Laetitia Sanchez

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Vendredi 5 novembre 2010 : projection du film « Moi, la finance et le développement durable » à 20h au cinéma les Arcades de Val de Reuil (27100)

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Moi, la finance et le développement durable

Le Réseau des AMAP Haute Normandie & Terre de Liens Normandie vous invitent à la projection du film « Moi, la finance et le développement durable » de Jocelyne Lemaire Darnaud. La projection sera suivie d’un temps d’échange, de débat et de témoignages concrets de paysans, qui, proches de chez vous, font appel à de l’épargne solidaire pour s’installer ou maintenir leur activité.
Entre urbanisation galopante des terres agricoles et revenus en berne, les agriculteurs de Haute-Normandie sont confrontés à des difficultés croissantes. Pourtant, les candidats à l’installation ne manquent pas et la volonté de certains agriculteurs en place de reprendre la maîtrise de leur travail et de privilégier enfin la qualité à la quantité existe. En témoignent notamment le développement des circuits courts de consommation et l’essaimage des Amap (30 dans notre région !). Mais, l’installation, le maintien ou le développement de ces activités agricoles respectueuses et à échelle humaine se voient freinées par deux problèmes majeurs : l’accès au foncier et l’accès au financement.
Localement des solutions existent…
L’association Terre de Liens Normandie et le réseau des Amap ont développé des outils financiers : la foncière et le fonds de dotation pour la première, le fonds de garantie des prêts d’équipement pour le second.
Vous, moi, nous pouvons, en plaçant notre épargne dans ces outils de finance solidaires, soutenir des projets d’installation et de développement d’une agriculture locale paysanne, biologique, citoyenne et solidaire.
Soirée organisée dans le cadre de la Semaine de la finance solidaire incluse dans le mois de l’Economie Sociale et Solidaire organisé par la CRES Haute Normandie.
Contacts :
Réseau AMAP Haute Normandie : Pierre Couronné : 06 19 54 14 31
Terre de Liens Normandie : Camille de Rostolan : 09 70 20 31 17

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Sommet de Nagoya : “La biodiversité doit devenir un des indicateurs de la richesse et du bien-être” (Sandrine Bélier, Eva Joly, députées européennes)

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La Terre, où la vie est apparue voici environ 4 milliards d'années, est une biosphère, une sphère vivante où tous les organismes se développent et se perpétuent les uns grâce aux autres.

Depuis le 18 octobre, les représentants des 193 pays sont rassemblés à Nagoya au Japon, pour un sommet capital en faveur de la biodiversité : la dixième Conférences des Parties à la Convention de la diversité biologique (CDB). En 2002, les Etats signataires de cette Convention s’étaient déjà engagés à réduire significativement le rythme de disparition de la biodiversité d’ici à 2010. Cet objectif n’a malheureusement pas été atteint. La biodiversité continue de se dégrader à un rythme alarmant.
L’édition 2010 du Rapport Planète Vivante, que le WWF a publié il y a quelques jours, montre que les ressources naturelles de la planète ont en effet chuté de 30% depuis les années 1970 et de 60% dans les Tropiques, alors que la demande de l’homme en ressources naturelles monte en flèche jusqu’à dépasser de 50 % ce que notre planète peut soutenir.

Selon Cécile Duflot, il faut absolument éviter un Copenhague de la biodiversité

Les objectifs posés lors des sommets de Rio et Johannesburg, n’ont pas été atteints, et notre planète est de plus en plus surexploitée. Encore une fois, au-delà des voeux d’intention, le sommet risque d’échouer sur les décisions contraignantes.
La situation est pourtant grave. Le taux d’extinction d’espèces animales et végétales est désormais 1 000 fois plus élevé que le taux habituel. Plus du tiers des espèces sont actuellement menacées. On pense notamment au thon rouge ; le Japon, pays hôte du sommet, a tout fait pour éviter qu’il ne soit inscrit sur la liste des espèces à protéger.
Toujours selon Cécile Duflot, il est donc urgent que les états adoptent des règles contraignantes sur la déforestation ou la surpêche. Il faut augmenter la surface des zones protégées. La signature d’un protocole d’accord sur les ressources génétiques et la non-brevetabilité du vivant, montreront également le degré de sincérité des pays occidentaux.

