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Après l’échec de Kyoto, nous avons obligation de réussir le Sommet de Copenhague !

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Le réchauffement climatique n’est plus une simple lubie d’écologistes rétrogrades.
Depuis le sommet de Rio jusqu’aux accords de KYOTO, nous avons eu le temps de nous familiariser avec cet enjeu :

  • l’effet de serre, naturel sur la terre, s’accentue – dû à la concentration de plus en plus importante de gaz comme le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4).
  • La quantité émise aurait du diminuer depuis les accords de KYOTO : elle continue d’augmenter.
  • Les scénarii de développement les plus positifs indiquent une augmentation minimale de 2° de la température moyenne terrestre.

Alors, où en est-on ?

Le protocole de Kyoto, ratifié par 172 pays (à l’exception des Etats-Unis), est entré en vigueur en février 2005.
38 pays industrialisés se sont engagés à une réduction absolue de 5,2 % d’émission de dioxyde de carbone (CO2).
Et c’est en fait une augmentation de 11% de CO2 qui a eu lieu, traduisant l’échec cuisant des accords de KYOTO.
La concentration de CO2 dans l’atmosphère est désormais de 387 ppm (parties par million), en hausse de près de 40% depuis le début de la révolution industrielle (La concentration en CO2 viable est de 280 parties par million). C’est la valeur la plus élevée jamais atteinte depuis 650 000 ans.

Il y a un gouffre entre la politique de l’oxymore et la réalité des actes !
S’il n’y a pas de changements maintenant, nous compterons demain les premières victimes du réchauffement. Sûrement pas les mieux lotis pour commencer, mais les populations pauvres du sud, et d’ici. Et rappelons le : les populations des 100 pays en voie de développement ne sont responsable que de 3% des émissions de gaz à effet de serre.

Notre génération a été trop longtemps paralysée par la société de consommation. Quel combat est-elle aujourd’hui prête à mener ?
On connaît les solutions, mais l’inertie est énorme ! Et les classes dirigeantes aiment garder des habitudes de développement basées sur l’immédiateté et la visibilité (un exemple : le contournement autoroutier Est de ROUEN, projet totalement dépassé et pourtant toujours d’actualité).

Il nous faut donc réduire nos émissions de CO2.
Il faut donc se mobiliser pour le sommet de Copenhague.
Pour l’instant le document de 400 pages de préparation de l’accord est vide de contenu.
Et les questions suivantes ne sont pas réglées :

  • Signer un accord international sur l’énergie pour les USA remet en question leur rôle de gendarme du monde (guerre du Golf) et leur politique d’accords bilatéraux.
  • Quels seront les engagements de transferts de technologie des pays industrialisés vers les pays en développement. Sur quelles bases en sera effectué le financement ?
  • Comment faire accepter que nos modes de consommation et de production sont entièrement à réviser, car le consensus de réduction de 20% est complètement dépassé.
  • Que faire enfin des futurs migrants climatiques (estimés au moins à 250 millions de personnes) ?

Le sommet de l’ONU à Copenhague doit changer notre société, dans son rapport aux valeurs et au temps. Nos dirigeants en ont peur, c’est donc à nous, citoyens, de montrer la voie en se mobilisant avec, comme premier rendez-vous, la 3ème semaine de septembre et le lancement de la campagne «Ultimatum climatique ».
Dès aujourd’hui vous pouvez signez l’appel.

Jérôme Bourlet
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Les commentaires sont clos pour cet article.

  1. Août 2009
    31
    12 h 52

    Bonjour.
    En Afrique on ressent encore plus l’impact du changement climatique et le protocole n’offre pas grand chose pour y faire face. Il y a les mécanismes de développement propre, mais leur application est difficile et fastidieuse, seuls la Chine, l’Inde et le Brésil en ont grandement tiré profit ! On espère que Copenhague sera mieux.

    Laurent - Africa CO2 - projet MDP en Afrique

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