Val-de-Reuil

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CASE : les chefs s’affrontent par blogs interposés. Des visions bien différentes de l’avenir de l’agglomération

La CASE, entre Paris, Rouen et Evreux
La CASE est structurée autour d'un axe qui relie Louviers, la bien établie vieille ville (la "cité drapière", aime à écrire Jamet) à Val-de-Reuil, la ville nouvelle - encore trop souvent taxée de ville-dortoir ou de ville ghetto, qui s'en défend, et se bat pour échapper à cette image. L'avenir de la CASE, un bassin de vie et d'emplois pour ses 60.000 habitants, passe par les visions des maires des 2 principales communes de l'agglo : Franck Martin et Marc-Antoine Jamet. Leurs visions semblent bien différenciées. Plutôt qu'une synergie constructive, c'est un affrontement permanent entre les 2 cités qui se jouxtent, et qui, au lieu de se compléter, semblent s'ignorer. Les 27 autres communes de la communauté sont contraintes d'assister comme témoins pris à partie. Faute d'une ligne claire, celles-ci choisissent leurs alliances au gré de leurs intérêts.
Les causes de l'affrontement
La nouvelle bataille qui s'est engagée concerne l'octroi par la CASE d'un prêt gratuit à la commune de Val-de-Reuil. La première flèche a été décochée par Franck Martin le 1er juillet sur son nouveau blog : Val de Reuil en cessation de paiement : la CASE refuse de combler le trou.
Depuis, les 2 élus s'expriment sur le sujet par blogs interposés.
L'inconséquence de la commune de Val-de-Reuil selon Martin
Après avoir publié un billet sur le site de lacaze, Franck Martin a accepté une interview de Caméra diagonale dans l'article : Louviers, duel à la Communauté d'Agglo. Il s'y exprime aussi par voie de commentaire, à la fois pour expliquer son terme de "cessation de paiement", qu'il a utilisé, dit-il, parce qu'"entre la réalité de leur situation et l'enculage de mouches, [il a] choisi, comme toujours, l'expression de la vérité". Et parce que ça aurait été l'expression même utilisée par Marc-Antoine Jamet lors de leur rencontre.
Ensuite, il exprime la solidarité avec la CASE et son personnel, et rejette l'entière faute de l'incident de paiement de VdR sur Marc-Antoine Jamet qui a préféré assurer seul l'intégralité de la gestion financière de l'ANRU. Bien qu'estimant que la CASE n'est pas une vache à lait, et que "les élus ont refusé que Val-de-Reuil se serve de la CASE comme d'un guichet de banque, avec cette avance de trésorerie pure et simple". Franck Martin dit avoir tendu la main à son ancien co-listier, et tenté de faire pencher les votes en faveur de Val-de-Reuil (mais pendant un vote à bulletins secrets).
La faute incombe à la CASE selon Jamet
Evidemment, Marc-Antoine Jamet entend cela d'une tout autre oreille : "la CASE qui gère les subventions de l’ORU de Val-de-Reuil [a] perdu 2 millions d’Euros de FEDER (deux millions !!!) faute de les avoir appelés.”
C'est sur le blog voie-militante que Jamet riposte. Dans un billet qui dénonçait la cabale contre Marc-Antoine Jamet, Denis Szalkowski prend fait et cause pour le maire de Val-de-Reuil. Pour lui, ce piège tendu par Franck Martin à M. Jamet ne servirait qu'à créer un contre-feu, pour étouffer l’annonce du reversement de l’écrêtement de ses indemnités d’élu à sa compagne, et néanmoins maire-adjointe de Louviers.
Mais c'est dans le billet suivant que Marc-Antoine Jamet choisit de répondre par voie de commentaire.
Voici la séquence telle que la décrit le maire de Val-de-Reuil, Marc-Antoine Jamet :
En ce qui concerne la convention ANRU de Val-de-Reuil, la Ville s’est interdit de se tourner vers l’intercommunalité.
Marc-Antoine Jamet a particulièrement insisté auprès de ses services pour qu’ils considèrent cette interdiction de mettre la CASE devant ses responsabilités ou d’imaginer faire appel à sa solidarité, afin d’avoir la paix.
Cette convention a été rédigée pour :
  1. faire retourner à la Ville de Val-de-Reuil sa direction opérationnelle,
  2. éviter que l’ANRU n’annule les crédits de l’opération de Maison-Rouge à Louviers,
  3. ne pas faire perdre la face ceux qui étaient dessaisis.
La CASE qui gère les subventions de l’ORU de Val-de-Reuil a perdu 2 millions d’Euros de FEDER (deux millions !!!) faute de les avoir “appelés”, sa part dans les 90 M€ de l’opération est restée stable (6,7 M€).
La part de la Ville (payée sur son budget) a bondi, passant de 5,7 à 9,3 M€ auxquels on pourrait rajouter le fameux excédent de l’EPV soit un total de 10,5 M€ payés par les contribuables rolivalois. L’effort de la Ville a doublé, est devenu supérieur à celui de la Case, jusqu’à être deux fois plus important.
La commune se désendettera encore de 500.000€ à la fin de l’exercice 2010, passant de 66M€ de dette en 2000 à 44 M€ aujourd’hui,
La ville n'augmente pas les impôts depuis une décennie,
Sa section d’investissements a triplé,
c’est une preuve de bonne santé de ses finances.
LA DEFAILLANCE DE LA CASE
Si la sécurité financière de l’ANRU de Val-de-Reuil est patente, il en va autrement de sa trésorerie.
  1. La Ville de Val-de-Reuil obtient l’autorisation de démarrage d’un chantier par l’ANRU et ses partenaires,
  2. Ceux-ci notifient les crédits qu’ils mettent à disposition de cette opération,
  3. les budgets étant disponibles, la CASE appelle les subventions auprès de la caisse des dépôts, de la région, du département, de l’Europe,
  4. La Ville paye les entreprises (Spie, SCREG, ViaFrance, etc…) et j’ai demandé qu’elle le fasse dans tous les cas de figure,
  5. la CASE restitue à la Ville les subventions versées par les partenaires et qui correspondent à ces paiements.
Les subventions existent. Plus d’un million d’euros dort à la région (comme Vice-Président aux finances à la région, M. Jamet le voit…).
Et pourtant, la CASE ne les appelle pas. Dans l’intervalle la Ville paye les entreprises.
Il y a donc un problème de trésorerie.
Jamet, convaincu que c’était à celui dont c’est la faute de trouver la solution à ce décalage, s’en est entretenu avec le président de la CASE le 18 juin et une formule a été mise au point qui consistait à ce que les deux entités, la collectivité municipale et l’établissement public intercommunal, lèvent une ligne de trésorerie de deux millions d’€ chacun pour combler ce gap estival, pour un coût de 10.000 €.
La délibération présentée par l’adjointe du maire de VdR, Janick Léger a été repoussée par une manoeuvre unissant Mme Véronique Jullien qui mêla sa voix ce soir là à celle de Bernard Leroy.
C’était un piège. Marc-Antoine Jamet est tombé dedans.
Le lendemain le maire de Val-de-Reuil proposait à quatre banques de suppléer la CASE.
L’affaire était réglée. D’autant plus que la Case appelait les subventions.
Effectivement, comme le confirmait Franck Martin le 9 juillet dans son commentaire chez caméra diagonale : "Vdr n'est plus en cessation de paiement, notamment parce que la CASE, en stricte application de la convention, lui a versé cette semaine 1,5 million d'euros".
La crise est donc passée, mais en traînant un nuage de fumée derrière elle...
Une de plus dirons nous, ouf... Ce n'était pas la première, et sûrement pas la dernière.
La fumée ? Le maire de Louviers, conformément à une loi de 1992 qui autorise un élu percevant des sommes cumulées au delà de 8.100 euros par mois à désigner un collègue de son choix pour recevoir le surplus, ait choisi la maire-adjointe, en l'occurrence sa compagne, qui bénéficiera ainsi de 1.425 euros supplémentaires par mois.
"J'ai souhaité être totalement transparent, alors qu'en règle générale les élus prennent des hommes de paille. J'aurais ainsi pu attribuer le surplus à un autre élu qui me l'aurait restitué", se défend Franck Martin à l'AFP. "Avant d'entrer en politique, j'étais cadre supérieur. Si j'étais battu, je n'aurais aucun filet de sécurité, car on ne cotise pas aux assedic. Mettre un peu d'argent de côté, c'est normal".
Il faut être clair : tout le monde s'accorde à dire que tout ceci n'est que très légal et que rien n'est occulté dans cette (non-)affaire. Soit 9.500 € n'est pas une mince rémunération. Mais est-ce un revenu astronomique pour celui qui dirige, apparemment de façon saine, à la fois la ville de Louviers et la CASE (cela représente environ 350 personnes sous sa direction) ? Il ne s'agit pas là d'une mission visant à établir un rapport, si important soit-il pour l'avenir de la France et du monde, mais de diriger une collectivité publique, et de présider aux décisions qui vont assurer le quotidien de tous les habitants de la CASE. Ce n'est pas rien.
La manoeuvre est malhabile, peut sembler choquante à certains, mais Il n'y a pas ici d'argent occulte, pas d'enveloppes qui circulent, pas de rémunération pour des missions ésotériques, rien que du légal, respectant les usages de notre République. Il existe une solution à ce genre d'écarts, et tous le monde semble vouloir y adhérer dans le principe : limiter le cumul des mandats !