BIODIVERSITE

J’emprunte au naturaliste et philosophe Yves Paccalet sa définition poétique et si pertinente de la biodiversité :
“Variété de la vie. (…) Le mot biodiversité relève de la science et s’applique à des merveilles. On jurerait le pâtre d’un immense troupeau d’espèces de toutes formes, de toutes couleurs et de toutes tailles, qui peuplent chaque milieu de la planète – de la cime des montagnes aux fosses océaniques. La Terre, où la vie est apparue voici environ 4 milliards d’années, est une biosphère, une sphère vivante où tous les organismes (microbes, végétaux, animaux) se développent et se perpétuent les uns grâce aux autres. Où ils composent les mailles d’un tissu qui nous inclut aussi.
La biodiversité a conditionné notre apparition, des cellules aux animaux simples, aux invertébrés, aux vertébrés, aux poissons, aux amphibiens, aux reptiles, aux mammifères, aux primates, à l’australopithèque, à l’Homo erectus, à l’homme moderne enfin (cet avatar Homo sapiens date de moins de 200 000 ans). Nous ne pourrions pas naître, grandir et transmettre nos gènes sans les milliards de milliards de micro-organismes qui grouillent dans le sol, l’eau et l’air, sur notre peau et nos muqueuses, et jusque dans nos boyaux. Il nous serait impossible (dirait Spinoza) de “persévérer dans notre être” sans les végétaux qui nous nourrissent et renouvellent notre oxygène, et sans les animaux qui consomment les plantes. Groucho Marx s’exclamerait : “Même un enfant de cinq ans comprendrait cela ; qu’on m’amène un enfant de cinq ans !” (…)
D’autres dons de la nature sont encore plus précieux, mais il est impossible de leur conférer une valeur monétaire. Qui pourrait calculer, en euros ou en maravédis, le prix du plaisir que nous prenons à contempler une forêt, une plage sauvage, le vol d’un papillon, la splendeur d’un récif corallien ? Quelle est la valeur vénale du saut du dauphin ou du brame du cerf ? Comment chiffrerions-nous, pour l’enfant, l’importance de savoir que le loup du Petit Chaperon rouge trottine encore dans la forêt ? Ou que l’aigle des Fables de La Fontaine plane sur la montagne ? Comment les petits Inuits accèderaient-ils à leur mythologie si l’ours polaire, le narval et le phoque venaient à manquer ? Comment les gamins de l’Inde comprendraient-ils le Ramayânâ s’il n’existait plus ni éléphants d’Asie, ni tigres, ni cobras ? Pour les petits Africains, que signifieraient les histoires des griots sans l’éléphant d’Afrique, le lion et le crocodile ? Comment les aborigènes d’Australie garderaient-ils le contact avec la culture de leur peuple et le Temps du Rêve, sans le python, le koala et le kangourou ? Quant aux Maoris de Nouvelle-Zélande, ils ne sauraient même plus d’où ils viennent : leur cosmologie raconte que leurs ancêtres gagnèrent leur “île du Long Nuage blanc” assis sur le dos d’une baleine…
Nous n’avons pas le devoir de préserver la biodiversité parce que quelques écolos nous le serinent avec un air moralisateur ; mais pour nous-mêmes et nos enfants.”
Yves Paccalet, Dictionnaire énervé de l’écologie, septembre 2010

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30 octobre 2010 : 2ème édition du Jour de la Nuit (partout en France)

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2ème édition du Jour de la Nuit

