694 milliards de pertes pour 9 milliards de chiffre d’affaires, un chiffre qui va augmenter d’ici la fin de l’année. 9 ans de retard sur la livraison de l’EPR finlandais, et la livraison de l’EPR français de Flamanville est repoussée d’un an de plus. L’EPR a viré au fiasco industriel, et l’entreprise publique (à 88%) y laissera plusieurs milliards €.
Uramin a viré au
scandale d’Etat, après nous avoir coûté 1,8 Md €.
Le groupe a suspendu l’ensemble des perspectives financières qu’il s’était fixées pour l’exercice 2015 et 2016, et ne garantit plus l’objectif d’un cash-flow “proche de l’équilibre”.
Depuis 2008, l’action a perdu près de 90% de sa valeur.
Areva est au bord du gouffre. Pour continuer cette fuite en avant, l’Etat, les contribuables et les salariés de l’entreprise vont devoir payer les échecs de la filière. Il faudrait 2 milliards et plusieurs milliers de licenciements pour renflouer l’entreprise, si c’est possible.
L’avenir de l’entreprise publique est en jeu. Au delà du sort même de l’entreprise, c’est toute la politique énergétique de la France qui est en cause.
Au lieu de ça, malgré les alertes sur la folie de l’EPR qui nous coûte notre capacité à changer notre avenir, les milliards d’argent public qui s’évanouissent en fumée donnent le tournis.
Qu’est-ce qu’on fait : stop ou encore ? La raison conduit à dire stop ! La folie viendrait nous dire de nous acharner à persévérer dans le désastre.
Malgré cet aléa de chantier, EDF réaffirme son engagement dans le nouveau nucléaire en France, en Chine et au Royaume-Uni.
Le report d’une année supplémentaire de la mise en fonction, en 2017, de l’EPR de Flamanville vient contrecarrer la fermeture de la centrale de Fessenheim.
En effet, il faudrait que l’Etat, qui a financé entièrement le programme nucléaire, indemnise l’opérateur EDF, désormais privé, de plus de 4 milliards €. Des milliards, et encore des milliards, toujours plus de milliards. L’indemniser pour la rentabilité annuelle de 200 millions/an jusqu’en 2040. La centrale aurait alors 62 ans. On est tombés sur la tête.
Si vous voulez entamer une discussion, vous serez le (la) premier(e) à donner votre avis...
Poster un commentaire