“Collège mort” à Val-de-Reuil (27100) : PMF doit renaître

Pour protester contre de graves actes de violence et marquer notre soutien à l'égard des victimes, nous avons décidé de mener une opération "collège mort" ce jeudi 11 juin 2009.

Il y 2 mois, le 8 avril dernier, nous avions déjà alerté M. Moya, Inspecteur d'Académie, sur le climat d'insécurité qui s'installait dans notre établissement. Des catégories socio-professionnelles de plus en plus défavorisées, une rotation des enseignants importante, un cadre vétuste : tout cela a favorisé la perte de repères et installé un climat de crise au sein du collège.

Après nous avoir reçus en avril, M. Moya avait rencontré M. Destang, Président du Conseil Général, et M. Jamet, Maire de la ville de Val-de-Reuil, pour statuer sur l'avenir du collège Pierre Mendès France.

Petit rappel historique et géographique : le collège Pierre Mendès France est né avec le projet de la Ville Nouvelle dans les années 70. Situé au bout de la Dalle de Val-de-Reuil, c'était un projet de collège ouvert sur la ville. Les temps ont changé et ce beau projet rencontre aujourd'hui ses limites.

A l'issue de cette seconde rencontre du 11 juin, des engagements ont été pris...

Orange va construire un des plus grands datacenters d’Europe à Val-de-Reuil (27100)

datacenterAltitude Telecom et EDF avaient déjà choisi ce site pour leurs datacenters. C'est maintenant au tour d'Orange de choisir Val-de-Reuil pour y construire un des plus grands datacenters d'Europe. Orange a acheté un terrain de 18 ha, et le premier bâtiment de 10.000 m2 devrait ouvrir ses portes dès 2012. La raison invoquée : réduire de 20 % les émission de CO2, et diminuer de moitié la consommation énergétique...

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