Objet : Lettre de demande de participation à la seconde édition de l’évènement national “Le Jour de la Nuit”
Monsieur le Maire,
Dans le cadre de l’ « Année Internationale de la Biodiversité » un collectif de 17 structures organise le Samedi 30 octobre prochain la deuxième édition du « Jour de la Nuit ».
Cet événement grand public national a pour vocation d’informer les citoyens sur les enjeux de la pollution lumineuse et des économies d’énergie, en les invitant à participer à des animations et des manifestations locales. Les collectivités sont aussi appelées à organiser des extinctions symboliques.
Les écosystèmes nocturnes sont de plus en plus confrontés à une multiplication des éclairages et des points lumineux qui de surcroît augmentent chaque année un peu plus la facture écologique. L’objectif de ce Jour de la Nuit est donc de sensibiliser les élus locaux, les acteurs économiques et l’ensemble des habitants à l’importance d’une nuit noire, garante d’écosystèmes nocturnes préservés.
Je vous sollicite aujourd’hui pour soutenir cette journée nationale d’actions et vous invite à faire partie des organisateurs de ce Jour de la Nuit en organisant une extinction de l’éclairage de notre commune.
Plus de 200 communes ont déjà participé l’an dernier et ont déjà fait part de leur participation pour cette seconde édition du Jour de la Nuit.
Cet événement a obtenu le soutien de plusieurs structures institutionnelles telles que le Ministère en charge du Développement durable, l’Association des Maires de France et les Eco Maires.
Espérant pouvoir compter sur l’implication de notre commune, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma haute considération.
P.S. Votre collectivité peut être un acteur efficace dans la lutte contre les changements climatiques et le maintien de la biodiversité. En rejoignant cette initiative, et dans le cadre de l’Année International de la Biodiversité, vous reconnaissez qu’il est important de prendre en compte la pollution lumineuse et d’en réduire les impacts.
Pour participer au Jour de la Nuit, les communes sont invitées a éteindre symboliquement une partie de leur éclairage public le temps de la soirée ou de la nuit, tout en s’assurant du maintien de la sécurité. Ce geste symbolique peut servir de déclic à des pratiques plus systématiques d’économies d’énergie et de limitation de la pollution lumineuse.
De plus, cette participation peut vous permettre d’obtenir le label « 2010, Année Internationale de la Biodiversité », si vous en faites la demande auprès du Ministère du Développement durable.
Soutenez l’action du “Jour de la Nuit” en reproduisant et en diffusant cette lettre auprès de votre maire !


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Les jeunes dans la rue : assez, assez d’être une “génération précaire”!

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Assez, assez d'être une

Aujourd’hui 17 octobre, journée mondiale du refus de la misère, et lendemain d’importantes mobilisations citoyennes impliquant de nombreux jeunes, nous nous posons la question de la place des jeunes dans nos démocraties modernes.
ATD Quart Monde le souligne en s’alarmant : la hausse de la précarité et de la pauvreté touche particulièrement les jeunes. Les jeunes des quartiers situés en zone urbaine sensible seraient deux fois plus touchés par le chômage que les autres, tandis que 45% des personnes pauvres auraient moins de 25 ans. Par ailleurs, ATD Quart Monde rappelle que 150.000 jeunes sortent sans diplômes du système scolaire. Un tiers d’entre eux n’auront toujours pas d’emploi cinq ans plus tard.
Enfants d’une société vieillissante, les jeunes peinent à être reconnus et à y trouver leur place. De stage en RSA jeune (ouf, on a échappé au CPE, le “smic jeune”, grâce aux mobilisations de 2006 !), on peut dire que les jeunes d’aujourd’hui sont victimes d’un véritable “bizutage social”, autrement dit de discrimination. Vous me direz, ce n’est pas nouveau et je me souviens qu’en 86 les jeunes qui manifestaient contre la loi Devaquet avaient été renvoyés dans leurs chambres, taxés de “BOF génération” (génération sans convictions, aux petites ambitions matérielles) par leurs ainés de Mai 68…
20 plus tard, au moment des “émeutes de banlieues” de 2005 (pour ne surtout pas parler de “révolte sociale”), les jeunes de Clichy Sous Bois sont montrés comme des “racailles” sans foi ni loi, des délinquants sans cervelle ni avenir.
Cinq ans plus tard, de nombreux jeunes luttent encore pour sortir de cette image où on veut les cantonner pour les empêcher d’exister. On connaît l’importance de la manipulation médiatique dans ces affaires. Début octobre, une brillante émission d’@rrêt sur image démonte ce genre de “bidonnage” (merci Abdel, excellent dans le rôle de Bintou, la femme de polygame !).
Le monde de la politique ne vaut guère mieux que le monde de l’entreprise. A 35 ans, Cécile Duflot doit encore justifier de son âge et se sent obligée de se présenter comme “mère de famille” pour être considérée comme adulte en politique. La faute à ?
Au cumul des mandats et à la succession de ceux-ci, qui font par exemple de notre vénérable François Loncle, le doyen des députés par la longévité de sa carrière (député PS de l’Eure depuis le … 21 juin 1981 !) Le PS se prononce contre le cumul des mandats, mais avec quel effet dans la réalité ?
Jeune élu Europe Ecologie en région Ile de France, Julien Bayou, co-fondateur des collectifs “Génération précaire”, “Jeudi noir” et “Sauvons les riches !” le clame : PLACE AUX JEUNES !!!
Oui à l’autonomie des jeunes ! Considérés comme responsables pénalement à 13 ans, il faut donner aux jeunes la possibilité de s’assumer, de se loger, de travailler, sans les maintenir dans cette dépendance intergénérationnelle contraire au principe d’égalité républicaine qui fonde la légitimité de nos démocraties…

