sourdement persistant dans la société issue de la Révolution française. Il a choisi le socle qui selon lui fondait toutes les inégalités : l’éducation.
L’égalité d’éducation était pour lui le fondement de la mixité, dans ses deux acceptions : mixité sociale et mixité de genres. On peut aujourd’hui y ajouter la mixité « ethnique » (en 1870, en pleine expansion de la France coloniale, elle n’était pas d’actualité…)
L’égalité d’éducation, Jules Ferry l’a réclamée pour toutes les classes sociales. Et aussi pour les deux sexes. 80 ans après la Déclaration des Droits de l’Homme, il allait falloir plus de dix années pour faire admettre cette égalité et cette mixité.
En 1880, un journaliste du Gaulois s’exclamera : « Des lycées de jeunes filles ? Pourquoi pas des casernes de jeunes filles ! […] (L)a jeune fille française élevée, dans la protection vigilante de la famille, avait été avec soin préservée de l’éducation garçonnière et des brutalités de la science. Elle grandissait parmi les sourires et les joies, comme une fleur dans le soleil; elle grandissait dans une poétique ignorance des mystères des choses […]. Et cette paix candide de jeune fille, cette délicieuse floraison de pudiques désirs, ces élans d’idéale bonté qui plus tard font l’amour de l’épouse, le dévouement de la femme et le sacrifice de la mère, tout ce charme exquis, toute cette poésie, tout ce respect qui fait que le vice lui-même se tait, se découvre et recule ; devant nos enfants comme devant l’apparition des grands paradis perdus, tout cela va disparaître ! On va supprimer la jeune fille […]. Assez de ces petites niaises qui croient à l’ange gardien, au bonhomme Noël, aux bébés qui naissent sous les choux. La science de l’État se chargera de souffler sur ces illusions enfantines. […] On leur apprendra tout, même la rébellion contre la famille, même l’impureté. […] Elles n’auront même pas été vierges avant de devenir femmes. »
Jules Ferry avait conscience de se battre contre un système de castes (il utilise le mot dans son discours) : caste sociale d’une part, caste masculine d’autre part.
La mixité sociale se porte mal, les territoires et les établissements scolaires se ghettoïsent, les inégalités se creusent, la violence sociale fait naître la violence scolaire et la violence des quartiers. Dans l’éducation, la suppression de la carte scolaire a amplifié les inégalités sociales entre les établissements.
Or, écrit Jules Ferry : « je vous défie de faire jamais de ces deux classes une nation égalitaire, une nation animée de cet esprit d’ensemble et de cette confraternité d’idées qui font la force des vraies démocraties, si, entre ces deux classes, il n’y a pas eu le premier rapprochement, la première fusion qui résulte du mélange des riches et des pauvres sur les bancs de quelque école. »
L’égalité des sexes reste elle aussi théorique : on le voit au sein des familles (partage des tâches ménagères), dans
l’orientation scolaire des filles, dans le monde du travail (accès aux postes à responsabilités, écarts de salaires…) et dans le monde politique où la parité reste illusoire : conseil constitutionnel, gouvernement, assemblée nationale, présidences et vice-présidences de régions, cherchez les femmes ! Lire l’indispensable
blog d’Olympe et son dernier article sur
L’arbre qui cache la forêt.
Ceux qui s’opposent aux lois sur la parité feignent d’oublier que la loi fonde le droit et la justice. Les élèves comprennent très bien que l’obligation scolaire fondée par la loi de Jules Ferry en 1882 est la garante de leur droit à l’éducation, quels que soient leur origine sociale ou leur sexe.
La même égalité doit être garantie dans le monde du travail et dans la vie politique, une égalité réelle et non théorique, une égalité fondée sur la loi, et non sur d’illusoires bonnes volontés (quelqu’un croit-il réellement à cet alibi ?)
Samedi 27 mars de 14 h à 18 h et dimanche 28 mars de 10 h à 18 h, c’est la foire aux livres d’Amnesty international au lycée Marc Bloch de Val de Reuil.
On y trouve des livres de toutes sortes pour quelques euros.
Paulina (12 ans, collège Barbey d’Aurevilly), Zenel et Erblina (11 ans et 9 ans, école Marie Houdemare) ont fui le Kosovo avec leurs parents car leur vie y était menacée. Ils se sont arrêtés dans un premier pays européen trop proche du leur. Encore menacés, ils ont dû le quitter pour se réfugier à Rouen.
Leur situation administrative est à ce jour bloquée en France :
- Refus d’examen de leur demande d’asile ;
- Risque d’expulsion vers le premier pays européen malgré le danger.
Leur situation matérielle était depuis leur arrivée extrêmement précaire, elle s’est récemment encore dégradée. Sans plus aucune aide, ils vivent aujourd’hui dans l’incertitude du lendemain (pas de logement, pas de ressources). De plus, leur père, gravement malade, est hospitalisé depuis plusieurs semaines.
Malgré tout cela, depuis septembre, les enfants suivent leur scolarité avec assiduité. Ils ont acquis un niveau de français remarquable et manifestent un désir évident d’intégration dans notre pays.
- Nous voulons que Paulina, Zenel et Erblina puissent grandir dans des conditions décentes et humaines parmi nous ;
- Nous soutenons le droit des enfants à une scolarité et une vie familiale normale que seule la France peut leur offrir.
Un retour au Kosovo et dans le premier pays européen est exclu, aussi, nous demandons à M. le Préfet de la Seine-Maritime :
- De prendre en compte la solidarité exprimée par cette pétition ;
- De considérer la situation urgente et désespérée dans laquelle se trouve cette famille ;
- De procéder au plus vite à la REGULARISATION des parents de Paulina, Zenel et Erblina.
Nous rappelons que le public peut assister au conseil municipal : il suffit de se rendre à la mairie de Saint Pierre du Vauvray.
Ordre du jour :
- S.I.E.G.E : RENFORCEMENT DES RESEAUX ELECTRIQUES GRANDE RUE (estimés à 81 000 € TTC dont 20% à la charge de la commune, soit 13 545.15 € HT) ;
- S.I.E.G.E : ENFOUISSEMENT DU RESEAU AERIEN TELEPHONIQUE GRANDE RUE (estimés à 13 000 € TTC dont 60% à la charge de la commune, soit 6 521.74 € HT + la TVA à rembourser au SIEGE à 2 130.43 €) ;
- S.I.E.G.E : TRAVAUX D’ECLAIRAGE PUBLIC GRANDE RUE (estimés à 29 000 € TTC dont 40 % à la charge de la commune, soit 9 699.00 € HT) ;
- CASE : GROUPEMENT DE COMMANDES POUR LA REALISATION DES TRANSPORTS PERISCOLAIRES ET AUTRES SERVICES DE TRANSPORT DES COMMUNES DE LA CASE