Il y a un an, une catastrophe naturelle et un accident nucléaire frappaient coup sur coup ce grand pays moderne qu’est le Japon, soufflant les certitudes. Après la sidération qui nous a tous frappés, partout dans le monde, des populations ont poussé leurs dirigeants à prendre leurs responsabilités, en engageant MAINTENANT
la décision de sortir du nucléaire.
Les scénarios existent, ils prouvent leur viabilité, conjuguant
maîtrise des consommations et engagement en faveur des énergies renouvelables : c’est désormais une question de volonté politique, la volonté d’appuyer enfin sur le bouton STOP. Changer de modèle nécessitera la création de
milliers d’emplois, dans l’isolation des bâtiments, les énergies renouvelables, le démantèlement des centrales.
Là où vous êtes, participez vous aussi à cette solidarité humaine avec le Japon, et interrogez vos dirigeants sur les choix énergétiques qui engagent notre avenir, l’avenir de nos enfants.
Aujourd’hui, nous sommes toutes
des mères de Fukushima et nous refusons ce risque insoutenable. Au Japon, un suivi médical est mis en place pour les trente années à venir : deux millions de personnes vont être interrogées, les 210.000 personnes évacuées vont être soumises à des bilans médicaux réguliers, et les enfants des 20.000 femmes enceintes lors du démarrage de la catastrophe vont faire l’objet d’un suivi particulier. 360.000 enfants vivant dans la préfecture de Fukushima bénéficieront d’une échographie de la thyroïde tous les deux ans jusqu’à leurs 20 ans, tous les cinq ans ensuite. L’ampleur de ce dispositif est révélateur des conséquences médicales potentielles – maladies génétiques et cancers – qui sont redoutées. Lire :
Fukushima : l’anniversaire impossible.
Si vous voulez entamer une discussion, vous serez le (la) premier(e) à donner votre avis...
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