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Et vous, comment êtes-vous militant ?

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Benjamin distribue des tracts dans les lycées en faveur de la réforme des retraites.

Qu’est-ce que le militantisme ?

Aux origines, le terme militant (du latin miles, militis : « soldat ») concernait les personnes qui se battaient, les armes à la main, pour défendre leurs idées et convictions. La Guerre d’Espagne et ses Brigades Internationales contre le fascisme, en sont l’illustration (no pasaràn!). Les anciennes générations se sentaient partie prenante du parti politique (par exemple) qu’ils défendaient, se considérant comme des éléments permettant à la machine d’avancer.
L’individualisation de la société et le désenchantement idéologique ont fait déserter ces formes de militantisme. On s’engage aujourd’hui pour des causes plus ponctuelles et plus concrètes. L’engagement sur la durée semble contraignant, et l’on sait que les associations, les syndicats ou les partis politiques peinent à attirer les militants.
Pourtant, on sent renaître aujourd’hui une certaine fierté d’être militant. “Militer” n’est plus un gros mot vaguement ridicule et ringard. On sent renaître une prise de conscience, un désir d’engagement et d’action, un refus de la soumission et de la consommation passives des biens et du prêt-à-penser médiatiques. De plus en plus, on s’informe, on veut participer… et on descend dans la rue.

Les différentes formes de militantisme

Selon les domaines, les formes d’actions sont différentes, mais se recoupent aussi souvent. Par exemple, le militantisme écologique peut utiliser des formes de militantisme politique, économique (boycott, adhésion à une AMAP…) ou médiatique (web).
– Militantisme dans l’entreprise
  • Syndicalisme
  • Grève
– Militantisme politique
  • Partis politiques
  • Groupes de pression politiques (lobbying en anglais)
– Militantisme étudiant
– Militantisme économique
  • Associations de consommateurs
  • Boycott
  • Barrages à l’importation
  • Vente directe sauvage
  • Commerce équitable
– Militantisme associatif
– Actions culturelles
  • Théâtre de rue
  • Chansons engagées
  • Littérature engagée

Les “armes” du militantisme

Manifestation
  • Marche, rassemblement, sit-in
  • Barrage routier, barricade
Propagande
  • Pamphlets, libelles
  • Affiches, stickers
  • Tracts
  • Bombages, tags et graffiti
Militantisme médiatique
  • Piratage
  • Utilisation du web
  • Pétition
  • flash mobs
Désobéissance civique
  • Insoumission
  • Objecteur de conscience
  • Action directe (théorie politique)
Recours à la violence
  • Terrorisme

Comment devient-on militant ?

Par histoire familiale. Des grands-parents cheminots communistes. Des parents hippies ou féministes.
Par rencontre avec l’actualité. Des manifs lycéennes. Des injustices vécues dans l’entreprise ou ailleurs.

Comment être militant ?

En utilisant les services publics (éducation, santé…).
Par ses choix de consommation (boycott, refus de la surconsommation, production locale…)
En éduquant ses enfants.
En parlant avec ses voisins.
En tenant la porte à la grand-mère à la boulangerie ou en disant bonjour au jeune dans la rue.
En étant persuadé que l’action collective a plus de force que l’action individuelle.
En donnant un peu de son temps à des causes collectives.
En allant aux manifestations, les jours de grève et le samedi (même sous la pluie !).
En votant, toujours.

Est-on militant sur Facebook ou Twitter ?

