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#sauvonspmf : ite, missa est. A quoi sert aux élus de débattre ? On ferme PMF et le REP à Val-de-Reuil.

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PMF à Val de Reuil : Hafidah Ouadah, la droite et LREM du département m’ont tuer

Une meilleure mobilité, puisqu’à plusieurs reprises, j’ai cru comprendre sur notre territoire de la CASE qu’il y avait vraiment un souci de mobilité au niveau des habitants.
Et pourquoi on commencerait pas avec les collégiens ?
Hafida Ouadah

Mme Hafidah Ouadah est partisane de fermer un collège pour déghettoïser les quartiers.
Elle fait l’éloge de la mobilité des élèves : puisqu’ils devront être mobiles plus tard s’ils doivent travailler ailleurs qu’à Val-de-Reuil, autant commencer dès le collège : les élèves de Criquebeuf et de Les Damps (voisin du collège de Pont de l’Arche) devront aller à Alphonse Allais à Val de Reuil. ils croiseront sur la route les élèves de Val de Reuil qui iront à Pont de l’Arche. D’autres élèves de Val-de-Reuil iront, eux, au collège de Louviers, prendre la place d’autres élèves qui iront à Ferdinand Buisson. Le collège du Hamelet sera reconstruit en 2022. Que les élèves ne perdent pas patience en apprenant dans des baraquements, ou classes mobiles, ils n’en n’auront que pour 4 ans.
Elle qui compte sur les remerciements (dans quelques années, elle ne prend pas de risques) des élèves et des familles pour les décloisonner, leur apprendre la mobilité, l’apprentissage en algéco au lieu d’un collège en dur, et en plus de préserver leur santé face à un taux d’amiante assez important dans le collège PMF.
Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage.
Tous les rapports sont positifs, les contrôles de sécurité réalisés cette année ont validé haut la main la sécurité du collège : aucun accès à de l’amiante pour nos chères têtes brunes et blondes. Ce collège n’a pas la rage !
Mais de grâce, qu’elle ne dise pas que c’est le bon choix pour “nos” enfants. On ne parle pas des enfants de l’éducation privée catholique, mais de l’éducation publique, en collèges publics et laïcs où se rendent les élèves du public, quand on en a fait le choix pour nos enfants. A-t-elle au moins confié ses enfants au public, avant de parler des REP dont elle a été élue pour assumer la responsabilité, et avant de dire que le département a fait le “bon choix pour “nos” enfants en fermant un REP  ?
Le conseil départemental ferme 1 collège REP (PMF), un autre REP+ (Pablo Neruda). Et c’est le dernier collège REP+ du département qui perdra son statut d’éducation prioritaire en 2019. Les écoles attachées à ces collèges ont des moyens supplémentaires. Notamment le dédoublement des classes, pour un enseignement plus personnalisé. C’est le Réseau d’Éducation Prioritaire qu’on ferme. Les REP. Je le répète, pas le besoin de REP et des professionnels qui y officient. Dans l’agglomération, il ne restera qu’un collège REP : les Fougères.
Bien qu’avec 57% d’élèves issus des catégories socio-professionnelles défavorisées, le collège a obtenu un taux de réussite au brevet de 96% cette année. Par chance, mes filles y sont, ou y sont passées avant de rejoindre le lycée des Fontenelles voisin.
J’atteste que la mixité sociale est une chance pour tous quand les meilleurs tirent vers le haut, que l’entraide permet aux meilleurs de briller encore plus. Parce que, lorsqu’on veut aider les autres, on passe de la connaissance empirique, ou du savoir bachoté, à l’obligation de comprendre les mécanismes pour pouvoir partager ces savoirs.
Je l’atteste parce que j’ai choisi le public pour “mes” enfants.
Je fais partie de ces parents qui n’ont demandé aucune dérogation à la carte scolaire pour leurs enfants, qui ne les ont pas inscrits dans le privé, et qui voient dans le REP une chance pour tous.
Cela n’empêche nullement mes filles de caracoler avec des moyennes générales impressionnantes, que ce soit au collège et au lycée. C’est le résultat d’un travail réalisé avec plaisir par mes filles, sans doute dû au fait que nous suivons leurs études de près. Et qu’elles ont un environnement nourri de livres.
C’est aussi le résultat de professionnels de l’enseignement, avec lesquels nous, parents d’élèves, travaillons en harmonie pour que le maximum d’élèves réussissent. Nous les remercions, ces profs qui n’ont même pas la considération des élus.
Il y a des échecs, mais on y travaille ensemble, avec les familles tant que faire se peut. Comme parent d’élèves élu, je ne peux que constater que tous les parents n’ont pas la même facilité pour aider aux devoirs. Ils s’en ouvrent à nous, parents élus, quand nous les rencontrons.
Je constate aussi que l’enseignement personnalisé et l’aide aux devoirs sont indispensables pour nombre d’élèves qui ne bénéficient pas de toute l’aide nécessaire à la maison.
Les REP sont une chance. Tuer le réseau prioritaire est une pure folie.
Cette folie coûte plus cher à l’argent public, au contribuable, que de laisser fonctionner le collège. Peu importe que ce soient les finances de telle ou telle collectivité territoriale : au final, c’est l’impôt des contribuables qui augmente.
Et si c’était une telle chance pour les collèges publics et les élèves de fermer ces collèges, pourquoi tous ces conseillers départementaux de droite ou “marcheurs”, qui estiment que c’est une chance pour “nos” enfants de fermer des collèges REP, n’inscrivent-ils pas tous leurs enfants dans le public dont ils ont la responsabilité ?
Sans nul doute, cette responsabilité, pour laquelle ils ont été élus, serait mieux assumée, et les bons choix seraient faits pour tous les enfants de France. Dans leur intérêt et l’intérêt de l’avenir.
Tout le reste n’est qu’idéologie et démagogie, privé ou public huppé contre les REP et les quartiers. Une politique pour flécher l’argent de l’éducation, avec des moyens en baisse.
Là, on le supprime pour ceux qui en ont plus le besoin.
Paroles d’élus :
  1. Catherine Delalande, Sens Commun : à boulets rouges contre les REP
  2. Jean-Jacques Coquelet, l’élu de Val de Reuil : prenons le temps et réfléchissons aux conséquences
  3. Hafida Ouadah, le camp du département : apprenons la mobilité aux Casois, en commençant par les collégiens
  4. Marie Tamarelle-Verhaeghe, députée LREM : donnez l’argent de Val-de-Reuil aux autres enfants du département
  5. Gaëtan Levitre, canton d’Alizay Pont de l’Arche : les conséquences pour les élèves, les familles, la politique de l’habitat et les investissements en cours sur la CASE
  6. Bruno Questel, député LREM : Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Il va voter le fermeture de PMF
    Commençant par l’intérêt général – embêté pour l’équité territoriale parce que des élus exhibent leur “pognon” pour reconstruire le collège… il s’arrête pour rappeler à ses électeurs comment il a sauvé le collège de son canton qui avait été rayé du PPI, il avait du se fâcher pour ça… puis termine en rappelant aux élus qu’il ne sont pas élus au département pour défendre “un canton, un collège, une caserne de pompiers”.
  7. Daniel Jubert, un pied dans la majorité départementale, un pied dans la CASE : il vote contre sa majorité, contre la fermeture de PMF, mais la messe était dite.
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