Pour les pratiquer, j’en ai senti les limites. C’est vrai que je m’y informe et que j’y partage des liens, des pétitions, des dates d’action. Pourtant, je me rends compte que peu de mes 232 “amis” cliquent réellement pour lire les contenus. Sur Twitter, plus de 70% des twitts restent sans réponse ni retweet. Et puis, en dehors de la “bulle” et de la tyrannie du présent perpétuel de ma timeline ou de mon fil d’actualité, qui lira mes propos ?
En revanche, je crois beaucoup au pouvoir des nouveaux médias sur internet, MEDIAPART, @RRET SUR IMAGES, ainsi que des blogs. Là, les contenus sont publics, et c’est une arme considérable pour le militantisme. “Avec Internet, Mitterrand n’aurait pas tenu six mois“, aurait dit un responsable de l’UMP fin juin, dénonçant Internet et la “tyrannie de la transparence”, en réaction aux bruits, échos et autres polémiques provoqués par les dernières « affaires » qui ébranlent la majorité.

Benjamin Lancar est-il militant ? (non, ce n’est pas de l’Humour de Droite ;-)

Oui, le président des Jeunes Pop se bat pour les idées de son parti, l’UMP, avec des armes traditionnelles (médias, meetings, tracts…) et modernes (web : facebook, twitter…). Il espère une place pour lui plus tard. Il déclare : “Je confirme que j’aimerais travailler jusqu’à la mort car cela voudra dire que j’aurai vécu une vie de passion !”(Si c’est pas du militantisme ça !!) Il distribue des tracts dans les lycées en faveur de la réforme des retraites.

Le militantisme ultra-conservateur

Le 28 août dernier, jour anniversaire du célèbre “I have a dream” de Martin Luther King, qui avait clôturé la marche pour les droits civiques, le mouvement populiste du Tea Party organisait une manifestation pour… « rétablir l’honneur de la nation ». Ils défendent la religion et le patriotisme, et dénoncent les dangers de l’étatisme et du collectivisme incarnés selon eux par Barrack Obama – notamment à travers sa réforme du système de santé.
La France rêve de cet activisme de droite. Mais à part les très drôles manifs de droite des intermittents du spectacle en 2007 (“La messe en latin !” et la Marseillaise à la flûte à bec…) et les beaucoup moins drôles manifs du 1er mai du Front Nationale, c’est généralement le flop (ah ! le lipdub “Tous ceux qui veulent changer le monde”…)

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Conseil municipal : lundi 18 octobre 2010 à 18h45

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Nous rappelons que le public peut assister au conseil municipal : il suffit de se rendre à la mairie de Saint Pierre du Vauvray. Comme nous vous en avons donné l’habitude, nous filmerons ce moment public, de sorte que ceux qui ne peuvent être présents puissent avoir accès au contenu des débats.
Ordre du jour :
  1. Enquête société France Télécom ;
  2. Instauration d’un droit de préemption sur les baux et fonds de commerce ;
  3. Décisions modificatives 2010 N°6 ;
  4. Amortissement du compte 204151 (opération SIEGE) ;
  5. Déclassement du lot n°3 sente de la Foulonnière ;
  6. Régularisation “Immobilière des Vauvres” ;
  7. Occupation précaire EARL RAULT, saisons culturales 2008 à 2011 ;
  8. SILOGE : garantie d’emprunt, logements rues de la Laiteire et du Fossé Cavé ;
  9. CASE : rapport d’activité 2009, rapport sur les transports, rapport sur l’eau potable, rapport annuel sur la qualité du service public d’élimination des déchets, rapport annuel contrat de délégation de service public – crèche attitude Cascadine SARL ;
  10. Indemnité de fonction à un conseiller municipal titulaire d’une délégation ;
  11. Informations diverses : contrat d’agglomération ;
  12. Questions diverses.
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Le 16 et le 19 octobre : on continue !

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Le 16 et le 19 octobre : on continue !

Gerard Filoche twittait ce matin :
RT @gerardfiloche : “Amenez votre cousin votre voisin vos enfants aujourd’hui hui et mardi 19 aux manifs. Confiance Sarkozy est sur le point de céder !”
Samedi : 10h30 à Evreux Pré du Bel-Ebat ;
14h à Rouen Cours Clémenceau
Mardi : 10h à Rouen Cours Clémenceau ; 10h30 à Louviers ; 14h à Evreux Pré du Bel-Ebat

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Le Havre. Journal de grève n°1

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Havre de grève vient de naître. Publié par l’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires-CFDT-CGC, c’est le bulletin de la mobilisation sur l’agglomération, il est l’expression de l’assemblée générale interprofessionelle des grévistes.
« Une claque pour Sarkozy et le MEDEF : 55 000 manifestants hier dans les rues du Havre. Toutes et tous ensemble, on va gagner ! » La manchette donne le ton. Nous ne sommes pas dans une série de manifestations pour la forme. Nous manifestons pour gagner parce que la victoire est à portée de main.
« Le gouvernement mise toujours sur le pourrissement de la mobilisation. Partout les grèves et les mobilisations s’amplifient, reprend le bulletin. Mardi 12 au Havre, lorsque le cortège arrivait à la gare, une partie des manifestants étaient encore quai de Southampton. Toutes les grandes entreprises et les services publics étaient massivement présents comme dans les précédentes manifestations. Ils avaient été rejoints par de nombreux salariés de petites voire très petites entreprises. Même les pompes funèbres étaient là pour enterrer la réforme. Le cortège des étudiants et les lycéens était beaucoup plus important que précédemment. »
La grève a été reconduite ce mercredi 13 octobre dans plusieurs entreprises de l’agglomération (TOTAL Raffinerie de Normandie, CIM, PETROCHEMICAL, SNCF, CHEVRON, Centrale EDF, Fouré Lagadec, LA POSTE, FRANCE TELECOM, DEBRIS, Education nationale, SIDEL…). La grève a été reconduite selon des formes et des participations différentes suivant les secteurs. Des lycéens ont bloqué leur lycée ce matin.
Chaque jour (sauf le dimanche), l’intersyndicale proposera une action interprofessionnelle pour rassembler les salarié-e-s en lutte au-delà des actions prévues pour bloquer l’économie, dès 6h30, sur divers secteurs de la zone industrielle.
Une assemblée générale interpro est prévue tous les jours, à 17 heures, à Franklin. Aujourd’hui, rendez-vous est également donné à 17h45 autour de la salle René-Cassin où Antoine Rufenacht (maire UMP du Havre) tient une réunion publique pour soutenir la réforme des retraites préparée par et pour ses copains.
« 75 000 à Rouen 10 000 à Dieppe 3000 à Fécamp… 3,5 millions dans la rue dans toute la France, Sarkozy as-tu compris ? » questionne le bulletin qui sera envoyé tous les jours à 20 heures sur les messageries.
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Tous mobilisés le samedi 2 octobre 2010 : Evreux, pré du Bel Ebat à 10h30

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À l’appel de : CFDT – CFE CGC – CFTC – CGT – FO – FSU – UNSA – SOLIDAIRES

CONTRE UNE LOI INJUSTE, POUR UNE RÉFORME ÉQUITABLE

Depuis début septembre, la mobilisation des salariés n’a cessé de croître. Quoi qu’en dise le gouvernement, les Français, dans leur grande majorité, partagent l’exigence des manifestants d’obtenir une réforme équitable. A la veille des débats au Sénat, il faut faire entendre cette volonté en participant massivement aux manifestations du samedi 2 octobre.
Participez pour dénoncer le relèvement brutal des âges de départ à la retraite (de 60 à 62 ans pour l’âge légal, de 65 à 67 ans pour une retraite à taux plein), qui pénalise ceux qui ont commencé à travailler jeunes, ceux qui ont des métiers pénibles et ceux qui ont des carrières discontinues (en particulier les femmes)…
Participez pour dénoncer l’intransigeance du gouvernement et demander qu’il ouvre enfin le dialogue pour prendre en compte les préoccupations qu’expriment les salariés et les citoyens.

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photos de la manifestation du 23 septembre 2010 à Rouen : Retraites, on insiste !

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tout le monde ne pourra pas prendre sa retraite au soleil...

Le ciel était lourd ce matin et les mines déterminées. Ce n’est jamais de gaité de coeur que l’on se résout à sacrifier une deuxième journée de salaire en un mois… Paris-Normandie évoque le chiffre de 65.000 manifestants. Toutes les catégories de la population, tous les âges, de très nombreuses femmes, des jeunes, étaient présents pour clamer leur inquiétude et leur indignation face au passage en force du gouvernement.
Restera-t-il sourd à la clameur de la rue et des citoyens de ce pays ?

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